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Articles archivés

Quand Motchane et le CERES s’invitent à la Librairie Caractères de Mont de Marsan

Créé par le 19 nov 2024 | Dans : a-le quartier libre de XD, Actualité de la pensée de Didier Motchane

??????????6° colloque annuel du CERESQuelques protagonistes nationaux et locaux du CERES/MdC/MRC – parmi lesquels nos très regrettés camarade Guy Gaujacq et François Joly -dans les photos jointes sur plusieurs décennies de militance et sur le blog de

Marc Etxeberria Lanz

https://blogs-mediapart-fr.blog/151124/un-ignore-de-notre-histoire-sociale-revele-ce-mercredi-13-novembre-2024

Compte rendu de l’Atelier du13 novembre 2024 Didier Motchane et le CERES

Une trentaine de participants (sociologie de l’assemblée : militant.e.s associatifs.v.e.s, politiques, syndicalistes, (ancien.n.e.s) élu.e.s,): Plus d’une dizaine de personnes excusées

Intervenants Jean-Marie Pernot et Xavier Dumoulin ; Présentateur : Romain

Participants de la Librairie impliqués dans tout ou partie du processus de préparation et de logistique (planification, annonce, commandes, accueil du public, organisation de la salle, tenue du bar et fermeture): Romain, Agnès, Anthonny, Aurore

Accueil 18h45 Ouverture de l’atelier 19h Fermeture de l’atelier 21h

Thèmes développés :

Eléments biographiques sur Motchane, Histoire, Stratégie, Références théoriques, Bifurcations du CERES-MdC, MRC, Thématiques chères au CERES.

Evocation de figures locales et perspectives d’exploration de sources ou de témoignages dans l’objectif d’enrichir les travaux en cours sur Motchane et le CERES et d’écrire 1°Une histoire locale et régionale du CERES-2°Des notices de militants regrettés.

Echanges

Autour de l’Autogestion, Du PS d’Epinay, des courants (stratégies convergentes et divergentes des deux courant de gauche : Poperenistes et CERES); autour de la posture du CERES et de ses figures historiques avec leurs bifurcations, leurs avancées et leurs impasses avec intervention dans l’assemblée, questionnements et réactions de nombreux participant.e.s.

Perspectives de travaux biographiques proposés et partagés sur le principe avec apport d’information sur des matériaux sources (archives du député Roger Duroure) ou de témoins présents et validant le projet de biographie de Guy Gaujacq, figure locale du CERES

Invitation d’accès à la demande aux travaux achevés et en cours de Xavier Dumoulin xavier.dumoulin@parisnanterre.fr sur Didier Motchane et le CERES via l’accès réservé à un blog d’auto-formation ou sur mot de passe

Pour approfondir : Revue d’Histoire des Idées Politique «Le grand Motchane»1e semestre 2024 (disponible à la Librairie caractères). En notes sur nos blogs : Bibliographie et sources; Historiographie, Biographie de Didier Motchane, Chronologie du CERES,

MontfortGuyGaujacqDe G à D : Guy Gaujacq, Rose-Marie Antoine, Danielle Mitterrand et Xavier Dumoulin lors d’une manifestation de France-libertés à Montfort en Chalosse

Quand Motchane et le CERES s'invitent à la Librairie Caractères de Mont de Marsan dans a-le quartier libre de XD gaujacq+991340325rGuy Gaujacq, (1946-2016), animateur du CERES dans les landes, entre dans l’exécutif du PS dès 1973, successivement secrétaire fédéral du PS, chargé de la formation, puis secrétaire fédéral chargé de la troisième circonscription. Il est élu conseiller général de Montfort-en-Chalosse de 1986 à 1992. Il quitte l’exécutif du PS en 2004 et finalement adhère au Parti de gauche dès sa création, en 2008. Jacques Généreux (à l’époque en responsabilité au PdG) avait confié qu’il fut le premier landais à venir à sa rencontre dans cet objectif.

