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Protégé : Stefano Palombarini : « Les gilets jaunes constituent une coalition sociale assez inédite »

Créé par le 06 déc 2018 | Dans : Articles de fond

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Protégé : Qui commence par Kouchner finit par Macron : Jean-Claude Michéa – Entretien du 18/09/2018 sur France Culture

Créé par le 30 nov 2018 | Dans : Articles de fond, autres articles

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Manifeste de Tronçais : pour la forêt française, notre bien commun

Créé par le 07 nov 2018 | Dans : Articles de fond, environnement

Manifeste de Tronçais : pour la forêt française, notre bien commun

« La planète Terre n’a pas besoin d’émissions de CO2 supplémentaires. Elle a besoin de résilience et de forêts qui la refroidissent. » C’est en ces termes que le 25 septembre 2017, 190 scientifiques de la communauté internationale ont interpellé les responsables de l’Union européenne, posant ainsi en termes clairs l’enjeu vital pour la biosphère d’une gestion forestière réellement durable.

La forêt n’est pas un objet de spéculation financière de court terme.

C’est le rempart de nos enfants face à une crise écologique et climatique qui s’emballe. C’est l’eau potable, la biodiversité et la résilience, l’épuration de l’air, le stockage d’une partie du carbone en excès dans l’atmosphère et la possibilité d’en stocker dans le bois matériau. C’est aussi notre lieu de connexion avec la Nature. Renoncer à tous ces bienfaits serait pure folie. C’est pourtant ce qui se profile en Europe et en France, métropolitaine comme dans les départements ultramarins, avec les incitations croissantes à transformer les forêts pour satisfaire des appétits industriels de court terme non soutenables. Comble du cynisme, ces orientations sont présentées depuis le Grenelle de l’environnement sous couvert d’écologie.

Les forêts publiques françaises incarnent particulièrement ces enjeux. Bien qu’elles ne représentent que 25 % des surfaces forestières de France métropolitaine, elles correspondent aux cœurs historiques des massifs forestiers. Ce sont des surfaces boisées depuis de nombreux siècles, qui concentrent les écosystèmes les plus matures, et ainsi les stocks de biodiversité et de carbone les plus importants de tous les écosystèmes.

Le droit forestier français, vanté dans le monde entier comme une préfiguration historique du concept de gestion durable, consacre la forêt comme bien commun. Il prévoit des outils de protection des forêts privées et publiques par les pouvoirs publics.

Pourtant, le principal instrument de cette politique, l’Office national des forêts, subit un véritable détournement de ses missions d’intérêt général. La privatisation en cours de ses activités régaliennes préfigure la disparition de ce service public et une politique forestière au rabais. Ces évolutions actuelles à l’ONF et celles à l’œuvre dans le privé menacent de tirer vers le bas toutes les « garanties de gestion durable », en forêt publique comme en forêt privée.

La démarche de privatisation de l’Office national des forêts, et l’industrialisation croissante qui l’accompagne doivent être reconsidérées au regard des multiples enjeux des forêts pour la société d’aujourd’hui (climat, biodiversité, emploi et économie). La notion de bien commun impose par ailleurs que la société civile prenne part aux décisions forestières, et dispose d’un droit de regard sur la gestion des forêts publiques qu’elle reçoit en héritage et doit transmettre à ses enfants.

Nous soussignés, citoyens et représentants d’organisations concernés par le sort de la biosphère, réunis ce 25 octobre 2018 au pied des chênes pluricentenaires de la forêt domaniale de Tronçais, demandons solennellement la convocation d’un grand débat public, que la forêt française mérite aujourd’hui plus que jamais depuis plus d’un siècle.

Mobilisés, vigilants et unis, nous entendons nous rencontrer régulièrement pour débattre des orientations cruciales de la politique forestière, élargir et amplifier la dynamique enclenchée ce jour.

  • SIGNATAIRES :
    Les syndicats de l’ONF, les Amis de la Terre, Global Forest Coalition, France Nature Environnement, Action Nature Rewilding France, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, Humanité et Biodiversité, Greenpeace, Agir pour l’Environnement, Forêt citoyenne, le Réseau pour les Alternatives Forestières, les syndicats forestiers membres de l’intersyndicale de l’ONF, SOS Forêt France

A lire sur le site du PCF Le rôle des partis et des intellectuels dans la transformation sociale chez Gramsci.

