Ségolène Royal
Articles archivés
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Créé par sr07 le 23 déc 2006 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, Ségolène Royal
Ségolène, la gauche et le Peuple
Ces sondages révêlent un très intéressant clivage entre les représentations politiques selon la sociologie des sondés. Le représentant du capitalisme mondialisé, N Sarkozy n’a pas la faveur des couches populaires qui préferent S Royale. Celle-ci doit pousser cet avantage en aiguisant son projet sur les questions sociales : croissance pour l’emploi, pouvoir d’achat, services publics. Le récent accord avec le MRC et l’adoption d’une politique qui refuse l’Europe libérale vont dans le bon sens. La gauche va peut être redevenir populaire. Il le faut si après la victoire elle veut s’appuyer sur cette base sociale pour renégocier certaines clauses du traité de Maastricht et faire prévaloir une autre vision de l’Europe. Mercredi 13 Décembre 2006 – 09:36
Créé par sr07 le 23 déc 2006 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, Blog du Che, Ségolène Royal
http://www.chevenement.fr/Segolene-structurante_a135.html
Posté par Xavier DUMOULIN le 18/12/2006 22:32
Cette capacité à parler avec les personnes exclues de notre société, les travailleurs à bas salaires, les personnes sans emploi, les précaires, les non qualifiés, les mal logés, pouvons-nous la retrouver par notre seule volonté?
Aller vers les gens les plus modestes c’est presque une posture nouvelle pour la gauche qui avait fait son deuil d’un divorce durable avec les couches populaires.
Henri Rey (dans « La gauche et les classes populaires-histoire d’une mésentente » ) fait part de sa recherche auprès des électeurs des quartiers populaires. Il explique comment l’enfermement dans la gestion, la déception et les frustrations vis à vis des réformes qui ne se traduisent pas dans le quotidien, l’abandon du militantisme de terrain, l’autosatisfaction et l’arrogance creusent la distance avec la politique de la gauche. Aujoud’hui Ségolène Royal a le grand mérite de crever cet abcès.
Elle gagne en crédibilité en tenant des propos sincères sur la crise morale que nous traversons. Elle ne succombe pas au complexe de la séduction dans un monde égaré par les idées post-soixante huitardes. Ce courant a scellé l’alliance des libéraux et des libertariens et accouché l’ultra individualisme, lequel a généré en réaction le communautarisme.
Ségolène Royal se réfère à des valeurs fortes qu’elle peut prétendre incarner dans sa trajectoire et dans son action. C’est important pour la reconquête de l’électorat populaire de vouloir donner du sens à un projet. Et ce projet, il s’agit de le porter à la hauteur de notre ambition; celle d’un ordre juste qui fonde la France républicaine, cette communauté de citoyens libres et égaux. Alors faisons France comme nous y invitent Jean Pierre et Ségolène en chassant nos vieilles habitudes et en repartant d’un nouveau pied.
Créé par sr07 le 23 déc 2006 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, Ségolène Royal
Ségolène Royal a sans doute raison d’inciter à aller vers les gens. En démocratie la participation de tous aux élections c’est un enjeu majeur. C’est déjà une posture de vouloir parler avec les gens de peu, ceux qui se sentent exclus du système. Mais il faut que les réponses soient en cohérence avec le projet. Et ça c’est aussi une question majeure. |
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DUMOULIN – 17.12.2006 – 08h01 |
Créé par sr07 le 23 déc 2006 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, Ségolène Royal
Xavier DUMOULIN
C’est incensé de prétendre régler les problèmes des personnes sans domicile fixe sans prendre en compte l’ensemble des causes à l’origine des situations. Notre société génère de l’exclusion. Quels sont les processus en oeuvre? Ils sont nombreux et souvent cumulatifs (privation d’emploi, isolement, bas revenus, emploi précaire, santé, etc). On estime que trente pour cent des personnes sans domicile fixe ont un travail. Les politiques du logement et des revenus sont sans doute au premier chef concernées : action en direction des bas salaires et des minima sociaux, revenu de solidarité active pour favoriser la reprise de travail des « bénéficiaires » du RMI, obligation des collectivités en matière de construction de logements sociaux, etc. Mais surtout ne convient-il pas d’inverser l’ordre des priorités dans la gestion économique et sociale? La machine à exclure fonctionne à plein régime et il est tabou de prétendre changer la donne. C’est d’abord en coordonnant l’ensemble des politiques (santé, protection sociale, emploi …) que se préparent les réponses à la hauteur de l’enjeu. La question sociale est au centre des débats. Et les résultats de cette politique doivent être suivis, communiqués, réfléchis et discutés. Ce serait un vrai changement de méthode!. Samedi 23 Décembre 2006 – 10:38