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Régionales: Mélenchon et Besancenot partants pour une alliance

Créé par le 01 juil 2009 | Dans : Front de gauche, Gauche anti-libérale

Décryptage

Le Parti de gauche et le NPA envisagent un rassemblement à la gauche du PS, au premier tour des élections de mars 2010, et d’éventuelles «fusions techniques» au second. Le NPA doit en discuter lundi avec le PCF.

LAURE EQUY dans Libé du 30/06/09

Ils s’étaient quittés plutôt froidement, quelques mois avant les européennes, sur le refus du NPA d’intégrer le Front de gauche. Alors que le vent a tourné en faveur de cette alliance Parti de gauche-PCF, le 7 juin dernier, entre eux, le climat s’est réchauffé. A l’issue d’une rencontre, mardi, entre des délégations PG et NPA, Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot se sont dits prêts à «travailler à la perspective d’un rassemblement politique» en vue des régionales. Alors que les discussions précédant les européennes avaient achoppé sur l’attitude de l’«autre gauche» vis-à-vis du PS, Jean-Luc Mélenchon promet: «Il va y avoir de l’ambiance…»

Qui concernerait le rassemblement?

Boostés par leur score aux européennes, PCF et PG, qui ont élu 4 députés à Strasbourg, «restent fidèles et attachés au Front de gauche», souligne Mélenchon: «Nous avions dit qu’il fallait élargir et le NPA veut rassembler.» Besancenot n’envisage pas non plus «un tête-à-tête PG-NPA».

L’offre pour des listes communes en mars 2010 est donc notamment lancée aux forces composant le Front de gauche, à Lutte ouvrière, aux Alternatifs, à la Fédération (courants et personnalités du «non» de gauche au TCE de 2005) ainsi qu’aux «acteurs du mouvement social et des quartiers». A condition, insiste le porte-parole du NPA, d’accorder leurs violons sur «des bases clairement indépendantes du PS» et de «conclure un accord national, pas à géométrie variable». Et, enfin, de mutualiser ses forces, pas de les fusionner. «Personne n’absorbera personne», s’efforce de rassurer Mélenchon.

Quelle attitude à l’égard du PS?

C’est la question épineuse que devront régler les éventuels partenaires. La stratégie du premier tour semble réglée pour PG et NPA, qui prônent des «listes autonomes» – le NPA préférant le terme «indépendantes», comme pour s’assurer de l’étanchéité des frontières avec le PS -.

Mais quid du second tour? Pas question, prévient Mélenchon de se maintenir à tout prix au risque de faire le jeu de l’UMP: «la droite est notre seul adversaire, nous ferons tout pour la battre.» Et de tenter d’expédier ce cas de figure en visant la pole position à gauche: «Pour régler la question, j’ai une manière simple, passer en tête de la gauche, ce n’est qu’à moitié une plaisanterie.»

Besancenot, qui écarte, bien sûr, toute possibilite de «fusion politique» avec les socialistes, pencherait pour des «accords techniques». Option qui éviterait une déperdition des voix de gauche et permettrait aux élus du NPA de garder toute latitude, en refusant par exemple de voter un budget. Aux municipales de 2008, le NPA aurait déjà proposé ce type d’accord au PS qui l’aurait refusé, à une exception près.

Dernière incertitude: le PCF, présent dans les exécutifs régionaux avec le PS – qui dirige 20 régions sur 22 – entend-il couper les ponts avec les socialistes? Début 2009, le NPA avait préféré faire bande à part, justement persuadé que les communistes, soucieux de «sauver leurs élus», retourneraient dans le giron socialiste aux régionales.

Quel est le calendrier?

Pour faire le point, le parti d’extrême gauche et le PCF ont prévu de se rencontrer lundi. Devraient suivre une série de consultations entre les éventuelles composantes partantes pour ces «listes indépendantes». Les discussions vont aussi se prolonger lors des universités d’été des diverses formations et à la Fête de l’Humanité. Le PCF, lui, ne devrait pas trancher la question de sa stratégie avant octobre. Et un groupe de travail chargé de «la réflexion programmatique» doit être mis sur pied. Mélenchon – qui doit entrer au Parlement européen le 14 juillet -, prudent: «C’est un processus qui commence. On ne peut pas dire qu’on est sûrs d’aboutir.»

