septembre 2007
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par sr07 le 30 sept 2007 | Dans : Amérique Latine
Dimanche 30 septembre 2007
Sa pensée est plus que jamais vivante et Paris se souvient
L’ambassade de la République de Cuba en France
a l’honneur de vous inviter au Colloque
« Ernesto Che Guevara : le sentier infini du révolutionnaire. »
du jeudi 4 au samedi 6 octobre 2007
Jeudi 4 octobre à 10h Congrès Marx à l’Université de Nanterre
Panel : « La pensée de Ernesto Che Guevara aujourd’hui »
Intervenants : Samir Amin, Carlos Tablada, Rémy Herrera, Elio Fidel López
Université de Paris-X Nanterre – 200 avenue de la République – Nanterre
RER Nanterre Université, Bâtiment de Philosophie
Vendredi 5 octobre 18h et samedi 6 octobre 14h - Ambassade de Cuba
Conférences, débats, présentations documentaires et lancement de livres.
Intervenants : Ignacio Ramonet, Carlos Tablada, Ramón Chao, Hernando Calvo Ospina, Jean Ortiz, Paul Astrade, entre autres éminents invités.
Ambassade de Cuba 16 rue de Presles Paris 15ème métro Dupleix
France AMERIQUE LATINE
40 ans après : EL CHE PRESENTE ! HOMMAGE A ERNESTO CHE GUEVARA
8 Octobre – 10 Novembre 2007
Lundi 8 Octobre 2007 de 18h30 à 21h00
Place de la Sorbonne (Paris V).
France Amérique Latine vous invite à une manifestation politique et culturelle, pour le 40ème anniversaire de l’assassinat d’Ernesto Che Guevara, avec les interventions de chanteurs, parmi lesquels Tomas de Aquino le chanteur du Cercle Bolivarien, comédiens, musiciens, plasticiens et représentants d’association
Un Parcours musical et littéraire sur les traces du Che de l’Argentine à la Bolivie !
Activité réalisée en collaboration avec le Comité de Paris de FAL et avec la participationdes associationssuivantes (première liste):
Amica d’Uruguay ; Association d’Ex prisonniers politiques chiliens en France (AEXPPCH) Casa Santa Fé; Cercle Bolivarien de Paris ; Consejo Pro-Bolivia Francia; Comité d’Appui aux Luttes du Peuple Argentin (CALPA) ; Coordination Populaire Colombienne de Paris (CPCP) ; Cuba Coopération ; Cuba Sí ; ¿Donde Están?; France Cuba ; Racines Cubaines.
http://www.franceameriquelatine.org/index.php?edito=all
Mercredi 24 octobre à 19h30 : Projection-débat « El Che Ernesto Guevara, enquête sur un homme de légende », documentaire historique de Maurice Dugowson, avec la participation de Pierre Kalfon (scénariste du film), au cinéma l’Entrepôt, 7/9 rue Pressensé (Paris 14ème), Métro : Pernety (ligne 13).
Colloque du Samedi 10 Novembre 2007 à la Bourse du Travail de Paris : « Ethique et pensée politique du Che aujourd’hui ».
par Cercle Bolivarien de Paris publié dans : Activités
» C’est parce que la route est longue qu’il vaut mieux seller son cheval de bon matin plutôt que de pourrir sur pied en attendant le soir. Car à trop attendre, l’espérance, elle aussi, pourrit toute seule. »
Régis Debray, préface aux » Guerilleros à l’assaut du pouvoir – Les feux de l’Amérique Latine « , édit Martinsart, 1978
» Les hommes à cheval…
Au nord des Pyrénées, le capitalisme et l’industrie ont fait litière en quelques décennies des valeurs – cornéliennes ou stoïciennes – qui ont longtemps soutenu au sud, dans le creuset espagnol, ce modèle d’identification éthique qu’on appelle le caballero. Je ne sais pas ce qu’il en est advenu en Espagne même. Je sais seulement qu’un Fidel Castro, un Che Guevarra ou un Salvador Allende sont d’abord et avant tout des caballeros, je veux dire des hommes qui prennent au sérieux en parole et dans leur vie des vertus un peu surannées, dont le seul nom partout ailleurs n’inspire que le sourire : dignité, loyauté, noblesse… Le socialisme en Amérique Latine est à l’image des sociétés qu’il a ou aura pour tâche de transformer : greffé, par delà le pire du capitalisme, sur le meilleur de la féodalité. «
Régis Debray
Créé par sr07 le 30 sept 2007 | Dans : Non classé
Comment ne pas se réjouir de l’élection de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI) ! Et pourquoi ne pas se féliciter de la désignation d’un Français à l’expertise économique reconnue, au sens politique éprouvé, aux talents de communication et de pédagogie appréciés, aussi conscient des vertus de la mondialisation que de la nécessité de la réguler !
