novembre 2009
Archive mensuelle
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Créé par sr07 le 16 nov 2009 | Dans : Santé-social-logement
Pierre Coriat, le «patron des médecins parisiens» menace de démissionner si le nombre de suppressions de postes n’est pas revu à la baisse.
Les hôpitaux de Paris se préparent à une véritable saignée en 2010 ! Après une diminution de 700 postes en 2009, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) devrait supprimer 1 150 postes l’année prochaine. « Les projets actuels évoquent le départ de 1 000 emplois soignants non médicaux (infirmières, aides-soignantes, secrétaires médicales) et de 150 praticiens hospitaliers (médecins).
Ces chiffres sont ceux avancés par la direction de l’AP-HP », révèle le professeur Pierre Coriat, président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP, l’équivalent du « patron » des médecins parisiens.
Ces réductions d’emplois se traduiront par le non-remplacement de postes vacants. Mais, craignant une baisse de l’accès et de la qualité des soins, ce professeur menace de démissionner si le nombre de suppressions de postes n’est pas revu à la baisse. Un message clair au ministère de la Santé, qui fixe tous les ans à cette époque les orientations budgétaires de l’AP-HP. Sans démentir fermement le chiffre de 1 150 suppressions d’emplois sur un total de 70 000, la direction des Hôpitaux de Paris rappelle que « les négociations avec le ministère de la Santé viennent à peine de débuter ».
« On va vers une multiplication des erreurs médicales »
Problème : la marge de manoeuvre est réduite, dans la mesure où l’AP-HP est sous le coup d’un plan d’économies drastique. Objectifs : réduire les déficits en baissant les coûts, réorganiser les services et augmenter l’activité. Avec à la clef une réduction des dépenses de 350 millions euros, ce qui reviendrait à supprimer environ 4 000 postes d’ici à 2012. « Mathématiquement, cela représente effectivement à peu près 1 000 suppressions d’emplois par an », confirme-t-on à l’AP-HP. Mais « l’objectif n’est pas de supprimer de l’activité mais de l’organiser, souligne la direction. De faire mieux, et si possible, avec moins ».
Baisse de la durée des séjours, évolution des pathologies, de la démographie médicale… « il y a un moment où il faut se poser la question de la réorganisation », insiste-t-on de même source. Sur le terrain, ce discours a du mal à passer. Ainsi, Thierry Amouroux, infirmier à l’AP-HP et secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers s’insurge : « Supprimer des postes, c’est dramatique. Cela va encore réduire l’offre de soins alors que nous fonctionnons déjà à flux tendus. On va vers une multiplication des erreurs médicales. »
Boris Cassel, Le Parisien du 15/11/09
Créé par sr07 le 15 nov 2009 | Dans : Amérique Latine
Créé par sr07 le 14 nov 2009 | Dans : Articles de fond
L’Assemblée Nationale vient de voter une loi de financement de la sécurité sociale qui prévoit, pour 2010, un déficit de 30 milliards, dont la moitié rien que pour l’assurance maladie, ce qui constitue de très loin un record absolu d’écart entre les recettes et les dépenses de soins financées par la solidarité nationale. A part quelques timides propositions vite abandonnées de mieux contrôler les dépassements d’honoraires des médecins libéraux, le seul point du débat parlementaire qui ait connu un certain écho concerne la taxation des revenus des sportifs de haut niveau, mais cet écho était seulement dû à la cacophonie gouvernementale qu’il a provoquée. De fait, pas vraiment de discussion sur le fond, comme un consensus mou pour ne rien faire, laisser filer le déficit, et admettre qu’il manquera l’an prochain 15 milliards à l’assurance maladie publique pour qu’elle équilibre ses comptes.
Faut-il s’inquiéter ou se réjouir d’une telle inaction ? Un pessimiste verra dans le refus obstiné d’augmenter les prélèvements obligatoires une manière perverse de gonfler la dette, et de contraindre cyniquement les gouvernements futurs à restreindre les dépenses et à réduire le périmètre de la solidarité nationale. Un optimiste sera plutôt soulagé que le Parlement reconnaisse que le moment est mal venu pour remettre en cause le «modèle français» de protection sociale. Après tout, les dépenses d’assurance maladie n’ont pas beaucoup augmenté, et la moitié du déficit de 2009 est due à la perte de recettes fiscales et sociales induite par la récession.
Pourtant, pour garantir l’avenir de l’assurance maladie, il va bien falloir réformer… non pas pour essayer de dépenser moins, mais pour tenter de dépenser mieux. La part de la richesse consacrée aux soins de santé est appelée à croître, et il faut surtout s’en féliciter.