Marie-George Buffet: «Le Front de gauche n’a pas de frontières»

Créé par le 10 juin 2009 | Dans : Front de gauche

POLITIQUE – Marie-George Buffet veut poursuivre et élargir le rassemblement, et devrait rencontrer le PS la semaine prochaine…

Pour Marie-George Buffet, l’aventure continue. La secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF) a affirmé ce mercredi qu’elle voulait «poursuivre et élargir le Front de gauche» lors d’une conférence de presse. Cette formation politique, rassemblant notamment le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, se targue d’avoir recueilli 6,47% des suffrages aux élections européennes, devant le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot.Forte de ce succès, Marie-George Buffet appelle toutes les forces de gauche qui veulent construire une majorité de gauche et contrer la droite libérale à les rejoindre. «Le Front de gauche n’a pas de frontières», a-t-elle prévenu. La chef de file des communistes annonce d’ailleurs qu’elle rencontrera probablement les dirigeants du Parti socialiste la semaine prochaine.

Des «ateliers débats» et une grande réunion en attendant la Fête de l’Huma

Mais dans un premier temps, c’est vers les électeurs que Marie-George Buffet se tourne. Le PCF souhaite organiser, dans le cadre du Front de gauche, des «ateliers débats» cet été, invitant les militants des autres partis de gauche (PS, NPA…) à venir y participer, «sans pour autant renier leur vote ni leur organisation».

La dirigeante communiste compte également proposer rapidement à ses partenaires du Front de gauche d’organiser «avant fin juin, dans une grande salle parisienne, une réunion avec les syndicalistes, économistes, intellectuels ou élus qui ont appelé à voter pour le Front de gauche».

Les questions environnementales et sociales indissociables

Point d’orgue de ce rassemblement, la Fête de l’Humanité, qui aura lieu les 11, 12 et 13 septembre prochain. Interrogée sur le succès d’Europe Ecologie, enfin, Marie-George Buffet a rappelé que projet du Front de gauche portait aussi les questions environnementales, indissociables du progrès social. Un aspect qui n’a cependant pas été assez abordé pendant la campagne européenne, a-t-elle cependant reconnu.

Cela fait partie des pistes à développer pour l’avenir, selon Marie-George Buffet. Mais pas question de tomber dans le jeu des alliances, a-t-elle prévenu. «Nous voulons construire un projet commun, avec ceux qui le souhaitent, et auquel pourront ensuite se rallier tous ceux qui s’y reconnaissent». Quant à savoir jusqu’où le rassemblement peut s’étendre, les choses sont claires: «jusqu’à ce que nous ayons une gauche majoritaire». Le Front de gauche, elle l’a déjà dit, n’a pas de frontières.

>>> Qu’en pensez-vous? Un Front de gauche incluant les socialistes et le NPA est-il possible? Donnez-nous votre avis dans les commentaires ci-dessous.

C. F. et Julien Ménielle dans 20 Minutes

Marie-George Buffet: «Le Front de gauche n'a pas de frontières» dans Front de gauche

Le Front de Gauche se sent porté par une vague

Créé par le 04 juin 2009 | Dans : Front de gauche

  »La marée monte ». Jean-Luc Mélenchon en est convaincu et ses troupes, très mobilisées dans le Sud-Ouest, aussi. C’est même devenu le leitmotiv de la fin de sa campagne. La preuve ? D’abord la vingtaine de meetings et les centaines de réunions publiques tenues dans les villes et les villages de ce Sud-Ouest des « camisards » qu’il a sillonné.

« Les militants du PCF et du Parti de gauche tiennent les murs ici », assure Christophe Chimel, militant du Parti de gauche dans le Lot. Ce sont aussi ces mots d’encouragement des syndicalistes « qui viennent en nombre » et glissent à l’oreille du sénateur de l’Essonne : « Change pas, reste comme tu es ».

Ce sont bien sûr les sondages qui mettent dorénavant les listes du Front de gauche au coude à coude avec le NPA (6 % à 7 % selon les instituts). C’est encore son « bonheur » de faire campagne avec les communistes qui « se sont crevés pour les autres si longtemps ». Il y a bien eu quelques couacs dans la configuration des listes et des « petites engueulades de préséance locale » mais, il le jure, « c’est un bonheur de faire campagne avec eux ».

Mais c’est surtout de voir les réactions des militants socialistes : « Je sais que beaucoup vont voter pour moi et leur direction le sait aussi qui reprend maintenant mes slogans comme le “bouclier social” ou “le nouveau front populaire”. »

« UN POINT D’APPUI POUR LA SUITE »

Cet intérêt des socialistes, les sondeurs l’ont noté. « Le fait de battre l’estrade à plusieurs crée un sentiment d’unité et attire les électeurs socialistes », remarque Jérome Fourquet de l’institut IFOP.

