a4-Le blog citoyen croque la droite
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Créé par sr07 le 28 mar 2008 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a4-Le blog citoyen croque la droite
Après l’Etat de grâce, serait-ce l’Etat de siège pour le gouvernement ? Sale printemps pour la droite, recalée sur tous les plans ! Côte d’impopularité pour un président qui dévisse encore et perd tout son crédit. A tel point qu’on accueille avec bonheur, Outre-Manche, la révérence réussie de la First Lady devant sa Majesté royale. Avec les stupides commentaires sur ces courbettes, nous voila tombés bien bas après ces diatribes autour de la vie privée et autres reportages photos ! Comme le score national de la droite aux dernières élections locales. Une défaite historique après seulement quelques mois d’exercice présidentiel sarkozien mais dans la logique d’une droite en poste depuis 2002. Catastrophe économique après une élaboration budgétaire truquée c’est à dire totalement dépourvue de sincérité avec une croissance en panne, à la veille peut être d’une crise financière internationale de grande ampleur. Ayant grillé toutes ses cartouches dans l’inique paquet fiscal – machine à casser de la solidarité nationale -, il ne reste plus au gouvernement qu’à faire amende honorable et à s’incliner devant le verdict d’une commission européenne inébranlable dans son orthodoxie monétariste. Celle-ci s’en trouve d’autant plus confortée après l’adoption du traité de Lisbonne qui renforce les mécanismes de concurrence libre et non faussée et s’inscrit dans une parfaite logique de dérèglementation libérale. On peut bien prendre des poses en proclamant des intentions contredites au moment même où elles sont assénées. Il n’y aura pas de trêve alors que la France s’apprête à prendre la présidence de l’Union la tête basse. Côté chômage, le gouvernement se targue de bons résultats quand la démographie et la radiation des chômeurs expliquent le contraste entre la baisse des demandeurs d’emploi inscrits et la réalité du solde net de création d’emploi. La situation des seniors décrédibilise par ailleurs la réforme des retraites qui suit son cours malgré le désaccord général des syndicats face à un allongement de la durée des cotisations. Et par dessus le marché, le président prend des accents de va-t-en guerre tandis qu’il s’accomode lâchement de la situation au Tibet, le tout au nom d’une realpolitik enterrant la diplomatie active. J’oubliais l’essentiel : ce discours des néo-con’s tentant de déstabiliser le ciment culturel au fondement du pacte républicain. Le temps de la relève n’est pas encore là mais il faut sérieusement s’y préparer. En attendant celui des assauts, la riposte continue sur tous les terrains : social, politique et culturel. Pour la République, en avant Moblot !
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Créé par sr07 le 19 mar 2008 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a4-Le blog citoyen croque la droite, Vive le blog citoyen
Connaissez-vous Nicolas Princen ? 24 ans à peine, ce jeune normalien, diplomé d’HEC, en congé d’EuroRSCG, a déjà travaillé pour le site de campagne de N. Sarkozy où il faisait partie, avec François de la Brosse désormais responsable du site de l’Elysée, du trio chargé d’animer l’émission Libre cours pour la NSTV (Nicolas Sarkozy TV) . Il vient d’être missionné par l’Elysée pour mettre en œuvre une veille du Web pour, selon Libé, relever les critiques, buzz ou rumeurs sur le Président.
Il faut situer cette mission dans la stratégie de com’ redéfinie après l’éviction de Martinon à qui il était fait reproche de travailler en solo. Ce dernier ne sera pas remplacé. Un «pôle politique» est chargé d’expliquer les réformes. Il est placé sous la responsabilité de l’ex-journaliste du Point Catherine Pégard assistée d’une part de Jérôme Peyrat, directeur général de l’UMP et conseiller politique de Sarkozy chargé des relations avec le Parlement et les élus de la majorité et, d’autre part d’Olivier Biancarelli, conseiller pour les relations avec le Parlement. Il s’agit d’impliquer les élus UMP, chargés du service après vente.
Au sein du pôle, Franck Louvrier, conseiller pour la presse et la communication, assurera «au quotidien la responsabilité de la communication de la présidence», les services de presse, le service audiovisuel et le service Internet. Ce dernier service serait selon Libé « enrichi d’une veille sur la toile, histoire de mieux répondre aux informations et images venant de la toile ».
Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, et Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique, assurent pour leur part les prises de parole officielles.
Ce dispositif fait réagir sur la toile car d’aucuns craignent une surveillance de type flicage à des fins punitives à l’instar de la dérive juridique en oeuvre durant la campagne des municipales et cantonales. D’où le surnom de Nicolas Princen qui n’a pas tardé à fleurir chez les internautes :«l’œil de Sarkozy sur le web».