Car, à l’instar des dépenses des ménages en informatique, par exemple, c’est bien parce que l’innovation nourrit la société de nouvelles possibilités techniques que celle-ci lui consacre de plus en plus de ressources. En santé, le progrès technologique permet de prendre en charge, de traiter, et parfois de guérir, de nombreuses pathologies qui jusqu’à présent nous pourrissaient la vie. Mais, contrairement à l’informatique, la dépense de soins est en grande partie publique, et c’est donc collectivement que nous devons décider si telle ou telle innovation mérite ou non que la Sécurité sociale la prenne en charge. Tous les systèmes publics de santé sont confrontés, et le seront de plus en plus, à la redoutable difficulté de devoir distinguer, parmi les nouveaux traitements médicaux, ce qui vaut le coup de ce qui est trop cher.
Ne pas assumer ces redoutables choix dans la transparence est la meilleure manière de condamner l’assurance maladie publique : c’est sur la responsabilité de ces choix que repose la légitimité de la hausse des dépenses, et que l’augmentation des prélèvements obligatoires sera justifiée. Refuser d’augmenter les recettes de la Sécurité sociale n’est pas tenable : cela conduit à transférer une part croissante de la dépense de santé sur les assurances complémentaires, ou sur la participation directe des malades au coût des soins. Or, un système public d’assurance reste le mieux armé pour faire face aux terribles défis posés par l’information génétique : l’effondrement du coût du séquençage complet d’un ADN humain, divisé par dix chaque année, nous conduit à très brève échéance dans une société où le risque de chacun de développer telle ou telle maladie, y compris dans un avenir lointain, sera beaucoup plus prévisible. Même avec la meilleure volonté du monde, aucun système privé d’assurance ne pourra maintenir des principes de solidarité face à un déchirement aussi brutal du voile de l’ignorance.
Lorsqu’on interroge les Canadiens sur ce qui distingue leur pays de leur voisin immédiat, beaucoup répondent, moitié par boutade, que le Canada c’est le hockey, le sirop d’érable et le système public d’assurance maladie. L’attachement au système national de santé est également très fort chez les Britanniques, nonobstant les caricatures dont ce système fait l’objet à l’étranger. En France aussi, s’il existe une «identité nationale», la Sécurité sociale en est un élément fortement structurant. Mais il n’y a pas d’autre choix : augmenter les prélèvements obligatoires, et les asseoir sur des procédures collectives garantissant que les nouvelles dépenses de soins sont justifiées, est la seule stratégie pour pérenniser cette composante essentielle de notre patrimoine national.
Pierre-Yves Geoffard est professeur à l’Ecole d’économie de Paris et directeur d’études à l’EHESS.
Dans Libé du 10/11/09
Créé par sr07 le 13 nov 2009 | Dans : Elections
François Hollande, sous l’autorité duquel le Parti socialiste avait réussi le grand chelem en 2004, en gagnant les élections régionales, cantonales et européennes, est confiant. « Il y a toutes les raisons de croire, a-t-il assuré le 9 novembre sur Radio Classique, que les élections régionales seront bonnes pour la gauche. » Le même jour, au « talk Orange-Le Figaro« , l’ancien premier secrétaire a ajouté un codicille en forme d’avertissement : « Puisque nos partenaires veulent partir séparément de nous, relevons le défi. Au premier tour, soyons forts parce que c’est la condition pour rassembler la gauche et au-delà. »
A quatre mois du scrutin des 14 et 21 mars 2010, la droite, qui devrait pourtant partir à la bataille dans une parfaite unité, semble revoir ses ambitions à la baisse quant au nombre de régions qu’elle espère ravir à un PS qui en détient vingt sur vingt-deux en métropole. Avec une gauche en ordre dispersé au premier tour, la « mode 2010″ est à l’autonomie. Conséquence : le PS pourrait se voir disputer une ou deux présidences par des alliés, venant de sa gauche ou plus vraisemblablement des écologistes, tentés de faire de la surenchère pour monnayer leur soutien au second tour. L’éclatement de la gauche rend l’échéance périlleuse pour le PS. Mais si chaque parti a fixé ses règles, les transgressions ne s’annoncent pas marginales.
Le PS, qui bouclera ses listes et adoptera une plateforme nationale lors d’une convention le 12 décembre, campe sur « le rassemblement de la gauche et des écologistes ». « Les socialistes doivent avoir une stratégie électorale claire », a affirmé le bureau national, le 20 octobre, en la définissant ainsi : « Une fois seulement la gauche rassemblée, nos listes pourront s’ouvrir au second tour à toutes celles et tous ceux qui veulent se retrouver autour d’un projet de gauche. « De fait, Martine Aubry a avalisé une ouverture au second tour « aux humanistes et aux démocrates », c’est-à-dire au MoDem.
