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Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?

Créé par le 19 juin 2012 | Dans : a-le quartier libre de XD, a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a2-Blog-notes politique de XD, a3-Civisme, citoyenneté et militance, a4-Le blog citoyen croque la droite, a5-Les entretiens du blog citoyen, a6-Les colères du dogue patriote

Le questionnement philosophique qui sert de titre à ce billet constitue l’un des sujets de dissertation au baccalauréat 2012 pour la série S. Il nous ramène, mutatis mutandis, à la célèbre phrase de Jaurès placée en tête de ce blog et extraite de son discours à la jeunesse.

Le philosophe voulait, avec des mots simples, éclairer cette jeunesse dans un discours lyrique exprimant une morale républicaine résolument progressiste. Vibrant plaidoyer pour tenter d’arracher à son destin cette nouvelle génération qui devait pourtant très vite connaître la guerre. En prônant un idéal d’émancipation humaine et sociale, le citoyen mettait toute ses forces pour préserver la paix quand le socialiste ne devait cesser de dénoncer le capitalisme qui porte en lui la guerre comme la nuée l’orage. En vain quand le prolétariat des nations européennes brisait son unité sous l’impuissance de la deuxième internationale à conjurer le sort et empêcher cette guerre ravageuse des rivalités  impérialistes.

Combattre la force des préjugés idéologiques, les pesanteurs psycho-sociologiques et les intérêts de classe, telle était l’entreprise exemplaire de Jean Jaurès, ce citoyen socialiste et républicain qui devait succomber, à la veille de l’entrée dans la première guerre mondiale, sous les coups de feu d’un assassin armé par la folie meurtrière de ses ennemis. Puissions-nous retrouver dans l’unité de la parole et de l’acte cette vigueur intellectuelle et morale pour relever les défis des temps présents et préparer ici et maintenant un avenir solidaire et de progrès à notre jeunesse.

La tâche reste immense et hardie dans cette tempête du capitalisme financier globalisé où les classes dominantes et ses élites mondialisées ne veulent rien céder. En Europe et partout dans le monde, elles continueront à se battre becs et ongles contre la volonté populaire masquant leur égoïsme de classe derrière de fausses évidences. Avec ce cynisme qu’exprimait hier le chef du gouvernement conservateur anglais au G20.  Autant de raisons d’exercer son courage à chercher la vérité et à la dire! Pour renverser les idées reçues, bousculer tous les dogmes et placer les choix démocratiques au coeur de la gestion des affaires publiques de la France et de l’Europe.

X.D

 Le courage selon Jaurès dans son “discours à la jeunesse” (extraits)

Surtout, qu’on ne nous accuse point d’abaisser et d’énerver les courages. L’humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement. Le courage, aujourd’hui, ce n’est pas de maintenir sur le monde la sombre nuée de la Guerre, nuée terrible, mais dormante, dont on peut toujours se flatter qu’elle éclatera sur d’autres. Le courage, ce n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ; car le courage est l’exaltation de l’homme, et ceci en est l’abdication. Le courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c’est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que prodigue la vie. Le courage, c’est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c’est de garder dans les lassitudes inévitables l’habitude du travail et de l’action. Le courage dans le désordre infini de la vie qui nous sollicite de toutes parts, c’est de choisir un métier et de le bien faire, quel qu’il soit ; c’est de ne pas se rebuter du détail minutieux ou monotone ; c’est de devenir, autant que l’on peut, un technicien accompli ; c’est d’accepter et de comprendre cette loi de la spécialisation du travail qui est la condition de l’action utile, et cependant de ménager à son regard, à son esprit, quelques échappées vers le vaste monde et des perspectives plus étendues. Le courage, c’est d’être tout ensemble, et quel que soit le métier, un praticien et un philosophe. Le courage, c’est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l’approfondir, de l’établir et de la coordonner cependant à la vie générale. Le courage, c’est de surveiller exactement sa machine à filer ou à tisser, pour qu’aucun fil ne se casse, et de préparer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune des travailleurs libérés. Le courage, c’est d’accepter les conditions nouvelles que la vie fait à la science et à l’art, d’accueillir, d’explorer la complexité presque infinie des faits et des détails, et cependant d’éclairer cette réalité énorme et confuse par des idées générales, de l’organiser et de la soulever par la beauté sacrée des formes et des rythmes. Le courage, c’est de dominer ses propres fautes, d’en souffrir mais de n’en pas être accablé et de continuer son chemin. Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.Ah ! vraiment, comme notre conception de la vie est pauvre, comme notre science de vivre est courte, si nous croyons que, la guerre abolie, les occasions manqueront aux hommes d’exercer et d’éprouver leur courage, et qu’il faut prolonger les roulements de tambour qui dans les lycées du premier Empire faisaient sauter les cœurs ! Ils sonnaient alors un son héroïque ; dans notre vingtième siècle, ils sonneraient creux. Et vous, jeunes gens, vous voulez que votre vie soit vivante, sincère et pleine. C’est pourquoi je vous ai dit, comme à des hommes, quelques-unes des choses que je portais en moi.

