La France trahie

Articles archivés

« Le PS donne un spectacle affligeant »

Créé par le 15 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe

Henri Emmanuelli fustige les divisions de son camp sur le traité et le Congrès de Versailles :

Recueilli par  DAVID REVAULT D’ALLONNES

QUOTIDIEN LIBERATION : mardi 15 janvier 2008

Député (PS) des Landes, Henri Emmanuelli s’oppose farouchement au boycott du Congrès. Il réunit aujourd’hui des parlementaires socialistes pour exiger un référendum.

Comment jugez-vous l’annonce faite par Jean-Marc Ayrault d’un boycott du Congrès?

Je la juge incompréhensible. Je comprends que le parti soit divisé sur l’adoption du traité, puisqu’il l’était déjà. Mais on ne peut remplacer un référendum qui a déjà eu lieu par un vote parlementaire. Le PS ne peut donc renoncer à exiger la tenue de ce référendum. Et le seul moyen de l’obtenir, comme nous nous y étions engagés lors des campagnes présidentielle et législatives, c’est d’aller à Versailles voter contre la révision. Je ne comprends pas qu’on laisse les mains libres au Président dès lors qu’il s’agit du respect d’un principe fondamental, le suffrage universel.

Alors, pourquoi cette annonce ?

Je ne me l’explique pas. Et c’est là qu’on retombe sur le problème d’une cohérence minimum. La liberté de conscience sur le traité lui-même, c’est-à-dire sur le oui et le non, difficile de faire autrement. En revanche, s’agissant du référendum, je ne vois pas pourquoi il y aurait finalement liberté de conscience. Si des socialistes ne situent plus la légitimité politique dans le suffrage universel, qu’ils le disent et l’assument ouvertement. Mais je ne pense pas qu’il puisse y avoir d’ambiguïté sur ce sujet.

Comment réagissez-vous aux propos de François Hollande qui a fustigé le «jeu» des opposants au boycott ?

C’est grave. S’il considère que la défense de la souveraineté populaire est une affaire de posture ou de tactique, c’est le signe d’une légèreté inquiétante. En politique, il faut avoir un minimum de cohérence. Et je parle bien d’un minimum. En 2005, j’ai fait campagne pour le non. Et je sais que ceux qui l’ont menée pour le oui n’ont jamais admis le vote du peuple français. Mais qu’ils aient le courage de le dire, et qu’ils arrêtent d’expliquer que ceux qui veulent le faire respecter sont des tacticiens.

Que pensez-vous de la position de Ségolène Royal qui, après avoir défendu le référendum, estime désormais qu’il faut adopter le traité ?

Si l’on explique « Nicolas Sarkozy a été élu, l’affaire est réglée », je ne vois pas alors ce qu’on fait à l’Assemblée nationale. Et ce, d’ailleurs, sur tous les sujets. Pourquoi s’opposer, alors ? On en arrive à des raisonnements ahurissants pour justifier l’injustifiable. J’ai envie de dire: « pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils disent… ».

Concrètement, les socialistes pourront-ils se doter d’une position commune ?

Je crois que non. Mais on peut élargir : y a-t-il une position du PS sur la politique internationale ? La mondialisation ? La croissance ? Ce n’est pas le seul sujet sur lequel le parti n’a pas de position. Le PS ne manque pas de propositions, mais de cohérence.

Quel est l’impact de cette affaire dans l’opinion publique ?

Une fois de plus, nous donnons un spectacle affligeant. Entre l’improvisation, les avancées et les reculs, le manque de lucidité, on donne l’impression de subir les événements politiques. Cela commence à faire beaucoup.

Quel remède, alors ?

Ce que je vais proposer, c’est qu’après le prochain congrès socialiste, le futur ou la future premier secrétaire s’achète une boussole. En souvenir de Sénèque, qui, il y a fort longtemps, nous expliquait qu’il n’y a pas de bon vent pour le marin qui ne sait pas où il va…

Les nonistes résignés

Créé par le 15 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe

C’est plus le mode de ratification que le traité qui est attaqué.

 PIERRE DEMOUX

QUOTIDIEN LIBERATION : mardi 15 janvier 2008

Deux ans après le traité constitutionnel, star du Web français au printemps 2005, son petit frère, le traité de Lisbonne, lui, frôle le flop. Pourtant, le texte pouvait espérer un certain succès sur le Net en raison de ses ressemblances avec son aîné. «Visiblement, on veut nous refaire passer le texte rejeté par le peuple français», écrit Sébastien, sur le blog de la conseillère (apparentée PCF) de Paris, Clémentine Autain (1). Pour Raoul-Marc Jennar (2), la situation est la même qu’en 2005 : « Libéraux de droite comme de gauche […], relayés par la presse patronale (Le Monde, Libé, Le Figaro…), diffusent, comme en 2005, une série de mensonges à propos du traité modificatif européen qu’ils veulent voir ratifier à tout prix », dénonce ce docteur en sciences politiques, listant «au moins cinq mensonges» sur la laïcité, la démocratie, le néolibéralisme, les services publics et la mondialisation.

