Battre campagne
Articles archivés
Articles archivés
Créé par sr07 le 03 juil 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire, Battre campagne
En cas de majorité au bénéfice du RN et de ses alliés, l’affaire est entendue. Pas d’alternative pour le président Macron qui devra s’exécuter et aller au bout de sa fâcheuse décision en nommant un Bardella ou une Le Pen à Matignon. Avec les horreurs, incohérences et incapacités d’une telle incarnation gouvernementale sur lesquelles nous ne reviendront pas ici. Sinon pour redire qu’entre les discours d’intentions du RN et ses actes concrets il y aura les mêmes hiatus et débordements dénoncés de longue date par les observateurs attentifs de cette extrême droite en France et en Europe.
D’où les vœux du président Hollande, réitérés ce matin sur les ondes radiophoniques, de voir les électeurs trancher entre le RN, la majorité sortante ou l’élection d’une nouvelle majorité qu’il souhaite rééquilibrée au bénéfice de la gauche socialiste.
Une majorité relative composée sur la base d’un contrat de législature autour de priorités nouvelles : pouvoir d’achat, services publics (santé, éducation), politique étrangère (Ukraine) et européenne sans négliger les questions institutionnelles (réforme électorale avec la proportionnelle, loi de décentralisation…) et sociétale (fin de vie).
Cette posture d’un président candidat à la députation, d’allure réaliste, prive de relief les perspectives ouvertes par la campagne de premier tour du NFP. Un appel, certes, à composer avec la nouvelle donne issue du suffrage universel dans l’hypothèse d’un échec de l’alliance LR Cioti-RN. Mais une pâle réponse aux attentes populaires que le programme du NFP semblait prendre en compte.
Peut-on demain composer avec le macronisme, faire du macronisme sans le dire, au lieu et place d’un programme construit sur une logique redistributive avec une vraie ambition pour la France? Le mot d’ordre du premier ministre Attal, celui du désistement mais pas du ralliement a du sens.
C’est à la gauche de le prendre en compte en le retournant au bénéfice de sa base sociale. Sans s’enfermer dans les lieux communs de la bienpensance libérale-libertaire mais en cherchant une voie nouvelle conciliant les réponses au besoin de sécurité (d’abord économique et sociale) de nos concitoyens et à la reconquête des souverainetés.
Une ambition qui afficherait haut et fort la volonté de reprendre la main dans une perspective de large union sur la base d’un noyau dur de propositions déjà esquissées dans le programme du NFP mais à enrichir dans un programme de salut public pour la France.
En évitant alors une nouvelle dissolution dans un an à peine…
Xavier Dumoulin, le 3 juillet 2024
Créé par sr07 le 02 juil 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire, Battre campagne
Le Nouveau Front Populaire dans la totalité de ses composantes, de la base au sommet, appelle à la discipline républicaine, cette posture traditionnelle élémentaire qui prévoit le report automatique au second tour sur le candidat républicain le mieux placé. Vieille habitude à gauche depuis la troisième république (1) et qui a repris du sens avec la poussée presque continue de l’extrême droite, FN-RN depuis1983.
Ce dernier qui n’avait que 4 millions d’électeurs en 2022 en a 12 millions à présent : son meilleur score, tous scrutins confondus, de son histoire, avec une progression de plus de 13 points par rapport aux élections législatives de 2022 avec seulement, comme le souligne le politiste Florent Gougou (2), quelques précédents dans l’histoire française, par exemple quand les gaullistes sont passés de 18 % en 1958 à 32 % aux élections législatives de 1962. Ou bien dans l’autre sens, quand les socialistes ont reculé de plus de 20 points entre la présidentielle de 2012 et celle de 2022…
La gauche, selon le politiste, parle aujourd’hui essentiellement à des milieux urbains dans lesquels elle s’y est construit des fiefs (dans les milieux populaires, à très forte proportion de Français issus de l’immigration, ou dans les milieux avec un électorat à très haut niveau d’instruction). A contrario, dans les milieux populaires ruraux, elle poursuit son recul. Pourtant le NFP, déjà en gestation, s’est épanoui lors des législatives anticipées sur la base d’un programme sérieux, conjoncturel et équilibré qui prépare aussi l’avenir.
Dans ce contexte de veille d’un second tour de tous les dangers, que faire? Pour Jean-Marie Granier, dans son article intitulé « Sur le Front », dans la dernière livraison de la revue Esprit (3), « Les triangulaires seront favorables au Rassemblement national et elles seront renforcées par la forte participation, qui abaisse les conditions de qualification. L’appel au désistement devrait aller de soi et devrait même être exprimé avant le premier tour, ce que tout le monde ne fera pas hélas. Mais le candidat arrivé second derrière l’extrême droite devrait recueillir tous les suffrages de ceux qui s’inquiètent d’être gouvernés par un jeune homme bien mis qui n’est pas sûr que Jean-Marie le Pen était vraiment antisémite et qui forge le concept de « français d’origine étrangère »… [Mais] l’articulation entre un Front populaire et un front républicain n’est pas une mince affaire ».
