juillet 2011

Archive mensuelle

Le Web chinois veut la vérité sur l’accident de train

Créé par le 30 juil 2011 | Dans : Vive le blog citoyen

Par Julie Desné Publié dans Le Figaro le 27/07/2011 .

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Un proche d’une des victimes de l’accident de train de Wenzhou, qui a fait 39 morts samedi selon les bilans officiels, s’adresse mercredi aux médias. Crédits photo : STR/AFP

Les autorités, bien décidées à garder la main sur l’information, ont donné des consignes très strictes aux rédactions.

Le Web chinois veut la vérité sur l'accident de train dans Vive le blog citoyen coeur-

À Shanghaï

Après l’émotion, les questions. Un nombre croissant de voix s’élèvent en Chine pour demander des comptes après la collision meurtrière de deux trains samedi soir dans la province du Zhejiang, voisine de Shanghaï. Le ministère des Chemins de fer, dont le dernier bilan fait état de 39 morts et 192 blessés, invoque un problème de signalisation, à la suite des coupures de courant provoquées par un orage. Mais de nombreux internautes soupçonnent une erreur humaine dans un système de gestion du réseau ferroviaire connu pour sa corruption.

«Ne pas enquêter»

Cette vague de critiques n’a pas échappé aux autorités qui entendent garder la main ferme sur les informations publiées à propos de l’accident. Les rédactions chinoises ont reçu des consignes très claires. «Ne citer que les bilans officiels des autorités. Ne pas mentionner ces chiffres trop souvent et publier plutôt des sujets émouvants, comme les dons de sang, les taxis gratuits… Ne pas enquêter sur les causes de l’accident et utiliser les informations des autorités», somme ainsi une note du département de la propagande adressée aux médias chinois en début de semaine.

Mais c’est compter sans la Toile chinoise, qui ne cesse de soulever des questions depuis la nuit du drame. L’opinion publique s’est notamment émue de la décision des autorités d’enterrer certains des wagons passés par-dessus la rambarde du viaduc sur lequel a eu lieu l’accident, sans les avoir fait expertiser au préalable. Depuis, les débris ont été transférés dans une des gares de Wenzhou, la ville la plus proche, pour être examinés. Selon un sondage réalisé par la plate-forme Weibo, le Twitter chinois, 97% des internautes interrogés ne croient pas un traître mot des déclarations du ministère.

La presse officielle, elle, continue d’éluder consciencieusement la question de l’origine des accidents, titrant plus volontiers sur les efforts des sauveteurs pour aider les victimes et le montant des compensations aux familles fixé à 50.000 euros par foyer, dont 15.000 euros en liquide. À une exception notable près. Celle du Global Times, organe du gouvernement, qui note que «la société chinoise change et la démocratie publique éclate à l’ère de l’Internet, mais l’arrogance de certains officiels demeure». Le quotidien estime que plus de transparence ne pourrait être que bénéfique pour l’image écornée du gouvernement.

Bougies blanches

En attendant, des rassemblements s’organisent pour rendre hommage aux victimes. Mercredi soir, des milliers de personnes s’étaient réunies dans un grand parc de Wenzhou pour une veillée funèbre géante. La foule a scandé «Longue vie à Wenzhou!» ou encore «Allez Wenzhou!», avant d’entonner des chants patriotiques.

Sur la Toile chinoise, les appels à manifester sont plus offensifs. Avec le titre accrocheur: «On veut savoir la vérité», une vingtaine d’internautes de six provinces veulent constituer un «groupe d’enquête des citoyens». Rendez-vous a été donné vendredi soir devant les gares de Chine avec des bougies blanches, d’ordinaire réservées aux funérailles dans la tradition chinoise. L’appel restait cependant discret sur Weibo mercredi.

«Le programme du PS, c’est une politique de superaustérité»

Créé par le 30 juil 2011 | Dans : Battre campagne, Front de gauche

Libération , mercredi 20 juillet 2011
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, attaque Martine Aubry et François Hollande sur leurs «divisions surjouées» et détaille ses idées pour 2012.
François Wenz-Dumas

Candidat du Front de gauche à la présidentielle depuis la mi-juin, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche (PG) affiche son ambition pour 2012 : détourner «2 à 3 millions d’électeurs socialistes» du vote utile.

