La France trahie
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Créé par sr07 le 15 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
Alain Vidalies, député PS des Landes et signataire de Gauche Avenir, est hostile au traité simplifié. Interview pour Le Figaro
LE FIGARO. Irez-vous à Versailles pour voter la modification de la Constitution, préalable à la ratification du traité simplifié ?
Alain VIDALIES. J’irai à Versailles pour voter non. Parce qu’en faisant cette démarche, j’ai le sentiment de rester fidèle aux engagements pris devant mes électeurs lors des dernières élections législatives.
Contre la position officielle du PS donc et au risque de réactiver les divisions du parti sur la question européenne ?
Cette position n’a pas fait l’objet d’un vote. En outre, en allant voter non, je respecterai l’exigence d’une procédure référendaire voulue par le parti. Quant aux divisions du PS, les conditions pour les dépasser ont été mises en œuvre au congrès du Mans. C’est François Hollande qui les a réactivées, à partir du moment où il s’est prononcé sur le fond en faveur du traité simplifié.
Aujourd’hui, les socialistes se retrouvent pour essayer de dégager un consensus. Y croyez-vous ?
Je suis ouvert à toutes les propositions mais je ne vois pas quelle position de synthèse pourrait émerger, à part la décision de tous nous rendre à Versailles pour voter non. C’est la seule position possible pour obliger le président de la République à passer par un référendum pour ratifier le traité, comme l’exige le PS. Autrement, ce serait la première fois dans l’histoire qu’un texte rejeté par référendum serait finalement adopté par la voie parlementaire.
Première rencontre de Gauche Avenir dans les Landes
Du Traité constitutionnel au Traité de Lisbonne, l’histoire se répète. Pourquoi nous exigeons un référendum ? Intervention d’Alain VIDALIES suivie d’un débat avec le pubic
Présentation du club Gauche Avenir Landes le lundi 21 janvier, 18 heures 30
Maison des Associations (boulevard de Candau), Mont-de-Marsan
par Xavier DUMOULIN, Bernard GRACIANNETTE, Michel LARRAT, Laurent PÉGUY
VENEZ NOMBREUX
Plus d’info : bernard.graciannette@wanadoo.fr
Créé par sr07 le 15 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
Alain Vidalies, député PS des Landes et signataire de Gauche Avenir, est hostile au traité simplifié. LE FIGARO. Irez-vous à Versailles pour voter la modification de la Constitution, préalable à la ratification du traité simplifié ? Alain VIDALIES. J’irai à Versailles pour voter non. Parce qu’en faisant cette démarche, j’ai le sentiment de rester fidèle aux engagements pris devant mes électeurs lors des dernières élections législatives. Contre la position officielle du PS donc et au risque de réactiver les divisions du parti sur la question européenne ? Cette position n’a pas fait l’objet d’un vote. En outre, en allant voter non, je respecterai l’exigence d’une procédure référendaire voulue par le parti. Quant aux divisions du PS, les conditions pour les dépasser ont été mises en œuvre au congrès du Mans. C’est François Hollande qui les a réactivées, à partir du moment où il s’est prononcé sur le fond en faveur du traité simplifié. Aujourd’hui, les socialistes se retrouvent pour essayer de dégager un consensus. Y croyez-vous ? Je suis ouvert à toutes les propositions mais je ne vois pas quelle position de synthèse pourrait émerger, à part la décision de tous nous rendre à Versailles pour voter non. C’est la seule position possible pour obliger le président de la République à passer par un référendum pour ratifier le traité, comme l’exige le PS. Autrement, ce serait la première fois dans l’histoire qu’un texte rejeté par référendum serait finalement adopté par la voie parlementaire. interview publiée dans le figaro |
Créé par sr07 le 15 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
Madame la députée, Monsieur le député,
Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur,
Vous êtes certainement conscient(e) de l’importance que représenterait pour notre pays le nouveau traité européen signé à Lisbonne par les chefs d’Etat et de gouvernement.
Ce traité aurait une répercussion considérable sur la vie économique, sociale et politique de la France et de chacun de ses citoyens. D’ailleurs sa ratification exige préalablement une révision de la Constitution française.
