Le bal des égos ou la marche des égaux ?
Créé par sr07 le 18 mai 2008 à 23:37 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD
Crédits photographiques du blog citoyen, socialiste et républicain avec l’accord des mères de la place de Mai
Florence Muracciole du JDD n’y va pas par quatre chemins pour décrire les jeux de rôle des bêtes de scène du P.S. A l’heure du festival de Cannes, elle présente le casting socialiste dans un article intitulé : Ségolène, Bertrand, Dominique et les autres. D’autres anonymes, les chevaliers de la nappe ronde, sans doute complices des chroniqueurs du blog de la rénovation, s’amusent à dépeindre les moeurs féodales du comte Bertrand de l’Arche de Noê et de SégoReine en quête de la possession du royaume de Solfé sur la route de la ville du sacre des rois.
Certes, mieux vaut rire que pleurer de cette affligeante conspiration des égos dans une bravitude qui n’a rien de babouviste. Reste cependant à savoir s’il persiste encore un espoir de voir un jour les socialistes se remettre à la politique, c’est à dire à la réflexion et au débat d’idées, pour tracer les perspectives d’une alternative à la politique de N. Sarkozy et entraîner les citoyens dans ce combat essentiel. Car, pour reprendre le mot juste du jeune Razzy Hammadi, on ne peut faire «comme si le bruit médiatique était proportionnel à notre capacité à convaincre les militants…».
En militant de base, puisqu’il s’agit de cela (et que je suis de ceux-là au sein du Mouvent républicain et citoyen), j’essaie vainement de trouver auprès des dirigeants socialistes une quelconque volonté de relever les défis majeurs posés à notre pays et plus largement aux peuples de notre région d’Europe et de notre monde en butte à tant de tourments. Je ne vois pourtant que gesticulations et conflits d’intérêts dans les petites manoeuvres du week-end alors qu’il y aurait tant à faire à l’échelle de la France, de l’Europe et du monde !
Un Strauss-Khan qui fait connaître, par Michelle Sabban interposée, la vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France, son souci de rester en lice pour 2012, et s’assure de la faisabilité de l’entreprise en demandant à ses amis de remettre les clés de Solférino au très consensuel et médiatique député du Doubs, Pierre Moscovici. Lequel fait mine, à la façon burlesque d’un Jugnot, de n’être d’aucune écurie, sans renier pour autant son allégeance à l’actuel directeur du FMI. Posture intelligente qui lui permet déjà de rallier des reconstructeurs à l’instar d’un Arnaud Montebourg que l’on a connu naguère plus aguerri au combat d’idées.
Une Ségolène, Madonne en majesté mais au tempérament d’éléphant pourtant bien trempé, fonçant droit au but, toute trompe à l’avant, en vous jurant sur ses grands dieux qu’elle n’a pas d’autre ambition que celle de vous écouter pour mieux vous représenter. Un Bertrand Delanoë, à présent sûr de sa destinée et peut être en capacité de rallier une Martine Aubry qui se promet cependant de contribuer au débat du prochain congrès. Et dans ce vacarme médiatique, un chef de parti, critiqué pour son manque de charisme par tous ces postulants à sa succession et incapable d’imposer une attitude conforme aux décisions adoptées la veille pour différencier les échéances partisanes et présidentielles. Quand d’autres, dans l’ombre, épient les moindres faux pas, voulant faire mine de ne pas y toucher… J’oubliais les turpitudes centristes du leader radical louant sans retenue l’ alliance des trois B pour les européennes !
Allez convaincre à présent tous ceux qui sont tentés par la stratégie à la Die Linke qu’il reste une perspective d’unité à gauche quand un appel réussit à rassembler quelques grands noms de la gauche de gauche pour faire contre-poids au très médiatique facteur de la mue de la LCR en parti anti-capitaliste.
Devant ce spectacle – et quand rien ne permet d’espérer que le rideau ne soit prochainement tiré – je m’apprêterais pour un peu à ne plus m’exposer et à me centrer bien égoïstement sur ma carrière professionnelle – sans délaisser celle qui fait aussi mon bonheur de cavalier – s’il ne restait encore, pour tous ces citoyens épris des valeurs de notre belle devise républicaine, trois derniers pions sur l’échiquier politique :
- le Mouvement républicain et citoyen qui retrouve toute sa place pour engager la gauche vers sa refondation républicaine ;
- l’association « Gauche Avenir » qui oeuvre avec clarté dans et pour l’unité de la gauche ;
- des citoyens, des femmes et des hommes de gauche, élus ou responsables, parmi lesquels des socialistes qui n’acceptent pas ce jeu mortifère et partagent avec nous cette volonté de redonner sens au combat de la gauche face aux ravages de la mondialisation capitaliste.