Ci-dessous les quatre chefs historiques du CERES de G à D Motchane, Sarre, Chevènement et Guidoni Dans une des photos suivantes on reconnait Régis Debray en compagnie amicale du Che

les animateurs du CERESCIMG024500087228_000017001DidierMotchaneFB _n dans Actualité de la pensée de Didier MotchaneJean-Pierre Chevènement, Vincent Peillon, Georges Sarre et Christian HutinJean-Pierre Chevènement, Vincent Peillon, Georges Sarre et Christian Hutinladlgationdaquitaineaucongrs.jpgAu premier rang depuis la gauche, on reconnait notamment le très regretté François Joly, Francis Daspe, Josette Robert, jean-Pierre Chevènement, Jean-Marie Billa et Xavier Dumoulin

Guy Gaujacq, ancien directeur de l'Association des maires des Landes, est décédéGuy Gaujacq (1946-2016), animateur du CERES dans les landes, entre dans l’exécutif du PS dès 1973, successivement secrétaire fédéral du PS, chargé de la formation, puis secrétaire fédéral chargé de la troisième circonscription, au moment où  Henri Emmanuelli en devenait le député (il faisait d’ailleurs partie de ceux qui l’avaient rencontré à son arrivée dans les landes comme Jacques Senlecque et Henri Scognamiglio). Il est élu conseiller général de Montfort-en-Chalosse de 1986 à 1992. Il quitte l’exécutif du PS en 2004 et finalement adhére au Parti de gauche dès sa création, en 2008. « Il en fut même cosecrétaire départemental de 2013 à 2014 », rappelait, en 2016, l’élue montoise, Céline Piot.

« C’est avec énormément de tristesse que j’ai appris le décès de Guy Gaujacq, emporté par la maladie à l’âge de 70 ans. Il fut le camarade des premières conquêtes politiques, le militant de l’union de la gauche dont les convictions, forgées dans l’idéal républicain et socialiste, s’ancrèrent profondément dans cette terre de Chalosse qu’il me fit découvrir à mon arrivée dans les Landes. Pendant douze ans, en tant que conseiller général il apporta une contribution décisive au développement économique, social et culturel du canton de Montfort. Guy Gaujacq était un homme de convictions et de caractère, mais aussi un homme d’actions. Sa détermination à faire bouger les lignes, à mener les projets à terme est toujours restée intacte, que ce soit dans ses fonctions d’élus, au sein de la direction du PS landais, comme attaché parlementaire de Philippe Labeyrie, et plus récemment à la direction de l’association des maires. Enfin, je voudrais saluer son action dans le monde associatif, au sein de la ligue de l’enseignement notamment. L’accès à l’éducation et la culture étaient pour lui les ferments de la vie démocratique et les conditions de la nécessaire émancipation des individus. Mes pensées vont aujourd’hui à ses enfants et à l’ensemble de ses proches, à qui j’adresse mes plus sincères condoléances. » Communiqué d’Henri Emmanuelli, Sud-Ouest 17 juin 2016

catherine coutardCatherine Coutard, médecin hospitalier, militante et dirigeante historique du courant depuis le CERES en passant par le MdC, le MRC et aujourd’hui  à la GRSPhoto de M. Jean-Yves AUTEXIER, ancien sénateur Jean-Yves Autexier, ancien perlementaire, ancien dirigeant du CERES-MdC-MRC

Didier Motchane et le CERES :  un combat pour le Socialisme et la République

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Villepin rebelle et stratège (suite)

Créé par le 12 sept 2024 | Dans : a-le quartier libre de XD

Villepin   Dans notre précédent billet, nous faisions l’éloge des positions courageuses de l’ancien premier ministre dénonçant la politique étrangère de la France dans la logique de sa posture de longue date. A l’instar des Bertrand Badie, Jean-Paul Chagnollaud, Pierre Blanc (chez les universitaires), Hubert Védrine ou Jean-Pierre Chevènement (du côté des politiques) -  pour ne citer que les plus reconnus d’entre les tenants d’une autre vision politique des relations extérieures de la France -, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac fait un procès en règle de l’effacement et des contradictions du président et du gouvernement Macron en la matière. Domaines réservés ou partagés, la Défense et la Diplomatie restent, toujours et encore, des éléments majeurs qui caractérisent l’évolution de la place et du rayonnement de la France dont les intérêts doivent se conjuguer avec ceux de la coopération internationale et de la paix.

Nous invitons à la lecture de nos précédents développements pour bien situer l’analyse et les positions internationales de l’ancien premier ministre. Ce dernier a aussi évoqué dans l’émission radiophonique d’hier, la politique intérieure de la France et ses vicissitudes.

Rappelons que Dominique de Villepin  avait appelé pendant l’été à ce qu’Emmanuel Macron nomme Lucie Castets à Matignon au nom de la « tradition républicaine ». Hier matin, il soulevait « trois bizarreries » à propos de la situation politique, alors que « le front républicain a gagné [les dernières élections législatives] et [que le parti] Les Républicains n’y a pas participé ».