Pour autant le NFP, avec ses propres désistements (les 2/3 à ce jour) affiche une posture très claire qui ne reçoit pas en retour la réaction attendue des « républicains de l’autre rive » (4). J’en tiens pour preuve ces déclarations irresponsables de « ninistes » évoquées dans notre précédent billet avec cette palme signalée dans le Sud-Ouest du jour quand le candidat de LR de la 3° circonscription des Landes annonce qu’il ne pourra jamais appeler à voter à gauche. Honte à lui qui trahit de fait une sensibilité proche de la droite extrême cioniste et lepéniste, loin sans doute d’une partie des électeurs républicains.
Dans cette situation, ici et ailleurs, nous n’avons d’autres choix que celui d’espérer en la loyauté des citoyens, venus de tous les horizons, qui sauront bien manifester dans les urnes leur refus d’une majorité RN. Malgré les consignes nauséabondes de ceux qui persévèrent diaboliquement!
Xavier Dumoulin, le 2 juillet 2024
(1) D’abord dans le combat d’arrière-garde entre Ancien Régime (droite royaliste légitimiste) et révolution bourgeoise, après-guerre quand les groupes sociaux d’Ancien Régime semblent définitivement balayés puis dans l’entre-deux-guerres non plus les contre-révolutionnaires mais le fascisme.
« La célèbre phrase d’Antonio Gramsci sur le vieux monde qui meurt – soit l’organisation bourgeoise de la société –, le nouveau monde qui tarde à apparaître – soit la Révolution socialiste –, et le clair-obscur où surgissent les monstres – soit le fascisme –, ne rend compte que de cette situation historique de l’entre-deux-guerres. Elle rend compte plus exactement d’un imprévu dans le schéma minimal commun du socialisme international qui va conduire à un accord inédit entre les partisans de la « réforme-révolutionnaire » et ceux de « l’attentisme révolutionnaire ». Car contrairement à la fin du XIXe siècle, il n’y a plus de querelles internes au socialisme français sur le soutien nécessaire au régime bourgeois face au fascisme.[...] Le risque fasciste reconnu comme un risque qui concerne le socialisme en propre – et pas uniquement la bourgeoisie – commande l’expérience gouvernementale du Front Populaire qui ne s’apparente donc pas seulement à une évolution de « l’exercice du pouvoir » mais bien à une de ces formes exceptionnelles de « l’exercice du pouvoir » que Blum nomme « occupation du pouvoir ». Car il s’agit bel et bien « d’occuper » le pouvoir, certes pour « l’exercer » en faisant adopter des réformes susceptibles de préparer la Révolution, c’est-à-dire sa « conquête », mais surtout pour éviter que le fascisme ne s’en saisisse. » Germinal N°7 (2023 2), Milo Levy-Bruhl, Léon Blum et les jalons d’une doctrine socialiste oubliée.
(2) Florent Gougou interrogé par WeroniKa Zarakowics pour Télérama https://www.telerama.fr/debats-reportages/legislatives-si-la-gauche-veut-reconquerir-le-monde-rural-ce-sera-le-travail-d-une-generation-7021106.php
(3) https://esprit.presse.fr/actualites/jean-maxence-granier/sur-le-front-45421
(4) Lundi soir 1er juillet, à 23 heures, il ne restait moins de la moitié des 306 triangulaires et 3 des 5 quadrangulaires comptabilisées, après le premier tour. La gauche s’était retirée de près de 120 circonscriptions, et la coalition présidentielle dans environ 60 territoires, selon les calculs du Monde mardi matin.
Créé par sr07 le 01 juil 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire, Battre campagne
Les résultats électoraux confirment la poussée du RN, l’effondrement du macronisme et de l’ancien LR, la difficile résistance du NFP.
Dans la dynamique du premier tour, c’est la droite extrême qui semble avoir le vent en poupe. On ne peut que déplorer ces réactions évasives ou sélectives des responsables de droite (Lemaire, Bayrou, Aurore Berger, Philippe, Marlex…) qui ne cessent de briser l’exigence de discipline républicaine, posée avec droiture par tous les responsables du NFP, en pilonnant la composante LFI du NFP. Dans ce cadre ils assurent au RN une majorité absolue à l’AN.
