La France trahie
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Créé par sr07 le 02 fév 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
Toutes et tous à la Halle Carpentier |
Paul Quilès (PS, Gauche Avenir) et Francis Wurtz (GUE, Gauche Avenir) participeront au grand rassemblement pour un référendum sur le traité européen. Traité européen: Pour un référendumNon au déni de démocratie!Le CNR appelle à un grand rassemblement populaireSamedi 2 février à 14h30 Lundi 4 février, le Congrès des parlementaires se réunit à Versailles pour voter la modification de Constitution nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ce traité s’inscrit dans la suite du Traité constitutionnel rejeté par une majorité en France et aux Pays-bas, par référendum.Nicolas Sarkozy veut contourner le vote populaire et refuse le référendum. S’il persiste dans son refus de donner la parole au peuple sur un texte qui engage l’avenir du pays, les députés et sénateurs peuvent l’y contraindre , si 2/5 d’entre eux cotent contre la révision de la Constitution, le 4 février, à Versailles. Et cela, quelle que soit leur positon sur le traité.Dans la diversité de nos opinions, nous appelons en urgence à nous retrouver ensemble, tous ensemble, le 2 février, pour empêcher ce déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum!Halle Carpentier – 81 boulevard Massena – Paris 13° – M° Porte d’IvryAvec les interventions de : Clémentine Autain, Francine Bavay, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Bernard Cassen, Jean-Pierre Chevènement, Eric Coquerel, Annick Coupé, Marc Dolez, Gérard Filoche, Jean-Marie Harribey, Allette Laguiller, Gus Massiah, Caroline Mecary, Jean-Luc Mélenchon, Jean-François Pélissier, Evelyne Perrin, Paul Quilès, Jean-Marie Roux, Yves Salesse, Daniel Shapira, Jean Voirin, Francis Wurtz. |
Créé par sr07 le 31 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
71% des électeurs de gauche sont pour le référendum. Le Parlement est convoqué lundi pour adopter la révision constitutionnelle préalable à la ratification du Traité.
AFP
LIBERATION.FR : jeudi 31 janvier 2008
59% des Français sont favorables à un référendum pour ratifier le Traité de Lisbonne sur les institutions européennes, selon un sondage CSA pour l’Humanité Dimanche paraissant aujourd’hui.
33% se disent en revanche en faveur d’une ratification par le Parlement français, comme l’a décidé le président de la République, Nicolas Sarkozy. 8% des personnes interrogées ne se prononcent pas.
Un précédent sondage CSA réalisé sur le même sujet en octobre 2007 donnait 61% en faveur d’un référendum et 31% pour la ratification par voie parlementaire.
Ce sont les électeurs de gauche qui se montrent les plus favorables à un référendum (71% contre 22% pour la voie parlementaire), tandis que ceux de droite sont beaucoup plus partagés (47% pour un référendum, 48% pour la voie parlementaire). Les sympathisants du Modem optent majoritairement pour une ratification par les électeurs (60% contre 36%).
Sondage réalisé par téléphone les 23 et 24 janvier auprès d’un échantillon national représentatif de 960 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Créé par sr07 le 30 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
Le CNR appelle à un grand rassemblement populaire
Samedi 2 février, de 14h30 à 18h30
Lundi 4 février, le Congrès des parlementaires se réunit à Versailles pour voter la modification de Constitution nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ce traité s’inscrit dans la suite du Traité constitutionnel rejeté par une majorité en France et aux Pays-bas, par référendum.
Nicolas Sarkozy veut contourner le vote populaire et refuse le référendum. S’il persiste dans son refus de donner la parole au peuple sur un texte qui engage l’avenir du pays, les députés et sénateurs peuvent l’y contraindre, si 2/5 d’entre eux votent contre la révision de la Constitution, le 4 février, à Versailles. Et cela, quelle que soit leur positon sur le traité.
Dans la diversité de nos opinions, nous appelons en urgence à nous retrouver ensemble, tous ensemble, le 2 février, pour empêcher ce déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum !
Halle Carpentier – 81 boulevard Massena – Paris 13e – Metro Porte d’Ivry
avec : Clémentine Autain, Francine Bavay, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Bernard Cassen, Jean-Pierre Chevènement, Eric Coquerel, Annick Coupé, Marc Dolez, Gérard Filoche, Jean-Marie Harribey, Arlette Laguiller, Gus Massiah, Caroline Mecary, Jean-Luc Mélenchon, Jean-François Pellissier, Evelyne Perrin, Paul Quilès, Jean-Marie Roux, Yves Salesse, Daniel Shapira, Bernard Teper, Jean Voirin, Francis Wurtz
Le Comité national pour un référendum
P.S : communiqués PARIS (AFP)
PARIS (AFP) Rassemblement à Paris pour un référendum sur le traité européen
Un millier de personnes opposées au traité européen de Lisbonne se sont rassemblées samedi à Paris pour réclamer que ce traité soit soumis à référendum, et non ratifié par la voie parlementaire comme l’a décidé le président français Nicolas Sarkozy.
