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Articles archivés
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Créé par sr07 le 08 fév 2007 | Dans : Education, Santé-social-logement
Entre 20 et 30% des fonctionnaires de l’Etat, dont une majorité d’enseignants très remontés, ont fait grève jeudi pour crier leur « ras-le-bol » croissant en matière d’emploi et de salaires et interpeller les responsables politiques à l’approche de l’élection présidentielle.
Selon le ministère de la Fonction publique, 20,3% des 2,5 millions agents de l’Etat ont fait grève, plus que lors de leur dernière journée d’action sur les mêmes mots d’ordre il y a un an (18,2%) mais loin de la mobilisation exceptionnelle de 2003 contre les retraites (56%). Pour la CGT, 30% des agents de l’ensemble de la Fonction publique étaient en grève.
Plus de 30% des enseignants ont débrayé, à l’exception des lycées professionnels (26,75%), selon le ministère de l’Education. Le Snes-FSU (syndicat majoritaire) a recensé quant à lui 53% des enseignants des collèges et lycées en grève…
…Les manifestations organisées dans toute la France ont rassemblé quelque 186.000 personnes selon les syndicats, notamment à Lyon (2.600 à 4.000), Bordeaux (3.200 à 4.000), Toulouse (3.300 à 4.000) Saint-Etienne (1.600 à 4.000) ou Clermont-Ferrand (1.500 à 2.000)…
…Six fédérations représentant plus de 80% des fonctionnaires (CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa) étaient à l’origine de cette journée d’action contre la perte du pouvoir d’achat des salariés de l’Etat (évaluée à 5,2% depuis 2000) et les 15.000 suppressions d’emploi prévues en 2007.
Lire l’article dans « 20 minutes » http://www.20minutes.fr/actualite-france.php
Créé par sr07 le 08 fév 2007 | Dans : Education, Non classé, Santé-social-logement
«Un succès» et «une étape nouvelle». C’est ainsi que la CGT a qualifié la journée de mobilisation des fonctionnaires ainsi que des cheminots pour les salaires et l’emploi. «La mobilisation très forte des enseignants constitue une donnée marquante» de la journée, selon le syndicat. Plus de 30% des enseignants ont débrayé jeudi, selon les chiffres définitifs du ministère. Un chiffre majoré par le Snes-FSU (syndicat majoritaire), qui a recensé quant à lui 53% des enseignants des collèges et lycées en grève. Plusieurs syndicats de l’Education ont d’ores-et-déjà estimé que la mobilisation était «réussie».
Côté Fonction publique, quelque 22,9% des 2,5 millions agents de l’Etat étaient en grève à la mi-journée, selon les chiffres du ministère de la Fonction publique, contre 18,4% lors de leur dernière journée d’action (hors CPE) le 2 février 2006. Une mobilisation en revanche inférieure aux 56% de grévistes en 2003 sur un sujet autrement plus sensible, la réforme des retraites. La Poste, elle, a recensé «moins de 8% de grévistes» à la mi-journée, tandis que Sud-PTT en comptabilisait 20%.
Lire l’article dans « 20 minutes » http://www.20minutes.fr/actualite-france.php
Créé par sr07 le 05 fév 2007 | Dans : Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Education
Le porte-parole du PS Julien Dray s’est demandé lundi si Nicolas Sarkozy n’était pas « amnésique », en commentant ses initiatives et déclarations sur l’éducation nationale vendredi.
Nicolas Sarkozy « découvre » le monde éducatif, a ironisé Julien Dray au cours d’un point de presse, rappelant que M. Darcos avait animé un long débat sur l’école en 2003-2004. « Nicolas Sarkozy est-il amnésique, ou considère-t-il que ce débat était inintéressant ? », s’est-il demandé.
M. Dray, également principal porte-parole de Ségolène Royal, a aussi diagnostiqué « des tensions » à droite, M. de Robien ayant jugé « très mal inspirés, maladroits et injustes » les propos de M. Sarkozy sur « la faillite » de l’école. Il s’est étonné de ce « désaccord au sein du gouvernement ».
Rappelant que le candidat de l’UMP s’est engagé à ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, le responsable socialiste a estimé que « les professeurs n’ont qu’une question à se poser: où les postes seront-ils supprimés ? Dans le primaire, au collège, au lycée ? ».