 

Rien n’est joué! Pour notre dernière ligne éditoriale, retour à nos billets d’hier qui disaient à peu près tout de la réalité d’aujourd’hui…

Créé par le 04 mai 2012 | Dans : a-le quartier libre de XD, a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a2-Blog-notes politique de XD, a3-Civisme, citoyenneté et militance, a4-Le blog citoyen croque la droite, a5-Les entretiens du blog citoyen, a6-Les colères du dogue patriote

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Du sarkozysme à la régression antidémocratique : l’AGAUREPS-Prométhée explore les analyses et réflexions de Sami Naïr et Jacques Généreux

Créé par le 04 mai 2012 | Dans : a4-Le blog citoyen croque la droite, AGAUREPS-Prométhée

 

Posté par sr07 le 19 avr 2012 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de X D, a4-Le blog citoyen croque Sarkozy et sa politique, AGAUREPS-Prométhée, Articles de fond Modifier

Quels sont les symptômes de cette régression ? quelle est sa logique ? dans quels champs s’opère -t-elle ?

Pourquoi cette tendance régressive (1) en œuvre depuis les années 70 (2) connaît-elle une soudaine amplification sous N.Sarkozy?

Comment situer dans ce cadre l’actualité politique et sociale et particulièrement

-         l’agression contre une population stigmatisée et désignée en terme ethnique dans une circulaire – j’évoque les Roms- ;

-         l’agression contre le monde du travail au travers la remise en cause du droit à la retraite – puisque contrairement aux dires du gouvernement il s’agit bel et bien d’une attaque frontale, d’une contre-réforme.

Cette régression de la démocratie sociale et des principes républicains resurgit avec l’aggravation de la crise du capitalisme financier mondialisé et sur fond de délitement du lien social.

Les symptômes sont nombreux.

Dans le champ du social : le chômage et la précarité ; les conditions de travail (productivité-flexibilité) ; les bas salaires ; les retraites…

Dans celui de la santé : les difficultés d’accès aux soins avec notamment l’augmentation des charges à reste pour les assurés (3) ; le développement des accidents du travail ( risques psycho-sociaux-organisationnels ) et des maladies professionnelles ; le phénomène sociétal des conduites addictives…

Dans le champ idéologique : entre le néo-libéralisme conservateur et le néoconservatisme libéral.

Le tout sur fond de délitement de la société ( invalidant à présent les références à la sociologie de Durkeim) et de dislocation des économies dans le processus de la globalisation ( au-delà des théories marxistes sur la crise du capitalisme monopoliste d’Etat).

Ce fond là offre un terreau particulièrement fécond au néo-conservatisme de N.Sarkozy.

Je voudrais évoquer à nouveau les deux exemples actuels qui, à mes yeux, restent bien signifiants de cette grande régression :

la remise en cause de la liberté de prendre sa retraite à soixante ans et de jouir d’une retraite décente ;

l’atteinte aux droits de l’homme et à sa dignité dans l’organisation administrative et policière d’une chasse ethnique.

Dans ces deux cas, ne s’agit-il pas de la négation des fondamentaux de notre construction démocratique, républicaine et sociale au nom d’une idéologie néo-conservatrice procédant par amalgame et dogmatisme pour tenter de masquer ses objectifs au service d’étroits intérêts de classe ?

Je poserai l’hypothèse d’une capacité d’alternative républicaine dans une visée d’émancipation sociale. Une capacité d’alternative au phénomène sarkozyste qui doit être préalablement analysé en profondeur. Car on peut aussi s’interroger sur le sarkozysme, cet état d’esprit qui, au delà de sa personne, contaminerait la société française !

A la manière d’un Sami Naïr, – à qui nous empruntons la réflexion qui suit pour vous la livrer toute entière et souvent avec ses mots -, dans sa dénonciation du détournement d’une politique de civilisation (politique présentée lors de vœux présidentiels en début de quinquennat ), on peut aller au-delà de la simple exhibition d’un style pour s’interroger.

De quoi Sarkozy est-il le symptôme ? Comment a-t-il conquis l’hégémonie dans son propre camp ? L’axe des forces économiques, financières et médiatiques qui l’ont porté aux nues, la projection de cette geste dans la Nation, l’adhésion de couches populaires et moyennes en réponse à une attente déçue par d’autres, tout cela constitue le phénomène Sarkozy porté dans un  premier temps par les sondages avec son omniprésidence. Est-ce Berlusconi ? Louis Napoléon Bonaparte ? Pétain ?