X D selon les informations de Libé
N.B : Pour information, Eric Besson, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques se voit également attribuer le Développement de l’économie numérique. Avec ce dispositif branché nous voila rassuré. Le web a la cote !
Créé par sr07 le 17 mar 2008 | Dans : a4-Le blog citoyen croque la droite, a6-Les colères du dogue patriote
Parmi les critiques les plus cruelles envers la personne de N. Sarkozy, retenons celles de son propre camp, qui font porter le poids de cette Bérézina électorale sur le compte d’un comportement indigne mêlant provocations, irascibilité et lucre. De l’aveu même de ses supporters, ces détestables symptômes d’un mésusage de la fonction présidentielle seraient ainsi la cause première de cet échec. Arroseur arrosé, flambeur victime de ses propres turpitudes, la morale de l’histoire en appelle simplement à plus de modestie et de retenue pour conjurer le sort.
Trop simpliste sans doute, ce discours concocté par l’entourage présidentiel qui voudrait ignorer une dimension évidente de cette désaffection populaire ! La critique des urnes et des abstentionistes n’exprime-t-elle pas d’abord l’attente déçue des Français vis à vis de leur pouvoir d’achat et de la confiance trahie ? Orientée sur la critique de l’action gouvernementale, l’interprétation du vote sanction dans un contexte d’abstention record, prend alors un tout autre sens.
Quand gouvernement, ministres et dirigeants de l’UMP n’ont de cesse de proclamer la nécessité d’accélérer les réformes anti-sociales et de décupler d’efforts pour que la politique gouvernementale se traduise dans la réalité, l’opposition demande au président de tenir compte de l’avertissement des Français. Sans mobilisation défensive, on peut pourtant craindre le pire malgré ce vote sanction. Il appartient à la gauche d’unir ses forces pour contester la logique néolibérale en oeuvre dans la politique sarkozienne et surtout tracer une nouvelle voie offrant au mouvement syndical et plus largement aux forces sociales la capacité de contrer patronat et gouvernement. A l’heure d’un sérieux risque d’effondrement du système financier international, cette lutte sans merci du capital pour la confiscation de la valeur ajoutée est autrement plus significative de la réalité du capitalisme mondialisé que la dénonciation de cette façon d’être bling-bling. Le peuple a moins à craindre de cette posture de blanc-bec que de cette ambition des élites dirigeantes mondialisées de liquider notre modèle social en s’appuyant, s’il le faut, sur l’idéologie néo-conservatrice délégitimant les idées rationalistes qui accompagnent l’esprit de Progrès.
D.P
Créé par sr07 le 01 mar 2008 | Dans : a4-Le blog citoyen croque la droite, a6-Les colères du dogue patriote
On est toujours puni par où l’on a péché : le Chanoine honoraire de Saint Jean du Latran ne fait pas exception à la règle. Voici notre éloquent du menton, il y a peu encore adoré des médias et vénéré tel un Saint Jean Bouche d’Or, confondu à présent en pénitent, cloué au pilori et exposé en proie aux regards et à l’écoute de millions d’internautes. Ces acharnés voyeuristes, repus d’une vidéo en boucle trahissant une nature agressive, s’offrent, de surcroît, les confessions du Pèlerin au Parisien. Lequel, ironie du sort, a jeté en pâture le neuillyen au langage peu châtié et bien inconvenant à tous ces pauvres gueux, solidaires du provoquant quidam, ce tartarin matamore venu malencontreusement de la France profonde jauger les taureaux du salon de l’Agriculture. Lorsqu’il croisa, par le plus grand des hasards, le président, notre quidam lança sa tristement célèbre tirade « touche-moi-pas-tu m’salis ! » qui fit l’effet d’une muleta à notre intempestive tête cornée se prenant, en la circonstance, pour une bête de combat.
