octobre 2012

Archive mensuelle

Pour restaurer la compétitivité du « site de production France », les vrais choix sont ailleurs

Créé par le 29 oct 2012 | Dans : Articles de fond, Blog du Che, Economie, Fédérations MRC d'Aquitaine

Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat sur la loi organique relative à la « règle d’or », lundi 29 octobre 2012.

Monsieur le Ministre, Un bon point d’abord : la prétendue « règle d’or » inscrite dans la Constitution allemande qui l’intitule plus modestement « frein à la dette » ne figurera pas dans la Constitution française. La rédaction du TSCG énonçait une préférence pour la constitutionnalisation des règles fixées par le traité mais admettait aussi que « le plein respect et la stricte observance de ces règles puissent être garantis, de quelque autre façon. » En nous proposant ce projet de loi organique, vous avez donc choisi, une autre façon d’appliquer le TSCG. J’aurais mauvaise grâce à critiquer cette non-constitutionnalisation : tant qu’à faire, une simple loi organique est moins contraignante que l’inscription dans la Constitution d’un « frein à l’endettement », comme y a procédé, en 2010, le Bundestag allemand, en limitant à 0,35% du PIB le montant du déficit public, à horizon 2016. Contrairement à nos collègues de l’UMP, je ne regrette pas l’inscription de la pseudo « règle d’or » dans la Constitution. J’observe simplement que là comme ailleurs, l’Allemagne a donné le « la », et fini par imposer son modèle d’orthodoxie à la France et aux autres pays de la zone euro. Sans doute, vous distinguez, M le Ministre entre la substance et la forme, et vous nous assurez, que ces règles sont de toute façon, de bonne gestion, qu’elles valent par elles-mêmes, que la dette est l’ennemie de la gauche, et même de la France et de sa souveraineté et qu’il eût fallu de toute façon revenir à l’équilibre budgétaire. Cette présentation est habile. En fin dialecticien, vous avez l’art de répondre à un autre argument que celui que je vous oppose.  Lire la suite »

Cuba: Fidel Castro s’en prend aux « oiseaux de mauvais augures »

Créé par le 22 oct 2012 | Dans : Amérique Latine

Cuba: Fidel Castro s'en prend aux Cuba: Fidel Castro s’en prend aux « oiseaux de mauvais augures »

Fidel Castro a démenti ce lundi à la une de Granma, l’organe du Parti communiste cubain, les rumeurs l’annonçant comme mort ou à l’agonie.

Dans un article accompagné d’une photo (à voir d’autres photos ici) où il apparaît tenant à la main le Granma de vendredi, l’ancien président de Cuba accuse les agences de presse et les ennemis de Cuba de propager des « stupidités ». Lire la suite dans l’Huma

http://www.humanite.fr/monde/cuba-fidel-castro

Landfried : « Devedjian est en position de faiblesse »

Créé par le 19 oct 2012 | Dans : Battre campagne

Lu dans Le Nouvel Obs

Créé le 18-10-2012 à 17h07-

L’élection du député UMP des Hauts-de-Seine vient d’être invalidée, ce qui fait naître l’espoir chez le candidat de la gauche. Interview.

Mots-clés : MRC, Julien Landfried

C’était l’une des surprises des élections législatives du mois de juin. Non pas la victoire de Patrick Devedjian, baron UMP des Hauts-de-Seine, mais son score plus qu’étriqué face à un quasi inconnu : Julien Lanfried, candidat du MRC de Jean-Pierre Chevènement, soutenu du bout de lèvres par des socialistes divisés. 191 voix séparaient les deux hommes.

Ce jeudi 18 octobre, le Conseil constitutionnel vient de rebattre les cartes en invalidant l’élection de Patrick Devedjian. Julien Landfried explique au « Nouvel Observateur » pourquoi il croit plus que jamais en ses chances lors de ce match retour.

Vous attendiez-vous à cette décision ?

- Ce n’est pas une surprise. Si on a déposé un recours en juin, c’est qu’on était sûr de notre bon droit. Je me félicite de la décision du Conseil constitutionnel, qui confirme que le code électoral est quelque chose de sérieux. Il n’y avait pas un constitutionnaliste qui pensait que Patrick Devedjian pouvait avoir raison.

Il avait choisi un suppléant qui s’appelle Georges Siffredi et est le maire UMP de Châtenay-Malabry. Or, celui-ci était déjà suppléant sur les listes sénatoriales. Il est interdit de cumuler une suppléance à l’Assemblée nationale et une suppléance au Sénat. Ce qui est logique puisqu’un suppléant doit être disponible à tout moment pour remplacer le titulaire, le cas échéant.