Pour le philosophe A.Badiou, Sarkozy est l’incarnation d’un vieux fond pétainiste, un humus réactionnaire rendu possible par le basculement à droite de couches moyennes et populaires écrasées sous la domination du capitalisme moderne.

Pour d’autres, c’est un Berlusconi (vulgarité, goût du tapage, culte de l’argent, mépris des règles du jeu, manipulation de puissants réseaux médiatiques, démagogie populiste, occidentalisme confessionnel conservateur, etc.).

Pour preuve, l’appui indéfectible du vrai Berlusconi dans l’épreuve qui voit la France dénoncée par les institutions de Bruxelles sur le minable et révélateur dossier des Roms fomenté par Hortefeux et le président Sarkozy.

Mais malgré le piteux état de la gauche et le brouillage de ses repères et références, la France n’est pas l’Italie ( avec le blocage de son système partisan – démocratie chrétienne et ex-P.C devenu parti démocrate libéral – faisant de Berlusconi un post Le Pen dont le succès est assuré par la désagrégation stucturelle de ces deux groupes centraux). Le contrôle des médias ne suffit pas à confondre Sarkozy et Berlusconi.

Reste la thèse du bonapartisme (caractérisé par le soutien électoral initial conjugué des couches populaires – certes à présent fortement érodé – et des aristocraties financières françaises mondialisées à l’instar de l’alliance des petits paysans « parcellaires » – cf Marx- et des couches aristocratiques, industrielles et financières ; caporalisation de la presse ; confessionnalisme).

Plus discutable, la comparaison avec les relations  prétendument charismatiques d’un président au-delà des médiations démocratiques. Sarkozy n’est pas à la hauteur de son modèle Napoléon le petit. Mais la posture plébiscitaire et la démagogie laisse place à cette possible inspiration : celle de mettre en place un système de re-légitimation permanent par l’opinion publique, un objectif en échec (après le remaniement gouvernemental de cet automne 2010).

Qu’elle est en fait la signification du sarkozysme ? Plus que le « bling-bling », n’est-ce point un nouveau temps de la politique, un temps désignant l’éclipse de la politique ?

Ce n’est pas un signe superficiel mais l’irruption d’une virtualité qui a tout balayé : culture, différenciation politique, repères identitaires. « Une variété typiquement française du postmodernisme américain », toujours selon Sami Naïr à qui nous empruntons encore l’essentiel de ces propos.

N. Sarkozy est un président conservateur et post moderne qui traduit l’américanisation de la vie politique, après celle du marché, de la culture, des codes vestimentaires, de la chanson…

Une certaine relation aux idées, à la politique, au savoir, à l’histoire, à l’être collectif.

Les idées en elles-mêmes n’ont aucune valeur et ne peuvent concurrencer les ressorts du faire humain, la lutte des intérêts particuliers et le culte de l’argent. Les valeurs, si elles existent, ne peuvent être réalisables dans ce monde. Seules comptent les essences confessionnelles.

Les idées n’auraient d’importance que dans leur utilité fonctionnelle et non pas dans leur vérité intrinsèque. Elles doivent être utilisées dans leur transitivité totale ( il n’y a pas de différence entre les valeurs de droite et de gauche). Ce qui importe c’est l’efficacité ! Il n’y a plus d’enjeux  dans la politique – ça passe ailleurs dans le marché – la politique n’est qu’un enjeu de pouvoir.

Le grand politique sait conquérir la machine, s’y imposer, la conserver. Les moyens priment sur la fin, le paradigme n’est plus dans l’articulation des fins et des moyens mais dans la pure assimilation du pouvoir comme fin en soi.

Cette geste sarkozienne n’épargne pas hélas ses adversaires !

Si les enjeux de valeurs et de civilisation ont disparu c’est qu’il n’y a plus d’histoire : c’est le post modernisme politique d’où l’histoire a disparu – il n’y a que la durée et des évènements.

Le style sarko c’est la victoire conjuguée de Fukuyama et de Huntington résumée par l’écran TF1 (des faits divers) !

Il n’y a pas davantage de social mais du culturel-identitaire. Il y a une platitude de l’histoire : tout bouge mais demeure étale – le chaud des conflits et le froid des consensus se valent parce que le but est le tiède et le mou. Attention à gauche à ne pas glisser dans la société du « care » !

Il n’y a plus de conscience d’un monde différent possible, sinon seulement des techniques élitaires de gestion des attentes et aspirations repérées avec omniscience par les instituts de sondage.

La politique travaille l’opinion, scrute ce qu’elle veut ici et maintenant !

Le sarkozysme la perçoit en coupes symptomales : tel segment sensible à la peine de mort doit avoir de la répression rétroactive pour les crimes sexuels ; tel autre défend le devoir de mémoire, donnons lui la concélébration rituelle ; celui-là trime sans succès et voit fondre son pouvoir d’achat, gorgeons le avec le « travailler plus pour gagner plus » !

