AGAUREPS-Prométhée
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Créé par sr07 le 05 août 2024 | Dans : AGAUREPS-Prométhée, Articles de fond
Dans le cadre de la poursuite des « Cogitations estivales prométhéennes », voici deux tribunes de Francis Daspe, secrétaire général de l’AGAUREPS Prométhée, portant sur des questions historiques possédant une résonance et une actualité politiques, parues dans la presse des derniers jours:
Au-delà des textes constitutionnels, ce sont bien souvent les rapports compliqués et complexes entre pouvoir exécutif et pouvoir législatif qui déterminent en grande partie les orientations institutionnelles des régimes politiques. Ce fut par exemple le cas en France en 1877. En effet, la crise du 16 mai 1877 permit aux républicains d’imposer à la IIIe République une inclination en faveur du pouvoir législatif. Et ce, alors même qu’elle n’avait pas été forcément conçue pour que l’exécutif s’incline automatiquement devant les parlementaires. Lire la suite sur le site de Marianne »Se soumettre ou se démettre: pourquoi Mac-Mahon aide à comprendre la dissolution par Macron »
Emmanuel Macron n’est par le premier président de la République à vouloir bafouer le résultat du vote populaire. En 1924, rappelle Francis Daspe, secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée, Alexandre Millerand l’avait tenté avant d’être contraint à la démission par le Cartel des gauches. Lire la suite sur le site de Politis, « Millerand ou l’impossible revanche de l’exécutif »
https://www.politis.fr/articles/2024/08/millerand-ou-limpossible-revanche-de-lexecutif/
N.B : Je reprends ci-dessous, à des fins pédagogiques, un extrait d’un article daté au sujet des institutions de la Ve république (1). A vous, internautes et lecteurs du « blog citoyen, socialiste et républicain », de l’actualiser (suite à la loi constitutionnelle, adoptée par le Congrès puis promulguée le 23 juillet 2008) eu égard à l’expérience macroniste et à la conjoncture de crise politique présente…
Notre régime politique est souvent qualifié fort abusivement de présidentiel par une opinion qui confond la fonction du président de la République, clé de voûte des institutions, avec la nature du régime à proprement parler. Depuis la Constitution de 1958, notre cinquième République a évolué, selon les constitutionnalistes, vers un régime parlementaire rationalisé, devenu, après la réforme de 1962 instituant l’élection du président au suffrage universel direct, présidentialiste ou semi présidentiel (2).
La différence de nature entre le régime présidentiel et parlementaire tient à la stricte séparation des pouvoirs dans le premier modèle et à leur collaboration dans le second. A l’instar du système américain, le régime présidentiel s’appuie en principe sur un exécutif monocéphale et un parlement qui ne peut mettre en cause la responsabilité politique du président, lequel ne dispose pas du droit de dissolution. Tout autre est le fonctionnement des institutions toujours parlementaires, en théorie, de la V° République reposant sur des mécanismes de censure du gouvernement – et non du président -, après adoption d’une motion par la majorité des députés, avec en contrepoint symétrique, le droit de dissolution de l’Assemblée par le président.
Le parlementarisme rationalisé issu du texte de 1958 a strictement encadré la procédure d’élaboration des textes de loi : prééminence des projets de loi sur les propositions, domaine de compétence limité du législateur, pouvoir restreint des commissions en matière de projets de loi, contrôle de l’ordre du jour par le gouvernement, procédure du vote bloqué combinée parfois avec la mise en jeu de la responsabilité gouvernementale…
L’évolution « présidentialiste » tient à la forte légitimité du président, élu au suffrage universel direct, s’accompagnant d’une prédominance du chef de l’Etat sur le premier ministre en dehors des périodes de cohabitation. L’adoption du quinquennat - conduisant à la juxtaposition des élections, présidentielles et législatives – conforte l’idée de changement de régime.
« Un régime présidentiel à la française » – évoqué dans un récent colloque de la fondation Res Publica - pourrait assurer le retour du Parlement dans ses fonctions législatives et de contrôle de l’exécutif. Le maintien des mécanismes de mise en cause de la responsabilité du gouvernement et du pouvoir de dissolution du chef de l’Etat s’accompagnerait d’une automaticité de remise en jeu du pouvoir en cas de dissociation entre majorité présidentielle et parlementaire. Le peuple souverain trancherait ainsi ce conflit suite à une consultation électorale. Ce modèle innovant mettrait fin aux critères distinctifs traditionnels en introduisant un système hybride équilibré.
