Battre campagne
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Créé par sr07 le 11 juin 2024 | Dans : Battre campagne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Front_populaire
Le Nouveau Front populaire (NFP) est une coalition de principe de partis politiques français de gauche. Initiée le 10 juin 2024, il s’agit d’une alliance électorale pour les élections législatives de 2024 en opposition aux partis de la majorité présidentielle soutenant Emmanuel Macron ainsi que le Rassemblement National qui a obtenu plus de 30% aux élections européennes du dimanche précédent. Né dans le contexte de la montée de l’extrême droite en France, le nouveau front populaire rassemble notamment La France insoumise, Les Écologistes, le Parti communiste français, le Parti socialiste, Place publique, Génération.s et la Gauche républicaine et socialiste.
Le 9 juin, les résultats des élections européennes de 2024 voient le Rassemblement national devancer la liste présidentielle du double de ses voix. En effet, le camp présidentiel arrive en deuxième position avec 14,60 % des voix, dépassé par les 31,37 % du Rassemblement national. Le soir même des résultats, le Président de la République française Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale par le recours à l’article 12 de la Constitution, entraînant la convocation de nouvelles élections législatives les 30 juin et 7 juillet 2024.
Le 10 juin 2024, au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, 350 personnalités provenant des mondes politique, intellectuel, artistique et militant — parmi lesquelles se trouvent Esther Duflo, prix Nobel d’économie, et Annie Ernaux, prix Nobel de littérature — signent une tribune dans Le Monde pour appeler à former une union des gauches, pour faire face, selon les signataires, « aux désastres de notre époque ».
Avant l’annonce de la création de la coalition, une pétition en ligne recueille antérieurement plusieurs centaines de milliers de signatures quelques heures après sa rédaction. Cette dernière est lancée par François Ruffin (LFI), Sébastien Jumel (PCF), Marie-Charlotte Garin (EÉLV), Sébastien Peytavie (G.s), Sophie Taillé-Polian (G.s), Nicolas Sansu (PCF), Damien Maudet (LFI), Karine Lebon (GDR), Leïla Chaibi (LFI) et Emeline K/Bidi (GDR) pour récolter les signatures des électeurs désirant l’union des formations de gauche.
Cet appel est suivi par un appel des cinq syndicats nationaux que sont la CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires à manifester pour mettre en avant leurs revendications dans ce contexte de montée de l’extrême droite. La CGT appelle dans son communiqué à un « Front populaire » dans un cadre syndical.
Dans la soirée du 10 juin, Les Écologistes représentés par Marine Tondelier, La France insoumise représentée par Manuel Bompard, le Parti communiste français représenté par Fabien Roussel, le Parti socialiste représenté par Olivier Faure, Place publique, Génération.s et la Gauche républicaine et socialiste annoncent publiquement la création d’une coalition de partis politiques français de la gauche française nommée « Nouveau front populaire » afin d’instaurer un programme de rupture avec la politique du président au pouvoir Emmanuel Macron et contre l’extrême-droite. Les représentants de la coalition affirment alors leur intention de ne présenter qu’un seul candidat par circonscription aux élections législatives.
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Créé par sr07 le 10 juin 2024 | Dans : Battre campagne
L’union des gauches et des écologistes : Maintenant !
Il faut un sursaut ! Maintenant. L’extrême droite vient de réaliser un score historique qui s’inscrit dans un contexte mondial menaçant. Elle semble en mesure de réaliser l’union des droites et se retrouve désormais aux portes du pouvoir en France. En jouant au poker avec la démocratie, Emmanuel Macron prend le risque de lui ouvrir les portes du pouvoir, six mois après avoir voté avec eux une loi honteuse sur l’immigration.
Cet événement doit créer un électrochoc. Il nous reste moins de trois semaines pour empêcher l’extrême droite de diriger le pays. Très peu de temps pour proposer une issue enthousiasmante aux désastres de notre époque.
À gauche, nous devons renouer, enfin, avec la victoire et les meilleures heures de notre histoire. Comme en 1934, il nous faut défendre « ce que le peuple a conquis de droits et de libertés publiques. »
Seule l’union des gauches et des écologistes peut contrer cette effroyable perspective et ouvrir l’espoir d’une vie meilleure.
Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé.
Seule cette union peut agir sérieusement face à la triple urgence climatique, sociale et démocratique.
