novembre 2009
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par sr07 le 05 nov 2009 | Dans : a3-Civisme, citoyenneté et militance
Nous nous associons au deuil de la famille, des amis et camarades de Nicole Bippus, décédée hier dans un accident automobile.
Cette militante communiste, généreuse et ouverte, menait un vrai combat contre les injustices, les exclusions et l’insécurité qui frappe le monde du travail.
Nous l’avions saluée tout dernièrement à l’occasion d’une récente rencontre militante à l’initiative de la fédération des Landes du Parti Communiste.
X D
Créé par sr07 le 05 nov 2009 | Dans : Gauche anti-libérale
L’ancien n°1 communiste qui avait quitté le PCF fin 2008, a annoncé le lancement du Mouvement unitaire progressiste. Une nouvelle formation censée œuvrer pour le rassemblement de la gauche.
Hue a fait le tour du NEP et passe au MUP. Un an après avoir quitté avec fracas le conseil national du PCF pour lancer son association politique, le Nouvel espace progressiste, l’ancien dirigeant communiste a annoncé, ce mercredi, la création d’une «formation politique», le Mouvement unitaire progressiste. L’une des têtes d’affiche, fin août à Marseille, des Ateliers d’été du courant du socialiste Vincent Peillon, aux côtés de Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie) et de Marielle de Sarnez (Modem), Robert Hue, qui avait proposé un «pacte unitaire de progrès» au lendemain des européennes, s’efforce de creuser son sillon : le rassemblement de la gauche.
Ouvrir une énième boutique à gauche au nom d’une «dynamique unitaire», toujours un peu paradoxal, non? Le sénateur du Val-d’Oise rétorque qu’il ne s’agit pas d’un «parti de plus», «vertical, pyramidal», bref has been, mais d’un «mouvement» «transversal, horizontal». Une forme plus souple, sans «chapelle ni pré-carré» et susceptible, selon lui, de séduire des associatifs, syndicalistes et autres «hommes et femmes de gauche en déshérence» qui seraient allergiques aux «carcans partisans» mais aussi des militants déjà encartés ailleurs, les statuts du MUP autorisant la double appartenance.
Rien à voir non plus avec le Parti de gauche de l’ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon, «fabriqué d’en haut» et lancé, avec le Front de gauche, dans «un combat contre l’autre partie de la gauche», torpille Hue: «Je ne participerai pas à une gauche qui divise d’emblée.» Les ponts sont aussi coupés entre le PCF et son ancien secrétaire national, «à mille lieux de l’appareil» du parti de Marie-George Buffet, qui ne «[se reconnaît] pas dans sa stratégie» et se veut désormais «communiste autrement».
Le MUP, qui entend participer à tous les rendez-vous électoraux, plaide, d’ailleurs, de son côté, pour des listes de rassemblement de la gauche dès le premier tour des régionales de mars 2010. Et Robert Hue, qui pourrait être candidat dans le Val-d’Oise, va contacter les présidents (PS) de régions sortants pour proposer les services du MUP.
Même si le NEP, avec «quelques centaines d’adhérents», n’a guère décollé, – «c’était juste un club politique», fait-il valoir –, Hue veut voir plus grand, siglant déjà l’ambition de son nouveau mouvement : être le «PGCM de la gauche». Comprendre «le plus grand commun multiplicateur». Et de filer la métaphore mathématique : «Au contraire de ceux qui soustraient, qui divisent ou qui n’additionnent que leurs ambitions personnelles, on veut multiplier.»
Sur le fond, le MUP, qui s’appuie sur un «tryptique démocratie, partage, sécurité», suggère trois réformes «essentielles»: la suppression de l’élection du président de la République au suffrage universel direct, responsable, pour Hue, d’une «hyperpersonnalisation du pouvoir», la «réduction massive» des inégalités salariales – via une augmentation du Smic et la «taxation des hauts salaires et des entreprises qui les versent» – et une «réduction massive du budget militaire». Le fondateur du MUP aura aussi l’occasion de pousser ses propositions en matière d’éducation, le 14 novembre à Dijon, lors d’une nouvelle rencontre organisée par l’Espoir à gauche (PS) de Peillon. Et de poser pour une seconde photo de famille «progressiste» – non sponsorisée par Solférino – avec socialistes, écologistes et centristes.