Puissent-ils s’engager résolument dans le combat pour un projet vraiment alternatif en tournant définitivement le dos aux politiques de chimères et de renoncements ! De l’audace écrivez-vous. Il va falloir en redoubler !
X D
23 réponses to “Le bal des égos ou la marche des égaux ?”
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PARIS (Reuters) – Olivier Besancenot s’est posé samedi en rempart face à « la loi du marché » et « l’hégémonie du Parti socialiste » au sein de la gauche.
Revoir la pubLe porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) réunit pendant le week-end à Saint-Denis, près de Paris, plusieurs centaines de comités locaux visant la création d’un Nouveau parti anti-capitaliste (NPA).
« L’enjeu de ce week-end ce n’est pas un mini-congrès. C’est un première coordination des comités de ce parti », a-t-il expliqué sur France 2. Le congrès fondateur aura lieu « en décembre, janvier au plus tard ».
« D’ici là, on va discuter ensemble du mode de fonctionnement militant, du programme puis du nom. Et pour la première fois, on va le faire sur la base d’un collectif d’animation » contenant des membres de la LCR et d’autres horizons, s’est-il félicité.
« Ce qu’on constate, ce sont militants syndicalistes dans les entreprises, des militants associatifs qui luttent localement contre le capitalisme et qui pensent qu’aujourd’hui que l’heure est à présent venue de se représenter soi-même », a souligné Olivier Besancenot.
Dans Le Figaro, le porte-parole de la LCR affirme que le futur parti présentera « évidemment à toutes les élections », sans se prononcer sur son éventuelle candidature lors des européennes de 2009.
« Le seul moyen de redonner confiance à des milliers de gens, c’est de faire comprendre qu’il y a une nouvelle force politique qui compte peser et contester l’hégémonie du PS sur le restant de la gauche », prévient-il.
Fort de ses 4,08% de suffrages au premier tour de la présidentielle en 2007 – le plus haut score à gauche après celui de Ségolène Royal – Olivier Besancenot est considéré comme le meilleur opposant à Nicolas Sarkozy, dans le dernier baromètre LCI-Le Figaro-OpinionWay publié la semaine dernière.
Il devance Bertrand Delanoë, Ségolène Royal et François Hollande – des dirigeants socialistes qu’Olivier Besancenot renvoie dos-à-dos.
« Ségolène Royal veut d’abord rassembler le Parti socialiste sur la base d’une orientation qui est partagée par les autres candidats à la direction qui s’inscrit dans le cadre d’une économie de marché (…) une économie où c’est le marché qui fait la loi », a-t-il fait valoir sur France 2.
Le Parti socialiste a mis en place cette semaine une cellule de veille sur le NPA.
« Il ferait mieux de surveiller le programme du gouvernement qui rentre progressivement en application plutôt que de surveiller l’espace politique qui lui échappe sur sa gauche », plaisante Olivier Besancenot dans Le Figaro.
Laure Bretton
PARIS (AFP) – Ségolène Royal a exhorté samedi plus d’un millier de partisans enthousiastes à « avancer droit devant en ne regardant que les dégâts de la droite pour les combattre », en présentant à Paris sa contribution en vue du prochain congrès du Parti socialiste.
L’ancienne candidate à la présidentielle, dont la contribution s’intitule « Combattre et proposer », a fait un discours offensif lors de cette réunion de trois heures, qu’elle a qualifiée de « premier grand rassemblement contre (la) politique » de Nicolas Sarkozy.
« Avec vous, nous voulons combattre et nous voulons proposer, a-t-elle lancé à la Maison de la Chimie.
Dirigeant ses traits contre le président Nicolas Sarkozy, qui avait promis la rupture » alors que « la France connaît aujourd’hui une grave déchirure », elle a fustigé l’ »étrange mélange entre Berlusconi et Doc Gyneco avec des montres à 50.000 euros! Non ce n’est pas la France! ».
