août 2008
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par sr07 le 29 août 2008 | Dans : Parti socialiste
Cette tribune des premiers signataires de la contribution Changer ! a été publiée sur le site de Marianne2.fr
Il faut sortir de la spirale actuelle : la gauche, éclatée et atone, semble incapable d’incarner une alternative crédible à une politique pourtant de plus en plus impopulaire.
Le PS déçoit son électorat. Face à la crise du système, il se contente d’analyses tièdes et de réponses convenues. Face à la droite, il peine à s’opposer résolument et efficacement.
Les militants, les sympathisants, sont déboussolés car les querelles internes l’emportent sur le nécessaire débat stratégique.
Réussir le Congrès de Reims, c’est créer les conditions d’un retour de l’espoir. Cela passe par des choix clairs, par des réorientations majeures. C’est pourquoi nous demandons aux autres signataires de contributions générales de se concentrer sur les objectifs prioritaires de ce congrès : Quelle analyse de la crise actuelle du capitalisme financier ? Quelles pistes pour construire une alternative économique et sociale ? Quelle stratégie pour gagner en 2012 ?
Pour notre part, nous défendons sur ces points des positions sans ambiguïté, que nous souhaitons faire partager au plus grand nombre de socialistes :
L’objectif du congrès :
• 1er point: Est-on d’accord pour choisir d’abord une ligne et une stratégie ?
Il ne s’agit pas de désigner le prochain candidat socialiste pour 2012, à travers le choix d’un 1er secrétaire. Ce congrès, plus que tout autre, devra définir une ligne politique claire, sans que les querelles de personnes et le choc des ambitions (souvent légitimes) viennent entraver le débat. Il devra aboutir à un texte dynamique, et non à des synthèses sans consistance et sans souffle.
• 2ème point : est-on d’accord pour un nouveau fonctionnement et un nouveau développement du PS?
Le congrès doit aussi prendre des dispositions permettant d’assurer un fonctionnement nouveau et collectif du parti, préfigurant ce que pourrait être un parti rassemblant toute la gauche, associant réellement les militants et s’ouvrant largement à toutes les forces vives de la gauche (syndicats, associations, etc…). Le congrès devra arrêter un plan d’action et de développement, ainsi qu’une série de conventions thématiques, ouvertes à toute la gauche.
• 3ème point : Est-on d’accord pour un pacte majoritaire avec la gauche du PS ?
Si le congrès n’aboutit qu’à une redistribution de cartes entre les mêmes responsables qui ont tous dirigé, depuis plus de 10 ans, la majorité du PS, il est à craindre que les insuffisances et problèmes passés perdurent et empirent. Le premier changement dans le fonctionnement du PS serait que la gauche du PS et la jeunesse constituent un pôle majeur de la future majorité. Celle-ci doit être établie sur un pacte clair, qui doit être soumis au congrès avant l’élection d’un nouveau premier secrétaire.
La stratégie pour gagner et engager une véritable relance de la gauche :
• 4ème point: Est-on d’accord sur des alliances claires et à gauche ?
Pour nous, le rassemblement de la Gauche, seule voie garantissant le succès électoral et la capacité à transformer en profondeur la société, est incontournable. L’alliance au centre est une impasse, le cartel électoral de la gauche de gouvernement est insuffisant. Ce qu’il faut, c’est une nouvelle étape de l’unité de la Gauche.
• 5ème point : Comment engager cette nouvelle étape de l’Unité de la gauche ?
Tout plaide aujourd’hui pour la préparation d’un parti de toute la gauche qui fédère les partis existants (PS, PC, Verts, MRC, PRG….) et surtout qui crée un mouvement d’entraînement de celles et ceux qui, de plus en plus nombreux, ne se reconnaissent pas dans le paysage actuel de la gauche. La rénovation de la gauche ne peut s’opérer en vase clos ! Le congrès doit arrêter des initiatives concrètes en vue d’avancer rapidement dans cette direction.
Sur l’analyse de la crise actuelle du capitalisme financier et sur les réponses à y apporter :
• 6ème point : veut-on une gauche porteuse d’une alternative et sera-t-on au rendez vous du changement de cycle qui s’engage dans la mondialisation ?
