avril 2007

Archive mensuelle

Un grand parti de gauche républicain

Créé par le 30 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Blog du Che, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Projet politique, Ségolène Royal

Sur le blog de Michel Sorin :La recomposition de la gauche évoquée par Jean-Pierre Chevènement sur i-Télé

En allant sur www.chevenement.fr , on peut voir la vidéo de l’émission télévisée ce matin sur i>Télé. Et lire le compte rendu rédigé par Xavier Dumoulin sur son blog http://sr07.unblog.fr . Voici ce texte.

 Jean-Pierre Chevènement était l’invité d’Aymeric Caron 

« Le président d’honneur du Mouvement Républicain et Citoyen s’est félicité de ce beau débat républicain entre Ségolène Royal et François Bayrou qui augure d’une nouvelle ère dans la façon de débattre au fond.

 Des divergences existent sur le plan économique et notamment sur la dépense publique mais il faut constater une souplesse des approches et des convergences : réduction de l’effet de serre, nécessité du pluralisme des media, prise en compte de l’allongement de la durée de vie dans les approches sociales, etc.

 Jean Pierre Chevènement espère une même qualité de débat  entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy mais il doute de l’attitude de ce dernier qui brouille souvent les cartes en accusant ses opposants de s’en prendre à sa personne. Nicolas Sarkozy  a ainsi reproché à Ségolène Royal d’employer le mot de brutalité à son égard  quand il s’agissait du qualificatif utilisé par Simone Veil, jugeant Sarkozy parfois brutal), il a dénoncé l’usage du terme ignoble à son encontre alors qu’il s’agissait de caractériser son projet de ministère de l’immigration et de l’identité nationale.

 Interrogé sur la recomposition de la gauche, Jean Pierre Chevènement s’est montré favorable à  la constitution d’un grand parti de gauche républicain après la fin d’une ère : celle du gaullisme, liquidé par un Nicolas Sarkozy qui fait acte d’allégeance à Bush, celle du cycle d’Epinay, avec la situation du PC. Jean Pierre Chevènement a rappelé qu’il évoque depuis 1976 la nécessité d’élargir les base de la gauche (cf son livre « Les socialistes, les communistes et les autres », Aubier Montaigne, 1977).

 Mais pour Jean Pierre Chevènement, le débat avec François Bayrou n’a rien à voir avec celui de la recomposition des partis, d’une toute autre nature.

 Interrogé sur sa place aux côtés de Ségolène Royal dans cette campagne, le Président d’honneur a rappelé ses convergences fortes avec la candidate : la nation comme communauté de citoyens, la sécurité qui suppose un équilibre entre prévention et répression, l’indépendance nationale, la République au coeur du dispositif idéologique de la campagne…

 Jean Pierre Chevènement a vanté les qualités de Ségolène Royal et s’est montré confiant dans la reconnaissance portée par les français quant à ses capacités d’exercer le mandat suprême de Chef de l’Etat ».

Pour Michel Sorin : l’héritage de mai 68 appartient aux Français

Créé par le 30 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Ségolène Royal

Contre la division, la voie républicaine de gauche !

La presse retient du discours de Sarkozy, hier à Bercy, la charge haineuse du candidat de la finance mondialisée contre … mai 68 !    « Dans cette élection, il s’agit de savoir si l’héritage de mai 68 doit être perpétué ou s’il doit être liquidé une bonne fois pour toutes » lit-on sur www.liberation.fr et cette précision du journaliste :  « Pour Sarkozy, Mai 68 est responsable de tout : du dénigrement de l’identité, du communautarisme, de la faillite de l’école, du cynisme des capitalistes et même des parachutes dorés ! »  Dans www.nouvelobs.com , on peut lire la réponse de Ségolène Royal, qui a dénoncé la « grande violence » et la « grande brutalité » du discours de Nicolas Sarkozy à Bercy. Ainsi, sur mai 68, pourfendu par le candidat UMP, qui veut « liquider » son héritage, elle a rappelé que c’était aussi « 11 millions de grévistes qui ont obtenu les accords de Grenelle, le droit des femmes à accéder à la contraception, un vent de liberté contre une société totalement verrouillée ». 
 

Sur son blog www.chevenement.fr , le fondateur du PS et du MRC répliquait dès hier :

 « M. Sarkozy retarde de 40 ans » 

« Les parachutes dorés et les patrons voyous seraient, selon M. Sarkozy, les fruits tardifs de la contestation soixante-huitarde. Mais Mai 68 n’a quand même pas inventé le capitalisme financier mondialisé ! »

« M. Sarkozy oublie de dire que l’autorité, le travail, le mérite sont des valeurs républicaines que la droite a laissé choir.
En 1968, c’est la droite (à l’époque Edgar Faure) qui a supprimé l’éducation civique. C’est la gauche en 1985 (moi-même en tant que ministre de l’Education Nationale) qui l’a rétabli dans les écoles et les collèges.

