L’AGAUREPS-Prométhée vous convie à une réunion de débat et d’échange le 25 avril
Créé par sr07 le 14 fév 2013 à 23:20 | Dans : AGAUREPS-Prométhée, Amérique Latine
ASSOCIATION POUR LA GAUCHE REPUBLICAINE ET SOCIALE– Prométhée
Courriel : agaureps@orange.fr
Site internet : www.agaureps.org
Chers amis,
L’AGAUREPS-Prométhée vous convie à une réunion de débat et d’échange
le
jeudi 25 avril 2013
à Mont-de-Marsan,
Hôtel des Pyrénées (20 avenue du 34° RI ou Régiment
d’Infanterie)
à partir de 18 heures 30
Ordre du jour :
(animation Xavier DUMOULIN)
La demi-heure de l’actualité politique et sociale :
(Introduction de Francis DASPE)
■ La « double besogne » syndicale
Le grand débat de l’AGAUREPS-Prométhée :
(Exposé de Xavier DUMOULIN)
■ L’Alliance bolivarienne en marche : choses vues et entendues depuis Cuba
Amitiés républicaines et sociales.
Pour l’AGAUREPS-Prométhée, le Secrétaire général Francis Daspe
2 réponses to “L’AGAUREPS-Prométhée vous convie à une réunion de débat et d’échange le 25 avril”
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Conférence de l’AGAUREPS-Prométhée le 25/04/2013
L’alliance bolivarienne en marche : choses vues et entendues depuis Cuba
Plan de l’intervention de Xavier DUMOULIN
La France et les Caraïbes
Histoire : Haïti (la révolution – Toussaint-Louverture – l’émigration française vers l’Oriente)
Economie : Accords CEE et UE ( la zone caraïbe )
Politique : Outre-mer ( contradictions françaises dans la région – déclaration du ministre Luriel à la mort de Chavez )
Cuba, les Caraïbes et l’Alliance bolivarienne
Politique régionale active : ALBA, CARICOM et CELAC
Diversité culturelle (linguistique), économique ( niveaux de développement inégaux ), politique ( régimes progressistes et conservateurs, pluralité des voies vers le socialisme, pays de la région intégrés dans métropoles des anciens pays colonisateurs ).
Recherche d’un ciment : de l’histoire de la colonisation et de l’esclavage à l’émancipation commune (une identité forgée par l’esclavage enracinée dans les cultures africaines ; un intérêt commun pour s’émanciper d’un passé colonial).
Une dynamique en œuvre : Cuba et Vénézuela au coeur de l’Alliance bolivarienne
L’alliance bolivarienne
« Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América – Tratado de Comercio de los Pueblos » en espagnol est une organisation politique, sociale et économique pour promouvoir l’intégration des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes, construite sur les principes de solidarité, de complémentarité, de justice et de coopération.
Lancée par Hugo Chávez, président du Venezuela, lors d’un sommet, en décembre 2001, des chefs d’État de la Communauté des Caraïbes, l’ALBA naît en avril 2005, par la signature d’un « traité commercial des peuples » entre Cuba et le Venezuela.
La Bolivie, le Nicaragua, la Dominique et le Honduras se sont depuis associés à cette alternative à la ZLEA (Zone de libre-échange des Amériques) promue par Washington. Saint-Vincent-et-les-Grenadines en est devenu membre le 17 avril 2009. Enfin, en juin 2009, le nombre de membres passe à neuf, suite à l’adhésion d’Antigua-et-Barbuda et de l’Équateur. Depuis janvier 2010, le Honduras ne fait plus partie de l’ALBA après que le congrès en a réclamé sa sortie. L’Association bolivarienne pour les Amériques est officiellement née à La Havane, en avril 2005, par la signature d’un Traité commercial des peuples (TCP) entre le Venezuela et Cuba. Le but du traité est d’échanger des services médicaux cubains contre du pétrole vénézuélien.
Le TCP est signé une année plus tard, le 29 avril 2006, par Evo Morales, le président de la Bolivie, quelques jours avant que ce dernier annonce sa volonté de nationaliser les hydrocarbures. Les trois chefs d’États s’engagent à lutter contre l’analphabétisme et le chômage, tandis que Cuba s’engage à prendre en charge les soins ophtalmiques des Boliviens qui ne pourraient s’offrir ces traitements.