La pratique sarkozienne bonapartiste, revient de facto sur le bicéphalisme de l’exécutif pourtant consacré par notre constitution . La logique de cette dérive – qui franchit un degré nouveau avec cette omnipotence décomplexée du chef de l’Etat, véritable Janus absorbant toute la fonction gouvernementale -, ne nous entraîne-t-elle pas vers une dégénérescence du régime ( sauf à penser qu’elle n’est que l’aboutissement d’une pratique de dénégation du chef du gouvernement initiée par le Général et ses successeurs ) ? Le pire en effet serait alors de renforcer le présidentialisme sans garantir une véritable indépendance du Parlement - alors que ce dernier devrait se trouver au contraire conforté dans ses prérogatives de législateur -. Cette tentation illustre l’un des enjeux de la réflexion sur la réforme des institutions qui devrait s’entourer des meilleures compétences dans le cadre d’une méthode de travail irréprochable.
Extrait de « Quelques vrais enjeux autour de la réforme des institutions (X D 2007) »
Xavier Dumoulin
(1) Quelques vrais enjeux autour de la réforme des institutions participait du débat en cours sous le mandat du président Sarkosy. Un Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Vème République, est mis en place en juillet 2007. Le rapport du Comité, remis en octobre 2007, inspire le projet de loi constitutionnelle sur la modernisation des institutions.
Donner plus de pouvoirs au Parlement, encadrer certains pouvoirs du président de la République, accorder de nouveaux droits aux citoyens : tels sont les trois axes de cette loi constitutionnelle, adoptée par le Congrès le 21 juillet 2008 et promulguée le 23 juillet 2008.
(2) La loi du 21 juillet 2008 prévoit un nouveau partage de l’ordre du jour entre l’exécutif et le législatif, un rôle plus important des commissions parlementaires, une certaine limitation du recours au 49-3, un référendum d’initiative partagée, un contrôle parlementaire renforcé, l’encadrement des pouvoirs du président de la République, l’exercice de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), la création d’un défenseur des droits, la saisine du conseil économique, social et environnemental.
Créé par sr07 le 23 fév 2016 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a2-Blog-notes politique de XD, AGAUREPS-Prométhée
« Même je prie les lecteurs de n’ajouter point du tout foi à tout ce qu’ils trouveront ici, mais seulement de l’examiner et de n’en rien recevoir que ce que la force et l’évidence de la raison les pourra contraindre à croire. » Descartes
Présentation du plan d’ensemble
Introduction: Du décryptage des fausses évidences des gauches protestataires ou social-libérales accoucheuses de chimères et de renoncements
A la dénonciation de cette étrange connivence d’un maximalisme verbal et d’une frilosité politicienne
Pour rompre avec une politique qui désespère le peuple, nourrie la droite extrême et tue la gauche
1° partie – Du glissement islamophobe – au prétexte de la laïcité- à la liquidation de la politique arabe de la France
§1 -Une polémique entre un écrivain et des chercheurs en sciences sociales révélatrice d’une intériorisation de l’islamophobie
1- Une chronique de l’écrivain Kamel Daoud sur les évènements de Cologne qui fait réagir le monde des sciences sociales
2- Une brèche dans le camp des laïcs
§2-Les virevoltes de la diplomatie française au Proche-Orient et dans le dossier syrien comme symptôme de l’absence de perspective face aux enjeux de la menace terroriste
§3-Le grossier amalgame de Valls entre la volonté de comprendre et la culture de l’excuse
2° partie – Du discours « écolo » radical, comme critique du progrès, à l’accompagnement des politiques de désindustrialisation et de déflation
§1-Le fondamentalisme écologique comme négation de l’héritage humaniste et progressiste et de la perspective d’éco-socialisme.
§2-De l’écologie à la théorie de la décroissance :
1-vert de rage ou de raison?