Rares sont les contributions au Congrès de Reims qui mettent en avant l’urgence d’inventer une alternative au capitalisme financier transnational, pourtant en crise majeure. Les évènements récents révèlent l’ampleur de cette crise. Ils montrent aussi qu’un nouveau cycle est engagé, qui prépare des bouleversements importants (retours des Etats, nouvelle donne géostratégique), impose de profondes remises en cause (financiarisation, gaspillage des ressources, libre circulation des capitaux et des biens sans contrôle et sans protections…) et de nouvelles réponses.
• 7ème point : est on prêt à « changer l’Europe », à rompre avec le libre échange généralisé ?
La crise actuelle montre les dérives et les dangers d’un libre échange multilatéral généralisé. Les échanges blocs à blocs reviennent au premier plan. On doit en tirer deux conséquences : l’urgence d’une réorientation majeure de la construction européenne d’une part ; la nécessité de penser des protections de nos économies et de nos sociétés, dans le cadre d’échanges équitables et négociés d’autre part. A un an des élections européennes, il est temps de faire des choix décisifs.
• 8ème point : Est-on prêt à la révolution écologique ?
Le réchauffement climatique, la raréfaction des matières premières et des énergies fossiles, l’état alarmant de la pollution des eaux et autres ressources naturelles obligent à repenser totalement notre mode de développement, à relocaliser bon nombre des activités productives et à investir massivement pour cette nouvelle économie durable. Il ne s’agit pas de proposer un ripolinage cosmétique, mais de se préparer à des bouleversements considérables dans nos pratiques.
• 9ème point : Sommes nous d’accord sur des points clés pour la reconquête idéologique et un nouveau projet de société ?
Nous souhaitons que le congrès affirme la détermination des socialistes d’agir au pouvoir pour casser la logique de la financiarisation et pour restaurer une véritable capacité d’intervention de la puissance publique, voire du capital public. Cela passe par la défense de nos services publics, par une relance vigoureuse de l’investissement public (recherche, innovation, infrastructures), mais aussi par la maîtrise collective de certains biens communs, comme l’eau. Redistribuer les richesses, regagner le terrain perdu par le travail par rapport au capital, repenser la fiscalité doit constituer des objectifs prioritaires pour la gauche.
• 10ème point : Est-on volontaire pour une opposition résolue et efficace contre Sarkozy et pour présenter des réponses aux attentes les plus urgentes des Français ?
Dans l’immédiat, le PS devrait proposer aux autres partis de gauche l’organisation d’Etats Généraux ayant pour but d’établir une plateforme immédiate de relance du pouvoir d’achat et de la croissance, mais aussi de jeter les bases d’un « manifeste pour une alternative économique et sociale ».
Créé par sr07 le 29 août 2008 | Dans : Parti socialiste
Dans trois semaines seulement aura lieu le dépôt des motions pour un congrès socialiste qui sera décisif dans l’histoire de la gauche. La rédaction de ces motions ne doit donc pas s’improviser au hasard d’arrangements secrets et de coalitions tactiques de dernière minute. Après nous être régulièrement rencontrés et à la lecture de nos contributions respectives, nous avons constaté la profondeur de nos convergences sur les thèmes essentiels que doit trancher le congrès socialiste.
Nous avons donc décidé d’engager le processus de rédaction d’une motion commune capable de représenter le point de vue de la gauche du parti dans ce congrès.
Elle s’organisera autour des marqueurs essentiels contre les renoncements et les demi mesures qui ont rendu le point de vue socialiste inaudible et souvent inacceptable par la gauche populaire.
Notre premier objectif est d’empêcher le PS de devenir un « parti démocrate » comme il l’est devenu dans beaucoup de pays européens, avant de se transformer parfois en parti centriste comme en Italie, au prix d’une disparition totale de la gauche parlementaire.