C’est sous Valéry Giscard d’Estaing qu’on a institué les retraites anticipées à cinquante ans, dans la sidérurgie notamment. Casse que M. Sarkozy déplore aujourd’hui. Mais qui a fait d’Usinor une société luxembourgeoise, Arcelor aujourd’hui achetée par le groupe indien Mittal, sinon M. Mer, et les gouvernements auxquels appartenait M. Sarkozy ? Celui-ci ferait bien d’en revenir à son bilan de 2002 à 2007.La droite n’a aucun titre pour revendiquer le travail, le mérite, l’autorité. Elle a donné trop de mauvais exemples, à commencer par M. Sarkozy lui-même quand il a déclaré revenir au ministère de l’Intérieur en 2005 pour mieux se protéger de ses amis. Ce n’était pas là donner une grande leçon de ce qu’est le service de l’Etat !M. Sarkozy fait diversion sur le terrain idéologique et croit pouvoir donner des leçons de morale républicaine à Ségolène Royal. Il retarde en fait de 40 ans. Il se croit en juin 1968 quand la droite pouvait gagner les élections en agitant l’épouvantail de quelques voitures brûlées à la télévision. Grâce à M. Sarkozy, le nombre d’incendies de voitures a doublé de 2002 à 2007 (de 22 000 à 45 000 par an). Si ce n’est la faute de mai 68, c’est celle de Voltaire et de Rousseau ! Permanence des vieux schémas réactionnaires… ».

 Selon Michel Sorin « l’héritage de mai 68 appartient aux Français.  En réalité, le mouvement de mai 1968 a été un mouvement social émancipateur de grande envergure. Il a  certainement eu des effets pervers mais je retiens, et je témoigne personnellement, qu’il a permis et facilité l’engagement de nombreux étudiants, d’ouvriers, de paysans, d’intellectuels, dans la vie démocratique de notre pays. Je me suis engagé au PS en 1973, dans le sillage de Robert Buron et Jean-Pierre Chevènement. C’est la conséquence de mes réflexions de fond, qui ont pris naissance en 1968 quand j’étais étudiant.  Et je souhaite aux jeunes et à toutes celles et ceux qui étouffent dans cette société verrouillée par la logique financière de l’économie et la tentation autoritaire du pouvoir politique sarkozien, qu’ils puissent vivre dans une société qui se libère, s’émancipe et soit ouverte et accueillante à tous, pas seulement à celles et ceux qui ont la chance d’être dans la minorité qui cumule tous les pouvoirs, financier, culturel, politique… Oui, la gauche, dans sa diversité actuelle, est « l’héritière de Mai 68 », Monsieur Sarkozy, et je ne souhaite pas que vous soyez élu dimanche et que vous liquidiez « l’héritage de Mai 68 » car je suis sûr que vous liquiderez aussi le modèle social républicain français avec l’eau du bain de mai 68. Appel à tous les citoyens Je lance un appel à tous les citoyens, à tous les républicains et tous les démocrates, de toutes générations.  Dimanche, ne prenez pas ce risque inouï de faire confiance à cet homme agité pour vous représenter à la plus haute fonction de la République. Il est l’ami de tous les puissants, comment pourrait-il représenter le peuple ? Comment pourrait-il rassembler les Français et partager le pouvoir, alors qu’il a toujours semé la division et l’autoritarisme ?  Votez Ségolène Royal pour fermer la « parenthèse libérale » Dimanche, vous avez la possibilité, que vous soyez de gauche ou non, centriste ou gaulliste, de vous faire représenter par une femme qui porte sur elle et en elle les vertus de la République, qui redonnera confiance en eux aux Français, et aussi confiance dans le progrès humain, dans la France et dans l’Europe. Notre adversaire, c’est le défaitisme devant le pouvoir de l’argent  En élisant Ségolène Royal, nous nous libèrerons ensemble de ce mal qui étouffe peu à peu nos libertés fondamentales.  Le vote Royal sera un acte d’émancipation individuelle et collective qui fermera la « parenthèse libérale » ouverte en 1983 sous la pression de l’environnement mondial. Ce vote nous permettra, enfin, d’être nous-mêmes, de pouvoir décider librement de notre avenir, sans être soumis à la tutelle du néo-libéralisme qui sévit en Europe et dans le monde.  « La France présidente », ce sera la réponse positive à l’appel des Français le 29 mai 2005, ce sera en quelque sorte le plan B qui réorientera la construction européenne pour la rendre compatible avec la démocratie et avec la République. »

Présidentielle: « on est devant un choix, une alternative », résume Bové

Créé par le 30 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, environnement, Gauche anti-libérale, Projet politique, Ségolène Royal, Une autre mondialisation

PARIS (AP) – Reçu par Ségolène Royal à son QG de campagne, José Bové a appelé lundi ses électeurs à voter « très clairement » pour la candidate socialiste au second tour de la présidentielle, parce qu’aujourd’hui, a-t-il dit, « on est devant un choix, une alternative ».

« On sait que cet homme (Nicolas Sarkozy, NDLR) est dangereux pour nos libertés, que c’est le libéralisme, le candidat du Medef, et qu’en même temps, au niveau international, c’est l’alignement sur une politique qui est plus celle de Bush que celle des pays du Sud », a-t-il lancé devant la presse après cette rencontre.