Mais le Web, qui s’était révélé le théâtre privilégié d’affrontements entre camps opposés, ne s’enflamme pas sur le contenu du nouveau traité. «En 2005, la mobilisation du non sur Internet avait basculé avec la querelle sur la directive Bolkenstein sur la législation du travail, rappelle Jean-Daniel Lévy, de l’institut CSA. Au jourd’hui, peu d’éléments ont été apportés pour dire que ce traité aurait des impacts négatifs pour les Français, donc cela suscite moins de débats.»

«Procédé illégitime». En revanche, la Toile s’agite davantage sur la question de la ratification. «Si ratifier le traité par voie parlementaire est totalement légal, ce procédé est en revanche parfaitement illégitime», estime Jerry, sur le libéblog «Coulisses de Bruxelles» (3). «Quand on m’a posé une question en 2005, je ne comprends pas que l’on ne me redemande pas mon avis trois ans après quand il s’agit de faire le contraire», s’insurge Gil sur le même blog. «Avec de tels procédés, je ne pourrai jamais reconnaître cette Constitution/traité comme légitime.»

L’annonce par Jean-Marc Ayrault du boycott des parlementaires socialistes au Congrès de Versailles n’a fait qu’attiser un peu plus le feu des débats. «C’est la position la plus hypocrite qui soit. On va certainement nous expliquer qu’il s’agit du « nec plus ultra » de l’habileté politique», dénonce Gérard Contremoulin, militant socialiste, sur son blog (4), tandis que Cepajuste, sur un forum socialiste (5), trouve qu’il y a «une grande incohérence à demander un référendum et à s’absenter le jour où l’on pourrait obtenir ce que l’on prétend désirer».

Pétition. Plutôt que d’attaquer le contenu du texte, les ex-nonistes tentent donc de capitaliser sur cette demande de consultation populaire qui a pour particularité de réunir certains partisans et adversaires du traité. Plus de 60 000 personnes ont déjà signé la pétition (6) du Comité national pour un référendum (CNR), alors qu’un appel à un rassemblement à Versailles, le 4 février, jour du Congrès, a été lancé (7). Une plainte contre la France pour «violation du droit du peuple à des élections libres» est envisagée par un site (8).

Pour autant, les tenants d’un référendum sont conscients que leur demande risque fort d’être vaine. Ainsi frmwa, sur le blog de Clémentine Autain, à propos de la pétition du CNR : «Je ne vois pas trop à quoi peut servir une telle initiative, qui restera de toute façon lettre morte.»

(1) http://clementineautain.fr (2) www.urfig.org (3) http://bruxelles.blogs.liberation.fr (4) www.gerard-contremoulin.com (5) www.forum-socialiste.net (6) www.nousvoulonsunreferendum.eu (7) www.tousaversaillesle4fevrier 2008.fr (8) http://29mai.eu/

Sarkozy, aidé par la division des socialistes, impose la ratification parlementaire du «traité simplifié», similaire au texte rejeté par les Français en 2005.

Créé par le 15 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe

MATTHIEU ECOIFFIER, ANTOINE GUIRAL et DAVID REVAULT D’ALLONNES

QUOTIDIEN LIBERATION : mardi 15 janvier 2008

Au printemps 2005, les Français se prenaient de passion pour un sujet aride : la Constitution européenne. Meetings records, livres à succès, forums Internet par centaines, un débat tous azimuts. Et, à l’arrivée, une retentissante victoire du non, le 29 mai de cette même année. Presque trois ans plus tard, l’atonie semble avoir gagné, sauf chez quelques anciens nonistes réclamant une consultation populaire qui n’aura pas lieu. Aujourd’hui, les députés examinent la révision constitutionnelle, première étape d’une ratification du traité de Lisbonne par voie parlementaire. Retour sur les raisons d’un débat occulté.