Lors du précédent référendum sur le projet de traité constitutionnel, certains ont voté oui, d’autres ont voté non, mais en France, le peuple s’est prononcé librement, ce qui est tout à l’honneur de notre pays.
Comme une majorité de nos concitoyens, je considère que le nouveau traité doit également être soumis à référendum. Et cela dépend aussi de vous.
En effet, pour que ce traité s’applique, il faut passer par deux étapes successives, dont la première concerne la révision de notre Constitution, avant celle concernant l’adoption proprement dite du traité. Si cette première étape ne recueillait pas la majorité requise des 3/5 des membres du Congrès, le président de la République sera contraint de recourir au référendum. Beaucoup de voix venues de tous horizons se sont élevées pour qu’il en soit ainsi.
Quelle que soit votre opinion sur ce traité, je vous demande donc solennellement de voter contre la révision constitutionnelle lors de ce premier vote, puisque, compte-tenu de la décision du président de la République, c’est la seule façon d’obtenir que le peuple français tout entier puisse s’exprimer. Ce que le suffrage universel a décidé ne peut être tranché à nouveau que par le suffrage universel. C’est pourquoi je vous demande de ne pas prêter votre concours à ce qui serait un grave déni de démocratie.
Comptant sur votre accord, et en attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.
Créé par sr07 le 15 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
L’adoption par voie parlementaire du traité de Lisbonne fait enfin réagir à gauche : communistes, fabiusiens, Libération… chacun ses armes pour animer le débat ! Revue de troupes.
L’aile du Midi à Versailles, où se réunira le Congrès le 4 févirer. L’agenda de ce mardi 15 janvier pèse lourd sur les épaules de Jean-Marc Ayrault. Car, sans le vouloir, le président du groupe PS a donné un second souffle à la contestation interne au PS pour un référendum sur le traité de Lisbonne. Rappelons qu’à l’occasion de ses vœux, le député-maire de Nantes avait annoncé, avant même que le sujet n’ait été tranché en Conseil national, que les députés PS boycotteraient le Congrès du 4 février, dernière étape avant la ratification du texte européen. Aux protestations du Comité national pour un référendum et du groupe parlementaire Gauche démocrate et républicaine (communistes, écologistes et radicaux) se sont associés celle d’Henri Emmanuelli et de Laurent Fabius, mettant en garde dans l’émission Ripostes de France 5, contre un processus « anti-démocratique ». Effet de calendrier mais aussi stratégie politique, la journée du 15 janvier, début de l’examen du texte qui sera soumis au Sénat avant d’être débattu en congrès, sera forte en débats dans la gauche.
Une signe fort de la fin de l’ère July.
5 h 00 : sortie en kiosque du quotidien Libération
On se souvient que, sous le règne de Sege July, la ligne éditoriale de Libération avait heurté beaucoup d’électeurs nonistes de gauche. Avec sa manchette de mardi 15 janvier sur « Le débat interdit », le quotidien désormais dirigé par Laurent Joffrin confirme son nouveau cours : aucune conversion au « nonisme », mais une vigilance démocratique vis-à-vis des modalités d’adoption du Traité. Le quotidien s’interroge sur les raisons pour lesquels une grande partie des élites refuse de lancer le débat sur le sujet. Libération publie une interview d’Henri Emmanuelli. Dans son éditorial, Laurent Joffrin se prononce pour un référendum quitte à voter oui si l’on est un européen convaincu.
9 h 30 : ouverture de la première séance de l’Assemblée nationale
Le groupe GDR, notamment les communistes, présente une proposition de loi constitutionnelle visant à entériner l’adoption par référendum du traité de Lisbonne. Bien que son adoption soit mathématiquement impossible (la gauche étant loin de la majorité simple dans l’hémicycle), ce débat sera l’occasion de vérifier si la seule consigne adoptée de concert lors du Conseil national par le PS la semaine dernière (à savoir voter en faveur de cette loi) sera suivie. Même si ça ne mange pas de pain de voter pour une proposition qui ne peut pas être adoptée, ce « geste » pourrait au moins redonner un semblant de crédibilité aux déclarations des instances du parti. L’adresse aux socialistes semble d’ailleurs être au programme de la défense de ce texte. La proposition sera présenté par Patrick Braouezec et l’explication de vote sera réalisée par Jean-Claude Sandrier.