« Face à cela, il y a un choix clair: le choix de Ségolène Royal », a poursuivi l’ex-candidat altermondialiste, qui a recueilli 1,32% des suffrages au premier tour de scrutin. « En étant ici aujourd’hui, j’affirme qu’il y a pour notre pays nécessité de choisir: ou on est dans une société du vivre ensemble ou on est dans une société du conflit permanent, de l’opposition systématique qu’incarne Nicolas Sarkozy ».

Quant à l’ouverture au centre souhaitée par Mme Royal, l’ancien porte-parole de la Confédération paysanne, chargé la semaine dernière par la candidate socialiste d’une mission sur « la mondialisation et la souveraineté alimentaire », ne s’y est pas montré hostile.

« Il y a aujourd’hui une nécessité de réunir une majorité de Français », a-t-il souligné. « Ce que j’entends aujourd’hui autour de moi me montre qu’une majorité de Français sont sensibles à cette nécessité du vivre ensemble et que les électeurs (…) de François Bayrou sont aussi sensibles que d’autres à ces thèmes ».

De l’avis de José Bové, « on n’est pas obligé d’avoir des approches identiques sur tout mais, aujourd’hui, il y a des thèmes centraux ». Il se félicite ainsi que Ségolène Royal s’intéresse à la question de la mondialisation et des rapports Nord-Sud « parce que ça introduit la dimension très importante du rapport de la France au monde ». AP

Bové demande que les gens « votent très clairement pour Ségolène Royal »

Créé par le 30 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Gauche anti-libérale, Projet politique, Ségolène Royal

PARIS (AFP) – José Bové, qui a été candidat altermondialiste à la présidentielle, a indiqué lundi lors d’une rencontre avec Ségolène Royal à son QG de campagne qu’il fallait qu’il n’y ait « pas d’abstentionnistes au second tour » et que les gens « votent très clairement pour Ségolène Royal ».

« On est devant un choix de société », a dit M. Bové devant la presse.

« Il y a une alternative possible » entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, « un homme dangereux pour nos libertés, le candidat du Medef et de l’alignement sur une politique qui est plus celle de Bush que des pays du sud ». C’est-à-dire le choix entre « la société du vivre ensemble et celle du conflit permanent », a ajouté le leader altermondialiste.

Interrogé sur le rapprochement de la candidate avec les centristes, il a estimé qu’il n’est pas nécessaire pour soutenir quelqu’un au second tour d’avoir « des approches identiques sur tout ».

« On est dans un moment de choix de société et de rassemblement, il faut rassembler pour gagner », a-t-il souligné. « Je ne peux pas accepter que la France tombe dans la logique de l’affrontement », a-t-il ajouté.

Il s’est réjoui aussi que Ségolène Royal lui ait confié une mission sur la mondialisation et la souveraineté alimentaire. « C’est un geste très important, ça introduit la dimension du rapport de la France au monde, c’est très nouveau de mettre cela dans le débat », a-t-il dit.

« C’est cohérent avec l’ordre international juste qui est dans le Pacte présidentiel », a glissé la candidate.

M. Bové a indiqué encore qu’il serait mardi au concert-meeting de soutien à Mme Royal, en fin d’après-midi au stade Charléty.

François Chérèque met l’UMP en garde sur le social

Créé par le 30 avr 2007 | Dans : Santé-social-logement

PARIS (Reuters) – François Chérèque prévient qu’il y aura des mouvements sociaux dès la rentrée prochaine si, en cas de victoire de Nicolas Sarkozy, le gouvernement mettait en oeuvre sans concertation un train de mesures sociales.

« Je préviens M. Fillon, s’il utilise cette méthode, qui est la méthode du CPE, eh bien il y aura des mouvements sociaux dès la rentrée prochaine et la CFDT ne restera pas inerte », a déclaré le secrétaire général de la CFDT sur LCI.

François Chérèque réagissait à une interview de François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, dans les Echos de lundi.

« M. Fillon nous annonce que dès le mois de juillet, le gouvernement décidera tout seul, par la loi, sur le temps de travail, sur le cumul emploi-retraite, sur le service minimum, sur d’autres sujets concernant le social », a déploré le dirigeant syndical.

« Nous voulons que le gouvernement qui sera en place, qu’il soit de droite ou de gauche, respecte la loi sur le dialogue social, c’est à dire confie aux partenaires sociaux la négociation », a-t-il ajouté.

Interrogé sur l’appel lancé par le conseiller du candidat UMP à un pôle réformiste des syndicats, François Chérèque a estimé qu’il essayait d’instrumentaliser son organisation à l’approche du second tour de l’élection présidentielle.

« M.Fillon essaie d’instrumentaliser la CFDT en disant ‘la CFDT, elle est avec moi, vite, vite, vite’. Non, la CFDT, n’est pas avec un autre, ce n’est un objet qu’on utilise, qu’on manipule, c’est une organisation autonome », a-t-il affirmé.

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