La candidate à la succession de François Hollande s’est voulue consensuelle à l’intérieur du parti: « Vous n’entendrez de ma bouche aucune chose désagréable, polémique, aucune petite phrase. Je vois les choses, je les entends, je les subis ». « J’ai beaucoup donné mais j’ai beaucoup reçu », a-t-elle ajouté.
Elle a engagé ses militants à ne pas s’attacher « à ce que font les autres au sein du PS. Je les appelle à nous rejoindre et à se rassembler. Ils seront les bienvenus le moment venu. »
Mme Royal a également appelé « les déçus du sarkozysme, tous les démocrates ». « Qu’ils nous rejoignent! », a-t-elle lancé.
Elle a décliné les sept « piliers », « volontés » de sa contribution « dense et simple », en vue du congrès de Reims de novembre, notamment une « révolution fiscale », avec prélèvement à la source et fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, suppression des niches fiscales, redéploiement du paquet fiscal (voté à l’été 2007 par le Parlement, ndlr).
Elle s’est aussi prononcée en faveur d’un mandat unique pour les parlementaires et a appelé à « repenser sans tabou » la sécurité sociale et à « bâtir un système de retraites transparent ».
PARIS (AFP) – Les strauss-kahniens et les amis d’Arnaud Montebourg estiment que les socialistes doivent « faire descendre l’action correctrice de la politique au niveau même de l’individu », dans leur projet de contribution commune au congrès du PS dont l’AFP a obtenu copie.
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Ce texte de neuf pages, dont le député du Doubs Pierre Moscovici devait livrer la substance aux militants d’Ile-de-France mercredi soir, affirme que, « qu’il s’agisse des retraites, de l’éducation, des conditions de travail, le socialisme doit mieux prendre en compte la diversité des situations et des attentes qu’elles créent ».
Il faut « faire désormais davantage descendre, quand c’est possible, l’action correctrice de la politique au niveau même de l’individu », ajoute le projet de contribution, baptisé « Besoin de gauche ».
S’inscrivant dans « un rapport critique au capitalisme » et critiquant une « mondialisation aujourd’hui déréglementée et dérégulée », strauss-kahniens et « montebourgeois » prennent position pour « un commerce international régulé ».
« Une puissante régulation doit imposer des garanties sociales et environnementales afin d’assurer la loyauté dans les échanges mondiaux et une démocratisation des instance de régulation internationale », écrivent les amis du directeur général du FMI.
Au niveau européen, ils « encourageront l’adoption par le parlement européen d’un pacte économique écologique et social continental ».
Ils souhaitent également que « la puissance publique retrouve un rôle stratégique » d’appui au développement économique.
« Contre le parti de l’ordre établi, nous devons à nouveau incarner le mouvement (…) en ne (nous) contentant pas d’une proclamation de principes », affirme encore le texte.
Concernant les alliances, la contribution affirme qu’ »il n’y a pas d’autre solution pour les socialistes que d’atteindre une massique critique indispensable à une dynamique victorieuse », écartant ainsi l’idée d’une entente avec François Bayrou.
Le congrès de Reims, ajoutent M. Moscovici et ses amis, doit servir à préparer un programme de travail d’ici la désignation en 2011 du candidat à la présidentielle. D’ici là, « nous proposons que soient organisées sept grandes conventions dans le cadre d’ateliers de l’alternative ouverts à nos partenaires et à la société civile ».
De son côté, M. Montebourg a réitéré mercredi son soutien à la candidature de M. Moscovici au poste de premier secrétaire, estimant qu’il était « exactement ce qu’il nous faudrait, c’est-à-dire un mécano, un chef, un super-mécano qui fasse travailler tout le monde ».
Aubry se veut « au centre » du PS
Par Maud PIERRON (avec Reuters)
leJDD.fr
Martine Aubry a présenté à son tour sa contribution, mercredi, à Paris, entourée de Pierre Mauroy et de Jack Lang. La maire de Lille a dit vouloir se placer « au centre » du jeu socialiste et présenté des mesures ancrées à gauche. Si elle n’a pas annoncé sa candidature à la succession de Hollande, elle a toutefois affirmé vouloir faire partie du futur exécutif du PS. Et tacle Ségolène Royal.