Le 16 janvier 2007 les nouveaux Présidents des Républiques du Nicaragua (Daniel Ortega) et d’Équateur (Rafael Correa) ont annoncé de concert leur intention de participer à l’ALBA. Le Nicaragua a depuis rejoint l’ALBA, mais l’Équateur a fait part, en juin 2008, de sa décision de ne pas intégrer l’organisation. Rafael Correa avait posé comme précondition à l’intégration de son pays que Caracas rejoigne la Communauté andine, organisation que le Venezuela avait quittée en 2006 suite à la signature d’accords de libre-échange entre les États-Unis, la Colombie et le Pérou.
En janvier 2008, la Dominique rejoint l’ALBA.
Le 25 août 2008, le président du Honduras Manuel Zelaya signe un accord pour que son pays rejoigne l’ALBA en présence de plusieurs chefs de gouvernement de pays membres, dont Hugo Chávez et Evo Morales.
En avril 2009, Saint-Vincent-et-les-Grenadines rejoint l’organisation avant Antigua-et-Barbuda qui se joint pleinement à son tour en juin de la même année.
L’Équateur décide de rejoindre l’Alba en juin 2009. Le président équatorien, Rafael Correa. L’ALBA change de nom et devient l’Alliance bolivarienne des Peuples d’Amérique.
Le 16 avril 2009, « Le sucre, système unique de compensation régionale (pour le commerce) est né » au sommet de l’Alba qui se tenait jeudi à Cumana.
Actuellement, les membres de l’ALBA se rapprochent de la Russie en renforçant leur coopération dans différents domaines : énergie, pétrole, gaz, nucléaire, aide humanitaire, alimentaire, coopération financière, coopération monétaire, industrie automobile, industrie aéronautique, industrie aérospatiale, tourisme, transports, enseignement, services de renseignements, matériel militaire, armes, banque, commerce, pêche, agriculture, mines, armée, diplomatie, politique, transports, recherche scientifique, communications, environnement, défense, sécurité.
But
Sur le plan économique, l’ALBA vise à favoriser la logique coopérative et s’oppose ainsi directement au « consensus de Washington » qui prônait dans les années 1990 la déréglementation et la mise en place de mesures néolibérales. Plutôt que d’ordonner des privatisations, l’ALBA favorise au contraire le secteur public.
Le Venezuela peut compter sur ses ressources pétrolières pour convaincre certains États de la région, énergétiquement dépendants. L’ALBA ambitionne par exemple de créer une compagnie pétrolière commune, Petrosur, une équivalente à l’échelle de l’Amérique latine de Petrocaribe, qui regroupe des États membres du CARICOM. Outre Petrosur, Tele Sur, une télévision commune conçue comme sorte d’Al Jazeera pour l’Amérique latine, a été lancée en 2005, afin de concurrencer les chaînes CNN et ABC. Le capital de TeleSUR est réparti entre le Venezuela, l’Argentine, Cuba et l’Uruguay (dans l’ordre d’importance).
Des transferts de technologie sont aussi mis en œuvre.
La coopération pourrait s’étendre à d’autres domaines :
• en matière de santé : Cuba a déjà passé des accords de coopération avec le Venezuela : ce dernier livre du pétrole à un tarif préférentiel en échange de l’envoi de médecins par Cuba.
• à terme, la défense des États pourrait également faire l’objet de coopération renforcée( sources dans l’excellente synthèse sur l »ALBA disponible sur le site Wikipédia)
Des idées reçues à l’épreuve des faits sur l’espace bolivarien : le cas cubain
Cuba dans la mondialisation : une concentration de symboles
- Cuba plaque tournante de la 1° mondialisation (Cuba du temps des conquêtes espagnoles )
- Cuba symbole de la lutte pour l’indépendance et l’émancipation ( guerre d’indépendance ; Marti ; le triomphe de la révolution),
- Cuba force de changement pour la région ( cf l’alliance bolivarienne)
- Cuba désigné comme ennemi par l’impérialisme américain ( une politique constante de Kennedy à Obama en passant par Bush )
- Cuba : de la résistance farouche à l’intégration néo-libérale à la recherche d’une nouvelle intégration régionale
1° D’abord chasser les idées fausses sur Cuba
- Cuba n’est pas le dernier vestige du socialisme réel
La révolution cubaine, ses origines, ses promesses et sa dynamique propre
Du triomphe de la révolution originelle à la période dogmatique puis à la période spéciale aux perspectives originales dans le cadre de l’Alliance bolivarienne
- Cuba est un pays souverain et libre
Le peuple cubain reste soudé contre l’hégémonisme américain, l’idéologie et la politique néo-libérales.