Quelles sont vos premières impressions de candidat ?
Notre premier meeting à Paris a été un déclic. Le point de départ d’un cycle conquérant après une année où le Front de gauche a fait ses preuves dans la bataille des retraites et dans les urnes avec un score à deux chiffres [10,38%, ndlr] aux cantonales.

Vous voyez toujours la primaire PS comme un «PMU politique» ?
Là où il y en a eu, les primaires ont désintégré le parti qui les portait. En Italie, le résultat a été tragique : une raclée face à Berlusconi, la destruction de la gauche organisée dont il ne reste qu’une chose sans colonne vertébrale nommée Parti démocrate… Les primaires sont une machine à niveler. Les sondages poussent les électeurs vers le moins dérangeant. Les primaires produisent donc des divisions surjouées entre copies conformes. Mais peut-être que les socialistes vont trouver la formule magique ! Je leur souhaite bonne chance.

Le PS et Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) discutent programme, pourquoi le Front de gauche n’en est-il pas ?
Nous sommes prêts au débat. Mais qu’il soit public. Ce qui nous sépare sera ainsi tranché par le suffrage universel.

Ne craignez-vous pas d’apparaître en diviseur ?
Non. A l’heure actuelle, à gauche, il n’y a qu’un seul pôle de rassemblement et de stabilité : le Front de gauche. Sauf erreur, il n’y a pas de programme commun du PS et d’EE-LV… Ils en sont loin.

Mais ils discutent…
Certes, ils ont en commun le oui au traité de Lisbonne. Mais, à présent, Aubry et Hollande font de la surenchère à la rigueur. Ils veulent revenir à 3% de déficit public en un an. Leur programme, c’est donc une politique de superaustérité ! Eva Joly accepte ça ? Pas nous. Les électeurs ont donc un choix clair.

Justement sur l’Europe, qu’est-ce qu’un Mélenchon président proposerait pour régler la crise de l’euro ?
Les Etats de l’Union doivent pouvoir emprunter directement auprès de la Banque centrale européenne pour étouffer la spéculation. Et il faut aussi arrêter «l’Europe passoire», sans visas sociaux et environnementaux pour les marchandises, relocaliser un maximum de productions. Le reste doit se faire par coopération négociée. Certains appellent ça «démondialisation». Je préfère parler d’«altermondialisme».

Qu’attendez-vous du sommet de l’UE sur la situation de la Grèce ?
Nous payons cher le refus de punir la spéculation. Les dirigeants actuels sont aveuglés par leurs dogmes libéraux. La capitulation de Papandréou a facilité la contagion spéculative et l’aveuglement libéral. Il faut changer de méthode ! Résistons ! La BCE doit racheter la dette grecque avant qu’il ne soit trop tard. Elle doit permettre l’emprunt direct auprès d’elle pour tous les Etats de l’Union. Il faut
étouffer la spéculation, pas les peuples.

Vous parlez de «planification écologique». L’Etat doit-il tout organiser pour régler les problèmes environnementaux ?
La planification écologique consiste à rétablir les avantages du temps long dans la gestion publique pour garantir le respect de l’écosystème. Il faut d’autres méthodes de travail, de production, d’autres énergies… Mais ce n’est pas à l’Etat de tout planifier. C’est davantage une logique locale. L’Etat doit être l’organisateur des réseaux, le diffuseur des techniques, le gardien des objectifs, et l’échelon local l’inventeur démocratique et le maître d’oeuvre.

Vous êtes pour la sortie du nucléaire, et les communistes contre…
Ce débat traverse toutes les organisations politiques, sauf EE-LV et le Parti de gauche. Le Front de gauche s’est accordé sur trois idées : sortie des énergies carbonées, effort de recherche et d’innovation dans les énergies alternatives, référendum sur le nucléaire. Les socialistes en restent, eux, aux vieilles recettes.