Sarkozy n’a pas voulu de référendum

Oui au traité simplifié, non à un nouveau référendum. Durant sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a martelé cet argument au nom de «l’urgence à débloquer institutionnellement l’Europe». Une fois élu, il s’est attelé avec l’aide décisive de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui présidait l’UE à l’époque, à convaincre ses partenaires européens d’accepter ce traité simplifié. Dès septembre 2006, il avait présenté à Bruxelles un «plan de relance de l’Europe» , excluant que les Français et les Néerlandais votent une deuxième fois sur un texte qu’ils avaient clairement rejeté en 2005. D’où son idée d’enterrer une fois pour toutes la «Constitution Giscard», pour lui substituer un mini-traité qui ne reprendrait, selon lui, que les points ayant fait consensus durant la campagne référendaire. Cet argument du «consensus» justifiait à ses yeux d’aller vite en évitant de recréer le climat passionnel de mai 2005. Il a donc systématiquement indiqué que le Parlement, et lui seul, ratifierait le futur mini-traité. Sarkozy, qui avait misé sur un revers de Jacques Chirac en 2005, n’a pas oublié qu’il est aisé de dévoyer la question d’un référendum pour se livrer à un jeu de massacre.

Les socialistes n’ont pas pu l’obtenir

Patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault croyait bien faire, mardi dernier, et trouver une position consensuelle en annonçant un boycott du Congrès par ses élus. Las ! Après une semaine de tension, où semblaient ressuscités les déchirements de 2005, François Hollande a quelque peu rétropédalé, hier sur RTL, expliquant que le PS ne boycotterait Versailles que si cette position était «unanimement partagée». Lucidement, il a résumé le dilemme socialiste : «Comment exprimer notre volonté de ratifier le traité et, en même temps, notre opposition, notre réserve par rapport à la procédure choisie?» Profondément divisés, depuis 2005, sur le fond, les socialistes n’avaient guère plus de chances cette fois de s’entendre sur la forme. D’autant qu’après avoir défendu l’idée d’un référendum durant la présidentielle, Ségolène Royal s’est rangée à l’idée d’une adoption par voie parlementaire. La réunion du groupe socialiste de l’Assemblée, ce matin, et celle du bureau national, cet après-midi, s’annoncent des plus houleuses. Et la «liberté de conscience», position exceptionnelle au sein du groupe, devrait s’imposer. Avec, à l’arrivée, des socialistes votant en ordre dispersé. Sur ce point au moins, tout le PS est d’accord, comme le résume André Vallini: «Le mieux, c’est que tout cela soit vite derrière nous…»

Les nonistes sont à la peine

Deux ans après leur victoire de 2005, les principales organisations nonistes (PCF, LCR, Attac, amis de Jean-Luc Mélenchon, etc.) peinent à recréer une dynamique. Leur plus gros meeting n’a réuni que 1 000 personnes à Montpellier. Le choix de Sarkozy les enferme dans un cercle vicieux : sans référendum, difficile de mobiliser, et sans mobilisation, pas de référendum. «Les nonistes sont en difficulté à cause du calendrier insupportable pour déployer une campagne face au rouleau compresseur martelant que c’est un traité simplifié déjà adopté en élisant Sarkozy», avance Olivier Dartigolles (PCF). Ils pâtissent aussi de leurs divisions, surgies lors de la présidentielle. «Le bloc du non est fissuré : une partie des nonistes, comme Montebourg, ont rallié le oui. Et beaucoup de gens pensent que c’est cuit», explique Alain Krivine (LCR). «On a été incapables de rebondir après le 29 mai. Et comme la nature a horreur du vide, on se retrouve à refaire la même bataille sur le même sujet», constate Pierre Khalfa (Attac). En revanche, la campagne sur le «déni de démocratie» pourrait donner un peu d’air aux nonistes : l’appel du Comité national pour un référendum (CNR) a recueilli 66 098 signatures.

Non à la politique de la chaise vide !

Créé par le 13 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe

Image

Communiqué de presse de Marie-Noëlle LIENEMANN, députée Européenne, ancien ministre, membre du Bureau National du PS

La chaise vide des socialistes à Versailles revient à valider la ratification parlementaire et à tourner le dos à leur engagement pour un référendum sur le nouveau traité européen.Seul un conseil national du PS peut décider de l’attitude des parlementaires socialistes!

Marie-Noëlle LIENEMANN a protesté hier au bureau National du Parti-Socialiste contre la déclaration du président du groupe à l’assemblée nationale, relayée par le premier secrétaire François Hollande, sur la non participation des députés socialistes au Congrès, qui doit se réunir pour modifier la constitution française, préalablement à la ratification du nouveau traité européen.