2- l’embrouille autour de la question du nucléaire Vox Populi, Mox Dei
§3-Européisme, austérité et chômage de masse
1-La Grèce, l’Europe et la souveraineté par Jacques Sapir
2-La leçon grecque par Jean-Pierre Chevènement
§1-Le grossier amalgame du fait des élites mondialisées entre le nationalisme, la conception citoyenne de la nation et la nature des institutions pour brouiller les repères historiques de la gauche, masquer leur domination et entretenir la confusion entre souveraineté populaire et régression populiste
1-La notion de Nation est-elle obsolète ? Pascale FOURIER, Jean-Pierre CHEVENEMENT
2-Quelques vrais enjeux autour de la réforme des institutions
§2-De la réfutation de l’intérêt national à la fuite en avant dans l’européisme
§3-La soumission aux dogmes de l’ordo-libéralisme et du capitalisme financier mondialisé
4° partie – Du dénigrement du droit à la sûreté et à la sécurité à la liquidation de l’ordre public social
§1-Du refus de l’ordre juste
§2-A l’acceptation des zones de non droit et au détricotage du code du travail
Problématiques en guise de conclusions provisoires
§1-Comment sortir la gauche de sa torpeur et de son essoufflement?
§2-Le communisme et la gauche de la gauche ont-ils encore un avenir?
1-PCF : quelle mutation?
2-L’avenir des gauches (de gauche ou à la gauche de la gauche?)
§3-Pour la rupture démocratique : sortir du néolibéralisme et combattre le néo-conservatisme
§4-Une position centriste radicale et républicaine par refus des vieilles politiques de chimères ou de renoncements
§5-Pour la refondation de la gauche sans mythe ni mirage
1- Quelle refondation? Avec qui? pourquoi? pour qui?
2-Pour prolonger notre conversation entre amis socialistes et républicains…
3-Le pari de la citoyenneté
Introduction:
Du décryptage des fausses évidences des gauches protestataires ou social-libérales accoucheuses de chimères et de renoncements
A la dénonciation de cette étrange connivence d’un maximalisme verbal et d’une frilosité politicienne
Pour rompre avec une politique qui désespère le peuple, nourrie la droite extrême et tue la gauche Lire la suite »
Créé par sr07 le 27 nov 2013 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, AGAUREPS-Prométhée
La France hérite d’une difficile négociation : elle sera l’hôte de la 21° conférence des Nations Unies sur les changements climatiques en décembre 2015. La réduction du gaz à effet de serre s’impose et devrait permettre de limiter le réchauffement (à moins de 2 degrés C). C’est un enjeu certain. Surtout pour les petits Etats ou pays insulaires et l’immense Afrique à la démographie galopante qui seraient durement frappés par les conséquences du réchauffement sur la montée des eaux et les désastres humains d’une pénurie alimentaire résultant des difficultés accrues de l’agriculture vivrière. Sans compter les ravages dans les zones tropicales affectées par les tempêtes, cyclones et typhons de plus en plus fréquents sinon violents…
Ces nouvelles intempéries frappent ainsi de plein fouet les nations aujourd’hui les plus exposées à la misère! Il y a peu un journal régional esquissait la nouvelle carte d’un monde submergé par la montée des eaux. Succès médiatique assuré quand l’irrésolution des grands de la planète, sous influence des lobbies économiques et financiers, alimentent la peur et l’exaspération des populations. Et comment ne pas s’interroger sur l’attitude des dirigeants de cette Europe libérale toujours indécise à relever le défi d’une réduction de 40% des gaz à effet de serre pour 2030?
Les faux savants peuvent bien rétorquer que sur la vaste échelle des temps géologiques, l’alternance des glaciations et des réchauffements est une réalité qui a aussi embrassé la préhistoire humaine, l’existence de périodes climatiques à l’échelle des générations humaines, constituant par ailleurs un objet de recherches historiques de longue date. Mais ces variations climatiques naturelles ne sauraient pour autant servir de prétexte et d’argument à la résignation devant la dégradation accélérée des conditions de l’existence humaine : la perspective d’assèchement planétaire accompagnant l’immersion des bassins de vie proches du niveau actuel des mers.