Vous souhaitez instaurer un plafond de 5% de contrats précaires dans les grandes entreprises et 10% dans les petites. Est-ce la bonne méthode pour inciter à embaucher en CDI ?
C’est la seule. Le CDI doit redevenir la norme de l’ordre public social. Des gens qui ont peur du lendemain sont moins épanouis au travail et dans la société que des gens qui sont stabilisés. Le Front de gauche veut aussi titulariser les 850 000 précaires des trois fonctions publiques [d'Etat, territoriale et hospitalière, ndlr].

Mais si les entreprises choisissent ce type de contrat, c’est aussi parce qu’elles n’ont pas les moyens de multiplier les CDI…
Non. Ce sont de purs effets d’aubaine. Le pays a vécu avec le CDI comme règle pendant ses meilleures années de plein-emploi : les Trente Glorieuses. Qu’est-ce que le pays a gagné depuis que la précarité s’est généralisée ? Une décomposition de tous les liens sociaux.

Autre mesure : le salaire maximum. N’est-ce pas une atteinte au principe constitutionnel de libre entreprise ?
La Constitution permet de fixer un salaire minimum, elle permet donc un salaire maximum. Et le rapport de 1 à 20 est quand même large ! N’importe quel chef d’entreprise peut décider de se payer plus, mais il faudra qu’il en fasse autant avec le dernier arrivé en bas de la grille salariale. Les socialistes ont repris l’idée mais pour la limiter aux entreprises publiques. C’est de l’esbroufe !

Quelles sont vos propositions en matière de fiscalité ?
Je suis opposé à la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu. L’impôt doit être adapté aux capacités de chacun. Il faut remonter à 14 tranches, dont la dernière à 100%. Tout ce qui est au-delà de 365 000 euros par an – soit 0,05% du total des contribuables – revient dans les caisses de l’Etat. On ne peut pas écrire partout «Liberté, Egalité, Fraternité», avoir des gens qui ont des revenus 450 fois supérieurs à la norme et 8 millions de pauvres.

Que visez-vous dans cette élection ?
Une alternative gouvernementale réelle ! Nous sommes la nouvelle résistance qui fait renaître l’idée d’un partage radical des richesses. Pour cela, je veux ramener 2 à 3 millions d’électeurs socialistes vers le Front de gauche. Mais je n’exclus pas une accélération de l’histoire sous l’effet de la crise. Dans ce cas, nous pouvons gagner. Nous serons alors le coeur d’un nouveau front populaire.

Pourquoi la gauche française doit soutenir l’énergie nucléaire

Créé par le 30 juil 2011 | Dans : Articles de fond, environnement

Par David Spector Professeur associé à l’Ecole d’économie de Paris

Les Allemands sont des gens sérieux. C’est ce que nous enseignent les publicités pour les voitures, les films de guerre, et leur grammaire compliquée. Et la droite allemande, c’est encore plus sérieux. Donc si la droite allemande a décidé de sortir du nucléaire, il faut sortir du nucléaire. Cet argument paraît-il faible ? C’est pourtant le plus convaincant de tous ceux qui sont avancés pour réclamer la sortie du nucléaire. Examinons les autres.

Premier argument, la sécurité. La catastrophe de Fukushima révélerait l’inéluctabilité d’un accident nucléaire grave en Europe dans les décennies à venir. En réalité, la conclusion inverse s’impose. La centrale de Fukushima avait été conçue pour résister à un tremblement de terre mais pas à un tsunami. Comme prévu, elle a résisté au tremblement de terre et pas au tsunami. Une fois un risque identifié, on sait donc le traiter. En Europe occidentale, les risques naturels sont moins aigus qu’au Japon, les autorités de sûreté sont plus indépendantes et aucun accident grave n’est à déplorer après quatre décennies de déploiement massif du nucléaire. Surtout, la sécurité ne cesse de s’améliorer et les réacteurs construits actuellement n’ont rien à voir avec ceux de Fukushima, vieux de quarante ans. D’où un paradoxe : les adversaires du nucléaire préconisent de continuer pour une quinzaine d’années l’exploitation des centrales actuelles mais s’opposent à leur remplacement ultérieur par des centrales de troisième génération, beaucoup plus sûres. Difficile d’y comprendre quelque chose.