Comme en 2004, le PS a conclu des accords avec le Parti radical de gauche (PRG), qu’il avait « oublié » aux européennes, et le Mouvement républicain citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, sur des listes communes dès le premier tour. « Le danger, souligne un expert électoral du PS, c’est que nous soyons assez faibles au premier tour et nos futurs partenaires assez forts au point de menacer de se maintenir au second tour si on ne leur donne pas satisfaction. » L’accord PS-MRC du 4 novembre fait référence à une union des « forces de gauche et républicaines ». M. Chevènement qui, comme M. Hollande et Ségolène Royal, a rencontré récemment François Bayrou, s’est converti à l’idée d’un dialogue « républicain » avec le MoDem.
Plusieurs régions dirigées par le PS, comme la Bourgogne et Rhône-Alpes, sont déjà tentées de transgresser la règle de Solférino et de s’allier avec le MoDem dès le premier tour. Vincent Peillon, qui anime le courant ségoléniste L’espoir à gauche, pousse dans ce sens. Le 14 novembre, à Dijon, il organise les premières rencontres du Rassemblement social, écologique et démocrate (qui va ouvrir son propre site sur Internet) sur le thème de l’éducation avec Marielle de Sarnez (MoDem), Robert Hue, l’ancien dirigeant communiste qui vient de fonder le Mouvement unitaire progressiste (MUP), et Gabriel Cohn-Bendit en tant qu’ambassadeur des écolos.
En renouvelant la configuration qui leur a si bien réussi aux européennes du 7 juin, celle d’Europe Ecologie, les Verts ont opté pour l’autonomie. Ils font le pari de faire jeu égal avec le PS, voire de le dépasser dans certaines régions, comme l’Ile-de-France. Cécile Duflot, leur secrétaire nationale, récuse le double procès qui leur est fait. Daniel Cohn-Bendit a vu dans leur refus de s’allier au MoDem dès le premier tour une marque de « sectarisme ». Mme Duflot met en avant leur ouverture à la société civile. Et elle exclut tout chantage sur le PS, qui amènerait les Verts à lui réclamer une présidence, même s’il est devant eux, en échange de leur soutien.
Le Parti communiste a sauté le pas. Il a choisi l’autonomie, en reconduisant avec le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon le Front de gauche des européennes. Il s’est affranchi du PS – alors qu’en 2004 il avait fait liste commune au premier tour, à l’exception de sept régions – mais est résolu à le rejoindre au second tour. « Dans un gros tiers de régions, là où ils savent qu’ils n’ont aucune chance, ils seront avec nous dès le 14 mars », dit-on au PS. Quant au MUP de M. Hue, qui va être rejoint par Jean-Claude Gayssot et rêve de créer une « confédération progressiste et démocratique », il devrait avoir des candidats sur toutes les listes départementales menées par le PS.
Comme prévu, le Front de gauche ne s’est pas élargi au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot, qui subira à l’extrême gauche la concurrence de Lutte ouvrière. L’échec a été constaté, le 10 novembre, le NPA refusant d’entrer dans des exécutifs « dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme ». Mais une menace de scission plane sur le NPA, et la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE) animée par Clémentine Autain, venue du Parti communiste, devrait participer au Front de gauche pour porter « la colère sociale dans les assemblées régionales ». Il n’est pas sûr que cela change fondamentalement la donne.
Courriel : noblecourt@lemonde.fr.
Article paru dans l’édition du Monde du 13.11.09
Créé par sr07 le 11 nov 2009 | Dans : Articles de fond
Depuis que le mur de Berlin s’est effondré, de nouvellesbarrières politiques ont surgi partout à l’horizon. Ces vingt dernières années, des dizaines de murs se sont construits ou sont prévus par des Etats-nations. Les plus connus sont le monstre édifié par les Etats-Unis sur leur frontière sud et celui construit par les Israéliens qui traverse la Cisjordanie, deux projets qui partagent la même technologie, la même sous-traitance et qui se font référence l’un à l’autre pour leur légitimité. Mais il en existe d’autres.
Au lendemain de l’apartheid, l’Afrique du Sud s’est dotée d’un dédale intérieur complexe de «murs» et de check-points, et maintient une barrière de sécurité électrifiée controversée sur la frontière avec le Zimbabwe. L’Arabie Saoudite a construit récemment une structure de poteaux en béton de trois mètres de haut sur sa frontière avec le Yémen, qui doit être suivie par un mur à la frontière irakienne – après quoi il y a des Saoudiens pour dire qu’on murera tout le pays. Des barrières plus élémentaires ont été construites par l’Inde pour s’isoler du Pakistan, du Bangladesh et de la Birmanie, et pour réclamer le territoire contesté du Cachemire. L’Ouzbékistan a clôturé sa frontière avec le Kirghizistan en 1999, et celle avec l’Afghanistan en 2001; le Turkménistan en fait autant en ce moment avec l’Ouzbékistan.