Cette situation qui rassemble des contradictions paroxystiques quand il s’agit de la survie même de l’espèce humaine constitue un cas concret d’analyse que l’on pourrait à souhait élargir à nombre de problèmes actuels. Cet entêtement généralisé des « responsables » illustre à merveille l’aveuglement des élites. Car cette recherche de profitabilité à court terme se décline dans tous les domaines. Mutatis mutandis, nous pourrions évoquer l’asphyxie des pays d’Europe sous les coups de buttoir des politiques d’austérité, la fuite en avant dans cette mondialisation libérale qui liquide des pans entiers des industries nationales ou bien la tentation interventionniste et militaire dans un Moyen-Orient déjà durement déstabilisé par les guerres impériales!
Mais pour en rester à la crise sévère de l’Europe – de la grande désespérance de ses peuples à la myopie de nos dirigeants et à leur impuissance à réorienter sa marche dans un dessein de progrès et de prospérité - n’avons-nous pas là tous les symptômes de cette défaite de la pensée? Et il y a fort à craindre que cette inclinaison à la démission dans l’action publique ne persiste malgré l’affichage de velléités de réforme fiscale en France. C’est que le gouvernement de la République semble bien éprouvé dans son face à face avec les bonnets rouges, ces usurpateurs qui le conspuent avec des slogans réactionnaires éculés! Symptôme de l’inexorable poussée d’une extrême-droite populiste dans les territoires en déshérence.
Sous l’étendard de Marianne, il y a aujourd’hui fort à faire pour chasser les vents mauvais et dissiper les tentations régressives portées par une droite en proie au syndrome du déclin de Fillon à Le Pen. En menant l’offensive sur nos thèmes progressistes - ceux de la justice sociale et fiscale, du redressement productif, de l’Ecole du peuple pour l’égalité et l’émancipation, de la refondation de l’Europe ou de la nécessaire transition énergétique - les cercles citoyens, à l’image de l’AGAUREPS-Prométhée, apportent leur contribution irremplaçable dans cette guerre de position qui voit chaque jour s’ouvrir de nouveaux fronts en cette période de vacuité politique. Ils exercent concrètement leur citoyenneté pour résister aux impostures arrogantes et poser les fondements d’une politique de salut public!
Xavier DUMOULIN
Membre de l’AGAUREPS-Prométhée
Créé par sr07 le 19 juil 2013 | Dans : AGAUREPS-Prométhée
En multipliant les opérations chocs et spectaculaires, les Femen, ces activistes ukrainiennes aux seins nus, ont réalisé une irruption brutale sur la scène médiatico-politique. A telle enseigne qu’il est courant de parler d’une nouvelle génération du féminisme. Elles ont cristallisé des réactions diverses et souvent antagonistes, parfois encensées, parfois critiquées. Souvent réduites à des clichés, elles sont en définitive mal comprises.
Voilà que par dessus le marché une des dirigeantes du mouvement Femen, Inna Shevchenko, a inspiré la Marianne du nouveau timbre, dévoilé à l’occasion de la fête nationale française ! Au-delà des postures, des apparences et des récupérations, il convient de poser la seule question qui vaille. De quoi les Femen sont-elles le nom ?
Commençons d’abord par tordre le cou aux controverses relatives aux méthodes utilisées. Le terme de « sextrémisme » est repris pour les caractériser. Il signifie un actionnisme féminisme radical s’incarnant, pour reprendre leur manifeste, « dans des actes politiques extrêmes d’action directe » perpétrés le plus souvent « à corps nu ». Quatre catégories de critiques leur sont adressées.
Les Femen sont accusées de favoriser une instrumentalisation du corps de la femme ; leurs actions seraient finalement contre-productives pour la cause censée être défendue ; les risques pris seraient minimes au motif que la majorité des actions se déroulent dans des pays plutôt démocratiques ; elles instaureraient un climat de violence en banalisant des expressions publiques fondées sur l’agressivité.
Ces critiques nous semblent en réalité compassées, prudes et hypocrites. Il s’agit de préventions petite-bourgeoises teintées de relents de moralisme inavoués. N’y-a-t-il pas au contraire réappropriation de son corps par la femme ? Comment ne pas vouloir comprendre que les seins nus visent à une interpellation de consciences sclérosées ?
