Contre le candidat du capitalisme mondialisé
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Créé par sr07 le 03 mai 2007 | Dans : Blog du Che, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Le Che, Pour une autre Europe, Projet politique, Ségolène Royal, Une autre mondialisation
02 Mai 2007 sur le blog de Jean Pierre Chevènement http://www.chevenement.fr/index.php
Créé par sr07 le 03 mai 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Pacte présidentiel, Ségolène Royal
Hésitante au début, la candidate socialiste a peu à peu imposé sa pugnacité. Par David REVAULT D’ALLONNES
QUOTIDIEN LIBERATION : jeudi 3 mai 2007
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/251399.FR.php
Elle a beau assurer se sentir «très bien, très heureuse» , le ton est un peu trop sec pour être honnête. Ensemble sombre et strict, visage fermé, Ségolène Royal, à l’évidence, est en configuration commando. Dans le tailleur du challenger face au favori, la candidate était contrainte à l’offensive. Elle a attaqué d’entrée de jeu. Façon guérilla. Alors que Nicolas Sarkozy vient de certifier qu’il «prendra des engagements et tiendra parole», Ségolène Royal tente illico de l’acculer au bilan : «Je souhaite sortir la France de la situation dans laquelle elle se trouve aujourd’hui.» Et d’égrèner les motifs présumés d’insatisfaction électorale : «la dette» chère à François Bayrou, «le nombre de travailleurs pauvres», «les retraites qui ont perdu du pouvoir d’achat». Et, bien sûr, les «agressions qui ont augmenté depuis 2002. En 2002, Monsieur Sarkozy, vous aviez parlé de la tolérance zéro. Aujourd’hui, les Français s’inquiètent beaucoup.»
Tout en agressivité politique, la candidate multiplie les questions, comme autant d’embuscades. «Pourquoi n’avez-vous pas fait cette loi?», «Vous estimez-vous responsable de la situation dans laquelle se trouve la France aujourd’hui ?», «Si vous pensez que les 35 heures ont causé tant de dégâts, pourquoi ne les avez-vous pas supprimées ?» Mais Ségolène Royal ne semble guère disposée à laisser son adversaire s’expliquer, qui le coupe à l’envi: «Permettez que je vous interrompe.» Ou encore: «Soyez précis.» Avant, à son tour, d’exiger, avec une mauvaise foi transparente: «Cessez de m’interrompre, je connais bien la technique…»
Psy. La candidate, au fil des échanges, semble se détendre. Mais ne délaisse pas la stratégie du harcèlement. Narquoise, sur la défiscalisation des heures supplémentaires: «Votre proposition est non seulement dangereuse, mais inefficace [...]. Merci le Medef.» Psychanalyste : «Dès que vous êtes gêné, vous vous posez en victime !» Maîtresse d’école : «Savez vous quelle est la part du nucléaire dans la consommation d’énergie en France ? [...] Vous venez de dire une série d’erreurs, ça peut arriver. Mais il faudra que vous révisiez !»
Calme. Côté personnalité, la candidate a bien tenté d’ériger son adversaire en champion de la conflictualité, le renvoyant à sa vision de la «délinquance sexuelle qui, vous en conviendrez avec moi, n’a rien de génétique.» A sa méthode, aussi : «Ça n’est pas ma conception du pouvoir de décider de façon péremptoire et unilatérale.» Et d’ajouter : «Remettre à plat, ce n’est pas démolir. Vous êtes très brutal.» Ségolène Royal n’aura toutefois pas réussi à départir Nicolas Sarkozy de son calme. Le seul courroux fut de son fait, lorsqu’ «en colère face aux injustices et au mensonge» , elle l’a accusé d’ «immoralité politique» sur les enfants handicapés. Et, après s’être prévalu de «beaucoup de sang-froid», de conclure, en «mère de famille de quatre enfants», d’imaginer «une France paisible, où jamais je ne dresserai les uns contre les autres» . A part contre son adversaire ?
