Contre le candidat du capitalisme mondialisé

Articles archivés

Jean Pierre Chevènement dénonce l’énorme subterfuge de M. Sarkozy

Créé par le 03 mai 2007 | Dans : Blog du Che, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Le Che, Pour une autre Europe, Projet politique, Ségolène Royal, Une autre mondialisation

  02 Mai 2007 sur le blog de Jean Pierre Chevènement http://www.chevenement.fr/index.php

 

Toute la bataille se joue sur la compétence supposée de M. Sarkozy. Celui-ci s’est accaparé abusivement la « valeur travail ».

Mais cet accaparement n’aurait pas été possible s’il n’y avait dans le discours de M. Sarkozy une once de vérité : face au défi de la mondialisation, la France ne peut faire l’économie de l’effort. Ce que relevait déjà justement l’accord MRC-PS du 9 décembre 2006, en soulignant la nécessité d’élever les taux d’activités dans notre pays.Mais il est facile de déconstruire le discours de Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal n’est pas contre l’effort. Elle est pour un effort justement partagé : relèvement des salaires et taxation des profits. Au contraire Sarkozy, en proposant d’exempter de charges sociales les heures supplémentaires, ne vise qu’à supprimer un salaire différé (retraite, assurance-maladie).La dévalorisation du travail en France comme dans les pays avancés (l’Allemagne, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne) est la conséquence de la mondialisation libérale qui met en concurrence les territoires et les mains-d’œuvre. Mondialisation libérale dont Nicolas Sarkozy est le candidat, quoi qu’il dise et fasse pour le dissimuler. Voilà l’énorme subterfuge qui se niche au creux du discours de M. Sarkozy : il ne dit pas ce qu’il fait et trompe le peuple avec des amusettes.

Royal, sans l’ombre d’un doute

Créé par le 03 mai 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Pacte présidentiel, Ségolène Royal

Hésitante au début, la candidate socialiste a peu à peu imposé sa pugnacité. Par David REVAULT D’ALLONNES

QUOTIDIEN LIBERATION : jeudi 3 mai 2007 

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/251399.FR.php

Elle a beau assurer se sentir «très bien, très heureuse» , le ton est un peu trop sec pour être honnête. Ensemble sombre et strict, visage fermé, Ségolène Royal, à l’évidence, est en configuration commando. Dans le tailleur du challenger face au favori, la candidate était contrainte à l’offensive. Elle a attaqué d’entrée de jeu. Façon guérilla. Alors que Nicolas Sarkozy vient de certifier qu’il «prendra des engagements et tiendra parole», Ségolène Royal tente illico de l’acculer au bilan : «Je souhaite sortir la France de la situation dans laquelle elle se trouve aujourd’hui.» Et d’égrèner les motifs présumés d’insatisfaction électorale : «la dette» chère à François Bayrou, «le nombre de travailleurs pauvres», «les retraites qui ont perdu du pouvoir d’achat». Et, bien sûr, les «agressions qui ont augmenté depuis 2002. En 2002, Monsieur Sarkozy, vous aviez parlé de la tolérance zéro. Aujourd’hui, les Français s’inquiètent beaucoup.» 

Tout en agressivité politique, la candidate multiplie les questions, comme autant d’embuscades. «Pourquoi n’avez-vous pas fait cette loi?», «Vous estimez-vous responsable de la situation dans laquelle se trouve la France aujourd’hui ?»,  «Si vous pensez que les 35 heures ont causé tant de dégâts, pourquoi ne les avez-vous pas supprimées ?» Mais Ségolène Royal ne semble guère disposée à laisser son adversaire s’expliquer, qui le coupe à l’envi: «Permettez que je vous interrompe.» Ou encore: «Soyez précis.» Avant, à son tour, d’exiger, avec une mauvaise foi transparente: «Cessez de m’interrompre, je connais bien la technique…» 

Psy. La candidate, au fil des échanges, semble se détendre. Mais ne délaisse pas la stratégie du harcèlement. Narquoise, sur la défiscalisation des heures supplémentaires: «Votre proposition est non seulement dangereuse, mais inefficace [...]. Merci le Medef.» Psychanalyste : «Dès que vous êtes gêné, vous vous posez en victime !» Maîtresse d’école : «Savez vous quelle est la part du nucléaire dans la consommation d’énergie en France ? [...] Vous venez de dire une série d’erreurs, ça peut arriver. Mais il faudra que vous révisiez !» 

Calme. Côté personnalité, la candidate a bien tenté d’ériger son adversaire en champion de la conflictualité, le renvoyant à sa vision de la «délinquance sexuelle qui, vous en conviendrez avec moi, n’a rien de génétique.» A sa méthode, aussi : «Ça n’est pas ma conception du pouvoir de décider de façon péremptoire et unilatérale.» Et d’ajouter : «Remettre à plat, ce n’est pas démolir. Vous êtes très brutal.» Ségolène Royal n’aura toutefois pas réussi à départir Nicolas Sarkozy de son calme. Le seul courroux fut de son fait, lorsqu’ «en colère face aux injustices et au mensonge» , elle l’a accusé d’ «immoralité politique» sur les enfants handicapés. Et, après s’être prévalu de «beaucoup de sang-froid», de conclure, en «mère de famille de quatre enfants», d’imaginer «une France paisible, où jamais je ne dresserai les uns contre les autres» . A part contre son adversaire ?