Ce que nous ne pouvons en aucun cas accepter. Le Front national a été fondé il y a 52 ans. En deux générations humaines, les efforts militants de cette organisation d’extrême-droite aboutissent enfin à la possibilité de contrôler l’État français. Si le 7 juillet, le RN et ses alliés se retrouvent majoritaires à la chambre des Députés, ils ne lâcheront rien et créeront un climat de tensions extrêmes dans le pays… Nous partageons ces constats de nos amis de Respublica qui en tirent pour conséquence le vote pour les candidats du NFP présents au second tour et dans les circonscriptions où le NFP a malheureusement été éliminé, le vote pour le candidat le mieux placé pour éviter que le RN gagne la circonscription.
Sauf que nos amis semblent faire l’impasse sur la stratégie du NFP qui a choisi de retirer systématiquement ses candidats placés en 3°position derrière un candidat hors alliance RN-Ciotti chaque fois que cette dernière a un candidat en lisse susceptible de l’emporter.
Avec le refus asymétrique de la discipline républicaine par la droite, quel sursaut républicain peut-on attendre au second tour? Equation bien difficile à résoudre sur le terrain! Car au-delà même des consignes, il y a aussi les réflexes dictés par l’habitus de l’électeur de droite ou de gauche.
Par delà le comportement électoral, la question du projet est aussi posée. Une stratégie de front républicain faisant le deuil du programme du NFP ne démobiliserait-elle pas son électorat du premier tour tout en discréditant par ailleurs sa capacité d’incarnation d’un projet fédérateur à gauche?
Le cadre de cette dissolution (une grenade dégoupillée) subterfuge du président Macron, ce grand perdant qui a joué avec le feu, n’a pas permis la clarification utile à l’expression démocratique. Le court-termisme a ses limites inhérentes.
La gauche républicaine et sociale, dans ses différentes composantes affirmées ou émergentes, sera-t-elle en mesure de relever le défi à moyen et long terme? Pour ce faire ne devrait-elle pas résister aux tentations du moins disant en affirmant plus que jamais sa volonté de reconquête des souverainetés.
Xavier Dumoulin, le 1° juillet 2024
Créé par sr07 le 28 juin 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire, Battre campagne
Un sentiment de nostalgie m’a saisi, hier soir, dans cette salle du Maroc à Morcenx la Nouvelle. Cette cité ouvrière, anciennement reconvertie quand cessa l’exploitation de lignite à ciel ouvert qui faisait tourner la centrale électrique d’Arjuzanx, est socialiste depuis des décennies. Et donc, depuis des lustres une municipalité de gauche dirige cette petite ville au cœur de ces Landes socialistes. Avec historiquement, une parfaite adéquation entre ses habitants, ses travailleurs, ses retraités, et ses représentants au conseil municipal et général. Bien avant le tournant de l’Union de la Gauche des années soixante-dix qui vit l’apogée politique d’un Scognamiglio, ce directeur d’école, militant socialiste et laïc, devenu maire en 1977 puis conseiller général avant que ne lui succède, dans ses deux fonctions, Jean-Claude Deyres, grande figure locale et énergique qui passa la main récemment au nouvel édile de la ville après de longues mandatures…
A l’hôtel du département, J.C Deyres travaillait assidument ses dossiers de la Solidarité au côté du successeur de Scognamiglio à la présidence du C.G, le regretté Henri Emmanuelli. Lequel eut la riche intuition de parrainer Boris Vallaud dans sa troisième circonscription bien familière à cette nouvelle et grande figure nationale du P.S.
Morcenx la Nouvelle n’a pourtant pas échappé à cette vague électorale qui porte le RN en tête des votes lors des récentes élections européennes, comme elle avait difficilement résisté à la poussée frontiste aux élections présidentielles. Cet affront à l’histoire locale et à ses valeurs constituent une raison de plus pour relever le défi démocratique des législatives sur l’ensemble du département, dans ses trois circonscriptions.
Créé par sr07 le 27 juin 2024 | Dans : a0-blog citoyen, socialiste et républicain et actualité du Nouveau Front Populaire, Battre campagne
La dissolution chantage qui a pris en otage les millions d’électeurs républicains que compte la France ne suffit pas à la majorité sortante. Laquelle veut affoler l’opinion dans sa dénonciation véhémente du NFP. Menacée d’effondrement et donc aux abois, elle veut entraîner dans ses chausse-trappes son électorat fuyant.
En agitant l’épouvantail du programme économique du NFP, alors même que sa logique redistributive repose sur une volonté d’équilibre des comptes, elle fait feu de tous bois. Pourtant les trois cents économistes signataires d’une tribune en sa faveur créditent un programme répondant d’abord aux attentes sociales et aux besoins de redressement économique de la France (1).