Pour cela nous voulons proposer au PS de se refonder sur les thèmes qui forment son identité historique :
1° la paix, et donc la rupture avec le suivisme à l’égard du gouvernement américain, de la politique du choc des civilisations et de l’OTAN. Ce point implique évidemment l’opposition totale à la politique européenne de construction du « grand marché transatlantique ». Il inclut l’engagement pour le retrait des troupes françaises d’Afghanistan.
2° Nous sommes les partisans d’un autre mode d’organisation sociale, dans la tradition de l’idéal socialiste. Dans cette perspective, nous voulons engager une refonte du partage des richesses, qui permette au travail de récupérer les 10 points de richesse nationale qui sont passés de ses poches à celles du capital depuis 20 ans. Salaires, retraites, services publics, il faut inverser la ligne actuelle.
3° la remise en cause du modèle productif dominant et donc l’instauration d’une véritable planification écologique du développement de notre pays.
4° la rupture complète et totale avec le modèle actuel de construction européenne. Cela implique l’arrêt du processus de ratification du traité de Lisbonne et la bataille pour une Europe où la loi est faite par et pour les citoyens.
5° Nous voulons apprendre du renouveau de la gauche en Amérique latine, plutôt que de l’Europe du Nord où se consomme le naufrage de la sociale démocratie. Pour nous la refondation républicaine de notre pays ne peut être séparée de nos objectifs sociaux. Nous voulons proposer aux Français une 6ème République parlementaire, fermement laïque et sociale.
Tout cela bien sûr n’est possible que si le Parti socialiste est totalement clair sur sa stratégie d’alliances. Le rassemblement d’une majorité de Français pour accomplir ce programme ne peut se faire dans la confusion des accords politiciens avec un secteur de la droite. Il ne peut donc être question de pactiser avec le Modem. Nos alliances doivent se nouer exclusivement à gauche et sans exclusive à l’égard de l’extrême gauche.
Si nous voulons et si nous proposons la clarté sur ces points, c’est parce que tous les signes convergent pour montrer que l’emballement du modèle capitaliste actuel conduit à grand pas à une crise économique, écologique, sociale et politique, vers les premiers déchirements pour la paix du monde. A l’heure où le capitalisme entre dans une crise aiguë, le Parti socialiste, pour être utile aux travailleurs et au pays, doit rompre avec son surmoi libéral, ses tentations centristes, ses partenariats en Europe avec des partis qui gouvernent avec la droite. Bref avec tout ce qui le rend partie prenante et complice actif d’un ordre du monde qui tourne mal.
Jean-Luc Mélenchon est 1er signataire de la contribution « Pour Réinventer la gauche », présentée par Trait d’union.
Marc Dolez est 1er signataire de la contribution « Debout la gauche », présentée par Forces Militantes.
Créé par sr07 le 29 août 2008 | Dans : Amérique Latine
El ministro de Justicia, Seguridad y Derechos Humanos, Aníbal Fernández, expresó hoy su « satisfacción republicana » por la condena a prisión perpetua que recibieron ayer los represores Antonio Bussi y Luciano Benjamín Menéndez en la provincia de Tucumán.
Fernández señaló que « soportó escuchar los alegatos » de Bussi durante el desarrollo del juicio que culminó ayer, y consideró las expresiones del represor como « de una dureza y una posición terrible ».
« Llamarse dueño del poder absoluto, de la suma del poder público, de decidir por la vida o la muerte de cualquiera, mostraba la impunidad de un personaje que culminaba como terminó », indicó el funcionario.
En relación a los juicios, el ministro señaló que « hay dos maneras de ver la cosa: una visión que creyó que olvidándonos de todo se resolvía y subyacía un montón de situaciones personales y grupales de bronca y dolor que daban por no resuelta las cosas entre los argentinos ».
« La segunda parte comienza el 25 de mayo de 2003 cuando Néstor Kirchner dice que no deja las convicciones en la puerta de la Casa de Gobierno y empieza a trabajar », recordó sobre el inicio de la gestión del ex presidente. En ese sentido, enumeró las decisiones adoptadas por Kirchner como « el decreto que se modifica del ex presidente (Fernando) De la Rúa de impedir la extradición de quienes estuvieran comprendidos en los crímenes, la posibilidad de que estos juicios se realicen en Argentina, la modificación de la legislación y la anulación de las leyes de obediencia debida y punto final ».