Il y en a pour tout le monde. Le dirigeant politique est un héros de l’instant qui invente des coups médiatiques avec toujours une longueur d’avance.

Ca nous ramène aux Roms et à la contre-réforme des retraites. Le sarkozysme c’est l’agrégation des trois familles de la droite : conservatrice, libérale et néo-bonapartiste. Il voudrait rayonner avec cette dernière quand un vote interclassiste a pu réunir sur son nom en 2007 la France d’en haut de la dérégulation et celle du bas, de la boutique et de la petite entreprise, du salariat modeste en quête de sécurisation morale, abusée le temps d’un scrutin présidentiel par un candidat se posant en recours protecteur.

Il s’agit moins d’un bloc hégémonique durable que d’une coalition momentanée dans ce qui définit le sarkozysme agissant.

L’autoritarisme néo-bonapartiste de Sarkozy fonctionne certes sur fond de populisme mais aussi d’une conception de l’action politique : introduire partout la concurrence, la marchandisation, le profit et ce dans tous les domaines (santé, éducation, assurances sociales, retraites, etc.).

Dans ce post-modernisme, sur fond de néo-bonapartisme et de populisme, analysé par Sami Naïr, l’histoire est un processus heurté, conflictuel, où les meilleurs gagnent et où les vaincus ne doivent s’en prendre qu’a eux-mêmes. Car ces derniers ne sont pas victimes de la configuration des rapports sociaux mais d’un état naturel de lutte dans la société auquel ils n’auront pas su s’adapter ;

Que peut la tradition républicaine contre ce post-modernisme qui s’étend aux sociétés européennes parce qu’il résulte des contraintes inhérentes à la construction européenne, vecteur de la globalisation libérale ?

Le sarkozysme a du plomb dans l’aile pour n’avoir su transformer ses illusions dans la réalité quotidienne des gens. Sa trivialité paroxystique reste malgré tout intégrée à la manière d’être de l’homme économique réduit à l’individualisme méthodologique cher à Raymond Boudon. Elle nous met néanmoins au défi de repenser un socialisme néo-moderne défini par Jacques Généreux dans une approche anthropologique et de philosophie politique posant les bases théoriques d’une perspective de vraie politique de civilisation, chère à Edgar Morin et Sami Naïr. C’est toute la question du sens de la modernité de notre formation sociale, la France républicaine, de sa place, de son rôle et de son devenir dans un monde en mutation dominé par le marché.

Une politique de civilisation à l’intérieur du pays commence par une politique de citoyenneté, une politique de laïcité, une politique de solidarité.

A l’échelle internationale c’est un véritable engagement de la France dans une autre construction de l’Europe des peuples qui favoriserait la croissance et l’emploi, c’est une politique qui lutte pour introduire des règles dans le système mondial (réforme du FMI, de l’OMC avec l’introduction de clauses sociales et environnementales dans les transactions de marchandises et d’équipement, une promotion du commerce équitable).

C’est une politique pour un pacte historique avec les peuples du Sud ( modernisation des infrastructures, économie du savoir, création de biens communs universels : eau, mers, sols, agriculture, biens sociaux – santé, éducation, formation-).

Nous voici à présent bien loin des stigmatisations et des régressions sociales et proche du sujet central qui  occupa l’autre partie de cette rencontre du 22 septembre 2010 de l’AGAUREPS-Pométhée : l’éducation nationale bien nommée instruction publique dans le vocabulaire républicain. Un thème lui aussi axé sur l’émancipation sociale et humaine.

 

Eléments de l’intervention de X.D (Mont de Marsan) de l’AGAUREPS- Prométhée lors de la réunion du 22 septembre 2010

Du sarkozysme à la régression antidémocratique : l’AGAUREPS-Prométhée explore les analyses et réflexions de Sami Naïr et Jacques Généreux

Créé par le 19 avr 2012 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a4-Le blog citoyen croque la droite, AGAUREPS-Prométhée, Articles de fond

Quels sont les symptômes de cette régression ? quelle est sa logique ? dans quels champs s’opère -t-elle ?

Pourquoi cette tendance régressive (1) en œuvre depuis les années 70 (2) connaît-elle une soudaine amplification sous N.Sarkozy?

Comment situer dans ce cadre l’actualité politique et sociale et particulièrement

-         l’agression contre une population stigmatisée et désignée en terme ethnique dans une circulaire – j’évoque les Roms- ;

-         l’agression contre le monde du travail au travers la remise en cause du droit à la retraite – puisque contrairement aux dires du gouvernement il s’agit bel et bien d’une attaque frontale, d’une contre-réforme.

Cette régression de la démocratie sociale et des principes républicains resurgit avec l’aggravation de la crise du capitalisme financier mondialisé et sur fond de délitement du lien social.

