Gauche anti-libérale
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Créé par sr07 le 12 jan 2013 | Dans : AGAUREPS-Prométhée, Fédérations MRC d'Aquitaine, Front de gauche, Gauche anti-libérale, MRC-PS, Parti socialiste
De gauche à droite sur les 1° et 2° diapositives, Josette Robert, secrétaire nationale du MRC, Florence Delaunay, députée des Landes (PS), Xavier Dumoulin, premier secrétaire MRC Aquitaine et Bruno Moschetto, Maître de conférence à l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales(HEC) et à l’Université de Paris 1, par ailleurs secrétaire national du MRC aux questions économiques
vues
de l’assemblée
séance dédicace du livre de B.Maschetto « Tout savoir – ou presque – sur la face cachée de l’Euro », préface de Jean-Pierre Chevènement
Lire l’intervention de Bruno Moschetto lors de l’assemblée citoyenne montoise
DU MYTHE DE LA COMPETITIVITE A LA SORTIE DE L’EURO DANS L’EURO
Tel pourrait être – mes chers camarades – mes chers compagnons – le fil d’Ariane des réflexions que je souhaiterais développer devant vous. Tout d’abord celles-ci passent par une analyse de la réelle compétitivité à l’irréelle croissance.
Premier point de mon intervention.
DU MYTHE DE LA COMPETITIVITE
Dans notre environnement européen contemporain le concept de compétitivité n’est-il pas fondamentalement paradoxal ? La compétitivité qu’est-ce-à dire ? S’agit-il des ou de la compétitivité ?
Les compétitivités peuvent être sectorielles. Ainsi elles peuvent concerner le secteur agricole, le secteur automobile, le secteur aéronautique, le secteur hôtelier, le secteur financier. Issues de la productivité c’est-à-dire du rapport entre la production et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir, les compétitivités se mesurent en prix, c’est-à-dire de nos jours en monnaie. Ce grand commensurable selon la formule d’Aristote dans l’Ethique à Nicomaque. Dans un pays déterminé, les taux de compétitivité sectorielles peuvent se compenser et permettre dans les échanges internationaux de bénéficier d’avantages dits comparatifs en fait compétitifs. Où chacun s’enrichit de ses mutuelles différences. Le fait par exemple que la première de nos grandes écoles de commerce caracole en tête depuis plus d’une décennie dans le classement du Financial Times des business schools européennes est un témoignage éclatant d’une compétitivité sectorielle.
Mais la somme des compétitivités forme un bloc de compétence et elle devient par là globale. Celle là tient compte du prix des produits marchands que ce soient des actifs corporels ou non corporels, c’est-à-dire le prix des biens et des services qui dans le combat économique extérieur se réduit au solde de la balance des transactions courantes, alors que seul le déficit de la balance commerciale stigmatise, à tort, les faiblesses compétitives d’une nation.
Mais dans la compétitivité globale, il y a aussi celle issue des produits marchands et celle issue des produits non marchands tels que la protection sociale, les services publics, et plus généralement l’art de vivre. Tout ceci résulte d’un choix démocratique et culturel exercé par chacune des nations. Ainsi, nous déroulons effectivement un tapis rouge à nos amis anglais lorsqu’ils viennent se faire opérer dans les 18 jours de leur arrivée alors qu’il leur aurait fallu attendre 18 mois dans leur pays avec le risque de passer de vie à trépas !
De nos jours, l’accent est mis dans le couple franco-allemand, sur la seule compétitivité des produits marchands et qui se traduit par un insolent excédent de la balance commerciale pour l’Allemagne (150 MD€) et d’un déficit récurrent pour la France (75 MD€ )La France est ainsi réputée être à la traine de l’Allemagne . Mais à la réflexion, l’Allemagne ne tire-t-elle pas par cette soi- disant réussite l’ensemble de ses partenaires de l’Europe, dont la France, vers le bas ?
C’est le rapport de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur les tendances mondiales de l’emploi en Europe dont les conclusions sont reprises par le Monde du 25 Janvier 2012 – Article qui s’intitule - : « la crise de la zone euro : la faute à Berlin » et qui pose cette impertinente question.