Quel avantage électoral pouvait-il en tirer ?

- Châtenay-Malabry est la ville la plus à gauche de la circonscription mais Georges Siffredi a un poids politique personnel. S’il n’avait pas été suppléant, j’aurais gagné l’élection. Patrick a confirmé qu’il serait à nouveau candidat, mais il aborde cette nouvelle élection en position de faiblesse. Il ne peut plus avoir le suppléant le plus important politiquement de la circonscription.

Existe-t-il d’autres raisons d’y croire ?

- Oui parce que la gauche n’était pas unie derrière moi au premier tour en juin. Désormais, j’ai le soutien du MRC, du PS et du PRG. On verra si Europe-Ecologie-Les Verts présente ou non un candidat ; on est en train d’en discuter.

A l’inverse, une législative partielle est toujours délicate pour le parti au pouvoir…

- Ca dépend. Des élections de députés de droite avaient été annulées lors des dix dernières années et certains avaient été réélus. Ce qui est vrai, c’est qu’une élection législative partielle est une élection avec moins de participation. A nous de faire une campagne de terrain pour mobiliser.

On espère aussi nationaliser la campagne, que des ministres viendront nous aider. Comme d’ailleurs Patrick Devedjian, qui a annoncé qu’il ferait de la campagne un enjeu national. On a 50% de chances de gagner parce que ça correspond à l’équilibre des forces politiques sur la circonscription.

Quel est le programme des prochaines semaines ?  Lire la suite dans http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20121018.OBS6270/landfried-devedjian-est-en-position-de-faiblesse.html

Les interventions de Marie-Françoise Bechtel à l’Assemblée

Créé par le 12 oct 2012 | Dans : Fédérations MRC d'Aquitaine, Pour une autre Europe

L’intervention de Marie-Françoise Bechtel pendant le débat général TSCG 

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame le rapporteur, mes chers collègues, depuis vingt ans, de traité en traité, la construction européenne se développe par étapes. Simultanément, la prospérité, marqueur historique de notre continent, nous quitte.

La monnaie unique est ainsi venue couronner, au tournant des années 2000, un ensemble non harmonisé se présentant comme un édifice peu ordonné. Mal conçue dès l’origine, cette monnaie unique a eu en outre le malheur d’apparaître à une époque historique où le libéralisme économique triomphant a mis en déroute les États et l’intervention publique. C’était au tournant des années quatre-vingt-dix, au moment du traité de Maastricht.

Sans surprise, c’est précisément au moment même où l’Europe et le marché faisaient leur jonction historique que le camp conservateur, dans notre pays, est devenu pro-européen au détriment de son héritage gaulliste. Nous avons senti dans cette assemblée quelques soubresauts sur ce plan qui ne m’ont pas paru moindres à droite qu’ils ne le sont à gauche.

Quoi qu’il en soit, les malheurs de la construction européenne ne s’arrêtent pas là. Au tournant des années 2000 survient la crise. À la crise mondiale de la finance puis de l’économie réelle va se superposer la crise propre de la zone euro, qui en est distincte et qui tient largement aux déficiences de l’union économique et monétaire, de sa conception notamment.

Qu’exige de nous aujourd’hui le contexte historique ? De mettre fin à la crise dans les conditions les moins douloureuses et dans les meilleurs délais possible.Tous s’accordent là-dessus.Mettre fin à la crise le mieux possible et le plus tôt possible, certes. Mais encore faut-il en faire un juste diagnostic. La crise n’est pas en premier lieu une crise de l’endettement, comme on l’entend trop souvent. La dette et le déficit qui en résulte sont le résultat de la nécessité où se sont trouvés de nombreux pays de la zone euro, dont le nôtre, de fuir en avant dans les déficits publics, empêchés qu’ils étaient de soutenir leur compétitivité par des dévaluations qui en ont toujours été l’instrument. Ainsi, tant que l’on s’attache à remédier à la seule dette et aux seuls déficits et non aux causes de la dette et du déficit, on se condamne à soigner la fièvre sans soigner la maladie. Cette observation n’a rien d’original, de très nombreux économistes s’accordent sur ce point, quelle que soit d’ailleurs leur école de pensée.