Créé par le 13 oct 2018 | Dans : Articles de fond

 

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Entre 1928 et 1937, alors qu’il est emprisonné dans les geôles de l’État italien fasciste sous Mussolini, Antonio Gramsci rédige une œuvre majeure, ses Cahiers de prison, au travers desquels le sociologue Razmig Keucheyan guide le lecteur, dans un ouvrage intitulé Guerre de mouvement et guerre de position (La Fabrique, 2011).
Si la pensée gramscienne embrasse une multitude de thèmes (l’État, la société civile, la production, la culture populaire…), il y en a un qui s’avère à la fois central et transversal : le rôle des intellectuels dans la transformation sociale. Dans les espaces militants, il est aujourd’hui admis que la diffusion d’une pensée critique de gauche devrait à terme bénéficier politiquement aux classes populaires. Ces dernières sont bien souvent au centre des récits et des échanges (critique des formes contemporaines d’exploitation au travail ; analyse de l’amplification de la ségrégation sociospatiale des quartiers populaires, habités en majorité par des familles d’origine immigrée…) mais elles sont peu présentes dans les espaces où le savoir est produit. Les classes populaires sont essentiellement perçues comme devant faire l’objet d’une éducation ou d’un travail sur leurs représentations, mais jamais en mesure de participer au processus d’élaboration intellectuelle.

« Les partis sont les élaborateurs des intellectualités nouvelles.» Antonio Gramsci

L’élaboration de savoirs communs
La conception du parti politique définie par le philosophe, assez peu envisagée aujourd’hui, voire dévalorisée par rapport aux enjeux liés à la compétition électorale et à l’attention extrême portée à la communication et aux média, invite à de nouvelles réflexions. Selon Gramsci, le parti doit avant tout être une « instance de socialisation des savoirs » et occuper une « fonction éducative ». Ce rôle d’éducateur n’est pas simplement conçu comme un moyen pour le parti de s’attacher l’adhésion des « masses populaires » afin d’assurer sa survie électorale. Il constitue sa raison d’être et la condition de réussite de toute stratégie révolutionnaire, à travers le renversement de « l’hégémonie » existante, qui incarne elle aussi une relation pédagogique mais aux mains de la classe dominante. Par exemple, un groupe social peut « pour des raisons de soumission et de subordination intellectuelle [avoir] emprunté à un autre groupe une conception qui n’est pas la sienne », donnant lieu à des contradictions qui entravent sa capacité d’action et servent in fine les intérêts de la classe au pouvoir. Pour Gramsci, l’apparition d’une « volonté collective » est intrinsèquement liée à « l’élaboration de savoirs communs », attribuant un rôle très important au parti politique mais également aux intellectuels.
Les travaux de Gramsci connurent un rayonnement international dans les années 1960
puis 1980, à la faveur du développement des cultural stu­dies, courant s’appropriant la concep­tion gramscienne de « super­structure ». S’inscrivant dans la critique marxiste de la philosophie idéaliste, la culture y est vue comme participant de l’exploitation des « masses », au même titre que la politique et l’économie. Gramsci accorde une place fondamentale à l’histoire. À chaque nouvelle situation historique correspondrait une nouvelle « superstructure », qui se découpe en « deux grands étages ». Il y aurait d’une part la « société civile », où s’exerce l’hégémonie, dont le but est d’obtenir « le consentement spontané des grandes masses de la population » ; et de l’autre la « société politique ou État » qui donne davantage à voir une « domination directe ». Pour Gramsci, chaque « superstructure » produit de nouveaux intellectuels, qui sont partie prenante de son maintien. La définition qu’il donne de ces derniers est relativement extensive et, concernant l’hégémonie de l’État qu’il appelle à renverser lorsqu’il écrit dans les années 1920, peut comporter une hiérarchie, puisqu’il inclut aussi bien les gouvernants que les fonctionnaires de base. Lire la suite »

A lire sur le blog de Jean-Pierre Chevènement

Créé par le 09 sept 2018 | Dans : Articles de fond, Blog du Che, Pour une autre Europe, Une autre mondialisation

Entre Trump et Merkel, adapter la politique de la France

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