Pour l’OIT les bas salaires outre -Rhin sont une raison majeure de la crise en zone euro « la baisse relative du coût du travail allemand depuis une décennie a mis sous pression la croissance de ses concurrents avec des conséquences néfastes pour la viabilité de leurs finances publiques. En se convertissant à la rigueur dès le milieu des années 90, l’Allemagne a créé au niveau européen les conditions d’un marasme économique prolongé, poursuit le rapport de l’institution onusienne. L’OIT épingle au passage les réformes Schröder qui ont eu pour effet de réduire les revenus du bas de l’échelle notamment dans les services. Je rappellerai simplement que l’heure de baby sitting se rémunère en Allemagne 4€ contre 8 € en France. Tout ceci correspond à ce que l’on appelle la dévaluation interne qui se fait au détriment du monde du travail.
Nul doute qu’il faut pour l’Europe, tout sauf de l’austérité, ( Bruno Moschetto –La Tribune – 20 mars 2010) puisque dans l’équilibre économique , les dépenses des uns sont les revenus des autres. La cure de 30 MD€ annoncée par François Hollande dimanche 9 septembre 2012, équivaut à 1 ½% de la production intérieure brute (PIB) et se traduira immanquablement par une contraction mécanique de l’activité, c’est-à-dire de la croissance tant désirée et qui le sera encore plus. D’ailleurs Joseph Stiglitz, prix Nobel d’Economie, estime que l’Europe court à sa perte en persistant à mener des politiques d’austérité défendues principalement par l’Allemagne, dans une déclaration télévisée faite le même dimanche, et rapportée par le Monde du 11 septembre 2012.
Sans compter qu’à l’instar de la Chine –atelier du monde – l’Allemagne est devenue celui de l’Europe : puisqu’elle achète des produits à bas coût dans son hinterland : les pays de l’Europe de l’Est , les assemble et les vend aux pays de l’Europe de l’Ouest – essentiellement ceux de la zone euro à pouvoir d’achat plus élevé et où, selon la formule de Jacques Sapir, les produits made by Germany remplacent ceux made in Germany.
Ces effets déflationnistes dévastateurs entrainent dans l’opinion et les médias la création d’une chaine de contrevérités . Celle –ci part du constat de l’analyse de la balance commerciale où il apparaît que les pays vertueux se situent au Nord et par là les non vertueux se situent au Sud ; d’où ceux du Sud doivent s’aligner sur ceux du Nord. Il s’agit là d’un véritable contresens . Celui-ci est dénoncé par la parabole du jeu de billes de Jacques Rueff aux termes de laquelle les gagnants de billes (de devises) équivalent billes en matière d’échange internationaux doivent les prêter aux perdants de billes (de devises)sinon il n’y a tout simplement plus de jeu de billes ni de jeu commercialinternational.
Ce contresens est poussé à son paroxysme par le slogan selon lequel l’Allemagne ne veut pas payer pour les pays du Club Med d’ailleurs, il ne s’agit pas de payer mais de prêter. Et s’il n’y a plus de Club Med parce que ces pays ne disposeraient plus de devises i.e. de billes pour acheter, il n’y aurait plus d’Allemagne qui, assise sur son tas de billes i.e. devises ne pourrait plus vendre ses produits.. Dans le même esprit on peut prétendre que le Club Med dont la Grèce a réellement payé pour l’Allemagne du fait de la surévaluation de sa monnaie – l’euro ! Alors comment en sortir ?
D’où les esquisses de solutions. Un autre prix Nobel d’Economie , Paul Krugman dans son dernier livre paru le 5 septembre 2012, intitulé « Sortez-nous de cette crise ;maintenant » en évoque trois possibles. La première l’inflation sur les prix des flux. C’est-à-dire celle qui résulte d’un déséquilibre persistant entre l’offre de produits et la demande de produits sur l’ensemble des marchés de biens et de services.
Créé par sr07 le 10 jan 2013 | Dans : Fédérations MRC d'Aquitaine, Front de gauche, Gauche anti-libérale, MRC-PS, Pacte présidentiel
Chers Citoyens, Chers amis internautes,
Les enjeux liés de la compétitivité, du redressement productif et du
financement de la protection sociale en France
constituent la cadre de la prochaine assemblée citoyenne à l'initiative du
du Mouvement républicain et citoyen
à Mont de Marsan, le samedi 12 janvier 2013 en matinée.