Les symptômes sont nombreux.

Dans le champ du social : le chômage et la précarité ; les conditions de travail (productivité-flexibilité) ; les bas salaires ; les retraites…

Dans celui de la santé : les difficultés d’accès aux soins avec notamment l’augmentation des charges à reste pour les assurés (3) ; le développement des accidents du travail ( risques psycho-sociaux-organisationnels ) et des maladies professionnelles ; le phénomène sociétal des conduites addictives…

Dans le champ idéologique : entre le néo-libéralisme conservateur et le néoconservatisme libéral.

Le tout sur fond de délitement de la société ( invalidant à présent les références à la sociologie de Durkeim) et de dislocation des économies dans le processus de la globalisation ( au-delà des théories marxistes sur la crise du capitalisme monopoliste d’Etat).

Ce fond là offre un terreau particulièrement fécond au néo-conservatisme de N.Sarkozy.

Je voudrais évoquer à nouveau les deux exemples actuels qui, à mes yeux, restent bien signifiants de cette grande régression :

la remise en cause de la liberté de prendre sa retraite à soixante ans et de jouir d’une retraite décente ;

l’atteinte aux droits de l’homme et à sa dignité dans l’organisation administrative et policière d’une chasse ethnique.

Dans ces deux cas, ne s’agit-il pas de la négation des fondamentaux de notre construction démocratique, républicaine et sociale au nom d’une idéologie néo-conservatrice procédant par amalgame et dogmatisme pour tenter de masquer ses objectifs au service d’étroits intérêts de classe ?

Je poserai l’hypothèse d’une capacité d’alternative républicaine dans une visée d’émancipation sociale. Une capacité d’alternative au phénomène sarkozyste qui doit être préalablement analysé en profondeur. Car on peut aussi s’interroger sur le sarkozysme, cet état d’esprit qui, au delà de sa personne, contaminerait la société française !

A la manière d’un Sami Naïr, – à qui nous empruntons la réflexion qui suit pour vous la livrer toute entière et souvent avec ses mots -, dans sa dénonciation du détournement d’une politique de civilisation (politique présentée lors de vœux présidentiels en début de quinquennat ), on peut aller au-delà de la simple exhibition d’un style pour s’interroger.

De quoi Sarkozy est-il le symptôme ? Comment a-t-il conquis l’hégémonie dans son propre camp ? L’axe des forces économiques, financières et médiatiques qui l’ont porté aux nues, la projection de cette geste dans la Nation, l’adhésion de couches populaires et moyennes en réponse à une attente déçue par d’autres, tout cela constitue le phénomène Sarkozy porté dans un  premier temps par les sondages avec son omniprésidence. Est-ce Berlusconi ? Louis Napoléon Bonaparte ? Pétain ?

Pour le philosophe A.Badiou, Sarkozy est l’incarnation d’un vieux fond pétainiste, un humus réactionnaire rendu possible par le basculement à droite de couches moyennes et populaires écrasées sous la domination du capitalisme moderne.

Pour d’autres, c’est un Berlusconi (vulgarité, goût du tapage, culte de l’argent, mépris des règles du jeu, manipulation de puissants réseaux médiatiques, démagogie populiste, occidentalisme confessionnel conservateur, etc.).

Pour preuve, l’appui indéfectible du vrai Berlusconi dans l’épreuve qui voit la France dénoncée par les institutions de Bruxelles sur le minable et révélateur dossier des Roms fomenté par Hortefeux et le président Sarkozy.

Mais malgré le piteux état de la gauche et le brouillage de ses repères et références, la France n’est pas l’Italie ( avec le blocage de son système partisan – démocratie chrétienne et ex-P.C devenu parti démocrate libéral – faisant de Berlusconi un post Le Pen dont le succès est assuré par la désagrégation stucturelle de ces deux groupes centraux). Le contrôle des médias ne suffit pas à confondre Sarkozy et Berlusconi.

Reste la thèse du bonapartisme (caractérisé par le soutien électoral initial conjugué des couches populaires – certes à présent fortement érodé – et des aristocraties financières françaises mondialisées à l’instar de l’alliance des petits paysans « parcellaires » – cf Marx- et des couches aristocratiques, industrielles et financières ; caporalisation de la presse ; confessionnalisme).

Plus discutable, la comparaison avec les relations  prétendument charismatiques d’un président au-delà des médiations démocratiques. Sarkozy n’est pas à la hauteur de son modèle Napoléon le petit. Mais la posture plébiscitaire et la démagogie laisse place à cette possible inspiration : celle de mettre en place un système de re-légitimation permanent par l’opinion publique, un objectif en échec (après le remaniement gouvernemental de cet automne 2010).

Qu’elle est en fait la signification du sarkozysme ? Plus que le « bling-bling », n’est-ce point un nouveau temps de la politique, un temps désignant l’éclipse de la politique ?