La nomination de DSK à la tête de l’une des plus grandes institutions internationales laisse pourtant un goût légèrement amer. D’abord parce que le choix, par les Européens, de l’ancien locataire de Bercy doit beaucoup à des considérations de politique intérieure française. Nicolas Sarkozy aurait-il aussi spontanément apporté son soutien à la candidature de M. Strauss-Kahn, dont l’initiative revient au président de l’Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, si elle n’avait été pour lui un moyen de semer un peu plus la discorde au sein du PS ?
Il faut ensuite qu’on soit bien patient, à Bangkok, Buenos Aires, Dakar ou Kuala Lumpur, pour supporter ce genre de méthode. La règle selon laquelle la direction du Fonds revient à un Européen – de la même façon que la présidence de la Banque mondiale échoit à un Américain – est en effet d’un autre âge, celui des lendemains de la seconde guerre mondiale, lorsque le FMI fut créé. DSK est le premier à le reconnaître, même s’il a accepté d’en bénéficier. Ces petits arrangements entre amis ignorent la révolution copernicienne de l’économie mondiale, avec l’émergence de la Chine, du Brésil ou de l’Inde, comme grandes puissances économiques et principaux moteurs de la croissance mondiale. Tous pays dont les réserves de change colossales financent les vieux pays industrialisés.
La nomination d’un homme politique à la tête d’une telle institution, enfin, est un pari risqué. Les précédentes expériences de ce type – l’Allemand Horst Köhler ou l’Espagnol Rodrigo Rato – se sont soldées par des échecs. Loin de leur pays et de leurs électeurs, l’ennui les a très vite gagnés. Qui peut affirmer que, malgré ses dénégations, la tentation de Sarcelles – et de la présidentielle de 2012 – ne saisira pas rapidement DSK ?
Le risque est d’autant plus grand que le FMI ressemble aujourd’hui à une coquille vide. Les pays émergents remboursent leurs dettes, ce qui ôte au Fonds ses moyens financiers ; ils connaissent une croissance forte, ce qui réduit les missions de sauvetage à effectuer. Le grand déséquilibre concerne le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine, deux pays qui n’ont que faire des conseils de bonne gouvernance économique du Fonds. M. Strauss-Kahn devra mobiliser tous ses talents pour démontrer que le FMI a encore une raison d’être.
Le Monde
Créé par sr07 le 30 sept 2007 | Dans : Gouvernement
Invité de Canal +, dimanche 30 septembre, Dominique de Villepin s’est livré à une attaque en règle contre l’entourage du chef de l’Etat Nicolas Sarkozy. Cible privilégiée de l’ancien premier ministre : le porte-parole de l’Elysée, David Martinon, dont il a critiqué les interventions télévisées et la probable candidature à la mairie de Neuilly. « Je fais partie de ceux qui pensent qu’on ne peut bien faire en politique que ce qu’on fait à temps complet », a dit M. de Villepin alors que se profile une candidature de M. Martinon à Neuilly. Nicolas Sarkozy a promis une intervention à ce sujet dimanche soir.