À condition que les gauches et les écologistes au sens large présentent partout des candidatures uniques pour les législatives du 30 juin et du 7 juillet. Unis, les gauches et les écologistes ont les moyens d’être la première force politique dans la prochaine Assemblée nationale. Séparés, nous ouvrons la voie du pouvoir à l’extrême droite.
Nous, dans notre diversité, personnalités du monde du travail, de la recherche et de la culture, activistes et militant.es associatifs, sommes convaincus que la victoire est possible si nous répondons aux attentes sociales urgentes, si nous défendons les solutions pour le vivant, l’écologie et le climat, si nous valorisons les luttes féministes, le combat contre tous les racismes, contre le rejet des musulmans et l’antisémitisme, contre la stigmatisation des migrants et des minorités sexuelles et pour le respect, la dignité et l’égalité. Et si nous avons pour obsession la justice et pour boussole la démocratie, y compris pour nous-mêmes.
Nous savons que ces combats et ces valeurs doivent être portés par une force pluraliste, sociale, culturelle, politique. Les partis politiques n’y arriveront pas seuls. Il faut que les citoyennes et citoyens s’en mêlent pour qu’une dynamique de mobilisation voit le jour. Une mobilisation pour l’union. Aujourd’hui et maintenant.
Parmi les signataires : Ariane Ascaride, actrice ; Pénélope Bagieu, dessinatrice de bandes dessinées ; Ludivine Bantigny, historienne ; Lauren Bastide, journaliste et autrice ; Lucas Belvaux, cinéaste ; Romane Bohringer, actrice ; Patrick Boucheron, historien ; Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po Paris ; Marie Darrieussecq, autrice ; Laurence De Cock, historienne et enseignante ; Caroline De Haas, militante féministe ; Marie Desplechin, journaliste et autrice ; Cyril Dion, écrivain et réalisateur ; Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature 2022 ; Didier Fassin, professeur de sciences sociales, Collège de France ; François Héran, sociologue, Collège de France ; Bruno Karsenti, philosophe, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) ; Hervé Kempf, journaliste et écrivain ; Pierre Lemaitre, écrivain ; Sabri Louatah, écrivain ; Anna Mouglalis, actrice ; Claire Nouvian, fondatrice et directrice générale de l’association Bloom ; Thomas Piketty, directeur d’études à l’EHESS ; Lydie Salvayre, autrice ; Gisèle Sapiro, sociologue, directrice d’études à l’EHESS ; Dominique Sopo, président de SOS-Racisme.
Créé par sr07 le 07 juin 2024 | Dans : Battre campagne
Dans quelques jours, les Françaises et les Français seront appelés aux urnes pour élire leurs députés européens.
Ils feront leur choix, au terme d’une campagne électorale hors sol, dans laquelle leurs préoccupations ont été étouffées par des postures politiciennes et des jeux médiatiques avilissants pour notre démocratie. Avec la liste de Gauche Unie pour le monde du travail, conduite par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel, nous avons œuvré pour renverser cette tendance.
Créé par sr07 le 03 juin 2024 | Dans : Battre campagne
Créé par sr07 le 03 juin 2024 | Dans : Battre campagne
Tribune collective signée par plus de 70 organisations dont la LDH
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La CGT, Greenpeace, Oxfam, LDH, la Cimade, le Planning familial… un collectif d’associations et de syndicats appellent les citoyennes et citoyens à ne pas se résigner et à une mobilisation contre les inégalités sociales et territoriales. Là se joue l’avenir de nos sociétés et de la démocratie.
Les extrêmes droites, dont la progression se poursuit plus que jamais, exploitent les mécontentements, les ressentiments, les colères. Colères souvent légitimes face à la dégradation du tissu social, à l’arrogance de pouvoirs oligarchiques, et à tant de renoncements face aux injustices sociales et environnementales, au rythme et aux effets du changement climatique et à l’affaiblissement accéléré des services publics.
Mais les extrêmes droites entretiennent ce ressentiment en désignant des boucs émissaires. Car elles ont besoin que le malheur s’étende : elles en vivent, elles s’en nourrissent. Il leur faut toujours plus de divisions, de fragmentation de la société, de repli sur un passé largement mythifié et une identité nationale fantasmée, d’enfermement dans les murs et les centres de rétention, de frontières barbelées, de rejet de l’autre.