Qui peut mesurer, et sur quels critères, l’efficacité réelle de telles actions ? N’est-ce pas de la mauvaise foi d’occulter les risques encourus à l’occasion d’actions menées en Tunisie, Russie, Turquie, Biélorussie, ou même en France lors de la manifestation contre le mariage pour tous ? A moins que le reproche subliminal ne soit de ne pas s’être offertes en martyres au milieu des talibans en Afghanistan ?
Les raisons principales de ces critiques ne résident pas en cela. Les Femen dérangent certaines belles âmes pour s’échiner à saper les bases du système dominant. Les querelles de méthode ne sont que prétextes ; ce qui est en cause, c’est l’idéologie ainsi construite et véhiculée. Les questions de forme sont en réalité des débats de fond remontant à la surface.
Les Femen se fixent pour objectif la victoire totale sur le patriarcat. Elles s’en donnent les moyens en allant de manière systémique à la racine du problème. Elles en ciblent clairement les trois manifestations les plus tangibles et les plus destructrices : l’industrie du sexe, la dictature, le cléricalisme. En d’autres termes, l’alliance de la bourse, du glaive et du goupillon qui n’ont eu de cesse de favoriser forfaits et humiliations.
Les Femen ont bâti leurs références de citoyennes militantes dans le rejet du capitalisme sauvage post-soviétique et par un ressourcement à la grille d’analyse marxiste. Ces bases leur ont permis de s’inscrire dans la lignée des combats universalistes portés par l’intérêt général. C’est le cas de la critique résolue des oligarchies conquérantes : le combat féministe a été irrigué par les enjeux sociaux et républicains.
Considérant la religion comme opium et instrument d’asservissement, revendiquant leur athéisme, elles stipulent la séparation des Eglises et de l’Etat comme un absolu non négociable. Elles ont également élargi leur champ d’action à l’anticapitalisme, comme en témoignent leur action à Davos, dans une dialectique marxiste entre infrastructure et superstructure. Ces boussoles idéologiques constituent les garanties les plus sûres de la promotion d’une philosophie de l’émancipation à laquelle elles se rattachent.
Il existe cependant des écueils dont les Femen devront se défier. Les tentatives de récupération sont et seront nombreuses. Elles peuvent conduire à l’affadissement de leur discours et les pousser imperceptiblement à devenir malgré elles davantage « raisonnables ». Leur projet est bien d’essence révolutionnaire dans la mesure où la cible à abattre est le système dominant dans la diversité de ses facettes. Il leur faudra donc se garder des formes insidieuses de connivence.
Et symétriquement veiller à ne pas se transformer, par l’enfermement dans des postures « rétrécissantes », en caricatures d’elles-mêmes. Un type de mode de revendication et d’action correspond à une période déterminée de l’histoire. Il ne représente ni un dogme indépassable ni la finalité ultime.
Le plus beau compliment que l’on puisse faire aux Femen serait de dire simplement qu’elles font œuvre utile. Elles articulent en effet l’idéalisme et l’esthétisme d’une révolution faite au nom du progrès humain. Elles méritent bien de Marianne.
Créé par sr07 le 04 juin 2013 | Dans : AGAUREPS-Prométhée, Front de gauche, Projet politique, Santé-social-logement
Santé…Protection Sociale…Accès aux soins…
Une seule logique : les besoins humains !
Il ya urgence à opposer, pied à pied, la logique des besoins de santé dans leur totalité à la logique comptable qui régit aujourd’hui tous les aspects de notre vie. Face au diktat de la « règle d’or des 3% de déficits des budgets privés » dont les comptes de la Sécurité Sociale : les besoins en matière de santé sont immenses, diversifiés, impérieux !
Ainsi, la prise en charge des besoins de santé devient un marqueur essentiel pour une politique vraiment de gauche. Le seul raisonnement possible pour apprécier et développer les besoins et les moyens de financement de la protection sociale : l’Humain d’abord !
Aujourd’hui, il doit être à la mesure des exigences portée par la volonté majoritaire de mieux vivre sa vie :
ASSEMBLEE CITOYENNE
JEUDI 6 JUIN à 19 H Salle Georges Brassens à MONT-DE-MARSAN
Avec la participation de :
Maryse MONTANGON
responsable nationale des questions de santé du PCF et militante syndicale
Xavier DUMOULIN
membre de l’AGAUREPS-Prométhée