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Créé par sr07 le 15 août 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire
« L’intérêt supérieur du pays est d’avoir un budget pour 2025 avant la fin de l’année. Si ce n’était pas le cas, dans le courant de l’année prochaine, on ne pourrait plus assurer le fonctionnement normal des services publics. On ne pourrait plus assurer la paye et les retraites de nos agents publics, ainsi qu’un certain nombre de prestations qui sont revalorisées chaque année. Que chacun le mesure. La priorité, c’est de doter le pays d’un budget. »
C’est en ces termes que le ministre démissionnaire des comptes publics ose motiver les prévisions de coupes sombres dans le budget! Il eut été logique, après l’échec de la majorité relative macroniste aux législatives, de permettre aux forces du NFP d’assumer la traduction budgétaire de leur programme devant les assemblées. Encore eut-il fallu leur donner acte de leur victoire dans la nomination d’un Premier ministre issu de ses rangs. A charge pour ce gouvernement de trouver des compromis nécessaires ou de recourir à la procédure tant décriée du 49-3. La première légitimité d’un budget, c’est d’être en adéquation avec la politique la moins inacceptable pour une majorité de nos concitoyens et donc surtout pas celle proposée par Tomas Cazenave.
Les recettes fiscales doivent assurer l’équilibre budgétaire d’ici 2027 incluant le financement du programme d’urgence du NFP avec un solde négatif d’un seul milliard d’euros en fin de quinquennat, les néo-keynésiens du NFP misant aussi sur l’effet de multiplication des dépenses publiques sur la croissance, l’emploi et les recettes. Ces dépenses d’investissement dans nos services publics complèteront les dépenses courantes induites par la recherche de leur fonctionnement optimal (les emplois dans l’Education, l’hôpital public, la police de proximité, etc…). Les Français attendent par ailleurs une augmentation du pouvoir d’achat des salariés et des fonctionnaires sans remise en cause des protections sociales (chômage, prestations de la sécurité sociale, logement, etc…). La fixation d’un SMIC à 1600 € s’accompagnant d’une augmentation des salaires qui vont au-delà de ce minimum interprofessionnel ne doit pas être un horizon lointain mais bien une urgence sociale. Pour ce faire, une seule solution la justice fiscale…
C’est à peu près tout le contraire de la logique de notre ministre démissionnaire qui reste enfermé dans une doxa néolibérale inébranlable et totalement irrespectueuse des aspirations populaires. Je l’avais entendu, avant la dissolution, pousser le bouchon de l’idéologie du ruissellement jusqu’à l’absurde quand il affirmait que toucher un tant soit peu au portefeuille des plus grandes richesses constituerait un contre sens total. Le voici à présent en total adéquation avec son gouvernement démissionnaire dans une préparation budgétaire qui fait fi des résultats électoraux et des principes élémentaires démocratiques. Sa parfaite assomption de principes totalement décalés fait tâche. A force de provocations de ce genre on sera de plus en plus enclin à considérer que la mobilisation populaire reste le seul recours contre l’illibéralisme présidentiel qui viole le texte et l’esprit de la Constitution française en différant la nomination d’un Premier ministre issu de la nouvelle majorité relative. C’est encore là un bien mauvais calcul!
Xavier Dumoulin
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Créé par sr07 le 25 juin 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire
Créé par sr07 le 13 août 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire
Le 12 août 2024
Objet : Notre méthode et nos priorités pour la XVIIe législature
Madame la Députée, Monsieur le Député,
Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
Plus d’un mois après le second tour des élections législatives, la France n’a toujours pas de gouvernement. Préoccupés par cet état de fait, et alors que les urgences demeurent nombreuses et la situation internationale alarmante, nous prenons l’initiative de vous écrire. Les 30 juin et 7 juillet derniers, appelés aux urnes, les Françaises et les Français se sont fortement mobilisés, donnant à la nouvelle Assemblée nationale une très forte légitimité et une centralité inédite. Le président de la République avait appelé à une forme de clarification. La voici.