La légitimité de Michel Barnier « n’est pas donnée. Il a été nommé par le président de la République (…), mais il n’a pas été légitimé par le Parlement. Il doit donc la construire », a-t-il fait savoir, avant de conseiller à Michel Barnier d’endosser « un esprit de mission », car « sa légitimité ne peut venir que des Français ». « Deuxième bizarrerie : la démarche est inversée. Normalement un premier ministre qui arrive, issu d’une majorité, on connaît sa ligne politique, on sait ce qu’il va faire. Là, il va composer un gouvernement et va solliciter des ministres, sans qu’on sache la politique qu’il va mener. » Troisième bizarrerie : « Le rapport de force politique est complètement inversé : le cinquième parti qui se retrouve le premier, c’est la parole évangélique : les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers, mais ce n’est pas la parole politique habituelle. Et puis, surtout, vous avez un rapport de force inversé d’un point de vue institutionnel, (…) le premier ministre est sous la menace du Parlement (…) et sous la menace même de ses ministres ». Le Front républicain a gagné les élections et le nouveau premier ministre est paradoxalement issue de la formation la plus mal élue et qui n’a pas participé à ce front.

Villepin prône plus de justice, plus d’ordre et plus de réponses aux problèmes des Français. En restant concret sur les éléments de solutions comme en matière d’immigration où c’est la voie diplomatique et les accords avec les pays d’origine qui sont à rechercher et surtout pas la politique de l’extrême droite. La méthode De Villepin, c’est de prendre les problèmes de front quand les Français restent tenus à l’écart alors qu’il faut expliquer les règles et faire de la démocratie in vivo (et non in vitro). Le président de la république a brouillé les cartes en faisant de la politique en chambre quand elle devrait se faire en marchant et dans la dynamique d’une élection aujourd’hui volée.

Il faut « ouvrir les portes et les fenêtres » implore l’ancien premier ministre, opposé en tous points à la gouvernance macroniste! Son éclairage mérite attention et écoute.

Xavier Dumoulin

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De Villepin : Une voix qui résonne comme un appel à la raison

Créé par le 21 juin 2024 | Dans : Articles de fond, Pour une autre Europe, Une autre mondialisation |

Villepin : un républicain en rebellion

Créé par le 12 sept 2024 | Dans : a-le quartier libre de XD

Villepin : un républicain en rebellion

Créé par le 12 sept 2024 | Dans : a-le quartier libre de XD

Nous commentions ces dernières semaines la position très critique de l’ancien premier ministre de Jacques Chirac sur les sujets nationaux et internationaux vis à vis de la politique française sous la conduite du président Macron. Dans un magnifique plaidoyer pour une autre politique étrangère, ce gaulliste exprimait, dans une livraison du Monde Diplo, un vrai projet diplomatique alternatif. Plus récemment De Villepin dénonçait la posture du président refusant de tirer les leçons du résultat des élections législatives en refusant la nomination à Matignon d’une personnalité émanant du bloc NFP. Il préconisait déjà d’agir avec méthode et dans l’ordre. Entendez laisser sa chance au premier ministre devant le parlement en comptant sur une dynamique concrète (et non pas sur des spéculations pensées en chambre) au risque d’un échec après censure, supposant alors un changement de titulaire.

L’ancien premier ministre a réitéré cette critique dans une émission matinale de France Inter. Avec des mots très durs vis à vis de la gouvernance présidentielle. Notamment sur la question palestinienne à Gaza, « ce plus grand scandale historique » quand « ce sont des populations civiles qui meurent » soit « beaucoup plus que 40000 morts »! « Les corps, les cœurs, les âmes, les têtes sont en morceaux! » La Cisjordanie se décompose aussi dans cette « cocotte minute » et « cette folie messianique » d’Israël.

L’Europe et la France sont absents, « en hémorragie ». Sur tous les fronts : Ukraine et Proche-Orient notamment quand l’Amérique est dysfonctionnelle, divisée sur presque tous les sujets et la France en désertion financière, sans politique. Que faire alors? Refuser la livraison d’armes à l’armée israélienne! De Villepin dénonce l’absence de la France dans les discussions pour la paix en Ukraine où « il n’y a pas d’objectifs politiques ». « Nous [européens, occidentaux] sommes pointés du doigt [et] nous aurons à payer comptant notre droit à reparler et [devront] donner des preuves ». Dans ce contexte, l’ancien premier ministre se refuse à répondre à d’éventuelles sollicitations pour un ministère des affaires étrangères car « le logiciel présidentiel est dépassé » et « la start up nation, un grand rêve »!