Le rassemblement a eu lieu à l’appel du Comité national pour un référendum (CNR) qui groupe des personnalités et formations politiques de gauche et d’extrême gauche allant de responsables du Parti socialiste à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) en passant par le Parti communiste et les altermondialistes de José Bové.
Il s’est tenu deux jours avant la réunion des députés et des sénateurs, convoqués lundi en congrès à Versailles par M. Sarkozy, lors de laquelle doit être définitivement adoptée une révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne. La ratification elle-même doit intervenir le jeudi 7 février.
Les organisateurs du rassemblement de samedi voulaient « empêcher ce déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum ».
Le traité de Lisbonne remplace le projet de traité constitutionnel européen qui avait été rejeté par la France et par les Pays-Bas au cours de référendums en 2005.
« Nicolas Sarkozy veut contourner le vote populaire et refuse le référendum. S’il persiste dans son refus de donner la parole au peuple sur un texte qui engage l’avenir du pays, les députés et sénateurs peuvent l’y contraindre », a déclaré le CNR, qui revendique les signatures de 111 députés et sénateurs en faveur d’un référendum.
Parmi les intervenants, Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français, a plaidé pour « l’urgence de donner la parole au peuple » sur ce traité, « que l’on soit pour le oui ou pour le non ».
PARIS – Les partisans du « non » de gauche à la Constitution européenne en 2005 se sont réunis samedi à Paris pour réclamer un référendum sur le traité européen de Lisbonne.
Le Parlement doit se réunir en Congrès lundi à Versailles pour adopter la révision de la Constitution préalable à la ratification du traité de Lisbonne. Celle-ci pourra ensuite intervenir, sous la forme d’un projet de loi dont le vote est prévu le 7 février à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.
« Ils se moquent du peuple », a estimé samedi Jean-Pierre Chevènement lors d’un meeting organisé à la Halle Carpentier, à Paris. L’ancien ministre socialiste a dénoncé une « forfaiture ».
La secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet voulait croire à un rejet du texte par le congrès, ce qui pourrait « ouvrir la porte à un référendum ». « Il suffit d’aller à Versailles pour voter contre. C’est ce que je vais faire en tant que députée », a-t-elle dit sur LCI.
Lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait annoncé que le traité européen remplaçant la Constitution, rejetée par les Français par référendum en 2005, serait ratifié par voie parlementaire.
Cinquante-neuf pour cent des Français voulaient un référendum sur le nouveau traité européen, selon un sondage CSA paraissant dans « L’Humanité Dimanche ». AP
Créé par sr07 le 28 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
Les raisons de refuser ce traité sont nombreuses mais je n’en citerai que quelques unes qui me paraissent fondamentales.
Il y a tout d’abord une question de morale et de conviction personnelle. Depuis Maastricht, je me suis toujours opposé aux différents textes qui furent présentés aux suffrages des Français. Certainement pas par opposition à la fraternité des nations entre elles et aux projets qu’elles peuvent mener ensemble, mais justement parce que je considère que ce n’est pas en dépossédant les peuples de leur souveraineté, et donc de leur liberté, que nous ferons progresser la démocratie. Or, aujourd’hui, je constate que l’Union européenne est incapable de transformer en pouvoir démocratique les transferts de souveraineté que consentent à faire les États membres. Cette machine à défaire de la démocratie au profit d’un pouvoir technocratique, certes compétent, mais détaché de la légitimité populaire ne mène qu’à une impasse politique.
La situation de l’Euro en est la caricature. Sans contrôle politique, voilà une monnaie qui met en évidence les très fortes distorsions qui existent au sein des différentes économies européennes. Certes, la France a des faiblesses, mais elle a aussi des atouts. Un euro à 1,5 dollar est un boulet, pas seulement pour la France dont le tissu économique, l’histoire économique et sociale, ne sont pas ceux de l’Allemagne. La crise financière qui secoue actuellement les places boursières ainsi que l’attitude de la Banque centrale européenne illustrent hélas cet état de fait.
Ensuite, je me suis battu avec le MRC, aux côtés de Georges Sarre et Jean-Pierre Chevènement, pour la victoire du « non » le 29 mai 2005. Je ne vois donc pas pourquoi je changerai de point de vue aujourd’hui. « Mini traité » ou « traité simplifié » me dit-on. Allons ! Qui peut croire pareil mensonge? La quasi intégralité du Traité constitutionnel européen se retrouve dans celui de Lisbonne. De l’aveu même de Valéry Giscard-d’Estaing qui est venu le dire devant les députés à l’Assemblée nationale le 16 janvier dernier. Tout y est, sous forme d’amendements, d’annexes ou de renvois aux textes déjà existants. C’est en réalité d’une maxi traîtrise dont il s’agit.