Le CNR a réuni les signatures de 109 parlementaires dont 66 députés.
10 h 30 : conférence de presse du Comité national pour un référendum
Créé à l’initiative de parlementaires ayant mené bataille pour le « non » au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel (Jean-Luc Mélenchon, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès), le « CNR » compte aujourd’hui parmi ses signataires de nombreux anciens partisans du « oui ». On peut également remarquer la venue à cette initiative de certaines personnalités historiquement « légitimistes » vis-à-vis des instances du PS, comme Serge Janquin, député et président de la fédération du Pas-de-Calais, la plus importante de France, ou Jean-Pierre Kucheida, maire de Liévin, la plus importante section socialiste au niveau national.
La stratégie du CNR est de ce point de vue simple : accentuer la pression sur les socialistes et relever les contradictions de la direction, notamment le fait que la « consigne d’abstention » n’a pas été débattue au sein du groupe. Paul Quilès, qui interviendra durant la conférence, compte dénoncer en particulier la logique de « perdant » en vogue au PS : « L’un des arguments les plus fréquents pour justifier le fait d’accepter l’adoption par voie parlementaire, c’est de dire « Sarkozy a gagné, pas nous », se scandalise-t-il. La seule conséquence de cette posture, c’est de renforcer le pouvoir personnel du chef de l’Etat ! » En plus des socialistes, de nombreux communistes devraient prendre part à cette conférence, dont Marie-George Buffet.
11 h 00 : réunion hebdomadaire du groupe parlementaire socialiste
Depuis les vœux tonitruants du président du groupe socialiste, « ça tangue au PS », pour reprendre l’expression d’un membre du Bureau national. Le court-circuitage du débat a même amené des partisans de la voie parlementaire et du traité de Lisbonne (comme Manuel Valls et Jack Lang) a se positionner contre les déclarations de Jean-Marc Ayrault. Qui plus est, l’intervention de Tony Blair au Conseil national de l’UMP ce week-end a donné lieu à des rapprochements peu flatteurs pour la direction du PS : un socialiste qui met tant de ferveur à défendre le mode d’adoption préconisé par Sarkozy avant de tomber dans les bras du Président de la République, voilà une image forte ! « Une bonne leçon », juge Paul Quilès, qui semble déjà avoir été prise en compte dans les instances du parti : « dans l’entourage de Jean-Marc Ayrault, on s’inquiète pas mal », glisse-t-on au Palais Bourbon. Il se pourrait bien que ce dernier se trouve bien seul lors de cette réunion où doit justement être rediscutée la question du vote socialiste sur le traité. La débâcle serait telle que, selon un membre du Bureau national du PS, la direction pourrait opérer un virage à 180°, invitant les députés à se rendre à Versailles pour voter pour ou contre la modification constitutionnelle ! Un consigne qui pousserait un peu plus loin le lunatisme ambiant mais qui aurait le mérite de faire rerentrer le PS dans le jeu parlementaire.
12 h 30 : convocation des députés socialistes par Henri Emmanuelli
A la suite des vœux du président du groupe, le député des Landes est sorti de la réserve qu’il observait avec Laurent Fabius. Pour Marie-Noëlle Lienemann, « le réveil de Fabius et d’Emmanuelli a fait bouger du monde ». Le Comité national pour un référendum ne comptait en effet jusqu’ici aucun partisans des deux « nonistes » de 2005, restés en attente d’un positionnement clair. Mais il semblerait que, la trompette ayant résonnée, les contingents se reforment. L’invitation d’Henri Emmanuelli a été lancée à tous les députés socialistes, ainsi qu’aux sénateurs, par courtoisie.
Fin d’après-midi : début des débats sur le texte pour la modification de la constitution préalable à l’adoption du traité de Lisbonne.
Le vote aura lieu mercredi après les questions au gouvernement, si les débats sont terminés mardi soir, soit dans la nuit de mercredi à jeudi si les échanges continuent.
Mardi 15 Janvier 2008 – 00:38
Sylvain Lapoix dans Marianne
Créé par sr07 le 15 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe
NOUVELOBS.COM | 15.01.2008 | 19:30
Voici les principales réactions au projet de loi constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne.