La société cubaine est permissive : les traits originaux de la société cubaine ; les mutations dans la société cubaine ; une réalité vécue différente des discours convenus
- -La vraie richesse de Cuba s’évalue bien au-delà de son PIB
Le développement phénoménal de la culture et des services publics de la santé et de l’éducation selon des rythmes marqués par l’histoire de la révolution
Le contraste entre le niveau de vie très bas et le potentiel de développement humain et social
2° Ensuite faire connaître le vrai visage de Cuba
- Le peuple cubain est émancipé et toujours en lutte
Le combat pour l’indépendance et la souveraineté
Le patriotisme et l’internationalisme
Le combat pour l’égalité et l’émancipation
- L’Etat cubain est souverain, dynamique et juste
La défense de la nation cubaine
Une société qui promeut l’effort, l’initiative et la solidarité en s’arrachant de l’idéologie « égalitariste »
La création, la répartition des richesses, la protection et la justice sociale
- Cuba dispose de ressources naturelles, culturelles et sociales
La mobilisation du patrimoine national dans la révolution
La nature, l’architecture, l’agriculture et l’industrie
L’éducation, la culture et la recherche
Le génie cubain
Le développement auto-centré, l’alliance bolivarienne et le tourisme : une dynamique de développement soutenable et humain
- Cuba n’est pas isolé et œuvre activement au sein de la région : CELAC ; CARICOM ; UNASUR
3° Présenter Cuba sans gommer ses contradictions et ses vulnérabilités
- Une société bloquée ?
Direction politique, hégémonie culturelle et société civile dans le processus révolutionnaire cubain
La timide émergence de la société civile
Les ambiguités d’une évolution contrastée : produire sans verser dans l’économisme ;
- Une société civile trop gélatineuse ?
émanciper la société civile sans fragiliser la révolution ou comment redistribuer les rôles (PCC, organes exécutifs et législatifs, syndicats, associations, vie de quartier, vie culturelle, églises…)
4° L’action associative et solidaire envers le peuple cubain
La reconnaissance mutuelle
L’aide ponctuelle
Les échanges culturels
Demain les échanges humains ?
En guise de conclusion provisoire
Cuba, Etat pacifique et solidaire, œuvre pour la reconnaissance mutuelle au sein de la communauté internationale
L’alliance bolivarienne comme préfiguration et témoignage du renouveau du socialisme latino-américain au carrefour de son destin
Les voies de l’émancipation supposent le maintien d’une dynamique régionale et un renouveau de la société civile cubaine
Gramsci à Cuba ou comment articuler théorie et pratique dans la poursuite du changement vers un socialisme participatif et démocratique
Lu dans Granma (La Havane. 24 Janvier 2013)
Livia Rodriguez Delis et Juan Diego Nusa Peñalver
CUBA assumera la présidence de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC) au Sommet des chefs d’État et de gouvernement de ce bloc régional, qui se tiendra les 27 et 28 janvier à Santiago du Chili.
Comme l’avait signalé le président cubain Raul Castro à la clôture de la 7e législature de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire, « il s’agit là d’un grand honneur et d’une grande responsabilité à laquelle nous consacrerons tous nos efforts et toutes nos énergies ».
C’est aussi un témoignage de confiance des pays membres de cette organisation régionale dans les principes et les valeurs défendus par l’île, dans sa vaste politique extérieure, sa vision sur les problèmes de l’Humanité et sa solidarité légendaire, appelés à donner un nouvel essor au développement et à la consolidation de la CELAC.
Mais c’est aussi l’un des signes les plus palpables de l’échec de la politique d’isolement exercée par les États-Unis contre Cuba depuis le triomphe de la Révolution cubaine, en 1959.
