environnement

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Des fleurs pour les abeilles

Créé par le 09 juin 2019 | Dans : environnement, Vive le blog citoyen

 

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Manifeste de Tronçais : pour la forêt française, notre bien commun

Créé par le 07 nov 2018 | Dans : Articles de fond, environnement

Manifeste de Tronçais : pour la forêt française, notre bien commun

« La planète Terre n’a pas besoin d’émissions de CO2 supplémentaires. Elle a besoin de résilience et de forêts qui la refroidissent. » C’est en ces termes que le 25 septembre 2017, 190 scientifiques de la communauté internationale ont interpellé les responsables de l’Union européenne, posant ainsi en termes clairs l’enjeu vital pour la biosphère d’une gestion forestière réellement durable.

La forêt n’est pas un objet de spéculation financière de court terme.

C’est le rempart de nos enfants face à une crise écologique et climatique qui s’emballe. C’est l’eau potable, la biodiversité et la résilience, l’épuration de l’air, le stockage d’une partie du carbone en excès dans l’atmosphère et la possibilité d’en stocker dans le bois matériau. C’est aussi notre lieu de connexion avec la Nature. Renoncer à tous ces bienfaits serait pure folie. C’est pourtant ce qui se profile en Europe et en France, métropolitaine comme dans les départements ultramarins, avec les incitations croissantes à transformer les forêts pour satisfaire des appétits industriels de court terme non soutenables. Comble du cynisme, ces orientations sont présentées depuis le Grenelle de l’environnement sous couvert d’écologie.

Les forêts publiques françaises incarnent particulièrement ces enjeux. Bien qu’elles ne représentent que 25 % des surfaces forestières de France métropolitaine, elles correspondent aux cœurs historiques des massifs forestiers. Ce sont des surfaces boisées depuis de nombreux siècles, qui concentrent les écosystèmes les plus matures, et ainsi les stocks de biodiversité et de carbone les plus importants de tous les écosystèmes.

Le droit forestier français, vanté dans le monde entier comme une préfiguration historique du concept de gestion durable, consacre la forêt comme bien commun. Il prévoit des outils de protection des forêts privées et publiques par les pouvoirs publics.

Pourtant, le principal instrument de cette politique, l’Office national des forêts, subit un véritable détournement de ses missions d’intérêt général. La privatisation en cours de ses activités régaliennes préfigure la disparition de ce service public et une politique forestière au rabais. Ces évolutions actuelles à l’ONF et celles à l’œuvre dans le privé menacent de tirer vers le bas toutes les « garanties de gestion durable », en forêt publique comme en forêt privée.

La démarche de privatisation de l’Office national des forêts, et l’industrialisation croissante qui l’accompagne doivent être reconsidérées au regard des multiples enjeux des forêts pour la société d’aujourd’hui (climat, biodiversité, emploi et économie). La notion de bien commun impose par ailleurs que la société civile prenne part aux décisions forestières, et dispose d’un droit de regard sur la gestion des forêts publiques qu’elle reçoit en héritage et doit transmettre à ses enfants.

Nous soussignés, citoyens et représentants d’organisations concernés par le sort de la biosphère, réunis ce 25 octobre 2018 au pied des chênes pluricentenaires de la forêt domaniale de Tronçais, demandons solennellement la convocation d’un grand débat public, que la forêt française mérite aujourd’hui plus que jamais depuis plus d’un siècle.

Mobilisés, vigilants et unis, nous entendons nous rencontrer régulièrement pour débattre des orientations cruciales de la politique forestière, élargir et amplifier la dynamique enclenchée ce jour.

  • SIGNATAIRES :
    Les syndicats de l’ONF, les Amis de la Terre, Global Forest Coalition, France Nature Environnement, Action Nature Rewilding France, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, Humanité et Biodiversité, Greenpeace, Agir pour l’Environnement, Forêt citoyenne, le Réseau pour les Alternatives Forestières, les syndicats forestiers membres de l’intersyndicale de l’ONF, SOS Forêt France

Intervention de Christian Hutin, député du Nord et vice-président du MRC, à la tribune de l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi santé, mardi 31 mars 2015.

Créé par le 01 avr 2015 | Dans : environnement, Santé-social-logement

Christian Hutin  

Madame la ministre, je n’ai pas écrit de discours, car je souhaitais rebondir sur les propos liminaires que vous avez tenus cet après-midi en présentant votre projet de loi.  
Certains articles sont peut-être estompés par certains autres, plus catégoriels. Vous avez ainsi déclaré que le lien entre la santé et l’environnement était un élément essentiel de la santé publique du XXIe siècle et je souscris à ce jugement. Or, personne ne parle de l’article 10, alors que tout le monde parlait, la semaine dernière, de la pollution par les particules fines. Je me suis intéressé à ce sujet, ou du moins ai-je milité sur ces questions – j’ai en effet été président, pendant cinq ou six ans, de la fédération nationale des associations de surveillances de la qualité de l’air. Nous avions alors donné l’alerte – un peu dans le désert, à l’époque – quant au risque sanitaire lié à ces particules fines. Et voilà que sont enfin inscrites dans la loi une information obligatoire de nos concitoyens et une possibilité réelle de connaître les risques pour la santé. C’est là un point essentiel dont personne ne parle.  

