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Georges Sarre nous a quitté

Créé par le 31 jan 2019 | Dans : autres articles

 Cette figure de la gauche parisienne est décédée ce jeudi matin à l’âge de 83 ans.

Il avait été député de Paris, maire du 11e arrondissement et secrétaire d’Etat aux Transports de Mitterrand. Georges Sarre est décédé ce jeudi matin à l’âge de 83 ans, a annoncé Jean-Pierre Chevènement à l’AFP.

« Je ressens une peine immense après le décès de ce compagnon de combat depuis notre prime jeunesse », a déclaré l’ancien ministre avec lequel il avait fondé le Mouvement des Citoyens.

Né en novembre 1935, Georges Sarre avait dirigé avec Jean-Pierre Chevènement le CERES (Centre d’études, de recherches et d’éducation socialiste) qui avait permis en 1971 à François Mitterrand de prendre la tête du Parti socialiste.

Il avait été secrétaire d’Etat aux Transports dans les gouvernements Rocard, Cresson et Bérégovoy. En 1989, il avait notamment fait voter le permis de conduire à points, qui était entré en application en 1992.

Georges Sarre était bien connu à Paris où il avait été député de 1981 à 1986, en 1988, puis de nouveau de 1993 à 2002. Il a également été maire du 11e arrondissement de 1995 à 2008.

 

Chapeau bas .FORCE et HONNEUR .

Jean-Yves Autexier rend hommage à Georges Sarre

Créé par le 31 jan 2019 | Dans : autres articles

Georges Sarre nous a quitté…

Ce devait être en 1973, une soirée d’été, à Chénérailles, dans la Creuse : les recherches archéologiques m’avaient mené là, et j’y rencontrai Georges Sarre pour la première fois. Je venais d’adhérer au nouveau parti socialiste, celui d’Epinay, celui qui voulait « changer la vie ». Georges avec son énergie communicative m’entraîna dans ses équipes. Je découvrais le Ceres : à la fois sa réflexion et sa force de proposition, autour de Jean-Pierre Chevènement, Didier Motchane, de sa revue « Frontière », et aussi sa capacité militante, sur le terrain, son talent pour former des esprits éclairés et critiques. Georges Sarre savait allier ses deux atouts. Du syndicalisme, il avait tiré l’expérience militante, sans jamais la délier de son sens de l’histoire et de son sens de l’État. Quelle leçon vivante c’était que de le suivre dans les rues de son XIème arrondissement, sachant deviser durant des heures avec les habitants, les commerçants, que de l’assister dans sa permanence où tous, sans rendez-vous pouvaient venir le voir et l’interroger. Ce goût du contact et du dialogue allait de pair avec une réflexion permanente, alimentée par sa passion pour l’histoire. Les questions économiques, sociales politiques, sociétales étaient chez lui toujours éclairées par leur dimension historique. Il puisait sans doute dans sa lignée familiale la force de ses robustes convictions républicaines. Artisan du congrès d’Epinay en 1971 qui refonda le parti socialiste et prépara la victoire de 1981, précurseur de l’union de la gauche qu’il imposa avec succès dès 1971 à Paris, il fut une grande figure de la gauche parisienne. Député européen, député de Paris, membre du gouvernement de François Mitterrand, il ne varia jamais dans ses convictions. Du traité de Maastricht, il vit toutes les conséquences, et en Républicain convaincu le rejeta. Il fonda avec Jean-Pierre Chevènement et Max Gallo le Mouvement des Citoyens. Cet engagement le priva de son siège de député, puisque le PS résolut de le faire battre en 2002 : c’est à ces choses que s’apprécient la droiture et la fidélité. Et en 2005, il fut un ardent opposant au « Traité constitutionnel » ; le vote massif des Français lui fut un solide réconfort.  Je suis resté à ses côtés jusqu’à la fin de ses activités politiques, puisqu’il m’honora toujours de sa confiance. C’était un temps où le débat politique était affaire de convictions et d’arguments. Ne pas appartenir à l’aristocratie d’État n’était pas encore un handicap. Dieu seul sait combien nous avons croisés et combattus d’adversaires. Mais jamais d’ennemis. Georges Sarre était respecté de ses interlocuteurs de tous bords, qui mesuraient la sincérité de ses convictions et son attachement viscéral à l’intérêt public.

A la mairie du XIème, au Conseil de Paris, à l’Assemblée nationale où je le remplaçai comme suppléant quand il était au gouvernement, au Sénat où il m’avait fait inscrire sur la liste « en cas de bonne surprise », partout Georges Sarre veillait sur moi. Je lui dois ce parcours, et surtout cette leçon : être fidèle au peuple est la meilleure boussole pour un Républicain. La reconnaissance est peut-être le seul remède au chagrin.

Protégé : Qui commence par Kouchner finit par Macron : Jean-Claude Michéa – Entretien du 18/09/2018 sur France Culture

Créé par le 30 nov 2018 | Dans : Articles de fond, autres articles

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Protégé : Une lettre de Jean-Claude Michéa à propos du mouvement des Gilets jaunes aux amis de Bartleby

Créé par le 30 nov 2018 | Dans : articles lecture limitée administrateur, autres articles

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Ce diable de CERES : photo de famille

Créé par le 01 nov 2017 | Dans : autres articles

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