Depuis l’affront qu’a représenté la progression vers l’unité et la solidarité d’une région qu’il a toujours considérée comme son arrière-cour, notre voisin du Nord a mis sur pied une stratégie pour tenter d’empêcher toute relation de Cuba avec le reste des pays du continent.
Un siège qui a commencé s’effriter il y a 40 ans, le 8 décembre 1972, lorsque la Barbade, le Guyana, la Jamaïque et Trinidad et Tobago établirent des relations diplomatiques avec Cuba, une démarche qui fut accueillie comme un acte de courage de la part de ces petits États de la Caraïbe.
« Dans les années 60, Cuba n’entretenait des relations diplomatiques qu’avec le Mexique (en raison de la pression de Washington), et très peu de liens économiques dans la région », a rappelé Orlando Hernandez Guillén, vice-ministre du Commerce extérieur et des Investissements étrangers, qui a livré ses impressions à Granma international sur l’état actuel des liens commerciaux entre Cuba et les pays frères d’Amérique latine et des Caraïbes.
« Après le pas décisif franchi par ces quatre pays de la Caraïbe anglophone par rapport à Cuba, les nations d’Amérique latine se rapprochèrent progressivement, les unes à travers des liens commerciaux et d’autres par la voie diplomatique. Et aujourd’hui Cuba est un membre actif de la communauté latino-américaine. »
Que représentent pour Cuba ses relations avec les pays de la région ?
La priorité de nos liens avec l’Amérique latine est définie dans la Constitution de la République, qui stipule que notre gouvernement fonde ses relations internationales sur les principes de l’égalité des droits, de la libre détermination des peuples, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance des États, de la coopération internationale au profit et dans l’intérêt mutuel des parties concernées, du règlement pacifique des conflits sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel, ainsi que sur les autres principes énoncés dans la Charte des Nations unies et dans d’autres traités internationaux dont notre pays est signataire.
Nous réaffirmons aussi notre volonté d’intégration et de coopération avec les pays d’Amérique latine et de la Caraïbe, afin que notre identité commune et la nécessité historique d’avancer ensemble vers l’intégration économique et politique nous permettent de prendre la place qui nous revient dans le monde.
Cette volonté est d’ailleurs exprimée dans les Orientations adoptées par le 6e Congrès du Parti, qui précisent les principaux éléments de notre rapprochement avec l’Amérique latine à travers l’Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA) et l’Association des États de la Caraïbe, entre autres institutions régionales auxquelles nous appartenons et qui ont conféré un espace au processus de développement de nos rapport avec d’autres pays, à l’exception de l’Organisation des États américains et son système d’institutions.
À l’heure actuelle, le commerce extérieur de Cuba avec la région représente plus de 40% de ses échanges dans le monde, ce qui fait de l’Île l’un des principaux marché de la région pour ce qui est du volume de son commerce intra régional…
Nos relations avec le Brésil, le Mexique et le Venezuela
– c’est notre premier partenaire commercial, qui assure une bonne partie des ressources énergétiques dont nous avons besoin pour compléter notre production nationale – jouent un rôle important dans ce domaine.
Même si le gouvernement mène des actions concrètes pour diminuer ses importations d’aliments, notre pays continue d’importer des quantités importantes de denrées alimentaires pour un montant annuel estimé entre 1,7 et 1,8 milliard de dollars, et l’Amérique latine est un important fournisseur, notamment le Brésil et l’Argentine, qui sont des grands exportateurs d’aliments à l’échelle mondiale, et aussi pour Cuba.
Les exportations cubaines vers l’Amérique latine sont composées de marchandises relevant d’un peu plus de 650 positions tarifaires dans la région. C’est encore en deçà de nos attentes, mais cet élément témoigne quand même du développement atteint ces dernières années par notre commerce, qui ne se limite pas seulement aux exportations de sucre et de nickel, qui ont peu de poids dans la région, mais ne cesse de se diversifier dans une vaste gamme qui va des services (notamment dans le domaine de la santé) et des produits biotechnologiques, jusqu’aux matériaux de construction.
Par ailleurs, nous recevons de l’Amérique latine des matières premières, des produits intermédiaires, des machines et des équipements, surtout de pays comme le Brésil, dont l’industrie est à même de nous fournir ce soutien technologique.