Le Bostwana a construit une clôture électrifiée sur sa frontière avec le Zimbabwe. La Thaïlande et la Malaisie se sont entendues pour dresser entre leurs deux pays une frontière de béton et d’acier. Israël et l’Egypte s’entendent pour entourer Gaza d’un mur. L’Iran en érige un pour s’isoler du Pakistan, et Brunei en a édifié un pour se séparer de Limbang [sur l’île de Bornéo, ville-frontière entre l’Etat malaisien du Sarawak et la partie de l’île appartenant à Brunei, ndt]. La Chine construit un mur pour isoler la Corée du Nord, laquelle en dresse un à son tour sur la même frontière, partiellement parallèle à l’ouvrage chinois. Pour interdire l’immigration nord-africaine vers l’Europe, les membres de l’Union européenne entourent d’un triple mur les enclaves espagnoles au Maroc, alors que ce dernier maintient un interminable fossé doublé d’une levée de terre, destiné à protéger les ressources du Sahara-Occidental, objet d’un interminable conflit.
D’autres édifices de séparation s’annoncent : le Brésil projette d’en construire un en acier et béton sur sa frontière avec le Paraguay, Israël a l’intention de remplacer la vieille clôture par un mur sur sa frontière avec l’Egypte, les Emirats arabes unis sont en train d’en concevoir un pour leur frontière avec Oman. Le Koweït a une clôture, mais veut un mur dans la zone démilitarisée frontalière avec l’Irak. Certains envisagent sérieusement, après l’édification de l’ouvrage entre les Etats-Unis et le Mexique, d’en bâtir un autre sur la frontière avec le Canada.
Les objectifs de ces murs varient. Il s’agit, selon les cas, de faire barrage : aux pauvres, à la main-d’œuvre, aux demandeurs d’asile ; au trafic de drogue, d’armes et autres ; aux importations illégales ; au terrorisme ; aux mélanges ethniques ou religieux ; à la paix et à des modèles politiques nouveaux. Cependant, il y a aussi des dimensions communes à leur prolifération. Le plus frappant est peut-être que, même si beaucoup de ces murs correspondent aux frontières d’Etats-nations existants ou qui aspirent à exister, ils ne sont pas construits comme des ouvrages défensifs contre des attaques potentielles d’autres puissances. De fait, rarement soutenus par des Etats, les migrations, la fraude, le crime, le terrorisme et même les objectifs politiques que les nouveaux murs ciblent, découlent plutôt de forces transnationales issues de la mondialisation. A cet égard, ces nouveaux édifices de séparation sont les signes de – et des réactions contre – un monde post-westphalien [qui n’est plus fondé sur l’équilibre des puissances, ndt] dans lequelEtats et souveraineté se morcellent.
En tant que tels, les nouveaux murs abritent une multitude de paradoxes. Ils représentent de façon théâtrale et spectaculaire la souveraineté nationale en même temps qu’ils consacrent son érosion. Ils sont aussi des éléments de la scène politique en un autre sens. Ils mettent en lumière des objectifs, qui sont en réalité radicalement limités par les technologies modernes, par les voies d’infiltration et par le fait que les économies nationales dépendent en bonne partie de ce contre quoi ces murs visent à se protéger, à commencer par la main-d’œuvre bon marché. Ce n’est un secret pour personne que le mur de la frontière mexicaine ne diminue pas – mais détourne seulement vers le nord – le flux de migrants et le trafic de drogue. Sur le plan matériel, son principal effet a été de rendre les techniques de fraude de plus en plus sophistiquées, chères et dangereuses. Sur le plan symbolique, il permet de convaincre certains Américains qu’on «fait» quelque chose pour régler des problèmes qui résultent d’abord de la demande dans le Nord.
Le mur reconceptualise les pays du Sud en ennemis prêts à fondre sur les Etats-Unis pour les mettre à sac. L’ouvrage israélien en Cisjordanie exerce une inversion similaire des violences liées à – et résultant de – l’occupation. Les nouveaux édifices de séparation sont partie intégrante d’un paysage mondial fait de flux et de barrières à l’intérieur même des Etats-nations, entourant des constellations territoriales postnationales et divisant les régions du globe les plus riches des plus pauvres. Ce paysage exprime toute l’«ingouvernabilité» du monde, que ce soit par le droit ou par la politique des puissances. Par cette édification frénétique de murs, c’est le déclin de la souveraineté nationale qui se dévoile, ainsi que l’émergence de formes de violence et de forces d’opposition nouvelles accompagnant ce déclin.
Traduit de l’anglais par Edith Ochs.
Wendy Brown publie ces jours-ci «Murs» aux Prairies ordinaires, dont la version originale sortira en 2010 sous le titre «Walled States, Waning Sovereignty» (Zone Books).
Article paru dans Libé du 9/11/09
Lire aussi sur le blog citoyen, socialiste et républicain, un article en référence à l’ouvrage de Wendy Brown : « les habits neufs de la politique mondiale »
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