juillet 2009

Archive mensuelle

C’est bloguable ! #2 : Et maintenant ?

Créé par le 31 juil 2009 | Dans : Vive le blog citoyen

Ecrans.fr se plonge dans l’univers du blog, l’outil d’expression en ligne numéro un de ces dernières années.

par Thibaut Charron dans Ecrans Libé http://www.ecrans.fr/C-est-bloguable-2-Blog-a-rythme,7794.html

On ne peut plus vraiment comparer le blog d’aujourd’hui à ce qu’il était à ses débuts. Du simple journal (web-log) un blog peut devenir un réel outil de publication de contenu, quel que soit ce contenu. On a assisté à l’avènement des blogs BD, dont les notes sont quasi-exclusivement illustrées. Les plus connus sont chez nous sont ceux de Pénélope Jolicoeur, Boulet ou Kek. Certains blogs sont appelés « vlog », V pour Vidéo, où se sont illustrés en France Vinvin, Monsieur Dream ou Davy Mourier, aussi animateur sur la chaîne NoLife. La communauté des blogueurs a également des figures emblématiques, des membres éminents présents depuis un temps respectable (au moins plus de 5 ans, dans cet univers), comme le businessman de l’Internet Loïc Le Meur ou Laurent Gloaguen, alias Embruns.

Twitter est l’application dérivée du blog la plus populaire du moment, proposant de poster des « micro-billets » de manière instantanée. Le principe est devenu un genre à part entière, créant à son tour des dérivés comme Plurk, Yammer, Pownce ou Jaiku (à vos souhaits).

Silence des machines, paroles des ouvriers

Créé par le 31 juil 2009 | Dans : Economie, Gouvernement, Santé-social-logement

REPORTAGE dans Libé du 30/07/09

Notre envoyé spécial a passé 24 heures avec les salariés licenciés qui occupent l’usine New Fabris à Châtellerault. Récit. 

«J moins 5 avant Boum !» L’écriteau, griffonné sur un support d’emballage, est suspendu devant l’usine. A l’endroit même où, quelques jours plus tôt, trônaient encore les bouteilles de gaz que les ouvriers menaçaient de faire sauter.

Zone industrielle Nord de Châtellerault, dans la Vienne : les 366 salariés licenciés de New Fabris, sous-traitant automobile, ont choisi l’apaisement. Ils ont rangé les bonbonnes, tout en maintenant leur revendication: 30 000 euros d’indemnité supra-légale, réclamée aux principaux donneurs d’ordre, Renault et PSA, suite à la liquidation de l’entreprise, prononcée le 16 juin.

Depuis cette date, les ouvriers occupent le site. Et ce lundi 27 juillet, un seul sujet anime les conversations: le montant (11 000 euros) que le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, a proposé à chaque salarié, contre la promesse, pour l’instant respectée, de suspendre leur menace. Est-ce assez ? Avec ou sans CSG ? Peut-on obtenir plus ? Ou n’est-il pas temps, finalement, de rentrer chez soi ? C’est le dilemme des New Fabris. En finir, après un mois et demi d’occupation, « plus fatigante que si l’on travaillait », selon un salarié, ou rester groupés, encore un peu, avant de vivre ce que chacun pressent comme un enfer : l’isolement à la maison, le chacun chez soi. La fin, la vraie, prévue pour lundi 3 août, dont on ne parle qu’en petits groupes, à voix basse, et qui fait s’embuer les yeux. Plongée de vingt-quatre heures parmi les New Fabris, à quelques jours d’un dénouement aussi redouté qu’espéré.