Le sénateur de l’Essonne qui a passé tant d’années à batailler à l’intérieur du PS, se dit « libéré ». « Le plus dur est fait. Je ne voulais pas qu’on soit ridicule. J’ai fait comme Oskar Lafontaine : ce que nous avons construit sera un point d’appui pour la suite et nous ne serons plus ficelés aux strapontins du PS », se réjouit-il.

Mais il n’est pas le seul. Mercredi 3 juin, à Toulouse, lors du plus gros meeting que le Front de gauche ait tenu, quelque 3 000 personnes sont venues l’acclamer, lui et ses désormais « inséparables » Marie-George Buffet et Christian Picquet. Et maintenant c’est au-delà des élections européennes que leur regard se porte.

« Je suis convaincue qu’il n’y aura pas d’alternative en France comme en Europe sans ce rassemblement qui prend le chemin des urnes pour redonner une perspective politique », a lancé la numéro un du PCF. « Nous avons recréé un peu de cette chaleur fraternelle qui a été le carburant de notre campagne du « non » de gauche en 2005. Nous avons fait passer l’intérêt du peuple de gauche avant toute autre considération politique », a insisté M. Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire (ex-NPA).

Répondant aux appels à voter utile lancé par les ténors du PS, Jean-Luc Mélenchon a balayé l’argument. « Dans le Sud-Ouest comme en Ile-de-France, si l’on en croit les sondages, le dernier siège en balance est entre l’UMP et le Front de gauche. Alors, arithmétiquement, le vote utile c’est nous ! », a-t-il affirmé.

Puis il s’est adressé à ses « camarades et amis socialistes » : « Reprenez d’abord la conviction avant l’étiquette. Aidez-nous, nous avons besoin de vous pour remonter une gauche de combat. » A la sortie, Nathalie Metché et Guy Nickles, deux employés municipaux CGT, anciens du PCF, sourient : « On a connu des meetings où on s’ennuyait. Ces trois là se complètent bien. Ca redonne envie de militer. »

Sylvia Zappi

Mélenchon sur la route des européennes, notre web série (dans 20 Minutes)

Créé par le 03 juin 2009 | Dans : Front de gauche

Créé le 03.06.09 à 17h18 | Mis à jour le 03.06.09 à 17h38  dans 20 Minutes http://www.20minutes.fr/article/330123/Elections-europeennes-Melenchon-sur-la-route-des-europeennes-notre-web-serie.php

EUROPEENNES – En partenariat avec Teletoc.net…

En partenariat avec Télétoc, et en exclusivité pour 20minutes.fr, voici le premier épisode de la deuxième saison de la web série politique «Monsieur Mélenchon», consacrée à la campagne européenne de l’ancien socialiste. Au sommaire de ce premier épisode, un retour sur son départ du PS, et la campagne auprès des salariés de la RATP en grève, avec Marie-George Buffet:

Teletoc avait déjà réalisé une première saison de Monsieur Mélenchon, consacrée au congrès de Reims du parti socialiste, où il a quitté le parti. Le prochain épisode prendra place le 3 juin à Toulouse.

Emile Josselin

Européennes : Régis Debray apporte son soutien au Front de gauche en IDF

Créé par le 26 mai 2009 | Dans : Front de gauche

Publié le 25/05/2009 dans Le Point.fr

Le philosophe Régis Debray, qui s’est plusieurs fois montré au côté de Ségolène Royal ces derniers mois, a apporté son soutien à la tête de liste du Front de gauche en Ile-de-France, Patrick Le Hyaric (PCF), directeur de L’Humanité, pour les européennes du 7 juin.

Parmi les autres soutiens revendiqués par le Front PCF-Parti de gauche, figurent les écrivains Patrick Chamoiseau et Didier Daeninckx, la comédienne Ariane Ascaride, le réalisateur Robert Guédiguian, le journaliste et fondateur d’Attac Ignacio Ramonet et l’économiste Jacques Sapir, a indiqué le Parti communiste français dans un communiqué lundi.

« On m’a demandé, j’ai dit oui », « c’est un soutien de citoyen », a simplement répondu M. Debray, interrogé par l’AFP.

Le 29 avril, M. Debray, auteur de « Le moment fraternité », avait participé à une journée d’études sur « la fraternité en débat » avec Ségolène Royal.

Le 28 mars, il avait salué celle qui « a su donner une nouvelle jeunesse à un mot oublié, un mot refoulé ». « Tu l’as remis à la mode », « redonné de la chair et du sang », avait-il lancé, en allusion à sa fête controversée de la fraternité au Zénith en septembre 2008.

« La fraternité concerne tout le monde », a dit M. Debray lundi, ajoutant qu’il ne voulait « pas rentrer dans les bisbilles politiques ».

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