Nous reviendrons dans une suite à ce billet sur les déclarations, critiques et recommandations de l’ancien premier ministre en matière de politique intérieure.

Xavier Dumoulin

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De Villepin : Une voix qui résonne comme un appel à la raison

Créé par le 21 juin 2024 | Dans : Articles de fond, Pour une autre Europe, Une autre mondialisation |

A santé sinistrée, combativité décuplée

Créé par le 10 sept 2024 | Dans : a-le quartier libre de XD

A l’heure des mauvais comptes, budget et sécurité sociale font l’objet d’une attention toute particulière des pouvoirs publics. Lesquels cherchent coûte que coûte à réduire les dépenses quand les politiques de recettes défaillantes creusent ces fameux déficits. Déficits créés par une politique de l’offre qui voit dans les niches fiscales et autres baisses d’impôts ou de dites charges sociales les clés de la compétitivité des entreprises et du ruissellement des richesses des plus riches vers ceux du bas.

Mensonges avérés depuis des lustres mais repris en chœur par notre nouveau premier ministre et ses émules à la recherche de compères pour mener les basses besognes au gouvernement. Les boucs émissaires sont légion dans cette dénonciation des fauteurs de dérives de nos comptes publics. Pour ces droites dures, les immigrés qui bénéficieraient des largesses sociales (allocations familiales, AME, allocation logement) priveraient les « nationaux » du bénéfice de notre système social trop généreux. Lequel devrait aussi policer ses redistributions vis à vis du monde du travail en limitant les droits à l’assurance-chômage, au RSA, aux indemnités d’arrêt maladie (en croissance du fait du vieillissement de la population en activité depuis les successives contre-réformes néolibérales des retraites) et aux autres prestations, etc…

Dans cette escalade de velléités antisociales, nul ne sera épargné sinon les profits des grandes entreprises et les plus hautes tranches de revenus et de patrimoines. Les collectivités locales accusées de contribuer à creuser les déficits des comptes publics sont dans le même temps mises à contribution inconsidérément par des politiques d’annonces dénuées de tout financement (exemple de la suppression de l’usage du portable dans les collèges et lycées supposant des infrastructures de casiers de dépôt des téléphones dépassant la centaine de millions d’euros à financer par les mêmes collectivités territoriales).

Ces injonctions contradictoires font en permanence l’actualité nationale et locale. Je vois ce matin dans mon journal Sud-Ouest deux titres qui illustrent ces paradoxes. Le premier rend compte de l’action de l’intersyndicale du CH de Dax qui refuse avec les professionnels et les usagers la suppression de trente emplois médicaux et para-médicaux (équivalent temps plein) exigée par l’ARS au motif d’un déficit comptable trop élevé. Dans le même temps, la même ARS des Landes déclare vouloir aider un EHPAD fraichement inauguré à se doter des effectifs nécessaires quand les résidents et les familles dénoncent une situation intolérable du point de vue des conditions de prises en charge. Dans ce cas un sous effectif expliquerait fort justement les difficultés vécues par la communauté de résidents et de professionnels et de l’autre le prétendu sureffectif justifierait la suppression de postes au risque de créer mécaniquement une dégradation des prises en charge. Allez chercher la cohérence dans tout cela (les EHPAD sont dans une situation financière critique France entière) sinon une gestion au cas par cas avec le refus de décliner une politique sanitaire ambitieuse.

Il serait grand temps de remettre à plat notre système social de santé au delà des seules offres de soins. La grande réforme constituerait à substituer à la médecine à l’acte (soins de ville et médecine hospitalière, largement rétribuée par la rémunération à l’activité à côté des financement des missions d’enseignement, de recherche et d’activité d’intérêt général) le système de « la capitation » (rémunération par tête d’usager) visant à promouvoir la qualité de vie en bonne santé des populations sur un territoire. En ménageant les transitions pour les médecins déjà implantés mais en favorisant ce basculement de facto préparé par le développement de centres de santé, au côté de maisons de santé, au sein desquels le travail en équipes pluriprofessionnelles fait déjà  avancer la qualité et la continuité des soins. Le rôle pivot de l’hôpital public doit aussi s’accompagner d’un développement des actions de prévention menées de concert par un ensemble d’acteurs locaux en capacité de se tourner aussi vers des publics en rupture de soins somatiques et psychiatriques de toutes natures…

En arrière plan, n’est-ce point l’exigence d’une reconquête de la sécurité sociale, une SS dont les modes actuels de gestion étatisée et sa dite gouvernance comptable sont totalement à revoir? Avec un retour à la gestion des caisses par les organisations syndicales et les usagers quand ses ressources doivent continuer à être alimentées par la part de salaires socialisée à cet effet. Qu’il s’agisse des branches maladie, A.T, maternité, retraite, famille et demain l’autonomie avec un élargissement visant la sécurité alimentaire ou celle du logement! Tout comme l’assurance chômage qui doit rester l’affaire des travailleurs.

