Traité européen : Pour un référendum! Non au déni de démocratie!
Créé par sr07 le 30 jan 2008 à 7:37 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
Le CNR appelle à un grand rassemblement populaire
Samedi 2 février, de 14h30 à 18h30
Lundi 4 février, le Congrès des parlementaires se réunit à Versailles pour voter la modification de Constitution nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ce traité s’inscrit dans la suite du Traité constitutionnel rejeté par une majorité en France et aux Pays-bas, par référendum.
Nicolas Sarkozy veut contourner le vote populaire et refuse le référendum. S’il persiste dans son refus de donner la parole au peuple sur un texte qui engage l’avenir du pays, les députés et sénateurs peuvent l’y contraindre, si 2/5 d’entre eux votent contre la révision de la Constitution, le 4 février, à Versailles. Et cela, quelle que soit leur positon sur le traité.
Dans la diversité de nos opinions, nous appelons en urgence à nous retrouver ensemble, tous ensemble, le 2 février, pour empêcher ce déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum !
Halle Carpentier – 81 boulevard Massena – Paris 13e – Metro Porte d’Ivry
avec : Clémentine Autain, Francine Bavay, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Bernard Cassen, Jean-Pierre Chevènement, Eric Coquerel, Annick Coupé, Marc Dolez, Gérard Filoche, Jean-Marie Harribey, Arlette Laguiller, Gus Massiah, Caroline Mecary, Jean-Luc Mélenchon, Jean-François Pellissier, Evelyne Perrin, Paul Quilès, Jean-Marie Roux, Yves Salesse, Daniel Shapira, Bernard Teper, Jean Voirin, Francis Wurtz
Le Comité national pour un référendum
P.S : communiqués PARIS (AFP)
PARIS (AFP) Rassemblement à Paris pour un référendum sur le traité européen
Un millier de personnes opposées au traité européen de Lisbonne se sont rassemblées samedi à Paris pour réclamer que ce traité soit soumis à référendum, et non ratifié par la voie parlementaire comme l’a décidé le président français Nicolas Sarkozy.
Le rassemblement a eu lieu à l’appel du Comité national pour un référendum (CNR) qui groupe des personnalités et formations politiques de gauche et d’extrême gauche allant de responsables du Parti socialiste à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) en passant par le Parti communiste et les altermondialistes de José Bové.
Il s’est tenu deux jours avant la réunion des députés et des sénateurs, convoqués lundi en congrès à Versailles par M. Sarkozy, lors de laquelle doit être définitivement adoptée une révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne. La ratification elle-même doit intervenir le jeudi 7 février.
Les organisateurs du rassemblement de samedi voulaient « empêcher ce déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum ».
Le traité de Lisbonne remplace le projet de traité constitutionnel européen qui avait été rejeté par la France et par les Pays-Bas au cours de référendums en 2005.
« Nicolas Sarkozy veut contourner le vote populaire et refuse le référendum. S’il persiste dans son refus de donner la parole au peuple sur un texte qui engage l’avenir du pays, les députés et sénateurs peuvent l’y contraindre », a déclaré le CNR, qui revendique les signatures de 111 députés et sénateurs en faveur d’un référendum.
Parmi les intervenants, Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français, a plaidé pour « l’urgence de donner la parole au peuple » sur ce traité, « que l’on soit pour le oui ou pour le non ».
PARIS – Les partisans du « non » de gauche à la Constitution européenne en 2005 se sont réunis samedi à Paris pour réclamer un référendum sur le traité européen de Lisbonne.
Le Parlement doit se réunir en Congrès lundi à Versailles pour adopter la révision de la Constitution préalable à la ratification du traité de Lisbonne. Celle-ci pourra ensuite intervenir, sous la forme d’un projet de loi dont le vote est prévu le 7 février à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.
« Ils se moquent du peuple », a estimé samedi Jean-Pierre Chevènement lors d’un meeting organisé à la Halle Carpentier, à Paris. L’ancien ministre socialiste a dénoncé une « forfaiture ».
La secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet voulait croire à un rejet du texte par le congrès, ce qui pourrait « ouvrir la porte à un référendum ». « Il suffit d’aller à Versailles pour voter contre. C’est ce que je vais faire en tant que députée », a-t-elle dit sur LCI.
Lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait annoncé que le traité européen remplaçant la Constitution, rejetée par les Français par référendum en 2005, serait ratifié par voie parlementaire.
Cinquante-neuf pour cent des Français voulaient un référendum sur le nouveau traité européen, selon un sondage CSA paraissant dans « L’Humanité Dimanche ». AP
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