Deuxième argument : le nucléaire entraverait le développement des énergies renouvelables et donc la sauvegarde de la planète. Rien n’est plus faux. Actuellement, les énergies renouvelables ne peuvent pas se substituer au nucléaire à cause de leur coût mais surtout du caractère intermittent de leur production, défaut rédhibitoire puisqu’on ne peut pas stocker l’électricité. Ces limites seront sans doute surmontées un jour et il faut encourager les efforts en ce sens.

Mais pour le moment, ce qui se substitue au nucléaire, c’est la combustion de ressources fossiles (gaz, charbon, pétrole), émettrice de CO2. Or d’après les spécialistes du climat (et les écologistes !), il est urgent de lutter dès maintenant contre les émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi il faut développer à la fois le nucléaire et les énergies renouvelables. Pour que l’argument des antinucléaires soit pertinent, il faudrait supposer une percée technique beaucoup plus rapide qu’il n’est communément attendu dans le domaine des énergies renouvelables. Mais on bute alors sur un second paradoxe : pourquoi une telle confiance dans le progrès technique quand il s’agit d’énergies renouvelables et en même temps une telle défiance quand il s’agit de sécurité nucléaire ?

En outre, les grands pays émergents comme la Chine et l’Inde refusent les contraintes susceptibles de freiner leur décollage économique. Le développement de l’électricité nucléaire est la principale contribution qu’ils acceptent d’apporter à l’effort commun de réduction des émissions. Sortir du nucléaire, c’est sortir la moitié de l’humanité de la lutte contre le réchauffement.

Troisième argument, le risque d’un décrochage industriel de la France dans le secteur des énergies renouvelables. Mais l’opposition entre nucléaire et renouvelable est infondée, comme le montre la présence d’Areva dans ces deux domaines. Par ailleurs, les marchés en cause sont mondiaux. De même que des entreprises chinoises vendent des panneaux photovoltaïques aux pays développés, la part que prendront les entreprises françaises dans l’essor du renouvelable ne dépend pas du mixte énergétique choisi en France. Et celui-ci peut de toute façon faire une large place à la fois aux énergies renouvelables et au nucléaire.

Pour des raisons électorales, le Parti socialiste est en train de céder à contrecœur à la démagogie antinucléaire. Ce changement de cap est d’autant plus triste que l’énergie nucléaire est profondément de gauche. Elle a créé des milliers d’emplois d’ouvriers qualifiés et bien payés. Préfère-t-on le gaz de Poutine ou le charbon dont l’extraction tue chaque année de nombreux mineurs par accident ou maladie ? Surtout, l’industrie nucléaire française est le meilleur exemple d’une politique industrielle réussie – il n’y en a pas tant. Elle illustre ce que peut accomplir un Etat stratège doté d’une vision à long terme dont est dépourvu le marché livré à lui-même.

En toute logique, le soutien au nucléaire, énergie écologique et de gauche, devrait être le ciment d’une alliance entre verts et socialistes.

Auteur de :«Electricité : faut-il désespérer du marché ?» Editions rue d’Ulm.

Tribune dans Libé du 28/07/2011

Alerte au chancre colorée « ceratocystis platani », ce champignon maléfique en action sur le canal du Midi!

Créé par le 28 juil 2011 | Dans : a-le quartier libre de XD, environnement

Alerte au chancre colorée

Depuis l’une des écluses de mon Lauragais familier, j’ai la bonne habitude de divertir mes sens au cours de longues promenades sur les rives du canal ombragées de rangées de platanes. Ces arbres sont hélas menacés d’un mal incurable. Jacques Noisette, responsable de la communication des voies navigables de France Sud-ouest, estime, dans un récent entretien au Figaro, à deux mille le nombre de platanes malades.

Les premiers foyers de contamination au champignon remonteraient à 2006. Depuis, on déplore une augmentation constante et rapide du nombre des cas. Et pour seule réponse à ce fléau, il conviendrait d’abattre les arbres contaminés et tous ceux qui sont situés dans le périmètre immédiat, même s’ils sont sains ! Ensuite, il faudrait brûler sur place les arbres malades, déraciner les souches des platanes et reconstruire les berges. Cette politique viserait d’ici quinze à vingt ans l’abattage des quarante deux mille platanes du canal, tous menacés à terme. Un véritable crève-coeur!