A chaque jour ses contributions. Mardi, Laurent Fabius et « les barons locaux » du PS se sont prêtés au jeu de la présentation de leur texte à la presse. Martine Aubry leur a emboîté le pas mercredi, dans un café parisien. La maire de Lille a fait le déplacement avec de nombreux responsables de la fédération socialiste du Pas-de-Calais pour dévoiler le contenu de son texte d’une cinquantaine de pages: Une vision pour espérer, une volonté pour transformer. Entre Pierre Mauroy et Jack Lang, deux poids lourds socialistes, l’ancienne ministre du Travail a d’abord appelé le PS à redevenir l’incarnation « du mouvement et du progrès » et expliqué sa manière d’appréhender la société. « Nous ne voulons pas un marché avec des individus livrés à eux-mêmes, nous voulons construire une autre société avec des citoyens qui ont des droits réels », a-t-elle commencé.
Elle a ensuite expliqué que « la liberté individuelle » n’a pas de sens « sans protections collectives », tout en plaidant pour une réforme du « modèle social », puisque « celui qui est issu de la Libération n’est plus performant ». Pour construire « une société fraternelle », elle a exhorté le PS à « dire clairement que de chaque droit découlent des devoirs envers la société », sans aller toutefois jusqu’à adhérer au fameux « ordre juste » de Ségolène Royal. « Il n’y a pas d’ordre sans justice », a-t-elle taclé.
Mais surtout, Martine Aubry a revendiqué une « position centrale » au sein du PS et de la gauche. « Centrale, cela ne veut pas dire un centre mou ou un ventre mou », a-t-elle ajouté. « Cela veut dire le coeur de nos valeurs, le socle des réponses que nous devons apporter aujourd’hui aux Français ». Malgré ce programme dense, la maire de Lille n’est pas allée jusqu’à se déclarer candidate au poste de premier secrétaire du PS, mais elle a annoncé qu’elle souhaitait faire partie de la direction du PS après le congrès de novembre prochain. « La question ne se pose pas comme ça », a-t-elle expliqué. « Ce que je souhaite c’est être dans cet exécutif resserré autour du premier ou de la première secrétaire pour défendre avec force la politique, la gauche et les Français », a-t-elle dit.
« Je ne mets d’oukase à personne »
De fait, l’ex-ministre refuse clairement d’évoquer son avenir ou toute « personnalisation », puisque c’est exactement ce qu’elle reproche à sa rivale, Ségolène Royal. « Nous sommes tous socialistes, nous avons tous les mêmes valeurs. Comme on ne le retrouve pas par du travail commun, on le trouve par des ambitions personnelles et des oppositions de personnes », a-t-elle déploré. « Les militants en ont ras-le-bol, les Français n’en parlons pas! » Relégitimée par sa victoire facile lors des dernières municipales, l’édile veut travailler avec le plus grand nombre, avoir une « majorité la plus large possible » mais « cohérente ».
Représentante de la puissante fédération du Nord, considérée comme un « faiseur de roi », Aubry est actuellement très courtisée au sein du PS. Bertrand Delanoë lui fait des appels du pied, les Reconstructeurs espèrent qu’elle se ralliera à leur panache, Laurent Fabius, qui a présenté sa motion mardi, a déjà prévenu qu’il la rejoindrait au Congrès de Reims. Elle, laisse venir pour le moment. « Je ne mets d’oukase à personne. Tous ceux qui ont envie de refaire vraiment de la politique c’est-à-dire de proposer une vision aux Français préparer une autre société plus douce, plus accueillante tous ceux-là sont les bienvenus autour de la table commune », a-t-elle insisté.
Il lui a donc été demandé si elle pouvait travailler avec des Laurent Fabius, Bertrand Delanoë ou Ségolène Royal au sein de la même majorité. La « dame des 35 heures » a pris des gants pour répondre simplement que les deux premiers sont « des hommes d’une extrême qualité » ayant « une haute conception de la politique ». Quant à la présidente de la Région Poitou-Charentes, « c’est à elle qu’il faut poser la question. Je ne fais pas la chasse », a-t-elle esquivé. Auparavant, Pierre Mauroy avait apporté son « appui total » à Martine Aubry. « Elle peut jouer un rôle majeur dans la région et au niveau national. Elle est dans l’actualité brûlante du PS, bien placée dans les sondages, et s’est installée au centre du débat », a-t-il analysé avec satisfaction. Au centre, mais avec qui?
