Fédérations MRC d’Aquitaine

Articles archivés

Charlie Hebdo : une attaque sans précédent contre la France et la liberté

Créé par le 07 jan 2015 | Dans : Fédérations MRC d'Aquitaine, Mouvement Républicain et Citoyen

  

Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du  MRC et député du Val-de-Marne, mercredi 7 janvier 2015, 13h30.       

         

L’attentat meurtrier contre Charlie Hebdo est une attaque sans précédent contre la France et la liberté. 
Plus qu’aucun autre, ce journal fait vivre un esprit voltairien et blasphématoire, profondément français. 
La riposte démocratique, organisée par les pouvoirs publics             comme par la société française, doit être implacable.

Cuba : enfin !

Créé par le 06 jan 2015 | Dans : Amérique Latine, Fédérations MRC d'Aquitaine

 

Communiqué de Marie-Françoise Bechtel, 1ere vice-présidente du MRC et députée de l’Aisne, vendredi 19 décembre 2014.  

 
 
 
La reprise du dialogue entre Washington et La Havane après 53 ans est à saluer. C’est donc la fin de la situation inique dans laquelle était laissée cette petite île courageuse qui n’avait d’autre tort que de s’être battue pendant plus d’un siècle pour son indépendance nationale.  
Il faut rendre cette justice au Président Obama, qui a par ailleurs déçu sur la scène internationale, qu’il a enfin permis de déboucher sur une solution. Encore reste-t-il nécessaire que le Congrès américain à majorité conservatrice sache comprendre le sens de l’histoire en acceptant la fin de l’embargo. L’Europe doit de son côté mettre fin à la politique flottante qui a caractérisé ses relations commerciales et politiques avec Cuba depuis deux décennies et prendre toute sa place dans la nouvelle perspective ouverte pour les échanges avec Cuba.  
A l’heure où la guerre froide tend malheureusement à réapparaitre ici ou là, il faut se réjouir de cette avancée vers un monde plus paisible, au moins sur le continent américain.  

Budget 2015: la France au milieu du gué

Créé par le 17 oct 2014 | Dans : Fédérations MRC d'Aquitaine

Intervention de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, à la tribune de l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de de finances pour 2015, mercredi 15 octobre 2014

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, sommes-nous réellement en train de délibérer du projet de loi de finances pour 2015 ? Que reste-t-il de la souveraineté budgétaire de la France à l’heure du two-pack, du six-pack et surtout du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance – le TSCG – que notre assemblée a malheureusement ratifié à l’automne 2012 ?  
Lire la presse ramollit et fait croire que la France serait coupable, que nos infortunes seraient le prix de notre manque de vertu. Or le redressement structurel des finances publiques a bien été effectué : nos finances sont assainies. Alors qu’il devait être le facteur positif introduit par le traité, nous débattons encore en 2014 du solde budgétaire courant et nous sommes enferrés dans les procédures infantiles de la gouvernance de la zone euro. Bien des indicateurs témoignent des difficultés de l’Europe et de la zone euro : le chômage, notamment celui des jeunes, les inégalités, la croissance zéro, les divergences structurelles, la quasi-déflation… Mais on ne prend en compte que le déficit public, le plus idiot, le moins significatif des indicateurs, et à son aune toute politique est jugée. L’indicateur a beau être imbécile, cette politique est pensée : c’est celle de la droite allemande, de l’alliance des conservateurs européens et de la technocratie bruxelloise, qui savent si bien mêler idéologie et intérêts de classe.  

