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Créé par sr07 le 03 oct 2024 | Dans : a2-Blog-notes politique de XD, Amérique Latine
Créé par sr07 le 26 mai 2020 | Dans : Amérique Latine
Créé par sr07 le 09 mai 2019 | Dans : Amérique Latine
Pour signer la pétition : https://www.mesopinions.com/petition/politique/stop-blocus-cuba/65573 Contact : stopblocuscuba@gmail.com
STOP à la loi Helms-Burton et au blocus qui asphyxient le peuple cubain
Les Etats-Unis ont décidé d’activer depuis le 19 mars pour la première fois le titre III de la loi Helms-Burton, adoptée en 1996. Le titre III a pour objet de poursuivre devant les tribunaux états-uniens, tous ceux qui, et quelle que soit leur nationalité, feraient des affaires avec les entreprises et les structures cubaines nationalisées après la Révolution.
Depuis son entrée en vigueur en 1996, la loi Helms-Burton s’est efforcée d’universaliser le blocus économique à travers des pressions brutales et illégales exercées par les États-Unis contre des pays tiers, leur gouvernement et leurs entreprises. Elle cherche à asphyxier l’économie cubaine et à promouvoir ou accroître les pénuries dont souffre la population dans le but d’imposer à Cuba un gouvernement qui réponde aux intérêts des États-Unis.
Elle prescrit un comportement aux entreprises ressortissantes d’Etats tiers en faisant peser sur elles la menace de sanctions si elles ne se plient pas aux injonctions du législateur américain.
Du fait de ses prétentions illégitimes et contraires au Droit international, la loi Helms-Burton et le blocus suscitent le rejet universel, réitéré depuis près de trois décennies au sein des plus importants organismes régionaux et internationaux dont l’Assemblée générale des Nations Unies, où Washington se retrouve complètement isolé.
L’objectif est bien de freiner, voire d’empêcher les investissements d’entreprises de tout pays à Cuba. La volonté des Etats-Unis, sous la conduite de Trump, en réactivant cette loi est d’aggraver les conséquences du blocus et d’imposer son hégémonie sur l’économie mondiale et son droit d’ingérence sur les souverainetés nationales.
Elle met en péril les accords de coopération signés avec Cuba comme ceux avec la France et l’UE dernièrement.
Solidaires du peuple de Cuba, nous demandons :
A l’initiative de : Rencontres Marx ; Les Amis du Monde Diplomatique Montpellier ; Cuba Coopération Hérault ; France Cuba Hérault ; Montpellier Cuba Solidarité ;
Avec le soutien de : Association des Travailleurs Maghrébins de France Hérault ; Centre de Documentation Tiers Monde Hérault ; Collectif Ethique sur l’Etiquette Montpellier ; Cuba Coopération France ; Comité de Soutien au Mouvement populaire du Rif Montpellier ; France Cuba ; LDH Montpellier ; Maison des Tiers Mondes et de la Solidarité Internationale ; MRAP ; MRAP Montpellier ; SALSA Sète ; EELV-LR ; PCF ; PCF34 ; MJCF34 ; ADECR34 ; Ensemble34 ; PG34 ;
Créé par sr07 le 07 oct 2017 | Dans : Amérique Latine, articles lecture limitée administrateur
EN IMAGES – Cette photo d’un Ernesto Guevara au regard déterminée, saisie en 1960, était tombée dans l’oubli. La mort du Che, il y a un demi-siècle, en a fait l’image la plus reproduite de l’histoire de la photographie, transformant le Che en icône révolutionnaire, pop et marketing.
On la présente comme la photo la plus diffusée à travers le monde, et on peut ajouter sans crainte que c’est probablement celle qui a recouvert le plus grand nombre de murs de chambres d’adolescents. L’histoire lui a même donné un nom: Gerillero Heroico . Le «gerillero héroïque», c’est Ernesto Guevara, le «Che», littéralement immortalisé dans la mémoire par ce cliché de 1960. À l’époque, cette photo oubliée sur une pellicule ne semblait pourtant pas vouée à une destinée mondiale. Les conditions de la mort du révolutionnaire et l’inspiration habile d’un graphiste en 1968 en feront finalement l’un des visuels les plus célèbres.
À l’origine du cliché, il y a un événement, la double-explosion d’un cargo français, et un photographe cubain, Alberto Diaz Gutiérrez, dit Alberto Korda. Ce dernier avait fondé son propre studio photographique de photos de mode. En 1959, il abandonne ce sujet, bien éloigné des barbudos Guevara et Castro, pour suivre de près la révolution cubaine à laquelle il s’est rallié.
Le 6 mars 1960, le photographe couvre pour le journal Revolución les funérailles des victimes du sabotage du cargo La Coubre , coulé alors qu’il transportait des munitions destinées de La Havane. Le président Fidel Castro y prononce un hommage. À ses côtés, on aperçoit les écrivains français Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Ernesto Guevara, qui les a invités, vient d’arriver, en retard. Alberto Korda se fraie un chemin vers la tribune. Au même momant, le Che s’est avancé sur le devant de la scène pour observer la foule. Alberto Korda, saisi par l’expression du révolutionnaire, appuie sur le déclencheur de son appareil Leica.
«Je n’ai eu que le temps de prendre deux clichés. L’un horizontal, l’autre vertical. Après, le Che a bougé», racontera Alberto Korda, cité par L’Humanité . La planche de contact du reporter, diffusée bien des années après, donne à voir les deux clichés. Le premier, recadré et légèrement retouché, deviendra le visage connu. Mais pas dès 1960. À son retour de reportage, Alberto Korda développe la photo, qu’il trouve bonne, mais Revolución ne la publie pas. Le journal l’utilisera quelques mois plus tard, sans que le cliché ne prenne d’ampleur particulière.