De ces élections législatives anticipées décidées par le président de la République seul, nous croyons devoir collectivement tirer quelques leçons.
Les électeurs et électrices ont exprimé une très forte attente de changement sur le fond des politiques conduites depuis 2017. Ils ont dit leur demande de justice sociale et fiscale, de reconnaissance du travail, notamment sur le plan salarial, de soutien au pouvoir d’achat, de défense des services publics, afin de les rendre plus accessibles et de qualité, leur demande, enfin, de protection et de sécurité du quotidien.
Ils ont également exprimé une demande de changement des pratiques politiques et démocratiques, après des réformes qu’ils se sont vu imposer sans concertation, contre leur avis majoritaire et souvent avec une forme de brutalité institutionnelle. Ils aspirent à être mieux entendus et à une démocratie continue respectueuse des corps intermédiaires autant que des citoyens eux-mêmes.
Les électeurs et électrices ont également, à une très large majorité, refusé le projet de l’extrême droite, un projet régressif, qui trie et stigmatise les Français, à rebours de nos valeurs et de l’histoire de notre République. Ils ont fait barrage républicain contre le Rassemblement national et ses nouveaux alliés de circonstance. Nous ne devons jamais l’oublier.
Les électeurs et les électrices ont, enfin, placé le Nouveau Front Populaire en tête au second tour des élections législatives et en ont fait la première force politique à l’Assemblée nationale. C’est à ce titre qu’il est attendu du président de la République qu’il nomme un gouvernement de Front populaire. À charge pour ce dernier d’entendre les aspirations des Françaises et des Français et de faire vivre une Assemblée nationale certes fragmentée et sans majorité, mais surtout pluraliste. Le Parlement doit, plus que jamais, être au cœur de nos institutions et de notre vie démocratique. Faisons-en une chance.
Ce résultat nous oblige collectivement, et nous voudrions vous dire l’état d’esprit qui est le nôtre et le chemin qui nous paraît pouvoir être désormais suivi pour demeurer fidèle au résultat des élections législatives.
Le gouvernement du Nouveau Front Populaire qui serait ainsi nommé par le président de la République devrait, à notre sens, prendre en compte l’ensemble des implications de ce scrutin. Il devra en premier lieu tenir compte du fait que la majorité sur laquelle il s’appuie n’est que relative et qu’il lui sera dès lors nécessaire de convaincre au-delà des rangs du Nouveau Front Populaire pour construire des majorités parlementaires. Cette situation appellera sans nul doute une évolution de nos pratiques parlementaires et des relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif: mieux articuler les fonctions d’évaluation et de contrôle avec la fonction législative, envisager de répartir les responsabilités de rapporteurs entre les groupes républicains sur certains textes débattus, partager l’ordre du jour parlementaire – y compris le temps gouvernemental, ou encore élaborer les textes en amont avec les rapporteurs et chefs de file pressentis des commissions, avant même la transmission de l’avant-projet de loi au Conseil d’État.
Il devra, en second lieu, renouer le dialogue avec les corps intermédiaires et la société civile, en particulier avec les organisations syndicales et le monde associatif, qui doivent être partie prenante du renouveau des pratiques démocratiques, qui seul permettra de construire les majorités les plus larges, dans le pays comme au Parlement. Il devra considérer la République des territoires et ses 520 000 élus locaux, qui ont une connaissance intime des réalités quotidiennes des Français et sont les artisans de notre cohésion sociale. Cela nécessitera de renforcer les libertés locales dans l’esprit des lois de décentralisation, de renouveler la capacité d’agir et d’innover des collectivités de l’hexagone et des Outre-mer, pour accélérer la bifurcation écologique, porter des politiques de solidarité et défendre les services publics de proximité. Cela appellera de l’État local qu’il ait véritablement les moyens de les accompagner, dans le respect du principe d’égalité entre les territoires.