L’argumentation de Nicolas Sarkozy ne tient pas une seule seconde à un examen critique digne de ce nom. Il nous avait dit qu’il ferait voter par voie parlementaire son « traité simplifié ». Mais de qui se moque-t’on ? Ce texte illisible est indigeste (256 pages). Ensuite, comment accepter de renoncer à un référendum sur un texte qui n’existait même pas au moment où la promesse a été faite? Autrement dit, il a demandé aux Français : « faites-moi confiance, faites-moi un chèque en blanc, j’ai entendu votre message du 29 mai, je saurai respecter votre vote ». Et bien, cela est faux, et Nicolas Sarkozy a menti. En aucun cas, nous n’avons à nous sentir tenu par cet engagement de campagne, car seul ce qu’un référendum a fait, un référendum peut le défaire. De plus, accepter ce genre d’argument, c’est en réalité renoncer à l’idée même de s’opposer à la politique de Nicolas Sarkozy. Si certains renoncent, surtout à gauche, en ce qui me concerne ainsi que mes amis du MRC, ce n’est pas le genre de la maison.
Il convient donc de respecter la volonté du souverain, c’est-à-dire du peuple. Il ne s’agit pas d’un simple « règlement intérieur » pour faciliter le fonctionnement des Institutions européennes, car toutes les objections que nous pouvions faire à la Constitution européenne, nous pouvons les faire au Traité de Lisbonne. A celles et ceux qui pourraient me considérer comme archaïque, pour lesquels la souveraineté populaire ne compte pas, je pose simplement deux questions : si ce n’est pas le peuple qui est le souverain, alors qui l’est ? Et si le peuple n’est pas le souverain, peut on se considérer comme des femmes et des hommes libres ?
Or la gauche, ou en tout cas une partie d’entre elle, n’a rien à gagner à poursuivre le mélange des genres et à s’allier avec les forces les plus libérales, qui voient dans la construction européenne actuelle leur triomphe idéologique.
Tout comme je me suis opposé le 15 janvier à la révision de l’article 15 de la Constitution, je m’opposerai le 4 février prochain à la réforme de notre loi fondamentale. De même, à l’Assemblée Nationale je voterai contre la ratification du Traité de Lisbonne.
Lundi 28 Janvier 2008
Christian Hutin
Créé par sr07 le 19 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
Les députés Jacques BASCOU, Jean-Paul DUPRE, et Jean-Claude PEREZ, et les Sénateurs Audois Roland COURTEAU et Marcel RAINAUD, diront NON au projet de révision Constitutionnelle, et diront NON à la ratification du Traité de Lisbonne.
Appelés à se prononcer sur la proposition le Traité établissant une Constitution pour l’Europe, le 29 mai 2005, les françaises et les français se sont positionnés clairement.
Ils ont en effet voté à 54,67% des suffrages exprimés, contre l’adoption de ce texte. Ce vote a mobilisé 69,34% des électrices et des électeurs, et a donné lieu à une campagne au cours de laquelle le projet Européen a fait l’objet de débats et de discussions particulièrement denses et riches.
Ce mouvement fut encore plus fort dans notre Département, puisque près de 73% des électrices et des électeurs Audois se sont mobilisés, et ont voté contre ce texte à 64,35% !
La forte implication de l’ensemble de nos concitoyens dans cette consultation, tant dans la discussion du texte, que lors du vote, impose de respecter leur choix.
Le Président de la République voudrait quant à lui, faire adopter le mini Traité Européen, issue de la Conférence Intergouvernementale des 18 et 19 Octobre 2007, par voie parlementaire. Il s’agit là à nos yeux d’un déni de démocratie.
Nous affirmons avec force que le Président de la République ne peut pas décider seul, alors que le peuple a rejeté le traité qui lui était soumis, de faire ratifier par voie parlementaire, un nouveau texte.
S’il a la conviction que les dispositions du mini Traité Européen font l’objet d’une approbation des français, qu’il les soumette à un nouveau référendum au lieu d’occulter ce débat essentiel.
L’attitude du Président de la République témoigne de son mépris pour l’expression des Français. Il voudrait gouverner à la place du Peuple, alors que notre Constitution affirme le principe que la République est « le gouvernement du Peuple par le Peuple et pour le Peuple » !
C’est forts de ces convictions que le Premier Secrétaire Fédéral du PS de l’AUDE, Eric ANDRIEU, les Députés Jacques BASCOU, Jean-Paul DUPRE, et Jean-Claude PEREZ, et les Sénateurs Roland COURTEAU et Marcel RAINAUD, expriment fermement leur profond attachement au respect du peuple et demandent l’organisation d’un nouveau référendum.
C’est dans cet esprit, que lors de la réunion du Congrès du 4 février prochain à Versailles, ils voteront contre la révision constitutionnelle préalable à l’adoption du Traité de Lisbonne.
C’est dans cet esprit aussi, qu’ils voteront à l’Assemblée Nationale comme au Sénat, contre la ratification du « mini Traité Européen ».