13 heures

Comme chaque lundi, assemblée générale dans la cour de l’usine. Guy Eyermann, visage et timbre de voix à la Vincent Lindon, empoigne un mégaphone. Délégué CGT et leader du mouvement, il détaille, fatigué, le programme de la semaine : distribution de tracts, mardi, dans les rues de Châtellerault, pour dénoncer «le mensonge d’ »Escrosi’’», qui se répand dans la presse «pour dire que l’on va tous toucher, en moyenne et avec la prime légale, 28 000 euros». Manifestation en ville, jeudi, où il espère la venue d’Olivier Besancenot et, qui sait, celle de Martine Aubry. Epilogue, vendredi, où tous voteront à bulletins secrets sur le montant final obtenu. En cas de refus, «on laisse tomber la prime et on casse tout». Silence. L’assemblée est apathique, fatiguée elle aussi. Les ouvriers se dispersent. Quelques hommes reprennent leur partie de boules, sur le terrain improvisé, face au quai de déchargement.

14 heures

Discrètement, d’autres poursuivent leur errance parmi les machines. «Je ne peux pas m’empêcher d’y retourner, confie Michel, 55 ans, dont trente-huit d’ancienneté. C’est mental. Tous les jours, je vais faire un tour, voir si les bécanes son encore là.» A ses côtés, «Coluche», 37 ans dont huit au poste d’ébavurage, se souvient du jour où il a stoppé la sienne : «Je travaillais sur une pièce. Un gars est arrivé, m’a tapé sur l’épaule et m’a dit « c’est fini ». J’ai tout coupé. Je savais alors que c’était définitif.» Ce jour-là, les unes après les autres, les machines se sont tues. Depuis, «règne un silence bizarre… un silence de mort». Pour tenir, Coluche s’est mis au sport, pour «faire le vide dans [sa] tête», où «tout est embrouillé». Un bébé de 6 mois, une femme sans travail, un crédit immobilier sur vingt-cinq ans, un vague«niveau CAP» et, désormais, le chômage. Une situation classique parmi les salariés qui, comme lui, déambulent entre les monstres de métal, à ressasser une vie professionnelle que beaucoup ont entamée ici. Dans l’odeur de chaud devenu froid, entre les flaques d’huile que plus personne ne nettoie, parmi les bacs emplis de copeaux d’acier, de pièces usinées, près des classeurs encore ouverts, on fait désormais visiter l’usine, fièrement, aux journalistes, aux familles, aux gens de passage qui viennent soutenir la lutte, aux autres salariés licenciés des entreprises voisines.

15 heures

Corinne, Maryse et Laurence ont choisi le réfectoire. Assises autour d’un café, les trois copines se remémorent les années passées. Les pots avant les vacances, les repas de Noël, les quêtes au moment des naissances, le buffet offert par la direction pour les 50 ans de l’usine. C’était «la belle époque», dans cette «bonne» entreprise à la gestion familiale, un peu paternaliste. C’était avant que «les financiers arrivent et pillent la boîte». Avant cette crise«qui a bon dos», et dont «ils ont profité pour fermer l’usine». Avant cette «course aux profits où il faut toujours gagner plus». Car Maryse, comme ses collègues – qui se sentent appartenir à la classe moyenne – était«heureuse» : 1 600 euros net à 55 ans, après trente-quatre ans d’ancienneté, «on n’allait pas au resto tous les jours, mais on vivait bien». Corinne approuve : «On se disait qu’il y avait pire que nous, mais maintenant, on ne peut même plus dire ça.» La fin de l’occupation ? «ça va être dur, avoue Maryse. On ne réalise pas. On sait bien qu’on n’a plus de travail, mais pour l’instant, on est encore ensemble.» Alors jusqu’ici, tout va bien. Enfin presque. «Parce qu’il y en a… enfin on en connaît… qui…»Qui quoi ? «Qui ont sombré dans l’alcool», «qui se sont remis à fumer», «qui sont à bout», «qui vont bientôt craquer», «peut-être même le directeur». Mais «pas nous». Pas encore. Pas tout de suite. Ici, ce sont toujours les «copains» qui vont mal. Impossible d’avouer sa souffrance autrement qu’en évoquant celle des autres. Puis Maryse parle de la Bourse, «qui monte alors que c’est la crise». Quiproquo avec Laurence, sa voisine, qui croit que Maryse a investi dans des actions, qui s’énerve, se lève, engueule son amie et quitte la table. Silence. Regards lourds entre collègues. Chacune est prête à craquer. Benoît arrive, essaie de détendre l’atmosphère. «Regardez le journal : « Les patrons sont inquiets »». Rigolade éphémère. On se sépare.