Une audace auto-gestionnaire que n’ont pas encore ceux qui voudraient être force de contestation de cette droite néolibérale et conservatrice aux programmes nauséabonds quand les forces du NFP proposent cependant un projet social-démocrate s’émancipant du néolibéralisme. Puissions-nous retrouver collectivement la volonté de rupture d’avec ces gestions libérales étriquées qui minent les conditions de vie et le moral de nos concitoyens! Dans une vraie perspectives de politique de salut public quand le besoin de répondre à l’urgence sociale se fait chaque jour plus criant.

Xavier Dumoulin

A lire en complément sur le blog d’auto-formation

http://vers2022.unblog.fr/

- Avec Colette Bec : penser le social comme institution de la démocratie

travaux et publications sur la sécurité sociale et l’Etat social

- Bernard Friot : théoricien de « l’impensé communiste » et de l’émancipation du travail

une sociologie révolutionnaire du travail et des sécurités sociales

- Des travaux en droit social et philosophie aux conférences au collège de France du professeur Alain Supiot, solidariste critique de la gouvernance par les nombres

présentation des travaux du professeur Supiot dans les champs du social

Barnier : l’homme qui récite tous les mantras de la droite dure

Créé par le 06 sept 2024 | Dans : a-le quartier libre de XD

Moratoire sur l’immigration et référendum sur ce sujet, lutte contre l’assistanat, radiation des chômeurs après le refus de deux offres d’emplois, retraite à 65 ans, stricte trajectoire d’économie sur le budget de l’Etat, exonération des charges sociales sur les salaires pour les entreprises… Autant de thèmes traités dans une perspective politicienne en bon voisinage d’avec l’extrême droite. Cet ancien commissaire européen que l’on dit bon négociateur suite au dossier du Brexit ne s’encombrait pas d’un zeste de nuances dans son programme présidentiel présenté lors des primaires de la droite.

C’est donc à travers lui un durcissement de la politique néolibérale doublé d’une perspective néo-conservatrice chez cet homme qui votait jadis à l’assemblée contre la dépénalisation de l’homosexualité et le remboursement de l’IVG. Il case donc toutes les marques de filiation d’avec la droite la plus conservatrice. Félicité par Eric Ciotti pour sa nomination à Matignon et complimenté par Marine et Marion Le Pen, ce savoyard entame son ascension vers les sommets de l’Etat sous les encouragements des forces réactionnaires. Quant à l’extrême centre, aujourd’hui explosé, ne voit-il pas en lui le meilleur comptable d’une réduction drastique des dépenses publiques?

Lors de la passation de pouvoir à Matignon, j’ai noté le lapsus très révélateur d’Attal, dans son discours fleuve frisant l’indécence, quant à son état d’esprit actuel (qu’il disait malencontreusement pessimiste). Lequel se voyait rabaissé par son successeur qui préfère l’action aux mots et moquait avec une ironie polie le donneur de leçons qui n’a pu mener à bien tous les projets qu’il prétend laisser en prime au nouveau locataire d’un bureau trouvé vide!

Certes le ton de la sagesse feinte, venant d’un Barnier qui eut lui-même le privilège du benjamin en politique – état a-t’il dit, en souriant se tournant vers son cadet, tout  à fait passager -, a de quoi illusionner après la morgue de ce gouvernement sortant exécrable. Mais la première embrassade du nouveau chef de gouvernement investi était réservée à madame Vautrin située au tout premier rang à droite à proximité des deux hommes. Un symbole dans cette passation en violation totale des résultats des élections législatives et de l’esprit de nos institutions républicaines.

Empruntons, pour conclure,ce passage de l’article d’Alexandre Pedro du Monde : « Les Républicains (LR) revisite à sa façon la phrase de Jésus dans l’Evangile selon saint Matthieu : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. ». Cinquième force politique à l’issue des dernières élections législatives, la droite est arrivée première à Matignon, malgré seulement 47 députés. »

Xavier Dumoulin

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