Deux économistes – Elvire Guillaud (université paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Mathilde Viennot avec la participation d’Intérêt Général – ont calculé avec précision le bilan redistributif univoque du programme : 80 % de la population verrait son niveau de vie augmenter, les inégalités seraient fortement et rapidement réduites. « Les 50 % les plus modestes, qui ont un niveau de vie inférieur à 1 930 euros par mois pour une personne seule (4 439 euros par mois pour une famille de deux adultes et deux enfants), bénéficieront de 200 euros supplémentaires chaque mois ; les 10 % les plus riches, qui ont un niveau de vie supérieur à 3 490 euros par mois pour une personne seule (8 027 euros par mois pour une famille de deux adultes et deux enfants), seront mis à contribution et verront leur revenu disponible ajusté diminuer, en moyenne, de 652 euros par mois. Mais parmi ces 10 % les plus riches, l’augmentation d’impôt sera en fait très concentrée sur le top 5 %, voire le top 1 % – tandis que les autres contribueront donc beaucoup moins que ces 652 euros mensuels (2). »
Cette fureur dans la dénonciation insensée d’un programme respectueux des équilibres ne s’explique-t-elle pas par l’irresponsabilité de ceux qui ont laissé filer l’endettement du pays? Les Macron, Attal et Lemaire auraient été mieux inspirés de faire le ménage dans leurs propres comptes en temps voulu.
En vérité il y a bien des questions à se poser. En premier lieu sur le sens d’une dissolution dans des conditions qui malmènent le cadre démocratique . Ensuite en matière de cohérence de choix
1° dans les politiques économiques, sociales et budgétaires conduites en contradiction avec les propositions de campagne de la majorité sortante ;
2° dans le domaine de la politique internationale et européenne comme en témoignent les critiques de fond de l’ancien Premier Ministre Dominique de Villepin (3) ou l’appel de cinquante personnalités pour un référendum sur le tour de vis fédéraliste de l’union européenne auquel s’est joint Jean-Pierre Chevènement (4).
Ces considérations ne nous empêchent pas de questionner avec le Mouvement Républicain et Citoyen et son président, Thierry Cotelle, le programme du Nouveau Front Populaire (5). Nous reprenons ici ses interrogations quant aux mesures de financement nécessaires pour permettre la revalorisation durable des salaires et la lutte contre le chômage de masse qui ronge notre pays depuis 50 ans. La relance par la demande est nécessaire pour permettre aux français de vivre dignement de leur travail. Toutefois, cela suppose une politique macro-économique radicalement différente reposant sur la ré-industrialisation, le renforcement de la productivité, l’indépendance énergétique, une profonde réforme fiscale, des projets ambitieux face au défi climatique et la protection du marché européen.
« Ce programme comporte des orientations que le MRC approuve notamment pour ce qui concerne le sauvetage des services publics, l’accès au logement et l’urgence de la préservation de notre modèle social républicain.
Nous combattrons tous ceux qui veulent affaiblir les valeurs républicaines que la gauche défend depuis deux siècles.
Nous combattrons fermement les héritiers d’un parti fondé notamment par des pétainistes et des néo-fascistes. Nous combattrons aussi ceux qui attisent les communautarismes pour de cyniques raisons électoralistes.[...]
Pour ces élections législatives, le MRC appelle nos concitoyens à soutenir les candidats de la « gauche républicaine qui aime la France » présents lors de ce premier tour ou de se reporter sur des candidats de gauche républicains sincères portant sans ambiguïté nos idéaux de Liberté, d’Egalité, de Fraternité, de Laïcité et de justice sociale.
Nous continuons de penser qu’il y a un cap pour un gouvernement républicain qui redonne un espoir concret aux couches populaires et à l’ensemble du peuple français, contrairement à la politique menée depuis 7 ans par Emmanuel Macron (5 bis). »
X.D, le 27 juin 2024
(2) « Le NFP prévoit 25 milliards de dépenses supplémentaires en 2024 (pour des recettes additionnelles de 30 milliards), et 100 milliards de dépenses en 2025 (pour des recettes additionnelles du même ordre).
Les mesures fiscales se concentrent sur les très hauts revenus et les très hauts patrimoines : taxe sur les superprofits (+15 milliards) et ISF climatique (+15 milliards), impôt sur les successions dorées (+17 milliards), suppression des niches fiscales (+25 milliards) ou encore augmentation de la tranche supérieure d’impôt sur le revenu (+18 milliards).
Les dépenses se concentrent sur le déploiement de l’écologie (+9 milliards), de l’éducation, de la santé (+18 milliards) et des services publics en général (+52 milliards), sur la hausse des traitements des fonctionnaires (+17 milliards), la revalorisation des prestations sociales (+17 milliards), sans oublier l’abrogation immédiate de la réforme des retraites et de l’assurance chômage (+3 milliards). »
(3) De Villepin : Une voix qui résonne comme un appel à la raison
Créé par sr07 le 21 juin 2024 | Dans : Articles de fond, Pour une autre Europe, Une autre mondialisation
(5 et 5bis) Communiqué de Thierry Cotelle, président du MRC, à qui nous empruntons le titre de cet article