17 heures

Fin d’après-midi. L’usine progressivement se vide. Les hommes ne sont plus qu’une poignée devant le bâtiment principal, assis en rang d’oignons, face aux dizaines de machines calcinées. On parle un peu du Contrat de transition professionnelle (CTP), de Pôle Emploi, de la lettre de motivation qu’«ils» réclament. On se donne l’adresse sur Internet pour en télécharger des toutes prêtes. «Ma fille me l’a écrite, je te la passerai», propose l’un d’eux. Puis la conversation agonise, avant de mourir tout à fait. Certains lèvent la tête, d’autres piquent du nez. Le vent a disparu, figeant les arbres sur place, clouant les nuages sur un ciel immobile. Plus aucun véhicule ne longe l’usine. Seul le bourdonnement de l’imposant transformateur planté dans la cour vient crever un silence comme l’entreprise n’en a jamais connu. Le temps s’est arrêté. On attend l’équipe de nuit.

20 heures

 Les ouvriers arriventau compte-gouttes. «Les gars de la nuit, c’est quelque chose!», lance le vigile, mi-amusé, mi-inquiet. Un homme débarque, puis un autre, et un troisième. On se serre la main. Puis une grande gueule déboule, charrie le groupe qui grossit. La nuit tombe. Felipe, 55 ans, brushing parfait et chemise rose, parle de ses spasmes coronaires, quand les nerfs contractent le cœur. «ça vient lorsqu’on est stressé, comme moi en ce moment. Mon père et mes deux frères en sont morts. Alors j’attends…» Des types se lèvent, rallument le feu, y jettent des branchages, des palettes en plastique. Les autres investissent l’ancienne cantine, où ils sont bientôt tous réunis autour de l’unique table, sous les néons du réfectoire désaffecté, à descendre des pastis «dosés comme dans la Vienne». A côté d’eux, une veille télé couleur, pleine de neige, diffuse Ma femme s’appelle revient. On rigole, on trinque, on regarde passer les heures. On attend la relève du matin. Et Bernard qui insiste : «N’oubliez pas qu’on veut Carla, qu’elle vienne visiter l’usine pour expliquer à son mari.» Eclats de rire. Puis silence. Au grand soulagement du gardien, la nuit sera calme.

9 heures

Le feu brûle encore, mais ce ne sont plus les mêmes. Ceux du 5-13 sont arrivés. Devant l’usine, le panneau compte à rebours indique désormais «J-4 avant Boum!». Entre deux cafés, on parle encore de la prime. De lundi prochain, «où ça va être chacun pour sa pomme». C’est aussi le début des visites, qui vont s’étaler sur toute la matinée. Le correspondant à Paris du Financial Times Deutschland débarque, suivi d’un inspecteur des Renseignements généraux, des salariés voisins d’Isoroy, licenciés eux aussi, puis des Valeo, eux-mêmes en plan social. Une famille descend prendre des photos, un ancien de 1996 vient «voir le massacre». Mais ce n’est plus la foule des grands jours. Vers midi, les visites s’estompent. Raymond jette alors un œil sur la cour : «C’est vraiment le calme plat.» Réplique, quasi-immédiate, de son voisin :«Et si on remettait les bonbonnes?»