A GAUCHE :
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée nationale:
- Sur la réforme constitutionnelle: « Nous irons à Versailles et on s’abstiendra ». »68 députés socialistes présents se sont prononcés pour l’abstention, 30 pour le non et 8 se sont abstenus ». »J’ai bien vu qu’elle (cette proposition) n’était pas majoritaire et consensuelle »
« Mon souci, c’était à la fois la cohérence du Parti socialiste et aussi sa cohésion. Nous avons réussi dans le débat de ce matin à dépassionner nos échanges ». »On fait croire qu’il y a une minorité de blocage possible à Versailles, elle n’existe pas politiquement ».
- Sur le traité de Lisbonne: « Le PS a décidé de ratifier ce projet ce qui ne l’empêche pas de réclamer que le peuple français puisse se prononcer ». »Au moment du vote de notre motion référendaire, le 6 février, si elle n’est pas retenue, ce qui est probable vu le rapport de force, c’est la majorité UMP qui prendra la responsabilité de ne pas consulter à nouveau le peuple français par référendum ». »Certains pensent que si on rejetait la modification constitutionnelle, cela provoquerait un référendum. C’est inexact. Cela provoquerait une crise profonde qui ne déboucherait sur rien. Le traité de Lisbonne ne pourrait plus être soumis à ratification ». »Nous ne prendrons pas la responsabilité au PS de provoquer une crise en Europe »(point de presse, mardi 15 janvier)Jack Lang, député PS du Pas-de-Calais : « Oui deux fois: à la révision constitutionnelle et à l’adoption du traité »(déclaration, mardi 15 janvier)
Henri Emmanuelli, député PS des Landes : « Moi, j’irai à Versailles et je voterai non ». S’abstenir, « ça laisse les mains libres à Nicolas Sarkozy »
Pour qu’il y ait un référendum, « il n’y avait qu’un seul moyen : que la révision ne passe pas à Versailles ». »La question est de savoir si le PS veut rester en phase avec son électorat ».
« S’il n’y a pas de référendum, aller voter à l’Assemblée n’a plus beaucoup de sens ».
« Je comprends que le parti soit divisé sur l’adoption du traité, puisqu’il l’était déjà. Mais on ne peut remplacer un référendum qui a déjà eu lieu par un vote parlementaire ». « Y a-t-il une position du PS sur la politique internationale? La mondialisation? La croissance? Ce n’est pas le seul sujet sur lequel le parti n’a pas de position. Le PS ne manque pas de propositions, mais de cohérence ». « Une fois de plus, nous donnons un spectacle affligeant. Entre l’improvisation, les avancées et les reculs, le manque de lucidité, on donne l’impression de subir les événements politiques. Cela commence à faire beaucoup »(Point de presse, mardi 15 janvier)
Patrick Braouezec, député PCF de Seine-Saint-Denis: « C’est un véritable déni de démocratie. Le président de la République a annoncé qu’il ne soumettrait pas le nouveau traité au référendum, craignant sans doute une réponse similaire à celle donnée en mai 2005″(déclaration, mardi 15 janvier)
Alain Vidalies, député PS des Landes : « Ce que le peuple a défait en 2005, seul le peuple le refait ou le défait à nouveau »(déclaration, mardi 15 janvier)
Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale : « L’adhésion directe des Français à ce traité est nécessaire. C’est elle qui marquerait la réconciliation solennelle de la France avec l’Europe » (déclaration, mardi 15 janvier)
Jean-Luc Mélenchon, Le sénateur PS de l’Essonne : »La responsabilité des parlementaires de gauche est considérable » car « ils peuvent obtenir un référendum » sur le traité européen de Lisbonne.
« Il lui manquera 65 voix, avec tous les centristes plus tous les non inscrits », »nous savons qu’il y a 15 parlementaires souverainistes qui voteront non »
« Chaque parlementaire socialiste sera responsable devant sa conscience ». »Le référendum n’est pas une supplique, c’est un droit »(conférence de presse du Comité national pour un référendum, mardi 15 janvier)
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF : « Le Parlement ne peut pas remettre en cause le référendum »Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis : »Autant essayer de dire aux Français : voilà nous sommes divisés, vous l’avez vu au moment du référendum sur la Constitution européenne, nous ne sommes pas d’accord sur cette question ».