Dans « 20 minutes »
http://www.20minutes.fr/politique.php
Créé par sr07 le 04 fév 2007 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Education, Non classé
Dans un article du Monde, J.F Dumay présente le travail d’une chercheuse. « Maroussia Raveaud, maître de conférences en civilisation britannique à l’Université du Maine, a ainsi posé ses carnets en France et en Grande-Bretagne, et ouvert ses yeux dans de petites classes (4-7 ans), où se forge la citoyenneté (De l’enfant au citoyen, PUF, 2006). Et qu’en a-t-elle retenu ? Que si les deux systèmes avaient leur cohérence, forte, sur des fondements opposés (la tradition républicaine ici, un idéal multiculturel là-bas), en France, certes, « Marianne règne toujours en maîtresse à l’école », mais « elle n’est plus qu’un fantôme ».
Selon la chercheuse, l’école française fonctionnerait bien toujours sur un modèle « d’indifférence aux différences », au sens où l’école doit permettre de neutraliser celles jugées illégitimes. Et ce modèle inspirerait toujours les pratiques des enseignants. Mais, remarque-t-elle, celles-ci seraient, comme ainsi dire, déconnectées de leur justification initiale, notamment des valeurs qu’elles sont censées étayer pour la construction de la citoyenneté. »
J.M Dumay poursuit son commentaire par des interrogations sur cette perte de sens, cette absence de justification des pratiques de promotion de la citoyenneté. Ainsi, l’école continue à fonctionner dans l’indifférence aux différences et les élèves ont le sentiment d’une négation de leur individualité sans que l’on sache l’origine de ce ressenti. Est-ce du fait de l’opposition à la coupure entre l’espace privé et public (principe républicain) ou parce que ce principe n’est pas compris faute d’être expliqué? Et J.M Dumay évoque la polémique à propos de la proposition de l’INSERM de dépistage des troubles précoces du comportement chez l’enfant et sa reprise par M. Sarkozy dans son projet de prévention de la délinquance. Une pétition très largement signé par les milieux professionnels avait contré cette ignominie fondée sur une erreur d’appréciation qui ne voit plus l’importance de l’environnement dans les facteurs comportementaux. J.M Dumay renvoie aux travaux de l’Observatoire sociologique du changement qui montre l’importance d’une donnée contextuelle sur la prévention. La référence citée est celle d’avoir une mère qui travaille, source de fierté et d’élan pour les enfants.
On sort ainsi des lieux communs qui pourraient fonder des politiques totalement erronnées. On reconnaîtra la forte propension d’un candidat à enfourcher de telles idéologies pour justifier une politique inefficace tenant lieu d’éxutoire face aux attentes confuses d’une opinion manipulée. Tout le contraire d’une approche citoyenne et responsable! Un déficit d’éducation citoyenne serait-il à l’origine de ce trouble du comportement en politique ou bien s’agit-il d’une faiblesse congénitale aux tendances opportunistes et autoritaires?
X.D Voir l’article du Monde http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3232,50-863208,0.html
Créé par sr07 le 30 jan 2007 | Dans : Education
Dans Libé
http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/231806.FR.php
Sanction. Entre les profs et le Parti socialiste, la méfiance s’est installée depuis 1997 et la nomination de Claude Allègre à l’Education nationale. Le ministre de Lionel Jospin est accusé d’avoir attisé la haine des enseignants, d’en avoir fait des boucs émissaires, responsables des dysfonctionnements du «mammouth». Depuis près de dix ans, de nombreux collectifs se sont constitués pour défendre les lettres, les maths, les langues vivantes et, plus généralement, l’école républicaine. Le 21 avril 2002, près de la moitié des enseignants (46 %) ont voté à gauche dès le premier tour. Mais plutôt que Jospin, la majorité de ces électeurs a préféré un non-socialiste, particulièrement Jean-Pierre Chevènement. Une sanction prévisible : aux élections européennes de 1999, la liste de François Hollande n’avait recueilli que 31 % des suffrages d’enseignants . Mais, cette année-là, 17 % des professeurs avaient choisi Daniel Cohn-Bendit.
Hier, à Marseille, Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, a invité les membres de l’organisation à peser sur la campagne présidentielle : «Il s’agit pour nous d’être présents dans le débat public et de dire fortement ce que sont les grands enjeux. Ce qui est insupportable et que nous refusons, ce que nous voulons changer et comment nous proposons de le changer.» Le syndicaliste a bien entendu ajouté qu’il n’était pas question pour la FSU de «faire des choix partisans». Pour autant, la candidate du PS et celui de l’UMP n’ont pas eu droit au même traitement : la première a été charitablement oubliée, tandis que le second était ouvertement attaqué, en raison notamment de son discours sur la baisse des impôts, «une supercherie qui prive les services publics des moyens de faire face à leurs missions».