Le Che retrouve des couleurs

Créé par le 30 juil 2009 | Dans : Amérique Latine, Le Che

che.jpgIl y a environ 50 ans, la photographe Nicola Seyd immortalisait Che Guevara en couleurs. Elle vient de retrouver par hasard ces photos inédites du leader argentin. A lire dans l’Huma du 30/07/09

En fouillant dans une vieille caisse, la photographe britannique Nicola Seyd a retrouvé deux photos inédites en couleurs du leader révolutionnaire argentin Ernesto « Che » Guevara, prises il y a près d’un demi-siècle et publiées mercredi dans le quotidien espagnol El Pais.

La photographe, aujourd’hui âgée de 73 ans a retrouvé les négatifs de ces photos qu’elle avait prises dans un centre éducatif cubain 49 ans plus tôt, lorsqu’elle travaillait pour l’ONG Cuba Solidarity Campaign, pour laquelle elle travaille toujours. Pour elle, ces photographies montrent « l’impressionnante facette humaine du « Che », à la différence du portrait mondialement connu du Che en noir et blanc.

Cinq mois après que le photographe cubain Alberto « Korda » ne prenne la célébrissime photo du révolutionnaire avec son béret,che2.jpg Nicola Seyd débarquait à Cuba en 1960, à 24 ans, avec aucune expérience de la photographie et pas tout à fait sûre de savoir qui était cet homme habillé en militaire. La photographe se rappelle du Che entouré d’habitants qui réclamaient son attention et au milieu de cette agitation, le guérillero qui tentait de répondre à tous, sans quitter son cigare vissé au coin de la bouche.

Le reporter français Roger Pic avait lui aussi réalisé des portraits en couleurs du « Che » en 1963, rappelle El Pais. Le cadavre d’Ernesto Guevara, exécuté en Bolivie en 1967, avait été immortalisé en couleurs, même si certains tirages avaient été trafiqués à partir de clichés noir et blanc.

Lire aussi nos billets sur le Che ! ; La retraite du “comandante” ;Du temps de Fidel et de ses disciples

New Fabris: Royal demande à Estrosi de faire «un geste en direction des salariés»

Créé par le 30 juil 2009 | Dans : Gouvernement, Santé-social-logement

Dans 20 Minutes

Avec agence

SOCIAL – Ceux-ci, qui réclament toujours une indemnité de 30.000 euros, ont manifesté jeudi avant une Assemblée générale décisive vendredi…

Ségolène Royal, présidente PS du conseil régional de Poitou-Charentes, a demandé jeudi soir au ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, «un geste supplémentaire en direction des salariés» de l’entreprise en liquidation New Fabris de Châtellerault (Vienne).

«Ségolène Royal a eu aujourd’hui un entretien téléphonique avec le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, pour l’appeler à faire un geste supplémentaire en direction des salariés de New Fabris», indique son service de presse, dans un communiqué.

Elle estime que «le conflit social qui dure depuis un mois et demi peut connaître demain une issue satisfaisante et digne pour les salariés si un effort financier supplémentaire est fait par l’Etat et les constructeurs automobiles».

Une prime de départ de 30.000 euros

Les «Fabris», qui ont menacé début juillet de faire sauter leur usine, ont manifesté jeudi à Chatellerault avec d’autres salariés touchés par des restructurations industrielles, à la veille d’une ultime assemblée générale.

Au moins 3.500 personnes selon les syndicats, 1.800 selon la police, ont défilé dans les rues aux côtés des salariés qui réclament depuis début juillet une prime de 30.000 euros. Partis du site de l’usine de fabrication de pièces mécaniques, à la périphérie de la ville, les manifestants qui ont reçu le renfort de délégations de Continental notamment et de quelques personnalités de gauche (PS, PCF, Verts notamment), ont convergé vers le centre-ville, scandant «Conti-Fabris, même combat».