Cette politique de la chaise vide revient à consolider N Sarkozy et à valider son choix d’une ratification parlementaire du nouveau traité.En effet, il est possible d’imposer un référendum, en faisant échec à la révision constitutionnelle française, en recueillant 1/3 des votants contre cette modification lors du congrès. Ce score peut être atteint si toute la gauche participe au vote et vote contre. Ne pas venir ou s’abstenir à cette étape décisive revient à donner un feu vert pour la ratification parlementaire et prêter main forte au président de la république qui refuse le référendum attendu par une très grande majorité des français.

Marie-Noëlle Lienemann a demandé que les instances compétentes du PS puissent délibérer sur cette position, d’autant plus cruciale que le référendum était un engagement pris par les socialistes devant le peuple et qu’il en va de l’avenir du pays. Or, à ce jour aucune délibération n’a eu lieu. Elle a insisté sur la nécessité de convoquer un Conseil national exceptionnel pour fixer la position des parlementaires socialistes. Elle estime que si le PS ne montre pas une mobilisation absolue pour obtenir un référendum, il sera d’une façon ou d’une autre sanctionné par les électeurs, et sèmera un trouble durable dans une large fraction du peuple de gauche, mais bien au delà. Car, Il en va d’une certaine idée de la démocratie et de la souveraineté populaire!

Ne pas faire délibérer les instances compétentes au PS, ne par agir pour imposer un référendum constitueraient un double manquement à la démocratie interne d’une part, dans le pays d’autre part.

Rédigé par Marie-Noëlle Lienemann, Gauche Avenir, le 09 janvier 2008

La liste du blog

Créé par le 12 jan 2008 | Dans : La France trahie, Pour une autre Europe

La liste du blog : les parlementaires pour le Non ce 11 janvier 2008 ( grâce à la liste initiale d’instit sur le blog du Che ).

120 parlementaires voteraient NON à la révision constitutionnelle lors du Congrès à Versailles.A gauche, 107 parlementaires :

69 députés :

1- Marie-Hélène AMIABLE, députée PCF des Hauts-de-Seine
2- Sylvie ANDRIEUX, députée PS des Bouches-du-Rhône
3- François ASENSI, député PCF de Seine-Saint-Denis
4- Jean-Paul BACQUET, député PS du Puy de Dôme
5- Gérard BAPT, député PS de Haute-Garonne
6- Jacques BASCOU, député PS de l’Aude
7- Christian BATAILLE, député PS du Nord
8- Martine BILLARD, députée Verts de Paris
9- Alain BOCQUET, député PCF du Nord
10- Christophe BOUILLON, député PS de Seine Maritime
11- Patrick BRAOUEZEC, député PCF de Seine Saint Denis
12- Jean-Pierre BRARD, député apparenté PCF de Seine-Saint-Denis
13- Marie-George BUFFET, députée PCF de Seine Saint Denis
14- Jean-Jacques CANDELIER, député PCF du Nord
15- Thierry CARCENAC, député PS du Tarn
16- André CHASSAIGNE, député PCF du Puy-de-Dôme
17- Gilles COCQUEMPOT, député PS du Pas-de-Calais
18- Jacques DESALLANGRE, député apparenté PCF de l’Aisne
19- Marc DOLEZ, député PS du Nord
20- Jean-Paul DUPRE, député PS de l’Aude
21- Philippe DURON, député PS du Calvados
22- Olivier DUSSOPT, député PS de l’Ardèche
23- Christian ECKERT, député PS de Meurthe et Moselle
24- Henri EMMANUELLI, député PS des Landes
25- Laurent FABIUS, député PS de Seine-Maritime
26- Martine FAURE, députée PS de Gironde
27- Hervé FERON, député PS de Meurthe et Moselle
28- Pierre FORGUES, député PS des Hautes-Pyrénées
29- Valérie FOURNEYRON, députée PS de Seine Maritime
30- Jacqueline FRAYSSE, députée PCF des Hauts de Seine
31- André GERIN, député PCF du Rhône
32- Pierre GOSNAT, député PCF du Val de Marne
33- Maxime GREMETZ, député PCF de la Somme
34- David HABIB, député PS des Pyrénées atlantiques
35- Sandrine HUREL, députée PS de Seine Maritime
36- Christian HUTIN, député MRC du Nord
37- Françoise IMBERT, députée PS de Haute-Garonne
38- Michel ISSINDOU, député PS de l’Isère
39- Serge JANQUIN, député PS du Pas de Calais
40- Régis JUANICO, député PS de la Loire
41- Jean-Pierre KUCHEIDA, député PS du Pas de Calais
42- Conchita LACUEY, députée PS de Gironde
43- Jérôme LAMBERT, député PS de Charente
44- Jean-Paul LECOQ, député PCF de Seine-Maritime
45- Catherine LEMORTON, députée PS de Haute-Garonne
46- Jean-Claude LEROY, député PS du Pas de Calais
47- Martine LIGNIERES-CASSOU, députée PS des Pyrénées-Atlantiques
48- François LONCLE, député PS de l’Eure
49- Jean MALLOT, député PS de l’Allier
50- Noël MAMERE, député Verts de Gironde
51- Marie-Lou MARCEL, députée PS de l’Aveyron
52- Philippe MARTIN, député PS du Gers
53- Didier MATHUS, député PS de Saône-et-Loire
54- Kléber MESQUIDA, député PS de l’Hérault
55- Jean MICHEL, député PS du Puy de Dôme
56- Didier MIGAUD, député PS de l’Isère
57- Roland MUZEAU, député PCF des Hauts-de-Seine
58- Alain NERI, député PS du Puy de Dôme
59- Daniel PAUL, député PCF de Seine-Maritime
60- Marie-Line REYNAUD, députée PS de Charente
61- Chantal ROBIN RODRIGO, députée PRG des Hautes-Pyrénées
62- Marcel ROGEMONT, député PS d’Ile et Vilaine
63- Patrick ROY, député PS du Nord
64- Jean-Claude SANDRIER, député PCF du Cher
65- Jean-Louis TOURAINE, député PS du Rhône
66- Jacques VALAX, député PS du Tarn
67- Michel VAXES, député PCF des Bouches-du-Rhône
68- Michel VERGNIER, député PS de la Creuse
69- Alain VIDALIES, député PS des Landes