Or le TSCG, par un vice rédhibitoire, en reste à une logique comptable de la crise là où celle-ci appelle une réponse économique par la mise en place simultanée de mécanismes de croissance. C’est un défaut de fond. Nous tenons compte de la réorientation vers la croissance engagée par le chef de l’État et nous ne confondons pas cette démarche volontariste, même encore insuffisamment aboutie, avec les cris de victoire de son prédécesseur, qui semblait croire que le seul moyen de sortir notre pays de la crise était la subordination, pour ne pas dire la capitulation sans conditions, aux intérêts de l’Allemagne.

Mais au défaut de fond qu’est l’absence de toute perspective économique s’ajoutent les défauts de forme qui ne sont pas moins graves. Le TSCG tel qu’il nous est soumis institue en effet des règles mécaniques dans lesquelles la souplesse laissée par l’appréciation du solde structurel et l’invocation de circonstances exceptionnelles est très inférieure au corsetage rigide infligé au législateur budgétaire.

Tenu par l’objectif de rétablir le déficit et la situation d’endettement, le législateur ne pourra pas définir lui-même l’objectif à moyen terme de rétablissement de cette situation. Il ne pourra pas davantage définir la trajectoire
d’ajustement des finances publiques permettant d’atteindre cet objectif. Il ne sera pas davantage maître dumécanisme de correction qui, d’après la lettre du traité, est déclenché automatiquement.

Tout cela pour quel résultat ? En vérité, les objectifs et normes fixés par le TSCG sont tels qu’ils ne pourront très probablement pas être atteints. Il lui arrivera alors ce qui est arrivé au pacte de stabilité et à la règle des 3 % de déficit budgétaire, dont on se souvient que l’Allemagne d’abord, la France ensuite, se sont exonérées.

Monsieur le ministre, nous savons tous que ce traité est un peu le texte de la dernière chance pour sauver la zone euro, après la faillite de tant de sommets. Hélas, c’est un sauvetage aux conditions de l’Allemagne.

Le mouvement républicain et citoyen, fondé sur la critique de la construction européenne, a toujours cherché les solutions constructives qui permettraient de réorienter celle-ci. C’est la raison pour laquelle nous
avons apporté un soutien réfléchi, les yeux ouverts, à l’entreprise de réorientation du président Hollande. Nous n’en négligeons pas la portée. Malheureusement, le résultat aujourd’hui est un peu trop figé pour que nous puissions apprécier à quel point cette méthode intergouvernementale, que nous saluons également, pourrait mener un jour à des résultats.

Nous entendons les arguments de ceux qui nous disent que notre souveraineté est aujourd’hui en cause. Si le traité était assorti de garanties sérieuses, vérifiables et programmés, notre « non », qui vise à
préserver l’avenir, pourrait changer. Tel n’est pas le cas. Nous avons l’espoir que les doutes qui se font jour dans le camp du progrès montreront à nos partenaires que le Parlement français entend pousser et soutenir le
Gouvernement dans une négociation qui doit reprendre. Nous envoyons à notre manière le signal utile que la France n’a peut-être pas dit son dernier mot.

Score à deux chiffres pour la gauche du PS

Créé par le 12 oct 2012 | Dans : a-le quartier libre de XD, Parti socialiste

Le PS a communiqué les résultats partiels des votes des sections sur les motions. Avec une première indication sur la faible mobilisation militante forte de sens : un militant sur deux ne s’est pas exprimé. Et une seconde sur le score d’Harlem Désir qui n’atteint pas ses objectfs et resterait en deça de 70%.

« L’événement, c’est qu’en additionnant les quatre motions » minoritaires, « c’est un tiers du parti qui n’adhère pas à la motion majoritaire », a relevé M. Guedj, soutien de la motion de gauche. La surprise vient en effet des scores à deux chiffres de la gauche socialiste qui ne bénéficie pourtant pas des votes d’un monde d’avance, rallié à la motion majoritaire, et de la motion de Stéphane Hessel. Des votes qui remettent en cause les savantes équations de répartition des postes au sein de la motion majoritaire!

Les deux premiers signataires des motions arrivées en tête – Harlem Désir et Emmanuel Maurel – peuvent donc se présenter jeudi 18 octobre comme candidats au poste de premier secrétaire du PS. La candidature d’Emmanuel Maurel est » plus que probable » selon les dires de ce dernier qui s’en remet à ses camarades avant d’officialiser sa posture. Sans suspens pour autant sur le résultat final qui doit confirmer l’ex-numéro deux qui a bien du mal à s’imposer à l’issue de ce scrutin de défiance …

X.D

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