Sept années passent. Le 7 octobre 1967, le Che est capturé par l’armée bolivienne, avant d’être abattu le 9 octobre. Des photos de sa dépouille après les soins funéraires sont diffusées. On apprendra plus tard combien la communication de cette mort fut encadrée pour empêcher que le gerillero ne devienne une îcone.
C’était sans compter la photo d’Alberto Korda. Le photographe en a offert deux impressions, au cours de l’été, à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, mandaté par le gouvernement cubain pour trouver un portrait, raconte The Guardian . La photo est ensuite publiée dans Paris Match en août 1967, sans qu’on sache comment le magazine y a eu accès.
La popularité de la photo n’explosera réellement qu’en octobre, lorsque la nouvelle de la mort du Che se répand. Fidel Castro prend alors la parole sur la Place de la révolution, à La Havane, devant une foule rassemblée. Sur le bâtiment du ministère de l’Intérieur, situé sur la place, figure une gigantesque reproduction du fameux portrait. Il ne disparaîtra plus, ni du ministère de l’Intérieur, ni de l’imaginaire révolutionnaire et cubain.
La photo du Che inonde la planète. Au cours des mois qui suivent, le Journal de Bolivie, rédigé par le gerillero et retrouvé sur sa dépouille, est publié par Feltrinelli, qui choisit le portrait de Korda pour la couverture. La diffusion de dizaines de posters en Italie assure la publicité du livre et du symbole. Le photographe n’empêche en rien la diffusion de cette image, qu’il affectionne et pour laquelle il ne touche aucun droit. «L’homme qui a offert le Che au monde», résumera plus tard The Guardian au sujet d’Alberto Korda, décédé en 2001. Le photographe finira toutefois par contester certaines utilisations commerciales de l’œuvre.
Du martyr à la pop, le destin mondial et marketing de l’œuvre est définitivemen scellé en 1968 par le travail d’un graphiste irlandais, Jim Fitzpatrick. Il reprend la photo de Korda dans un style sérigraphié, noir et blanc. «J’ai volontairement conçu l’image pour qu’elle se reproduise comme des lapins», affirme-t-il sans complexe à la BBC. «Avec la façon dont ils l’ont tué, il ne devait y avoir aucun mémorial, aucun lieu de pèlerinage, rien. J’étais déterminé à ce que cette image puisse recevoir la plus large diffusion possible.» Un pari définitivement réussi, que le graphiste au sens commercial résume ainsi: «Son image ne mourra jamais, son nom ne mourra jamais.»
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Créé par sr07 le 13 mai 2017 | Dans : Amérique Latine
Nunca más» («Plus jamais ça», en français). A l’appel des organisations de défense des droits humains, des centaines de milliers d’Argentins brandissant les symboliques foulards blancs des Mères et grands-mères de la place de mai ont défilé mercredi soir à Buenos Aires contre la décision de la Cour suprême d’alléger la peine d’un ancien tortionnaire de la dictature (1976-1983). La semaine passée, la plus haute juridiction du pays avait accepté de raccourcir la peine d’un ex-agent paramilitaire, Luis Muiña, condamné à 13 ans de prison pour enlèvement et torture d’opposants sous le régime militaire.
Mardi, un tribunal fédéral a déclaré la décision «inconstitutionnelle» tandis que deux autres anciens bourreaux se sont empressés de demander à bénéficier de la même mesure, provoquant un tollé dans ce pays, profondément marqué par cette page noire de son histoire. Signe de l’émotion, les députés, puis les sénateurs ont adopté en urgence, dans la journée de mercredi et à l’unanimité, une loi limitant la portée de la décision de la Cour Suprême. «Nous vivons un retour en arrière historique. Cette décision n’est pas innoncente», a ainsi déploré le sénateur de San Luis Adolfo Rodríguez Saa, en séance. Les auteurs de crimes contre l’humanité ne pourront plus bénéficier de réductions de peines.
Au moins un demi-million de personnes sont descendues dans les rues de la capitale, selon les organisateurs, pour se rendre devant la Casa rosada (l’équivalent de l’Elysée), place de mai. La police ne donne jamais de chiffres de manifestants en Argentine. Sur scène, devant cette marée humaine, les figures des Mères et grands-mères de la place de Mai, dont Estela de Carlotto, Lita Boitano et Taty Almeida qui depuis 40 ans réclament la vérité sur le sort de leurs enfants disparus, ont harangué la foule avec leur slogan.
«Messieurs les juges : plus jamais aucun auteur de génocide en liberté. 30 000 détenus-disparus. Présents!», ont-elles scandé, accompagnées de chanteurs, d’acteurs, de footballeurs, du prix Nobel de la paix Adolfo Perez Esquivel et d’hommes politiques de tous bords excepté de la majorité de droite du président Macri, comme le relève la Nacion. «On doit protester pour qu’ils n’osent pas relâcher les auteurs de génocides à nouveau», a déclaré à l’AFP Alba Cervantes, une femme qui portait autour du cou la photo de son frère disparu le 20 septembre 1977, Miguel «Cacho» Cervantes. Des marches similaires ont eu lieu dans d’autres villes d’Argentine, telles que Neuquen, Cordoba et Rio Negro.
Le monde du football argentin s’est également mobilisé. Lire la suite dans Libé