38 sénateurs :

1- Eliane ASSASSI, sénatrice PCF de la Seine Saint Denis
2- François AUTAIN, sénateur MRC de Loire-Atlantique
3- Marie-France BEAUFILS, sénatrice PCF de l’Indre
4- Maryse BERGE LAVIGNE, sénatrice PS de Haute Garonne
5- Michel BILLOUT, sénateur PCF de Seine et Marne
6- Nicole BORVO COHEN SEAT, sénatrice PCF de Paris
7- Alima BOUMEDIENE-THIERY, sénatrice Verts de Paris
8- Robert BRET, sénateur PCF des Bouches du Rhône
9- Michel CHARASSE, sénateur PS du Puy-de-Dôme
10- Pierre Yves COLLOMBAT, sénateur PS du Var
11- Jean-Claude DANGLOT, sénateur PCF du Pas-de-Calais
12- Annie DAVID, sénatrice PCF de l’Isère
13- Michelle DEMESSINE, sénatrice PCF du Nord
14- Jean DESESSARD, sénateur Verts de Paris
15- Evelyne DIDIER, sénatrice PCF de la Meurthe et Moselle
16- Michel DREYFUS SCHMIDT, sénateur PS de Belfort
17- Josette DURRIEU, sénatrice PS des Hautes-Pyrénées
18- Guy FISCHER, sénateur PCF du Rhône
19- Thierry FOUCAUD, sénateur PCF de Seine-Maritime
20- Charles GAUTIER, sénateur PS de Loire-Atlantique
21- Jean-Pierre GODEFROY, sénateur PS de la Manche
22- Brigitte GONTHIER-MAURIN, sénatrice PCF des Hauts-de-Seine
23- Robert HUE, sénateur PCF du Val d’Oise
24- Alain JOURNET, sénateur PS du Gard
25- Philippe LABEYRIE, sénateur PS des Landes

26-Gérard LE CAM, sénateur PCF des Côtes d’Armor
27- André LEJEUNE, sénateur PS de la Creuse
28- Josiane MATHON POINAT, sénatrice PCF de la Loire
29- Jean-Luc MELENCHON, sénateur PS de l’Essonne
30- Jean-Pierre MICHEL, sénateur PS de Haute-Saône
31- Jack RALITE, sénateur PCF de Seine-Saint-Denis
32- Ivan RENAR, sénateur PCF du Nord
33- Gérard ROUJAS, sénateur PS de Haute-Garonne
34- Odette TERRADE, sénatrice PCF du Val-de-Marne
35- Robert TROPEANO, sénateur PS de l’Hérault
36- André VANTOMME, sénateur PS de l’Oise
37- Bernard VERA, sénateur PCF de l’Essonne
38-Jean-François VOGUET, sénateur PCF du Val de Marne.

A droite, 13 parlementaires voteraient NON.

A suivre régulièrement pour arriver à l’engagement des 2/5 ièmes de parlementaires

1...678910...31

Nouveau regard, nouvelle Ec... |
democratia |
Mers El-Kébir Franc-Tireur |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les emprunts russes
| mouvement de soutien "waaxu...
| HYPERDEMOCRACY