Pathétique, n’est-ce pas, cette chute aux enfers d’un enfant de choeur immature, cette contre-performance verbale d’un président victime de ses nerfs, allant – il y a de cela tout juste sept jours – à la rencontre des paysans. Avec pour tout objectif, tenez-vous bien, de la part de cet avocat, de promouvoir les métiers de bouche. Diable ! Inscrire la gastronomie française au patrimoine de l’Humanité ça ne mangeait pourtant pas de pain ! Il eut suffi d’un peu de self-control de la part du neuillyen, au lieu de ce langage emprunté aux cités, face à la minable provocation de ce vilain rustre et le tour était joué. Triple coup si ce triste spectacle n’eut pas tourné en eau de boudin : une avalanche d’éloges médiatiques pour notre urbain, rattrapant son handicap vis à vis de son prédécesseur, ce corrézien, amateur de pommes et gros mangeur de têtes de veaux, lui qui n’avait pas son égal pour tâter le cul des vaches ; une reprise à bon compte de la devise royale faisant des paturages et labourages les deux mamelles de la France éternelle ; une promotion certaine pour ce mal aimé de la ruralité, déjà mis au ban des cités de banlieues. C’eut été aussi l’occasion pour notre jeune dévergondé, de faire ripailles et de boire à satiété, comme le veulent les usages récents depuis l’aparté franco-russe.
Mais ne nous y trompons pas. Cette légèreté blâmable – qui rendit inaudible ce message - frappe d’abord nos ruraux. Pour un peu, sans cette erreur de com’, ce salon 2008 prenait un autre tour : défense des terroirs et réforme de la PAC redevenaient au coeur de l’actualité du jour dédiée à une paysannerie retrouvant ainsi espoir en l’avenir. Que nenni ! L’impulsif aura donc tout gâché comme à son habitude. Adieu veau, vache, cochon, couvée… Sondages obligent, le béotien en aura pris pour son grade : de quoi se rappeller qu’on passe vite du Capitole à la roche Tarpéienne dans cette charge régalienne !
Nous voudrions tant aider Sa majesté, coprince de la principauté d’Andorre aux sept paroisses, à égaler sa Sainteté le Pape qui le fit récemment Chanoine de Saint Jean du Latran, en lui conseillant plus de retenue et de charité envers ce petit peuple trop ingrat de la cour du roi Pétaud. Auprès de sa lignée, du prince Jean, de toutes ces dames et conseillers intrigants et autres gentils damoiseaux du Palais de l’Elysée et de sa basse-cour neuillyenne, puisse-t-il méditer, telle Perrette, cette morale d’une fable de La Fontaine narrant cette laitière plutôt sexy, allant légère, court-vêtue, en petite jupe bien troussée, un peu volage pour sauter ainsi transportée par ses pensées avant cette chute fatale qui lui fit craindre le pire de son mari d’homme brutal quand de son oeil marri, elle vit sa fortune ainsi répandue :
Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n’est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m’écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m’élit roi, mon peuple m’aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.
N’en déplaise à Jean Jacques Rousseau – qui fustigeait, je crois, dans son Emile, l’apprentissage trop précoce des fables de monsieur de La Fontaine – serait-il vraiment saugrenu de renouer avec ces bonnes vieilles traditions éducatives, récemment abandonnées ? Puisque le temps est à la réflexion pédagogique… A toute chose malheur est bon !
Le D P
N.B : Sur le site du franc-parler http://www.francparler.com vous trouverez ces explications truculentes.
Le prénom Jean fut en son temps ce que d’autres sont aujourd’hui pour désigner populairement un idiot ou un malchanceux. Je ne me risquerai pas à lui trouver quelque équivalent pour ne vexer personne…
On trouve la première trace de être Gros-Jean comme devant chez Jean de La Fontaine («la Laitière et le pot au lait», Fables, VII, 9). Le personnage de Gros Jan (et non pas Jean) apparaît un peu plus tôt, au XVIème siècle, sous la plume truculente de Rabelais où il est présenté comme un personnage rustre… On pourrait dire une brute ou encore… un abruti.
Plusieurs expressions familières en découlerons comme « Gros-Jean en remontre à son curé » (c’est-à-dire que celui qui est ignare voudrait en apprendre ou corriger celui qui a réellement le savoir). La culture populaire a ainsi donné à Gros-Jean le rôle du personnage stupide, du nigaud toujours abusé.
Dans notre expression, encore vivante aujourd’hui, le terme devant doit être compris avec le sens vieilli d’avant. Reste à reconstruire le puzzle : être Gros-Jean comme devant, c’est se rendre compte que l’on a été berné et par conséquent que l’on est devenu ou que l’on était déjà avant …un Gros-Jean. L’avantage espéré ou attendu n’est plus qu’un joli souvenir et l’on se retrouve ‘comme un idiot’ dans la même situation qu’auparavant avec toutefois, en plus, le sentiment de désillusion et de ridicule de celui qui a raté son coup…
Pour la vie de Jean Chrysostome, dit Saint Jean Bouche d’Or, il faut s’en référer au bel ouvrage en onze volumes de l’Histoire des Saints et de la sainteté chrétienne sous la direction scientifique de F. Chiovaro, J. Delumeau, A. Mandouze, B. Plongeron, P. Richet, C. Savart et A. Vauchez (volume 3,pp 192 à 199, éditions Hachette).