Classée au patrimoine de l’Unesco, cette voute arborée s’offre aux riverains et promeneurs fluviaux, croisant à vélo ou à pied les péniches durant la haute saison. Elle fait tout le charme de ces lieux. Et les platanes bordent aussi nombre de petites routes pittoresques comme celles des crètes des collines du Lauragais, d’où l’on aperçoit ces longues et massives granges aux pierres ocres, caractéristiques de la région.

Patrimoine historique répondant aux besoins du commerce du blé à l’époque de Louis XIV, ce canal royal arboré, renommé canal du Midi en 1789, s’étend sur près de deux cent quarante kilomètres de la Garonne toulousaine à la Méditérranée. La majesté de ce sentier d’eaux, l’un des plus grands chantiers du XVIIème siècle selon ses contemporains, classé au patrimoine de l’Humanité en 1996, ravit tous les amoureux de la nature. On partage leur inquiétude et leur désolation devant ce risque de perte d’une architecture végétale au charme inégalable.

La stratégie de VNF repose aujourd’hui sur le platanor, le platane en or, un hybride résistant aux attaques du champignon. Une campagne d’éducation pourrait aussi accompagner les efforts pour prévenir la contamination. En effet, l’homme serait le meilleur allié du champignon qui se propage par les outils utilisés par des entreprises d’entretien des bords de route. D’où la préparation d’un arrêté - en la matière fort bien désigné!- pour encadrer la prophylaxie et enrayer la contamination en instruisant les personnes qui travaillent et évoluent aux abords des platanes. Faute du respect de cette règle d’or, la plantation du platanor et d’autres espèces résistantes au Ceratocystis platani constituerait la seule alternative (1). Mais à l’horizon de trente à quarante ans… Une raison supplémentaire pour exiger avec les élus locaux une intervention rapide et efficace des pouvoirs publics!

X.D, Villefranche du Lauragais, le 28 juillet 2011

(1) Selon le responsable de la communication de VNF, le coût des opérations d’abattage est estimé à 200 millions d’euros, dont le financement reste encore à déterminer. « Le calendrier des abattages va donc se poursuivre dès le mois d’octobre. En 2011, nous étions à un millier arbres. En 2012, nous allons passer à la vitesse supérieure. Avec près de 4 000 arbres abattus. Dans le même temps, cet hiver, nous allons lancer deux programmes de replantation dans les secteurs les plus touchés de l’Aude : Villedubert, qui sera replanté en frênes, et Trèbes, où nous avons opté pour des platanors, un hybride résistant aux attaques du chancre coloré. Nous avons souhaité varier les essences en cas de nouvelles maladies. »

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Toi aussi, reconnais la Palestine!

Créé par le 27 juil 2011 | Dans : Monde arabe, Proche et Moyen-Orient

http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/2011/07/27/toi-aussi-reconnais-la-palestine/

Reconnaître la Palestine en deux clics, c’est ce que propose en somme le site Avaaz, champion du monde de la pétition citoyenne en ligne pour les dauphins, comme pour Aung San Suu Kyi. La dernière en date, comme sortie en droite ligne des bureaux de l’Autorité palestinienne, milite pour la reconnaissance de la Palestine par les Nations unies (qui est autre chose que la reconnaissance comme Etat-membre que les Etats-Unis en en mesure de bloquer au Conseil de sécurité.) Plus les signataires seront nombreux (550 583 à 12 heures 35, mercredi 27 juillet) , spécule Avaaz, plus les gouvernement concernés seront incités à « prendre leurs responsabilités » selon la formule de Nicolas Sarkozy sur cette question. Le texte proposé, un modèle gentillet de concision, est le suivant:

« Nous vous exhortons à appuyer la demande légitime de reconnaissance de l’Etat palestinien et la réaffirmation des droits du peuple palestinien. Après des décennies d’échec des pourparlers de paix, il est temps d’inverser la tendance, de mettre fin à l’occupation et de progresser vers une paix fondée sur deux Etats. »

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