Des salariés de Continental, Molex ou Aubade présents

«Renault, PSA Peugeot sont en train d’organiser la désertification industrielle de la France – New Fabris 366 licenciements», pouvait-on lire sur une banderole. Guy Eyermann, l’un des porte-parole des salariés (CGT, majoritaire), a annoncé la création d’un «collectif pour toutes les entreprises qui luttent contre les patrons voyous et leurs actionnaires», devant le défilé dans lequel figuraient des salariés de Thales, des Impôts, de Continental, Molex, Aubade, Renault ou encore Ford.

«Nous ne pourrons gagner qu’en réunissant toutes les entreprises et toutes les organisations syndicales», a estimé Guy Eyermann, avant de conclure: «On se sera battus jusqu’au bout et c’est notre fierté».

«On a renoncé à toute violence mais…»

Les salariés de New Fabris doivent tenir vendredi leur ultime assemblée générale, le 31 juillet étant la date limite qu’ils avaient fixée pour obtenir satisfaction sur le montant de la prime. Les bouteilles de gaz qu’ils avaient installées sur le toit au début de leur action sont remisées dans un local depuis la semaine dernière, mais les salariés ont entretenu un certain flou sur leurs intentions.

«On a renoncé à toute violence. Maintenant si la majorité refuse la somme proposée, il y aura des dégâts», a prévenu Guy Eyermann.

«Je ne peux pas dire aujourd’hui si je voterai pour les 11.000 euros (somme proposée par le gouvernement)» lors de l’AG, déclare Laurence, depuis sept ans chez New Fabris. «11.000 euros + 2.700 euros (part variable attribuée en fonction de l’ancienneté), pour moi, c’est nettement insuffisant», estime-t-elle.

Jeudi après-midi, Christian Estrosi a proposé d’être «dès ce soir au rendez-vous du dialogue dans la perspective d’une sortie de crise heureuse à l’issue de la rencontre programmée demain». A une condition: que les salariés expriment «très explicitement leur rejet de toute forme de violence». «La condamnation de toute forme d’ultimatum est un préalable à toute discussion», a ajouté le ministre.

 

Bagages en voyage, voyages sans bagage …

Créé par le 30 juil 2009 | Dans : a-le quartier libre de XD

fotos174.jpgSurvol nocturne de Buenos-Aires Crédits photographiques du blog citoyen, socialiste et républicain

Le saviez-vous ? Chaque jour on recense 90000 bagages égarés dans les aéroports. De quoi mettre les nerfs à vif des passagers après ces attentes interminables devant les stations où tournent en boucle ces centaines de sacs et valises quand, en final, ils guettent désespérement ceux qui n’arriveront jamais… Jamais ou au prix d’un vrai parcours du combattant. Bonjour la perturbation pour une arrivée à l’hôtel sans chemise et sans pantalon ou un retour privé de tous les cadeaux souvenirs que l’on s’apprêtait à s’offrir …

Bien que rarement définitives, on déplore ainsi 3000 pertes quotidiennes sur le seul espace européen. De quoi alarmer les pouvoirs publics après une étude publiée par la commission européenne. D’autres sources dont fait aussi état Emilie Buono dans un article de Libé établissent à 32,8 millions les chiffres de bagages égarés dans le monde en 2008 – 42,4 millions en 2007 – et pour les aéroports européens un « rapport » – si je peux dire – de 13 pertes pour 1000 passagers. A qui le tour ?

On ne peut s’empêcher de relever l’asymétrie entre les multiples contrôles auquels sont astreints les passagers de vols internationaux à chaque escale et l’improvisation dans la gestion des bagages. Je savais pour les avoir un peu fréquentés que les deux choses au monde les plus difficiles à gérer sont les hôpitaux et les aéroports. De quoi consoler tous ceux qui, comme moi, restent chez eux cet été avec armes et bagages à l’heure de la diffusion de la pandémie qui transite par ces hauts lieux de perdition et de labyrinthes.

Mais pour le dire sans détours ni ambages - le pire n’étant jamais sûr -,  je vous souhaite malgré tout de bonnes vacances et de bons voyages !

X D

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