Ce n’est pas un signe superficiel mais l’irruption d’une virtualité qui a tout balayé : culture, différenciation politique, repères identitaires. « Une variété typiquement française du postmodernisme américain », toujours selon Sami Naïr à qui nous empruntons encore l’essentiel de ces propos.

N. Sarkozy est un président conservateur et post moderne qui traduit l’américanisation de la vie politique, après celle du marché, de la culture, des codes vestimentaires, de la chanson…

Une certaine relation aux idées, à la politique, au savoir, à l’histoire, à l’être collectif.

Les idées en elles-mêmes n’ont aucune valeur et ne peuvent concurrencer les ressorts du faire humain, la lutte des intérêts particuliers et le culte de l’argent. Les valeurs, si elles existent, ne peuvent être réalisables dans ce monde. Seules comptent les essences confessionnelles.

Les idées n’auraient d’importance que dans leur utilité fonctionnelle et non pas dans leur vérité intrinsèque. Elles doivent être utilisées dans leur transitivité totale ( il n’y a pas de différence entre les valeurs de droite et de gauche). Ce qui importe c’est l’efficacité ! Il n’y a plus d’enjeux  dans la politique – ça passe ailleurs dans le marché – la politique n’est qu’un enjeu de pouvoir.

Le grand politique sait conquérir la machine, s’y imposer, la conserver. Les moyens priment sur la fin, le paradigme n’est plus dans l’articulation des fins et des moyens mais dans la pure assimilation du pouvoir comme fin en soi.

Cette geste sarkozienne n’épargne pas hélas ses adversaires !

Si les enjeux de valeurs et de civilisation ont disparu c’est qu’il n’y a plus d’histoire : c’est le post modernisme politique d’où l’histoire a disparu – il n’y a que la durée et des évènements.

Le style sarko c’est la victoire conjuguée de Fukuyama et de Huntington résumée par l’écran TF1 (des faits divers) !

Il n’y a pas davantage de social mais du culturel-identitaire. Il y a une platitude de l’histoire : tout bouge mais demeure étale – le chaud des conflits et le froid des consensus se valent parce que le but est le tiède et le mou. Attention à gauche à ne pas glisser dans la société du « care » !

Il n’y a plus de conscience d’un monde différent possible, sinon seulement des techniques élitaires de gestion des attentes et aspirations repérées avec omniscience par les instituts de sondage.

La politique travaille l’opinion, scrute ce qu’elle veut ici et maintenant !

Le sarkozysme la perçoit en coupes symptomales : tel segment sensible à la peine de mort doit avoir de la répression rétroactive pour les crimes sexuels ; tel autre défend le devoir de mémoire, donnons lui la concélébration rituelle ; celui-là trime sans succès et voit fondre son pouvoir d’achat, gorgeons le avec le « travailler plus pour gagner plus » !

Il y en a pour tout le monde. Le dirigeant politique est un héros de l’instant qui invente des coups médiatiques avec toujours une longueur d’avance.

Ca nous ramène aux Roms et à la contre-réforme des retraites. Le sarkozysme c’est l’agrégation des trois familles de la droite : conservatrice, libérale et néo-bonapartiste. Il voudrait rayonner avec cette dernière quand un vote interclassiste a pu réunir sur son nom en 2007 la France d’en haut de la dérégulation et celle du bas, de la boutique et de la petite entreprise, du salariat modeste en quête de sécurisation morale, abusée le temps d’un scrutin présidentiel par un candidat se posant en recours protecteur.

Il s’agit moins d’un bloc hégémonique durable que d’une coalition momentanée dans ce qui définit le sarkozysme agissant.

L’autoritarisme néo-bonapartiste de Sarkozy fonctionne certes sur fond de populisme mais aussi d’une conception de l’action politique : introduire partout la concurrence, la marchandisation, le profit et ce dans tous les domaines (santé, éducation, assurances sociales, retraites, etc.).

Dans ce post-modernisme, sur fond de néo-bonapartisme et de populisme, analysé par Sami Naïr, l’histoire est un processus heurté, conflictuel, où les meilleurs gagnent et où les vaincus ne doivent s’en prendre qu’a eux-mêmes. Car ces derniers ne sont pas victimes de la configuration des rapports sociaux mais d’un état naturel de lutte dans la société auquel ils n’auront pas su s’adapter ;

Que peut la tradition républicaine contre ce post-modernisme qui s’étend aux sociétés européennes parce qu’il résulte des contraintes inhérentes à la construction européenne, vecteur de la globalisation libérale ?

