XD : Peut être à l’exception d’Arnaud Montebourg, vous ne manifestez aucune confiance dans les capacités de la gauche. Pour l’élection majeure, vous semblez prêt à accomplir votre devoir. Vous présentez une orientation singulière que vous portez du reste depuis longtemps … Ce projet, ce programme de salut public, serez-vous en capacité à l’élection majeure de le décliner en propositions concrètes pour que les citoyens se déterminent?

JPC : Je pense qu’il faut voir si un espace politique existe. Pour que je puisse le faire, il faut non seulement des parrainages, il faut de l’argent, il faut des gens qui vous y encouragent, il faut qu’une alternative puisse réellement être offerte au pays.

Une alternative ça comporte bien entendu un certain nombre d’orientations. C »est à dire qu’il faut mettre nos partenaires européens devant leur responsabilité et il faut poser la question avec suffisamment de force pour que le débat politique chez eux qui va se dérouler bientôt puisse en effet poser les mêmes questions que nous aurions en principe nous même résolus si j’avais pu accéder à la présidence de la République!