« QUELQUE CHOSE D’UN PEU CURIEUX EN TERMES DE DÉONTOLOGIE »
Dominique de Villepin a également jugé « curieuse » la participation du porte-parole de l’Elysée à des émissions de télévision. « Je ne suis pas sûr que la place des porte-parole soit dans des émissions spécifiques de télévision. Ils ont à faire des points de presse et ces points de presse doivent être ouverts à tous », a-t-il dit. « Ils n’ont pas à être sur telle chaîne plutôt que sur telle autre. Je trouve qu’il y a là en termes de déontologie quelque chose d’un peu curieux. »
Dans la foulée, Dominique de Villepin a estimé que les multiples interventions de « toutes sortes de conseillers » du chef de l’Etat risquaient de gêner l’action du premier ministre, qui pourrait éprouver « du mal à coordonner l’action des ministres ». « Tout simplement parce que les ministres éprouvent plus de facilité à se rendre directement à l’Elysée qu’aux arbitrages du premier ministre », a-t-il expliqué.
« C’est une petit révolution à l’américaine qu’on essaie de faire », a résumé le premier ministre. Et d’ironiser : « Elle n’est pas encore au point. »
Créé par sr07 le 29 sept 2007 | Dans : Débats autour de la refondation de la gauche
Les Amis de ReSPUBLICA, qui mettent en ligne chaque semaine sur www.gaucherepublicaine.org le « journal du réseau de la gauche républicaine, laïque, écologique et sociale », ont fait un choix récemment entre deux orientations républicaines, l’une mettant l’accent sur la laïcité au-delà des clivages politiques, l’autre sur la construction d’une nouvelle gauche, capable de s’opposer au néolibéralisme et de défendre la laïcité.
C’est la seconde qui l’a emporté, celle qui met en avant les valeurs républicaines traditionnelles françaises par opposition au néolibéralisme et à la culture anglo-saxonne. Pour ces militants, il ne s’agit pas de négliger la laïcité, mais celle-ci est menacée, en même temps que la République, par la déferlante néolibérale anglo-saxonne.
C’est la responsabilité de la nouvelle gauche de promouvoir une République sociale et laïque, novatrice et émancipatrice, respectant la tradition et porteuse de la laïcité, c’est-à-dire, la séparation stricte entre la sphère publique et la sphère privée. Les Amis de ReSPUBLICA souhaitent s’engager dans cette démarche politique et apporter leur contribution.
La Chronique d’Evariste dans le dernier numéro (n° 561) paru le 26 septembre (Lien permanent vers cet article) se présente ainsi, pour l’essentiel :
Voir nos liens pour découvrir les commentaires et les présentations toujours pertinentes et pédagogiques de Michel Sorin
Créé par sr07 le 29 sept 2007 | Dans : Parti socialiste
Pour la première fois depuis la sortie du livre de Lionel Jospin qui la met directement en cause, Ségolène Royal est intervenue, vendredi 28 septembre sur Canal+, pour répondre aux critiques de l’ancien premier ministre et annoncé qu’elle pourrait briguer la tête du Parti socialiste en 2008.
»Si je le veux, si je suis bien accompagnée et si cela correspond à l’intérêt des socialistes (…), je prendrai la décision qui correspondra », a indiqué l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle. « Je pense que c’est trop tôt aujourd’hui pour le prévoir », a-t-elle néanmoins ajouté. Un congrès du PS doit avoir lieu l’année prochaine pour désigner un nouveau secrétaire général.
Le 11 avril, Ségolène avait déjà annoncé, dans la même émission, qu’elle serait « probablement » candidate à l’élection présidentielle « si cela continue comme en ce moment », une tournure de phrase similaire à celle qu’elle a utilisée vendredi soir.
UN LIVRE AVANT LA FIN DE L’ANNÉE
Revenant sur sa campagne, elle a confirmé qu’elle comptait publier, « avant la fin de l’année », un livre dans lequel elle tirera « les leçons de ce qui s’est passé » lors du printemps dernier. « J’ai vu ce qui n’a pas été compris, faute de temps », a reconnu Mme Royal.
Donnant peut-être un avant-goût de son ouvrage, elle a évoqué les polémiques qui ont émaillé sa campagne – notamment ses déclarations lors d’un voyage en Chine et sa participation à une réunion au Liban où se trouvait un membre du Hezbollah –, qui « ont duré trop longtemps » et dont elle a « sous-estimé l’impact ».
Le Monde