On peut être fiers …

Créé par le 02 mai 2007 | Dans : Articles de fond, Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Economie, Education, Projet politique, Ségolène Royal

….de la manière avec laquelle Ségolène Royal a démontré aux yeux de tous, sa compétence et sa maîtrise des sujets fondamentaux qui vont structurer notre quotidien. Clarté, technicité, valeurs éducatives et de justice, d’égalité et d’efficacité économique, rôle de l’école et traitement humain des problèmes, Ségolène Royal n’a rien cédé, rien perdu et a gagné le combat des idées face aux slogans simplistes et maintes fois entendus depuis 3 mois. Sa vision des choses nous autorise tous les espoirs …..

Elle n’a rien perdu ce soir et a gagné le respect, l’estime et certainement la confiance de ceux qui encore hésitent.

Une femme d’Etat s’est affirmée ……

Eric FRICOT 

« Démocratie irréprochable » par Jean Pierre Chevènement

Créé par le 02 mai 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé

Dans cette fin de campagne, la violence de la posture de Nicolas Sarkozy est ce qui me frappe le plus : il va en Corse et traite de « lâches » les poseurs de bombes encagoulés. Personnellement, cela ne me gêne pas du tout !

Mais dans sa bouche, c’est un langage tout à fait nouveau : on se souvient que Nicolas Sarkozy a longuement négocié avec Talamoni et le FLNC pour proposer aux Corses en juillet 2003 un statut dérogatoire avec pouvoir législatif. La majorité de nos compatriotes corses a rejeté la proposition de Nicolas Sarkozy par référendum.Mais les poseurs de bombes encagoulés jouent aujourd’hui un tout autre rôle dans la bouche de Nicolas Sarkozy. Il les mets du côté de Mme Royal avec en prime les casseurs de la gare du Nord : « je ne sollicite ni leur approbation, ni leurs applaudissements ». Théâtralise-t-il, insinuant que Mme Royal leur courrait après ?

Outrance, manipulation, imposture, nous sommes là en présence de la démagogie traditionnelle d’une certaine droite. La pire. Celle qui fait peur à juste titre. Où est donc la « démocratie irréprochable » dont Nicolas Sarkozy ose encore se targuer ?

Royal dénonce « le projet coercitif » de son rival UMP

Créé par le 02 mai 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Ségolène Royal

PARIS (AP) – Ségolène Royal dénonce « le projet coercitif de Nicolas Sarkozy qui se trompe d’époque et tire la France du mauvais côté de la nouvelle division internationale du travail ». « Nous voici dans la dernière ligne droite d’un grand et beau combat démocratique qui va décider de l’avenir », explique la candidate socialiste dans une « Lettre aux Français » à paraître jeudi dans l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur ».

Pour elle, « c’est un choix entre deux conceptions différentes de l’exercice du pouvoir, deux conceptions du redressement économique, social et écologique du pays, deux approches de l’Europe et du rôle de la France dans le monde ».

Ségolène Royal dénonce « le projet coercitif de Nicolas Sarkozy » soulignant qu’il « se trompe d’époque et tire la France du mauvais côté de la nouvelle division internationale du travail ». Et d’ajouter: « Il ne comprend pas l’efficacité économique du travail pour tous et du bien-être au travail. En disant aux uns de ‘travailler plus pour gagner plus’ et en faisant peser sur les autres, ceux qui n’ont pas d’emploi, le soupçon de paresse et de fraude, il empêche la France de tirer parti de son principal atout (…) son capital humain ».

« Ce qu’une vision archaïque ne cesse de disjoindre et d’opposer -la performance économique, la performance sociale, la performance écologique- je veux au contraire le lier solidement ensemble car c’est ainsi que la France se relèvera », ajoute la candidate socialiste.

Elle met en garde contre le danger de voir le pays « transformé en laboratoire d’un berlusconisme tardif qui va s’aligner sur les postures de George Bush ». Elle appelle donc « au rassemblement de tous ceux qui ne veulent pas d’un Etat de droit au plus bas, et d’un recul des libertés politiques ».

« Je ne veux pas d’une France en proie au doute, tentée par le repli, s’abandonnant à la peur, affaiblie par ses divisions et impuissante à maîtriser son destin », ajoute la prétendante à l’Elysée préférant « construire avec » les Français « un Etat impartial ».

« J’appelle au rassemblement de tous ceux qui ne veulent pas d’un pouvoir confisqué par un seul parti et soumis aux puissances de l’argent et aux injonctions du Medef et du CAC 40″, conclut Ségolène Royal. « Le pays a besoin d’oxygène ». AP

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