Les enjeux liés de la compétitivité, du redressement productif et du financement de la protection sociale
L'assemblée se réunira à Mont de Marsan autour
d'un large arc en ciel de représentants de toute la gauche
et d'élus du peuple et accueillera notamment l'ntervention de
Bruno Moschetto - secrétaire national du MRC
aux questions économiques internationales
et professeur d’économie à HEC -
dans un salon de l'hôtel des Pyrénées
20 rue du 34èmeRI
Samedi matin 12 janvier 2013 à partir de 10h15mn.
Dans cette perspective de reconquête républicaine,
vous êtes conviés à prendre part à ces échanges.
Pour le mouvement républicain et citoyen, Xavier DUMOULIN
Secrétaire de l'Union régionale Aquitaine du MRC
et président de la fédération MRC des Landes
et des Pyrénées Atlantiques
Comité de coordination de la majorité présidentielle:
travailler à la réussite de la France
Par Catherine Coutard, Vice-présidente chargée des relations extérieures, mercredi 9 janvier 2013.
Créé par sr07 le 13 août 2012 | Dans : Fédérations MRC d'Aquitaine, Gauche anti-libérale, Pour une autre Europe
COMMUNIQUE DE JEAN-LUC LAURENT, Président du Mouvement Républicain et Citoyen
Le Conseil Constitutionnel a jugé conforme à la Constitution le Traité européen sur la Solidarité, la Cohésion et la Gouvernance (TSCG), signé au nom de la France par Nicolas Sarkozy le 2 mars dernier.
Le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) regrette que le Conseil Constitutionnel n’ait pas voulu voir que les mécanismes de discipline introduits par le TSCG portent atteinte eneux-mêmes à la souveraineté budgétaire.
Lorsque le Parlement sera saisi à la fin du mois de septembre, et malgré les avancées substantielles intervenues en faveur de la croissance au sommet européen du 28 juin, le traité ne saurait être approuvé par le MRC.
En prétendant sauver l’Europe, les politiques de coercition et d’austérité conduisent les pays européens dans le gouffre de la dépression.
Créé par sr07 le 13 août 2012 | Dans : Fédérations MRC d'Aquitaine, Gauche anti-libérale, Une autre mondialisation
COMMUNIQUE DE MARIE-FRANCOISE BECHTEL, VICE-PRESIDENTE DU MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN, DEPUTEE DE L’AISNE
En donnant des leçons à son successeur sur la Syrie , M. Sarkozy se croit encore aux années Bush, celles qui, à coup d’ingérences militaires, ont gravement déstabilisé le Moyen-Orient. Il est vrai qu’il a encore appliqué cette méthode en Libye, poussant à dépasser le mandat donné par l’ONU. On en voit le résultat : l’éclatement du pays et, par ondes de choc successives, la très grave déstabilisation de l’Afrique noire dont celle du Mali aux mains de groupes extrémistes et terroristes.
En Syrie, instruite par cette expérience désastreuse, la France devrait au contraire pousser à une solution politique, respectueuse du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il faut impérativement, avec les autres pays intéressés par l’avenir de la zone, apporter un appui à une solution négociée entre l’ensemble des forces syriennes, extrémistes exceptés. C’est aujourd’hui la seule voie pour tenter d’épargner au malheureux peuple syrien des souffrances pires et durables.
Oui, décidément , M. Sarkozy est bien mal placé pour faire la leçon.
Créé par sr07 le 21 nov 2011 | Dans : Gauche anti-libérale, Pour une autre Europe, Une autre mondialisation
L’AGAUREPS-Prométhée vous convie à une réunion de débat et d’échange
le mardi 22 novembre 2011
à Mont-de-Marsan,
Hôtel des Pyrénées (20 avenue du 34° RI ou Régiment d’Infanterie)
à partir de 18 heures 30
Ordre du jour : (animation Xavier DUMOULIN)
- La demi-heure de l’actualité politique et sociale :
(Intervention de Francis DASPE)
■ L’intérêt général : objet politique non identifié ?
- Le grand débat de l’AGAUREPS-Prométhée :
(Intervention de Xavier DUMOULIN)
■ Entre crise et alternatives : faire sauter les verrous européens