« J’ai milité pour le non, je vais aller au Congrès, je voterai non au texte qui nous est présenté, qui empêcherait la tenue d’un référendum ». « Si on n’arrive pas à empêcher la volonté du président de la République, ce texte viendra devant l’Assemblée et je m’abstiendrai puisque je souhaite que ce soient les Français qui s’expriment ».
« Les socialistes étaient divisés sur cette question ils ne doivent pas trouver une espèce de cache-misère à leurs divisions ». »Et moi, je le redis aux socialistes et aux Français, c’est la fin d’un mauvais feuilleton » ( Canal+, mardi 15 janvier)
Pierre Moscovici, député PS du Doubs, secrétaire national du PS aux questions internationales : « Allons à Versailles, mais allons-y pour nous abstenir ou pour ne pas prendre part au vote et disons pourquoi ». »A partir du moment où on a décidé de ratifier le traité de Lisbonne, on ne doit pas faire obstacle à la réforme institutionnelle et on ne peut pas voter contre ».
« L’abstention, qui ne ferait pas obstacle au traité, signifierait que nous ne sommes pas contents qu’on n’ait pas procédé à un référendum » (déclaration lundi 14 janvier)
Manuel Valls, député-maire socialiste d’Evry: « Il faut aller au Congrès pour voter « oui » à cette réforme préalable (de la Constitution) et ensuite il faut voter le traité. Les socialistes sont européens, donc ils doivent le dire dans les actes comme dans les mots et ne pas privilégier d’abord nos affaires internes et de boutique » « Il faut lutter contre les 3 i : immobilisme, illisibilité et incohérence qui concernent le parti socialiste et là, on est en plein dedans », (Canal+, mardi 13 janvier)
A DROITE :Pierre Lequiller, président UMP de la délégation de l’Assemblée nationale pour l’UE : « Le Parti socialiste a été un grand parti européen sous François Mitterrand et aujourd’hui, il est complètement divisé sur la question européenne »
« M. Fabius a porté un coup terrible à la France, à l’Europe mais aussi un coup terrible au PS et la division vient du fait que M. Fabius n’a pas respecté la démocratie au sein de son parti en votant « non » au référendum alors que son parti avait décidé de voter « oui »"
« On voit les séquelles extrêmement profondes de ce choix à l’intérieur du PS qui cherche les moyens désespérés d’afficher une unité »
« Refuser le choix du président de la République démocratiquement élu, c’est refuser le choix des Français. Ce traité est à la fois indispensable et urgent pour relancer l’Europe »(déclaration, mardi 15 janvier)
Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale : « Nous sommes déterminés à faire en sorte que la France, comme nous le souhaitons de tout coeur, soit l’un des tout premiers pays à ratifier le traité de Lisbonne ». »Nous avons fait une démonstration de force en repoussant l’initiative des communistes en faveur d’un référendum »(déclaration, mardi 15 janvier)
Bernard Accoyer, président UMP de l’Assemblée nationale : »Je regrette que le Parti socialiste, c’est-à-dire le grand parti d’alternance nécessaire au bon fonctionnement du débat démocratique, ne parvienne pas à dire aux Français, clairement, sa vision de l’Europe ».
« L’enjeu européen est évidemment très important pour l’avenir, et la solution retenue, le plus petit dénominateur commun, l’abstention, n’est pas satisfaisante. J’espère de tout coeur que l’on sortira de cette non-politique ». »L’obsession de la synthèse a probablement été à l’origine des difficultés du Parti socialiste aujourd’hui ». « Sur des questions aussi essentielles que l’Europe, un grand parti d’alternance ne peut pas dire aux Français « nous nous abstenons, nous ne participerons pas, nous resterons en dehors du débat, nous ne savons pas ce que nous voulons pour l’Europe pour la France demain au travers de l’Europe »"(déclaration, mardi 15 janvier)
Rachida Dati, garde des Sceaux : « ce n’est pas le même traité » que celui rejeté le 29 mai 2005. « Le traité de Lisbonne n’est pas une Constitution. C’est un traité comme les autres et sa ratification à vocation à être autorisée par le Parlement »