Créé par sr07 le 04 nov 2009 | Dans : a-le quartier libre de XD
« L’Homme qui voulait être heureux » se lit avec une vraie délectation. L’auteur, dans sa quête éclectique de la recherche du développement personnel et humain, met en scène un touriste français de séjour à Bali. Sa rencontre avec le maître Samtyong offre un trésor d’enseignements. On goûtera avec plaisir, humour et émotion ces dialogues simples et authentiques d’un occidental avec le sage bouddhiste qui redonnent sens à l’existence humaine. Au travers d’exercices jalonnant les rencontres, le disciple éprouve les enseignements du maître et fait sienne des préceptes emplis d’optimisme sur la nature humaine. Ce détour exotique vante les qualités de l’homme simple, empathique et généreux, prêt à aider son semblable. Cette réciprocité suffit à motiver son geste altruiste qui l’élève et le transporte dans une certaine allégresse. Confiant en l’homme, ce témoignage communicatif redonne l’envie de partager et de rêver. Loin des théories achevées, ce roman rayonnant à la manière de son héros du haut du mont Shouwo, nous communique simplement le désir d’aimer et d’espérer en l’Autre en totale harmonie…
X D
Créé par sr07 le 04 nov 2009 | Dans : Santé-social-logement
SANTE - Pour Michèle Delaunay, la députée de Gironde, cancérologue de profession, le deuxième plan cancer présenté lundi par Nicolas Sarkozy ne va pas assez loin dans la réduction des inégalités. Elle en a notamment fait part à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, lors des questions à l’assemblée, hier. Selon, la députée, la principale inégalité concerne le dépistage du cancer du sein. «Nous savons que ce sont les femmes les plus pauvres, les plus isolées, qui ne bénéficient pas du dépistage organisé et vous vous contentez d’un objectif de 2 femmes dépistées sur 3 » a-t-elle lancé à la ministre depuis les rangs de l’hémicycle. La solution pour Michèle Delaunay serait de rendre ce dépistage obligatoire «certes pas pour pénaliser celles qui n’y sont pas encore allées, mais au contraire pour déclencher en leur faveur une stratégie graduée de rappels, allant jusqu’à la visite de travailleurs sociaux pour qu’aucune ne perde de chances de guérison ?» La députée a également pointé du doigt, une mesure qu’elle juge inopportune, «la sortie systématique des patients après 5 ans, au titre des Affections de Longue Durée.» Michèle Delaunay a ainsi rappelé que rémission ne signifie pas forcément guérison et a posé la question à Roselyne Bachelot : «Est-ce défendre la vie après le cancer que prendre le risque qu’ils soient moins bien suivis et moins souvent guéris ?» La ministre a rappelé en réponse que «la lutte contre les inégalités» constituait «le fil rouge» du plan cancer et que tout serait mis en œuvre pour que le dépistage notamment du cancer du sein soit le plus efficace possible. Quant au mesures d’ALD (affections longue durée) dont bénéficient certains patients, elles constituent pour Roselyne Bachelot une «trappe à l’exclusion sociale» dont doivent sortir les personnes.
S.L. dans Libé Bordeaux du 4/11/09
Créé par sr07 le 04 nov 2009 | Dans : Fédérations MRC d'Aquitaine, MRC-PS
Les délégations du Parti Socialiste et du Mouvement Républicain et Citoyen conduites respectivement par Martine Aubry et Jean-Pierre Chevènement se sont rencontrées le 4 novembre 2009 au siège du Parti Socialiste.
Nos deux partis partagent des analyses communes sur la situation que connaît aujourd’hui notre pays.
La France est profondément affectée par la crise de la globalisation financière et par la récession économique. Le chômage et les inégalités vont croissant. Pendant ce temps, les banquiers ont repris leur course folle aux bonus et autres avantages extravagants. Les facteurs de la crise demeurent.
L’Union européenne, qui aurait pu profiter de la coordination opérée entre les principaux gouvernements au plus fort de la crise pour se réformer et instaurer un véritable gouvernement économique, n’a pas apporté de réponse à la mesure de la situation. Au contraire, la Commission européenne n’a de cesse que d’appeler au rétablissement des règles de concurrence et d’orthodoxie budgétaire comme si l’orage passé, tout pouvait recommencer comme avant. Entre la concurrence déloyale des pays à très bas coût salarial et celle du dollar, la France et l’Europe sont prises en tenaille.
Le gouvernement Sarkozy-Fillon, au-delà des mesures d’urgence, se révèle incapable d’inscrire son action dans une stratégie du long terme visant à mettre sur pied un nouveau modèle de développement et une société plus juste.
Il continue sa sape méthodique du modèle français de l’action publique et collective. La prochaine étape est la reprise en main politique et la rigueur financière administrée aux institutions locales.
Dans les faits, les collectivités locales, majoritairement gérées par la gauche, sont aujourd’hui un vecteur essentiel d’une puissance publique qui répare, protège et prépare l’avenir. Les régions gérées par la gauche sont bien souvent les derniers outils efficaces d’aménagement du territoire, de soutien au développement économique à l’emploi ou à la formation.
C’est donc un devoir pour les forces de gauche de s’unir au-delà de leurs différences, pour continuer le travail mené dans les régions qu’elles dirigent.
Un certain nombre de formations à gauche sont tentées par l’isolationnisme dans l’espoir de gagner quelques sièges de plus. Le PS et le MRC appellent les uns et les autres à dépasser cette recherche illusoire. Les enjeux sont au-delà. La gauche n’arrivera à mobiliser les électeurs que sur une démarche claire d’alternative à la politique libérale du gouvernement. Cela se prépare dès aujourd’hui.
A cet égard le MRC et le PS affirment avec force la nécessité d’une politique favorisant une croissance durable. Il ne pourra y avoir de préparation de l’avenir, de réduction des inégalités ni même de développement durable sans création de richesse.
Sur ces bases, dans le respect de leurs différences, le PS et le MRC ont décidé :
1- La réunion d’un groupe de travail sur la préparation du projet de la gauche ;
2- La réunion d’un groupe de travail sur l’organisation des primaires ;
3- La construction de listes communes dès le premier tour des élections régionales de 2010.
Ces listes devront permettre l’expression et la représentation de nos deux formations dans l’ensemble des régions. Elles ont vocation à être, avec les forces de gauche et républicaines qui voudront s’y associer, le socle d’une union de toute la gauche capable de réunir les acteurs de la société qui veulent inscrire leur action dans la préparation des échéances nationales prochaines.
Le PS et le MRC invitent donc leurs instances régionales, en lien avec les présidents de régions, à se rencontrer rapidement afin d’aboutir à la constitution de telles listes d’union au premier et au deuxième tour.
A lire aussi sur le blog citoyen, le billet de X D sur les alliances en date du 30 septembre dernier
Posté par sr07 le 30 sept 2009 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de X D Edit This