Le sarkozysme a du plomb dans l’aile pour n’avoir su transformer ses illusions dans la réalité quotidienne des gens. Sa trivialité paroxystique reste malgré tout intégrée à la manière d’être de l’homme économique réduit à l’individualisme méthodologique cher à Raymond Boudon. Elle nous met néanmoins au défi de repenser un socialisme néo-moderne défini par Jacques Généreux dans une approche anthropologique et de philosophie politique posant les bases théoriques d’une perspective de vraie politique de civilisation, chère à Edgar Morin et Sami Naïr. C’est toute la question du sens de la modernité de notre formation sociale, la France républicaine, de sa place, de son rôle et de son devenir dans un monde en mutation dominé par le marché.

Une politique de civilisation à l’intérieur du pays commence par une politique de citoyenneté, une politique de laïcité, une politique de solidarité.

A l’échelle internationale c’est un véritable engagement de la France dans une autre construction de l’Europe des peuples qui favoriserait la croissance et l’emploi, c’est une politique qui lutte pour introduire des règles dans le système mondial (réforme du FMI, de l’OMC avec l’introduction de clauses sociales et environnementales dans les transactions de marchandises et d’équipement, une promotion du commerce équitable).

C’est une politique pour un pacte historique avec les peuples du Sud ( modernisation des infrastructures, économie du savoir, création de biens communs universels : eau, mers, sols, agriculture, biens sociaux – santé, éducation, formation-).

Nous voici à présent bien loin des stigmatisations et des régressions sociales et proche du sujet central qui  occupa l’autre partie de cette rencontre du 22 septembre 2010 de l’AGAUREPS-Pométhée : l’éducation nationale bien nommée instruction publique dans le vocabulaire républicain. Un thème lui aussi axé sur l’émancipation sociale et humaine.

 

Eléments de l’intervention de X.D (Mont de Marsan) de l’AGAUREPS- Prométhée lors de la réunion du 22 septembre 2010.

 

A lire aussi sur ce blog citoyen (en cliquant) une sélection d’articles de l’AGAUREPS-Prométhée AGAUREPS-Prométhée ou en allant sur nos liens

 

et la critique de la politique du sortant a4-Le blog citoyen croque Sarkozy et sa politique ou en allant sur nos liens

Bling-Bang-Blog du 6 mai

 

 Notes de fin de page

(1) Tendance régressive analysée par un Michel Foucault décryptant dès le milieu de cette même décennie 70 « la gouvernementalité néolibérale » dans ses leçons au collège de France.

(2) Malgré l’intermède politique notable des deux premières années (81-début 83) du gouvernement socialiste de Pierre Mauroy (81-84).

(3) Sans négliger l’importance du bénéfice de la CMU de base et/ou complémentaire pour les très bas revenus.

 

Entre realpolitik sordide et prétextes humanitaires, l’étrange diplomatie de la chasse à l’alibi, sans queue ni tête!

Créé par le 21 oct 2011 | Dans : a-le quartier libre de XD, a4-Le blog citoyen croque la droite, Monde arabe, Proche et Moyen-Orient

Longuet affirme que des mirages de l’aviation française – en fait un chasseur Mirage français dans une flotte aérienne plus large - seraient à l’origine de la capture de Muammar Kadhafi. Le ministre précise toutefois le rôle ultime des  combattants  au sol de Mirastra qui ont intercepté jeudi une partie du convoi – formé de 80 véhicules 4X4 – qui tentait de quitter la ville de Syrte avec à son bord ledit dictateur déchu. Ce dernier aurait été trouvé mort dans les voitures détruites (1).

Que de zigzags diplomatiques depuis l’épisode de la libération des infirmières bulgares (notre billet du 7/08/2007 Succès diplomatique ou charlatanisme ?), condamnées jadis par un procureur devenu ensuite chef des rebelles libyens dans un gouvernement provisoire auto-proclamé que s’est empressé de reconnaître le président Sarkozy! Ce dernier avait entre temps reçu en grande pompe le colonnel Kadhafi à Paris dans l’espoir d’une avancée diplomatique dans la région ( nos billets des 11/12/2007 et 15/12/2007 Trop plein d’égards et grands écarts : déraison d’Etat ou ruse de chef ? et Paris, Kadhafi, la culture et l’Afrique ). Par la suite, le gouvernement français, dernier soutien du dictateur voisin tunisien Ben Ali, avait eu l’outrecuidance, par la voix de l’ex-ministre des relations extérieure, MAM, de vouloir conseiller et armer la police tunisienne pour contenir la révolte du peuple tunisien ( notre billet du 3/02/2011 MAM et les raccourcis d’une diplomatie bien mise à mal! ), quelques années après le très controversé voyage en Tunisie de monsieur Sarkozy (notre billet du 30/04/2008 Profil bas pour Rama Yade en Tunisie) . Avant d’intégrer le haut commandement militaire de l’OTAN pour y jeter plus tard nos soldats avec cet alibi humanitaire, d’inspiration BHLévienne, en Libye.