Créé par ef07 le 02 mai 2007 | Dans : Articles de fond, Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Economie, Education, Projet politique, Ségolène Royal
….de la manière avec laquelle Ségolène Royal a démontré aux yeux de tous, sa compétence et sa maîtrise des sujets fondamentaux qui vont structurer notre quotidien. Clarté, technicité, valeurs éducatives et de justice, d’égalité et d’efficacité économique, rôle de l’école et traitement humain des problèmes, Ségolène Royal n’a rien cédé, rien perdu et a gagné le combat des idées face aux slogans simplistes et maintes fois entendus depuis 3 mois. Sa vision des choses nous autorise tous les espoirs …..
Elle n’a rien perdu ce soir et a gagné le respect, l’estime et certainement la confiance de ceux qui encore hésitent.
Une femme d’Etat s’est affirmée ……
Eric FRICOT
Créé par sr07 le 02 mai 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé
Dans cette fin de campagne, la violence de la posture de Nicolas Sarkozy est ce qui me frappe le plus : il va en Corse et traite de « lâches » les poseurs de bombes encagoulés. Personnellement, cela ne me gêne pas du tout !
Mais dans sa bouche, c’est un langage tout à fait nouveau : on se souvient que Nicolas Sarkozy a longuement négocié avec Talamoni et le FLNC pour proposer aux Corses en juillet 2003 un statut dérogatoire avec pouvoir législatif. La majorité de nos compatriotes corses a rejeté la proposition de Nicolas Sarkozy par référendum.Mais les poseurs de bombes encagoulés jouent aujourd’hui un tout autre rôle dans la bouche de Nicolas Sarkozy. Il les mets du côté de Mme Royal avec en prime les casseurs de la gare du Nord : « je ne sollicite ni leur approbation, ni leurs applaudissements ». Théâtralise-t-il, insinuant que Mme Royal leur courrait après ?
Outrance, manipulation, imposture, nous sommes là en présence de la démagogie traditionnelle d’une certaine droite. La pire. Celle qui fait peur à juste titre. Où est donc la « démocratie irréprochable » dont Nicolas Sarkozy ose encore se targuer ?
Créé par sr07 le 02 mai 2007 | Dans : Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Ségolène Royal
PARIS (AP) – Ségolène Royal dénonce « le projet coercitif de Nicolas Sarkozy qui se trompe d’époque et tire la France du mauvais côté de la nouvelle division internationale du travail ». « Nous voici dans la dernière ligne droite d’un grand et beau combat démocratique qui va décider de l’avenir », explique la candidate socialiste dans une « Lettre aux Français » à paraître jeudi dans l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur ».
Pour elle, « c’est un choix entre deux conceptions différentes de l’exercice du pouvoir, deux conceptions du redressement économique, social et écologique du pays, deux approches de l’Europe et du rôle de la France dans le monde ».
Ségolène Royal dénonce « le projet coercitif de Nicolas Sarkozy » soulignant qu’il « se trompe d’époque et tire la France du mauvais côté de la nouvelle division internationale du travail ». Et d’ajouter: « Il ne comprend pas l’efficacité économique du travail pour tous et du bien-être au travail. En disant aux uns de ‘travailler plus pour gagner plus’ et en faisant peser sur les autres, ceux qui n’ont pas d’emploi, le soupçon de paresse et de fraude, il empêche la France de tirer parti de son principal atout (…) son capital humain ».
« Ce qu’une vision archaïque ne cesse de disjoindre et d’opposer -la performance économique, la performance sociale, la performance écologique- je veux au contraire le lier solidement ensemble car c’est ainsi que la France se relèvera », ajoute la candidate socialiste.
Elle met en garde contre le danger de voir le pays « transformé en laboratoire d’un berlusconisme tardif qui va s’aligner sur les postures de George Bush ». Elle appelle donc « au rassemblement de tous ceux qui ne veulent pas d’un Etat de droit au plus bas, et d’un recul des libertés politiques ».
« Je ne veux pas d’une France en proie au doute, tentée par le repli, s’abandonnant à la peur, affaiblie par ses divisions et impuissante à maîtriser son destin », ajoute la prétendante à l’Elysée préférant « construire avec » les Français « un Etat impartial ».
« J’appelle au rassemblement de tous ceux qui ne veulent pas d’un pouvoir confisqué par un seul parti et soumis aux puissances de l’argent et aux injonctions du Medef et du CAC 40″, conclut Ségolène Royal. « Le pays a besoin d’oxygène ». AP