Agregó, sobre todo, la decisión del gobierno de hacer « el llamado a aplicar la justicia en todos sus sentidos, y no venganza, sino justicia ».
Pagina 12 del Viernes, 29 de Agosto de 2008
Créé par sr07 le 29 août 2008 | Dans : Parti socialiste
A moins d’un mois de l’échéance du 23 septembre, date limite fixée pour le dépôt des motions, l’issue du congrès du Parti socialiste de Reims, qui se tiendra mi-novembre, semble toujours aussi incertaine : aucun prétendant ne peut se placer au centre du jeu. Toutefois, le paysage socialiste commence à prendre forme. La plupart des candidats au poste de premier secrétaire sont déclarés, et les alliances peuvent commencer à se nouer. L’université d’été de La Rochelle, qui se tient du 29 au 31 août, devrait en donner un avant-goût. Revue des troupes avant la bataille.
LES « PRÉSIDENTIABLES »
Ségolène Royal et Bertrand Delanoë veulent être, chacun, le maître d’oeuvre de la rénovation. Leur concurrence est frontale, même s’ils évitent de s’attaquer ouvertement. En annonçant, au creux de l’été, son intention de rassembler ses supporteurs au Zénith de Paris le 27 septembre, quatre jours après la date limite de dépôt des motions, la présidente de la région Poitou-Charentes a affiché la conviction qu’elle peut, sur son propre texte, réaliser un score élevé. Son pari : qu’une large partie de ceux qui l’avaient soutenue avant la présidentielle finissent par la rejoindre.
Le maire de Paris, fort de sa popularité dans les sondages et de son expérience des rouages du parti, est aussi déterminé. L’officialisation de sa candidature dans Le Monde daté du 27 août lui permet de se poser en principal rempart contre Mme Royal, et de tendre la main non seulement à François Hollande mais aussi à Martine Aubry et aux strauss-kahniens. A condition qu’ils se rangent sous sa bannière.
LA TROISIÈME VOIE
Regroupés début 2008 sous la houlette de Jean-Christophe Cambadélis, fidèle de Dominique Strauss-Kahn, les « reconstructeurs » cherchent une alternative au choc Royal-Delanoë. Ils ont essayé de rapprocher sans tabou, y compris sur l’Europe, les points de vue des familles strauss-kahnienne, fabiusienne, sans oublier les partisans d’Arnaud Montebourg et ceux d’Henri Emmanuelli.
Mais les deux leaders de l’aile « gauche » du PS, Henri Emmanuelli et Benoît Hamon, se sont éloignés du navire. En revanche, Martine Aubry les a rejoints. Cela a contribué à compliquer le jeu au sein de cette constellation, qui dispose désormais de deux prétendants possibles : la maire de Lille, qui ne s’est pas encore déclarée, et Pierre Moscovici, qui a fait acte de candidature au poste de premier secrétaire, en se présentant comme le candidat « désintéressé », dépourvu d’ambitions présidentielles.
Martine Aubry dispose du soutien des deux grosses fédérations, le Nord et le Pas-de-Calais, et d’un allié plus encombrant : Laurent Fabius, que ni Bertrand Delanoë ni François Hollande ne veulent remettre en selle. Elle cherche aussi à avoir l’appui de Dominique Strauss-Kahn, tout comme Pierre Moscovici qui, pour le moment, manque d’assise. Il ne dispose que de l’appui d’Arnaud Montebourg et des tenants de « la ligne claire », les grands barons que sont le maire de Lyon Gérard Collomb et le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini.
LES ARBITRES
Très hostiles à « l’affrontement des présidentiables », ces deux grands élus font partie des arbitres que les différents candidats courtisent. Mais ils ne sont pas les seuls. Il faut surtout compter avec François Hollande. Après onze ans à la tête du PS, le premier secrétaire passera la main au congrès de Reims. Son ambition est de s’imposer comme l’homme fort d’un nouveau pôle majoritaire, en faisant élire au poste de premier secrétaire une personnalité qui ne soit pas susceptible de devenir présidentiable.