Certes la diplomatie française vis à vis de la Libye n’a jamais été simple. Dans le dossier du Tchad et de la bande d’Aouzou, il fallut composer avec un Kadhafi dont on connaissait la versatilité. Souvent dépeint comme un leader fanatique qui s’appuie sur les méthodes les plus brutales et de caractère fort changeant, feu le colonnel Kadhafi avait d’ailleurs enregistré de sérieux revers dans ses tentatives de fusionner les pays voisins.

Ne pas pleurer Kadhafi c’est tout autre chose que d’accepter ces louvoiements diplomatiques grossiers. Car derrière l’abandon des principes de base et la violation tacite du droit international (2), la France ne s’aligne-t-elle pas inexorablement sur la politique américaine d’ingérence dont on peut mesurer les échecs en Irak et en Afghanistan ? ( l’appréciation critique de l’ancien ministre d’Etat sur le risque de dérapage diplomatique en date du 3 mai dernier Jean-Pierre Chevènement, en visite à Bordeaux, livre au Blog citoyen, socialiste et républicain son analyse sur l’évolution de l’intervention en Libye après les évènements des jours derniers ) Sur ce point, les gesticulations diplomatiques et militaires d’un Nicolas Sarkozy,  fanfaronnant, expriment une constante du personnage dans son allégeance aux Etats-Unis. Allégeance qui alla jusqu’aux excuses confidentielles d’un ministre de l’Intérieur osant brader l’intérêt national en affichant des positions contraires à celle de son pays lors d’une rencontre avec le président Bush en pleine affaire d’Irak.

Mais quelle sera demain la capacité d’autonomie diplomatique d’une France décrédibilisée quand l’alibi d’une intervention militaire humanitaire ne résiste pas longtemps à l’examen des forfaits d’une politique extérieure du tête à queue que nous évoquions fort à propos dans quelques billets de ce blog citoyen?

X.D le 20/10/2011

(1) Cette version est à présent (le 21/10/2011) largement contestée, les américains faisant valoir qu’un de leurs drones aurait atteint la cible, la mort de Kadhafi étant par ailleurs entourée d’une grande suspiscion d’actes inavouables pour éviter un long procés. Procès qui, dit-on, aurait pu plonger dans l’embarras gouvernements étrangers et compagnies pétrolières occidentales, qui se sont rapprochés de Mouammar Kadhafi ces dix dernières années.

(2) « A la suite de démarches sur lesquelles on peut s’interroger – je pense à l’intervention de BHL auprès du président de la République – on a décidé d’aller dans le sens non pas d’une ingérence – qui n’est pas autorisée par le conseil de sécurité des Nations Unies – mais dans le sens de la mise en oeuvre de la responsabilité de protéger. C’est la résolution 1973. L’ONU demande à un certain nombre de pays qui ont formé une coalition de protéger les civils contre toute tentative de génocide, crime de masse, crime contre l’humanité…

On peut s’interroger sur le fait de savoir si ce mandat n’est pas en train d’être outre-passé par des frappes dont l’objet n’est plus de protéger les civils. On est sur une question de principe! Est-ce que l’on veut préserver la notion de la responsabilité de protéger les civils ou – la différence est ténue – est-ce que l’on va s’aventurer sur le terrain de l’ingérence que l’ONU n’a jamais acceptée? » Extrait de l’entretien de Jean-Pierre Chevènement au blog citoyen le 3 mai 2011

A lire sur le blog citoyen, socialiste et républicain, nos billets datés, signés et parfaitement assumés!

Succès diplomatique ou charlatanisme ?

Posté par sr07 le 07 août 2007 à 06:22 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de X D, a4-Le blog citoyen croque Sarkozy et sa politique Editer

Trop plein d’égards et grands écarts : déraison d’Etat ou ruse de chef ?

Posté par sr07 le 11 déc 2007 à 04:51 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de X D, a4-Le blog citoyen croque Sarkozy et sa politique Editer

Paris, Kadhafi, la culture et l’Afrique

Posté par sr07 le 15 déc 2007 à 12:46 | Dans : a-le quartier libre de X D Editer

Profil bas pour Rama Yade en Tunisie

Posté par sr07 le 30 avr 2008 à 07:10 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de X D, a4-Le blog citoyen croque Sarkozy et sa politique Editer

MAM et les raccourcis d’une diplomatie bien mise à mal!

Posté par sr07 le 03 fév 2011 à 06:32 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de X D, a4-Le blog citoyen croque Sarkozy et sa politique Editer

Jean-Pierre Chevènement, en visite à Bordeaux, livre au Blog citoyen, socialiste et républicain son analyse sur l’évolution de l’intervention en Libye après les évènements des jours derniers

Posté par sr07 le 03 mai 2011 | Dans : a5-Les entretiens du blog citoyen Edit This

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