 
C’est ainsi que la mâchoire du triple B – Bercy, Bruxelles, Berlin – se referme sur le débat public, la délibération, le travail parlementaire et, excusez du peu, la souveraineté nationale.  
N’ayant pas voté en 2012 la loi de programmation pluriannuelle, vous comprendrez qu’en conséquence, monsieur le secrétaire d’État, je n’approuverai pas le projet de loi de programmation 2014-2019.  
Face à la situation actuelle, que fait le Gouvernement ? Ce serait mentir de dire qu’il s’y soumet. Il navigue, donne des gages, tente de faire oublier l’enterrement – salutaire ! – du retour aux 3 % en survendant des réformes structurelles. Il lève le pied sur les recettes et serre maladroitement le collier sur les dépenses en présentant un budget de compromis qui tente de ménager les gardiens du triple B et la croissance, les engagements budgétaires et l’explosion du chômage. On ne refera évidemment pas le match en imaginant ce qu’aurait produit une opération volontariste au printemps 2012, conduisant à différer l’ajustement budgétaire et à renégocier le TSCG mais, hier, le ministre des finances et des comptes publics a bien tenu le discours qu’il aurait fallu tenir… en 2012. Cette politique évite le pire, mais elle comporte le risque de rester au milieu du gué et de ne produire aucun des résultats attendus. L’année 2015, mes chers collègues, sera décisive et l’exécution de ce budget demandera du volontarisme pour faire face aux difficultés économiques, sociales et politiques qui s’accumulent dangereusement.  
Concernant la partie recettes, dont nous débattons cette semaine, nous, députés du mouvement républicain et citoyen, avions accueilli favorablement le volet pouvoir d’achat du pacte de confiance. Mais nous savons tous que les baisses de charges salariales sur les bas salaires adoptés en juin ont été censurées par le Conseil constitutionnel, et le dispositif de remplacement est, à mes yeux, beaucoup moins convaincant : affaiblir l’impôt sur le revenu, c’est affaiblir l’impôt civique, un impôt progressif qui devrait être au cœur du pacte républicain. La suppression de la deuxième tranche porte un mauvais coup à ce bel impôt centenaire, et je le regrette d’autant plus que d’autres voies existent : nous avons, par exemple, voté une augmentation de la TVA pour financer en partie le CICE ; des propositions de modernisation de la CSG pour la rendre progressive, voire la fusionner avec l’impôt sur le revenu sont sur la table. Monsieur le secrétaire d’État, il faut ouvrir le débat sur la réforme fiscale, une réforme qui permette davantage de justice fiscale et un meilleur mode de financement de notre État-providence.  
Le budget 2015 est un budget décisif, et ce n’est pas sans une certaine inquiétude que les députés du mouvement républicain et citoyen abordent l’examen de ces deux projets de loi, mais aussi avec le sens des responsabilités.  
 

Les députés du MRC ne voteront pas la confiance au gouvernement

Créé par le 17 sept 2014 | Dans : Fédérations MRC d'Aquitaine

Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du MRC et député du Val-de-Marne, lundi 15 septembre 2014.

Pour la deuxième fois en six mois, le Premier ministre engagera sa responsabilité devant le Parlement, ce mardi 16 septembre. Les députés du Mouvement Républicain et Citoyen (Jean-Luc Laurent, Marie-Françoise Bechtel, Christian Hutin) ont décidé de ne pas voter la confiance au nouveau gouvernement.  
La politique économique sans chances menée avec constance depuis le début du quinquennat de François Hollande est clairement aujourd’hui une politique sans résultats. Alors que la déflation menace l’Europe, la stratégie comptable du retour rapide aux « 3% », imposée par la Commission est, comme nous l’avions prédit, un échec patent : en attestent notre croissance quasi nulle, un chômage en hausse et l’aggravation, en conséquence, des déficits publics. Où sont les perspectives de redressement de notre économie ?  
Les députés du MRC déplorent, à cet égard, l’éviction d’Arnaud Montebourg, qui aura jusqu’au bout tenté de faire vivre l’objectif de redressement de la France, et compris que celui-ci passait par la réorientation de l’Europe.  
La ligne politique confirmée par Manuel Valls à cette occasion condamne son gouvernement au commentaire rituel de mauvais chiffres économiques, faute de marge de manœuvre et d’ambition européenne. Les timides appels à « changer d’Europe » sont sans effet tant qu’aucun rapport de force n’est engagé pour y parvenir.  
Le MRC pense que la droite n’offre aucune solution alternative et que son retour ne ferait qu’aggraver les choses.  
En s’abstenant, les députés du MRC demandent au gouvernement de mener une politique à la hauteur des enjeux et des attentes des Français et non de se laisser dicter son programme par le conservatisme allemand et la technocratie bruxelloise.  

Plus que l’expression de doutes, le suffrage universel sanctionne en grande part la politique gouvernementale

Créé par le 26 mar 2014 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, Fédérations MRC d'Aquitaine

L’importance de l’abstention et la poussée des droites traduisent l’insatisfaction d’une grande partie de l’électorat populaire. Dans ce contexte il semble difficile à la gauche de surmonter son handicap pour le second tour dans un certain nombre de grandes villes.

Le message est clair! Il appelle des réponses audacieuses et responsables dans une conjoncture difficile. Il est trop tôt pour rentrer de plein fouet dans les débats qui suivront le deuxième tour mais d’autres échéances se profilent et les élections européennes pourraient bien prolonger cette lame de fond qui semble tout emporter.

Sauf à réorienter radicalement sa politique européenne, on ne saurait imaginer d’autres perspectives que celles de l’enlisement de la France, quelque soit par ailleurs le visage de ceux qui la gouvernent au plus haut niveau.

Les conditions de sortie de cette nasse sont encore bien loin d’être réunies!

X.D

12345...25

Nouveau regard, nouvelle Ec... |
democratia |
Mers El-Kébir Franc-Tireur |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les emprunts russes
| mouvement de soutien "waaxu...
| HYPERDEMOCRACY