Le Graal est encore plus en hauteur que la recherche des chevaliers de la nappe ronde!
Chevaleresquement
Lance l’eau Chevalier de la nappe ronde
et Marko = Marc Vasseur ???
@Marko>Libération?
haaa j’ai fait une petite recherche, le dessinateur des chevaliers de la nappe ronde bosserait pour un grand quotidien de gauche!!!
de source très sure!!
bonne trouvaille ce site.
Perso je suis sur que les types qui sont derrières sont de simples citoyens comme vous et moi.
M^me si le concept est sympa, les dessins très bons le fond n’y est pas.
J’ai quand même remarqué que deux ou trois fois ils avaient fait mouche donc je reste perplexe.
ciao camarades
@ Khaled
ai bien peu de mérite :
mon père était prof es lettres.
les mouvements politiques dans les medias ne sont pas encourageants , mais travailler en collectivité, assister à la politique de recrutement, d’incompétents encartés…ca use!!!
@LA FOURMI ROUGE> rare sont les gens qui utilisent le mot Fora un forum, des fora.Mes respects.:)
Malgré tout j’ai le même « sentiment » que Jean-louis….
…au moins chez certains intervenants des fora du site.
Je trouve que le dessin du jour sur le site des chevaliers, résume effectivement ce que nous sommes entrain de vivre : l’exode!.Mais cet exode ne risque t-il pas de se faire vers l’extrême gauche et le centre si nous ne n’essayons pas de redresser le manche?
Le PS de « tonton » n’est-il pas agonisant?
Merci Eleonore et Xavier pour vos lumières.
Effectivement il reste à tenir la route qui est longue.
Et leur blog passe de mail en mail.
Bien à vous
Jean-Louis
Oui j’espère qu’ils vont la tenir car s’il est vrai que « l’humour est la politesse du désespoir » c’est bien tout ce qui nous reste à dextre comme à senestre (comme diraient les chevaliers la table …), alors on les soutient et bravo aussi à vous Xavier pour ce billet ; je reviendrai.
Eleonore
Dans tous les cas, je vous l’assure, je ne suis pas dans le coup du bloc décapant des chevaliers de la nappe ronde. Vont-ils trenir la distance? « Las » comme on disait jadis, ils ne manqueront pas de quoi se mettre sous la plume !
Non Jean-Louis, loupé il n’y a personne du courant Rénovation chez les chevaliers de la table ronde, mais les dignes descendants de mai 68, métissage du Che et de Rosa Luxemburg … ceux grace à qui « la gauche » dans toutes ses composantes existe encore aujourd’hui, mais dans laquelle ils ne se reconnaissent pas et qui l’ont payé très cher (mais ça c’est une autre histoire !).
Alors oui au blog citoyen ou à rénovation tant qu’ils garderont lucidité et ferrailleront contre les impostures… et bravo aux chevaliers de la nappe ronde pour leur décapant humour !
Je suis entièrement d’accord avec Dominique et quand aux moeurs féodales de « nos » chefs , j’ai été faire un tour sur le site et effectivement ça renifle le blog de la rénovation à plein nez
Pourriez-vous nous en dire plus quand même?Une enquête s’impose je pense, il est quand même difficile de savoir qui est derrière les chevaliers de la nappe ronde.
Bravo pour votre blog citoyen.
Jean-Louis
Tout ceci est effectivement bien désolant Xvier, mais , nous ne sommes pas encore à l’automne…d’autres candidatures et retournements nous attendent peut-être. ce matin , sur une radio, je ne sais plus laquelle j’écoutais une analyse sur les portes de sortie possible de la gauche pour se repositionner: faire de l’Europe , et se battre pour en conquérir la Présidence , car la France a toujours drainé un courant social incontestable qu’il faut préserver,l’entité politique capable de se battre à la ahuteur de ces enjeux mondiaux, et arreter toutes chinoiseries locales et à court terme…faute de quoi, rien n’arrete ce progres , cette fuite en avant libérale ou l’argent commande tout..
cela étant…on est pas arrivés , et ce ne sont pas je crois des DSK au FMI qui vont aider au rayonnement des valeurs sociales à la Francaise..