Je souligne à ce propos l’importance des associations de surveillance de la qualité de l’air, qui coûtent très peu cher, car elles sont essentiellement composées de volontaires, et qui méritent d’être soutenues par votre ministère.  
J’évoquerai en deuxième lieu l’article suivant, consacré à l’amiante au titre des risques sanitaires liés à l’environnement. Comme beaucoup de nos collègues, je suis particulièrement sensible à la situation des victimes de l’amiante et au fait que certains de nos concitoyens aient travaillé dans des milieux amiantés et en soient morts. Il faut maintenant s’occuper des suites de cette situation, ainsi que des difficultés et des risques que peut présenter aujourd’hui le désamiantage pour les travailleurs qui s’y emploient. L’article 11 reprend cette considération essentielle, dont bien peu de gens parlent.  
Mon troisième point sera un petit coup de colère envers le président de la commission des finances, à propos d’un amendement sur lequel, madame la ministre, nous avons travaillé avec votre ministère et vos collaborateurs et qui était porté depuis des années par les associations de victimes de l’amiante : alors que le malade de l’amiante voit son état reconnu par la caisse d’assurance-maladie sans qu’une deuxième analyse par le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante – le FIVA – soit nécessaire, les familles subissent, si le malade est décédé, une double peine, car elles doivent faire procéder à un double examen, par la caisse et par le FIVA.  
L’amendement visait simplement à simplifier les choses : face au drame moral que représente cette situation anxiogène, il nous semblait essentiel que les veuves et les familles des personnes décédées n’aient besoin que d’un seul avis, immédiat et légitime. C’était là une vieille revendication, que vous avez acceptée et soutenue, mais qui n’a pas été acceptée par le président de la commission des finances. C’est incroyable, car cette mesure n’entraînait pas de dépenses supplémentaires, mais au contraire plutôt des économies.  
Le président de la commission des finances a déclaré que mon amendement n’était pas recevable. Or, il n’est économiquement pas dangereux, et même plutôt intéressant, car la suppression d’une double instruction se traduit par une économie de temps et d’argent. Je souhaiterais donc, madame la ministre, que vous repreniez cet amendement lors de la discussion des articles. Je pense que vous donnerez ce signe important pour les victimes de l’amiante, en particulier pour les veuves, et que l’ensemble de nos collègues, sur tous les bancs, en seront d’accord, car il s’agit d’un amendement de bon sens et d’une marque de respect envers les victimes de l’amiante.

Schiste: « la France est bénie des dieux »

Créé par le 10 nov 2012 | Dans : Economie, environnement, Parti socialiste

lefigaro.fr Publié le 10/11/2012

Dans un entretien, publié ce samedi sur le site internet du journal Le Monde, Michel Rocard affirme qu’en Europe, la France « serait au gaz de schiste ce que le Qatar est au pétrole ». Interrogé sur le choix du gouvernement de ne pas retenir la proposition de Louis Gallois sur la relance des recherches dans le gaz de schiste, Michel Rocard assure que « la France est bénie des dieux ». « Peut-on s’en priver ? Je ne le crois pas ». « Sur ce sujet, étant très écolo, je me suis longtemps abstenu. Mais je n’ai rien lu qui soit complètement convaincant. On a un réflexe fantasmé un peu du même type que face aux OGM. Quand on sait que le gaz de Lacq était extrait par fracturation hydraulique sans dégâts sur place, on s’interroge », affirme-t-il.

Egalement interrogé sur le pacte de compétitivité du gouvernement, ce dernier assure que l’effort fiscal de 20 milliards d’euros est « l’une des plus grosses frappes conjoncturelles des gouvernements de la République française qu’on ait vu faire depuis des décennies. C’est à la fois courageux et pertinent ». Sur la hausse de la TVA, Michel Rocard assure que « mieux vaut partager la charge entre les ménages pour contribuer à remettre notre système productif en route ».

Sur l’objectif de déficit à 3% du PIB l’an prochain, Michel Rocard est plus prudent: « il vaut mieux payer ce que l’on peut de ses dettes mais que la dépense publique est l’un des moteurs de l’activité. La freiner trop pousse à la récession. La brutalité des 3 % peut être dangereuse ». « Il y a de toute façon une bataille pour l’Europe dans les règles actuelles, 3 % compris. Puis il faudra mener et gagner une deuxième bataille de doctrine économique, sur ‘comment vivre avec de la dette sans entrer en récession’ », ajoute-t-il.

Et d’ajouter que « la relance européenne ne peut partir qu’avec les Allemands ».

Nucléaire : non à l’idéologie de la peur !

Créé par le 21 nov 2011 | Dans : Blog du Che, Economie, environnement, Le Che

Point de vue | LEMONDE | 21.11.11 | par Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, candidat à la présidentielle de 2012

Si je sais gré à François Hollande d’avoir tenu bon sur la poursuite de la construction du réacteur EPR de Flamanville qui conditionne les exportations françaises vers la Grande-Bretagne, la Chine, l’Inde, etc., comment ne pas s’alarmer de la volonté des Verts de condamner l’usine de retraitement de la Hague, la fabrication du combustible mox nécessaire à nos réacteurs et de fermer le laboratoire de stockage des déchets retraités de Bure, etc. La logique des Verts est claire : c’est la « sortie du nucléaire ». C’est le triomphe du dogmatisme. Mais quelle cohérence y a-t-il à vouloir, en pleine crise, fermer vingt-quatre réacteurs qui marchent, bref à se priver du tiers de notre potentiel de production électrique ?

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