Des personnalités comme Julien Dray ou le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault pourraient entrer dans ce schéma. A défaut, François Hollande pourrait soutenir Bertrand Delanoë mais, dans ce cas, il risque d’être marginalisé. A moins qu’il se rallie à son ancienne compagne, ce qui l’exposerait au même risque. Question subsidiaire : quelle est l’influence réelle des « hollandais » au PS ? En réalité, personne n’est capable de le dire. C’est ce qui complique la préparation du congrès et rend incertaine son issue.
LES OUTSIDERS
Divisée, la gauche du PS redoute de faire les frais de l’affirmation de plus en plus forte de l’ancrage « réformiste ». Benoît Hamon, après avoir tenté un rapprochement avec Martine Aubry, tend la main aux fabiusiens. Le secret espoir de la gauche du PS, d’Henri Emmanuelli à Jean-Luc Mélenchon, est de s’imposer comme une force d’appoint susceptible de permettre à un rassemblement de devenir majoritaire.
Article paru dans l’édition du Monde du 29.08.08.
Créé par sr07 le 29 août 2008 | Dans : Parti socialiste
LA ROCHELLE ENVOYÉE SPÉCIALE
La onzième – et dernière – université d’été du PS à laquelle participe François Hollande en tant que premier secrétaire devait s’ouvrir, vendredi 29 août, à La Rochelle. Retour sur des « instantanés » saisis lors des précédents exercices.
1997 : M. Hollande fait ses classes. Le conclave socialiste instauré en 1992 à La Rochelle s’ouvre le 29 août, trois mois après la victoire surprise de la gauche aux législatives. M. Hollande n’est encore que le premier secrétaire « délégué » du PS. Lionel Jospin lui passera le flambeau, en novembre, lors du congrès de Brest. Le nouveau premier ministre profite de l’université d’été pour présenter ses projets phares : emplois-jeunes et 35 heures.
2000 : Jean-Pierre Chevènement trouble la fête. Le rendez-vous de La Rochelle s’ouvre le 1er septembre, trois jours seulement après la démission de Jean-Pierre Chevènement de ses fonctions de ministre de l’intérieur, en raison de ses désaccords avec M. Jospin sur la Corse. La « majorité plurielle » boite. M. Hollande, qui prépare le congrès de Grenoble, obtient la signature des fabiusiens au bas de sa contribution.
2002 : syndrome posttraumatique. L’élimination de M. Jospin au premier tour de l’élection présidentielle, quatre mois plus tôt, est dans toutes les têtes. Une vingtaine de premiers secrétaires fédéraux reprochent à la direction du PS « de les avoir écartés de la campagne présidentielle ». Les militants mettent leurs leaders sur le gril. Martine Aubry revendique « sa part » de l’échec, Arnaud Montebourg veut « mettre à bas » les éléphants. M. Hollande propose « un large débat ouvert et sans tabou » en vue du congrès de Dijon.
2004 : Jospin (toujours), le retour. L’ancien premier ministre n’a pas mis les pieds à la Rochelle depuis 2001. Les anciens membres de son gouvernement lui font une haie d’honneur quand il arrive au dîner des militants. Dans son discours de clôture, M. Hollande s’engage clairement pour le oui au référendum qui doit se tenir en mai 2005. Laurent Fabius ne bronche pas, mais une crise majeure s’ouvre au sein du PS.
2006 : Jospin (encore), les larmes. Lors de la traditionnelle rencontre des jeunes du MJS avec les leaders socialistes, la question de Magali fuse à l’adresse de Lionel Jospin : « Pourquoi es-tu parti camarade ?« « Avez-vous déjà vu une armée défaite repartir au combat avec un général battu ? », répond, au bord des larmes, l’éliminé d’avril 2002.
Tourné vers 2007, M. Hollande se rêve en recours ou, au moins, en homme-clé. « Ma position dans le parti est la plus forte, dit-il. C’est moi qui ai les plus gros bataillons de militants. »
Article paru dans l’édition du Monde du 30.08.08.