Créé par sr07 le 28 fév 2008 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a2-Blog-notes politique de XD, a4-Le blog citoyen croque la droite, Bilan de la campagne présidentielle
Comme elles paraissent archaïques ces discussions académiques du siècle passé entre libéraux, défendant l’Etat de droit, et marxistes, appuyant la dénonciation du libéralisme sur la critique des libertés formelles.
Le léninisme nourrissait encore une approche monolithique de l’Etat – entendu comme appareil répressif entièrement au service de la domination de classe – dans de larges fractions d’une intelligentsia européenne sous influence marxiste. Il est vrai qu’en Europe, la crise des dictatures, annoncée par Poulantzas, n’avait pas encore atteint son apogée. L’Espagne franquiste, le Portugal de Salazar et la Grèce des généraux illustraient tristement la répression brutale des masses par une violence des Etats fascistes au service des intérêts des classes dominantes, quelque trente ans après la chute des régimes fascistes italien et allemand et la Libération de la France. Ces modèles ne résistèrent pas, fort heureusement, à la pression des revendications démocratiques et populaires.
Tandis que Lénine exprimait sa conception univoque de l’Etat et frontiste de la Révolution, Jaurès avait pourtant très vite vu juste en théorisant sur l’Etat, expression des rapports de classes, sans pour autant gommer son rôle dans le maintien de l’hégémonie bourgeoise. D’où l’insistance du militant de l’unité des socialistes à promouvoir l’épanouissement de la République laïque et sociale, incarnation du socialisme. Et c’est Gramsci, tout en se revendiquant paradoxalement de Lénine, qui mit à nu – dans ses cahiers de prison sous la dictature fasciste de Mussolini – les mécanismes de la domination idéologique et culturelle véhiculée par les grands intellectuels (universitaires) et les couches de petits intellectuels (prêtres, instituteurs…) agrégées dans le bloc au pouvoir de la bourgeoisie. Cette hégémonie, assurant la cohésion idéologique et créant un consentement au pouvoir en place, pouvait donc modérer l’usage de la violence d’Etat, dans les pays connaissant une société civile développée, à la différence de la société civile gélatineuse de la Russie de Lénine. Cette analyse ouvrait la voie au combat pour l’hégémonie culturelle du prolétariat qui devait précéder une prise de pouvoir hors des schémas léninistes. Ces analyses n’enlèvent rien à la réalité du « monopole de la violence légitime » qui caractérise l’Etat pour reprendre les termes des constitutionnalistes libéraux. Le philosophe communiste Althusser, dans sa critique des appareils idéologiques d’Etat, nourrissait la réflexion sur l’Etat quand son parti, dénonçant le capitalisme monopoliste d’Etat, ralliait, à l’instar des Italiens, toujours précurseurs, une voie nouvelle et pacifique vers le socialisme, respectueuse de la légalité, du pluralisme et des libertés publiques. Mais à l’époque, la droite avait beau jeu de renvoyer l’opinion aux réalités du socialisme soviétique, pourtant lui-même largement critiqué de longue date au sein même de la gauche et de l’extrême gauche. L’histoire a tranché ce débat et la gauche française sut accompagner les mutations de la société par une éclosion de nouveaux droits trop souvent récupérés par la sphère marchande ( radios libres, chaînes privées, etc. ).
En France, le néolibéralisme constitue aujourd’hui, à bien des égards, une menace pour la tradition démocratique républicaine. Les débats qui traversent l’actualité en sont une illustration symptomatique. La remise en cause ouverte de la laïcité participe d’une entreprise idéologique néo-conservatrice, soucieuse de subvertir les valeurs de progrès et de modernité. L’atteinte aux principes de base de l’Etat de droit – non rétroactivité de la loi pénale, respect de la Constitution, indépendance du pouvoir judiciaire – prépare un retournement complet des rapports entre le pouvoir et le droit. Ce dernier subit les assauts répétés d’un président qui confond la modernité avec la liquidation d’un héritage précieux : celui de la République. On relève plus que jamais la pertinence de ce modèle, cher à la gauche, dans la résistance au néolibéralisme qui remet en cause le modèle social et les libertés au nom du marché et d’un retour à je ne sais quel ordre moral. Le combat politique passe par la capacité de la gauche à souder un vaste front social et culturel républicain pour mettrre à mal cette entreprise néolibérale et néo-conservatrice qui s’attaque purement et simplement à notre Etat de droit.
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