Nos échanges avec les pays latino-américains sont soutenus par un financement. Nous avons des lignes de crédits avec le Brésil et le Venezuela, qui ont constitué pour nous une base importante non seulement dans la sphère commerciale mais pour avancer dans des programmes d’investissement et de développement à Cuba.
Tel est le cas, par exemple, de la construction du port de Mariel, réalisée dans le cadre d’un accord de coopération et de financement avec le Brésil et avec la participation d’entreprises brésiliennes et cubaines. Cet ouvrage gigantesque est un symbole de la coopération de Cuba avec la région, et très spécialement avec le Brésil.
Il existe d’autres financements et d’autres lignes de crédits qui nous ont été octroyés par le Venezuela, et qui présentent d’autres particularités et jouent un rôle très important pour notre activité économique et commerciale.
Quels sont les facteurs qui ont le plus favorisé nos liens avec la région ?
« Si nos relations avec l’Amérique latine ont pu évoluer pour arriver à ce qu’elles sont aujourd’hui, c’est parce que Cuba a développé des accords de commerce préférentiel avec pratiquement tous les pays membres de l’Association latino-américaine d’intégration (ALADI), ce qui nous a permis de devenir en 1999 le 12e membre à part entière du plus important groupe latino-américain d’intégration économique.
Nous avons ainsi approfondi nos liens avec ce groupe d’États et conclu des accords de cette nature avec des pays d’Amérique centrale comme le Guatemala, le Panama, le Salvador et les pays de la Communauté de la Caraïbe (CARICOM).
Certaines circonstances politiques de nos liens bilatéraux nous ont permis d’aller plus loin dans nos accords, comme ceux que nous avons conclus avec le Venezuela et la Bolivie, des pays avec lesquels nous avons un traitement équivalent à celui du libre-échange, sans tarifs dans la circulation de marchandises.
Nous avons conclu ce genre d’accords avec le Venezuela en mai 2012, et nous l’avions fait auparavant avec la Bolivie, de sorte que tous les échanges avec ces deux pays sont basés sur le libre échange.
Rappelons que la Bolivie, le Venezuela, Cuba, l’Équateur, le Nicaragua, Antigua-et-Barbuda, la Dominique et Saint-Vincent-et-les-Grenadines sont membres de l’ALBA, qui est une organisation d’intégration novatrice, qui à partir des processus politiques qui ont lieu dans la région a permis de trouver une dimension et des objectifs très ambitieux dans le processus de rapprochement et d’intégration entre nos peuples dans les sphères économique, financière, sociale et culturelle.
Ce qui fait qu’aujourd’hui Cuba s’est pleinement insérée dans la région latino-américaine, et fait partie de tous les mécanismes d’articulation, d’intégration et de coordination, à l’exception de l’OEA.
Comment Cuba a-t-elle géré les effets de la crise économique internationale, et surtout comment notre commerce a-t-il résisté face au blocus des USA ?
Si nous avons pu résister aux effets de la crise financière internationale, c’est en premier lieu grâce à la capacité de résistance de notre peuple (l’économie cubaine a enregistré une hausse de 3,1% en 2012), et à une stratégie intelligente à un moment où la situation était devenu particulièrement grave et tendue. Nous avons su mettre au point une stratégie politique interne afin d’optimiser la gestion de nos ressources déjà limités et diminuer nos exportations.
Tous ceux qui pendant cette période difficile nous ont fait confiance ont pu constater à quel point nos décisions étaient justifiées, et dans la mesure où l’économie cubaine a su pallier les effets de la crise, les situations tendues qui s’étaient présentées à un moment donné avec certains partenaires étrangers ont été surmontées.
Il faut dire aussi que Cuba a su faire preuve d’intelligence pour affronter le blocus économique, commercial et financier exercé pendant 50 ans par le gouvernement des États-Unis. Une mesure de coercition qui s’est durcie et qui a renforcé la traque des transactions cubaines dans le monde.
L’administration du président Barack Obama est celle qui a infligé le plus d’amendes aux banques étrangères ayant fait des opérations avec Cuba, ce qui rend bien entendu plus perspicace notre manière d’affronter le blocus. Nous avons le soutien de la communauté internationale dans cette lutte contre le blocus, qui a été maintes fois condamné par les Nations unis et à de nombreuses tribunes internationales.