Nous nous portons garant de ce changement de pratique. Dès sa nomination, le gouvernement du Nouveau Front Populaire mènera des discussions approfondies et transparentes avec les groupes parlementaires républicains, avec les syndicats et la société civile organisées ainsi qu’avec les associations nationales d’élus, sur le budget pour 2025 d’une part, et sur un programme de travail gouvernemental pour les mois à venir d’autre part.
Sur le fond, nous vous proposerons que les deux assemblées travaillent sur le fondement de cinq grandes priorités pour la vie de nos concitoyennes et concitoyens, à partir desquelles seront déterminés ensemble les priorités budgétaires et le calendrier législatif :
Nous vous proposerons également de renouer avec les travaux parlementaires de la XVIe législature qui ont été interrompus par la dissolution et notamment avec certaines initiatives législatives, comme celles concernant la fin de vie, la protection de l’enfance, les familles monoparentales, l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé ou les violences sexuelles dans le milieu culturel. Sur l’ensemble des sujets, le Parlement et ses élus doivent jouer leur rôle de cœur battant de la démocratie.
Nous croyons fermement que les priorités ainsi débattues ensemble, le regain de place donnée au travail parlementaire, ainsi que le dialogue retrouvé avec les collectivités territoriales, les syndicats et les corps intermédiaires sont à même de réunir, au-delà de notre coalition, pour répondre aux besoins urgents du peuple. C’est aussi la mise en œuvre de cette méthode et de ces priorités qui permettra de montrer à nos concitoyens que leur vote a été compris et de restaurer la confiance dans nos institutions démocratiques.
Nous espérons partager avec vous la volonté d’apporter au pays les réponses qu’il attend et la stabilité qu’il espère. Dans cette perspective, nous nous tenons à votre disposition pour évoquer les propositions formulées dans ce courrier et, plus largement, de pouvoir échanger sur vos priorités dès la rentrée.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de nos salutations distinguées.
Lucie Castets - Candidate du Nouveau Front Populaire au poste de Première ministre
André Chassaigne - Président du groupe Gauche Démocrate et Républicaine Assemblée nationale
Cyrielle Chatelain - Présidente du groupe Écologiste et Social Assemblée nationale
Mathilde Panot - Présidente du groupe La France Insoumise Nouveau Front Populaire Assemblée nationale
Boris Vallaud - Président du groupe Socialistes et apparentés Assemblée nationale
Nous vous prions d’agréer, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, l’expression de nos salutations distinguées.
Lucie Castets - Candidate du Nouveau Front Populaire au poste de Première ministre
Cécile Cukierman - Présidente du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky Sénat
Guillaume Gontard - Président du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires Sénat
Patrick Kanner - Président du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain Sénat
Créé par sr07 le 12 août 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire
La candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets, a écrit lundi 12 août aux députés et aux sénateurs des « groupes républicains » pour leur présenter ses « cinq grandes priorités »
Pouvoir d’achat, santé, écologie, justice sociale… Lucie Castets, a listé « cinq grandes priorités » dans son courrier aux députés et sénateurs des « groupes républicains », auxquels elle a promis un « regain de place » face à l’exécutif.
« Les électeurs et électrices ont exprimé une très forte attente de changement » lors des élections législatives de juillet, qui ont « placé le Nouveau Front populaire en tête » mais laissé l’Assemblée nationale « fragmentée et sans majorité », écrit Lucie Castets dans ce courrier, cosigné par les sept chefs des groupes parlementaires de gauche. S’ils revendiquent le pouvoir, ces responsables entendent toutefois « prendre en compte l’ensemble des implications de ce scrutin », à commencer par la nécessité de « convaincre au-delà des rangs du NFP pour construire des majorités parlementaires ».
Ils proposent donc un « changement de pratique » au sein du Parlement, pour « élaborer les textes en amont », mieux « répartir les responsabilités » lors des débats et davantage « partager l’ordre du jour » avec l’exécutif. En gage de ce « regain de place donnée au travail parlementaire », la gauche assure qu’un gouvernement Castets mènerait, « dès sa nomination », des « discussions approfondies avec les groupes parlementaires républicains » – une formulation qui exclut a priori le Rassemblement national.
Ces travaux associeraient également syndicats, élus locaux et « société civile organisée » et porteraient à la fois sur « le budget pour 2025″ et sur « un programme de travail gouvernemental pour les mois à venir ». Un plan qui repose sur « cinq grandes priorités », au premier rang desquelles « le pouvoir d’achat et la justice sociale », avec notamment la hausse du Smic et l’abrogation de la réforme des retraites. La gauche souhaite aussi mettre l’accent sur « la bifurcation écologique », l’éducation, « le service public de santé » et « une fiscalité juste » focalisée sur « les foyers les plus aisés, les multinationales » ainsi que la lutte contre « la fraude et l’évasion fiscales ».
Créé par sr07 le 06 août 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire
« Je ne suis pas dans une position d’attente. Je suis au travail. J’échange avec les Françaises et les Français, je rencontre les partis, les représentants syndicaux. Je suis très préoccupée par la situation de la France et inquiète de l’indifférence du président de la République vis-à-vis de cette crise politique. »
Dans son entretien à Sud-Ouest du 6 août à paraître demain (1), Lucie Castets se livre avec sincérité et fermeté sur les perspectives offertes par le programme des forces de la gauche unie. Sur un ton engageant et volontaire, elle rappelle ses priorités dont l’abrogation de la réforme des retraites et la hausse du SMIC à 1600 € selon des modalités à discuter. « On pourra s’entendre pour revaloriser le travail de nuit des infirmières, recruter des AESH pour que les enfants en situation de handicap aient une scolarité normale, ouvrir de nouvelles places en crèche ou encore construire un service public territorial de santé avec les élus locaux. » En la matière des compromis seront à rechercher. La méthode sera dictée par le souci de tenir bon sur la base du programme du NFP, pour construire la transition écologique et réparer une société abimée, en travaillant au-delà de lui texte par texte, avec les parlementaires de l’Assemblée et du Sénat. Avec une volonté de recourir le moins possible au 49-3.
La préparation du budget doit se faire autour du choix électoral des Français et non sur celui d’un éventuel Premier Ministre issu des rangs de la droite. « Nommer un Premier ministre qui n’appartient pas au bloc arrivé en tête serait totalement contraire à l’esprit des institutions. Comment nommer un Premier ministre qui n’a pas de majorité et qui ne représenterait que lui-même ? Ensuite, Xavier Bertrand, c’est l’affaiblissement des financements de l’hôpital, une suppression massive de lits, l’explosion des constructions d’Ehpad privés, une réforme injuste des retraites Alors que le camp présidentiel vient d’être sévèrement sanctionné, cette hypothèse Bertrand est, d’un point de vue démocratique, une aberration. »
Avec une politique de recettes cohérentes, le gouvernement du NFP engagera les dépenses au rythme des discussions à l’Assemblée nationale. C’est une perspective de justice fiscale. « Chacun doit contribuer à la hauteur de ses moyens. En préservant les classes populaires et moyennes, nous aurons l’adhésion de la population. »
Sa conclusion exprime la logique d’une justice sociale dans cette volonté de répondre à l’urgence sociale. Des choix cruciaux pour notre peuple en attente d’une réponse gouvernementale à la hauteur de ses exigences.
Xavier Dumoulin
Créé par sr07 le 29 juil 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire, Articles de fond, la tribune de Myriam Lacladère
Le Président Macron entretient la confusion et brouille les idées politiques. Contrairement à ce qu’il veut faire croire, le NFP n’est pas d’extrême gauche mais le RN est authentiquement d’extrême droite et représente un danger pour La République et la société .
E. Macron a renforcé le RN en banalisant ses idées. Il ne tient pas compte, pour La République et La Démocratie, des dangers et de la violence réels inhérents à l’extrême droite et diabolise la gauche sur fond de «trahison des clercs ». Lire la suite »