a6-Les colères du dogue patriote
Articles archivés
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Créé par sr07 le 23 mai 2011 | Dans : a6-Les colères du dogue patriote
« Pour une Démocratie réelle dès maintenant ! » #frenchrevolution ! Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir ! Vous prenez notre argent ! Nous prendrons la rue ! France, souvient toi et lève toi !Télécharger l’affiche « Yes We Camp ! Prends La Rue ! »
http://www.rezocitoyen.fr/yes-we-camp.html
Créé par sr07 le 12 fév 2011 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a4-Le blog citoyen croque la droite, a6-Les colères du dogue patriote
Le plus affligeant le dispute au plus exaspérant dans cette logorrhée présidentielle mêlant platitudes éculées et contre-sens odieux. De quoi redoubler de colère vis à vis d’un pouvoir sourd aux attentes pressantes de nos concitoyens.
Tout aura été dit sur la banalité du show télévisuel dont on ne retiendra rien sinon l’absence de vision. Avec en point d’orgue, cette proposition attérante de jurés populaires dans les affaires délictuelles, qui résume à merveille la petitesse de la pensée présidentielle. Et, au détour, cette correction publique infligée aux cancres de la classe soumis désormais à un sévère régime d’autorisation de congés. Façon peu élégante de signifier aux « collaborateurs » que les croisières présidentielles aux frais de la princesse sont strictement réservées à la fonction suprême.
Faire l’âne pour avoir du son est un procédé pédagogique. A petite dose acceptable. Mais jeudi on était plutôt rassasié jusqu’à vous en donner la nausée. Je dis « on »; ça ne vise en fait que les étourdis qui auraient pu se laisser gaver de ces propos de café du commerce alimentant une approche idéologique pour néo-cons.
Le dogue patriote
Créé par sr07 le 06 nov 2009 | Dans : a6-Les colères du dogue patriote
Le sénateur socialiste Martial Bourquin n’a pas ménagé ses critiques des tweets du ministre de l’Industrie. Celui-ci se lâche en séance du Sénat dans des « gazouillis » sectaires de forts mauvais goûts et, qui plus est, dans une écriture approximative (le service publique, les français), ce que ne manque pas d’observer Martial dans son interpellation réactive en séance. Il faut voir la tronche de l’assistante du ministre, assise à ses côtés, au moment de cette charge. Ca ne pardonne pas ce type de bévues quand est ministre !
Les followers et les Français apprécieront ! En attendant vous pouvez toujours tester le génie d’Estrosi @ch_estrosi. S’il vous répond en bon français, délivrez lui un certificat d’identité nationale. Dans le cas contraire, un peu de soutien scolaire en quelques tweets évitera au personnage une telle densité de fautes d’ortographe. Sur 140 caractères (pas plus que deux à trois lignes de ce post), l’agressivité, la sottise et l’ignorance conjuguées, ça fait quand même un peu court et beaucoup à la fois pour un ministre! Et ça me met aux abois ces gazouillis!
Le Dogue Patriote
Créé par sr07 le 18 juil 2009 | Dans : a6-Les colères du dogue patriote
Affiches dans le quartier populaire de la Boca à Buenos-Aires Crédits photographiques du blog citoyen, socialiste et républicain
Sur fond de désespérance, la radicalisation des conflits sociaux alimente l’actualité.
A Châtelleraut dans la Vienne, les 366 salariés de l’entreprise de pièces automobiles New Fabris, en liquidation judiciaire, menacent toujours de faire sauter l’usine. Leur revendication ? Obtenir une prime de 30000 euros de la part des deux géants de l’automobile, Renault et PSA, principaux clients de l’entreprise. Vendredi : démonstration de force avec la mise à feu spectaculaire d’une machine d’usinage de pièces.
Chez Nortel, l’équipementier en télécommunications situé à Chateaufort dans les Yvelines, après l’annonce de la fermeture du site et d’un plan social pour 467 salariés sur les 680, les revendications portent sur le montant de la prime de licenciement avec la menace, proférée mardi dernier, de faire sauter l’usine.
Chez JLG, l’entreprise spécialisée dans les nacelles élévatrices à Tonneins dans le Lot et Garonne, les salariés, en grève depuis trois semaines, menacaient de détruire des nacelles, pour obtenir de meilleures indemnités de départ pour les 53 salariés licenciés sur les 163 du site.
Chez Nortel et JLG, les situations semblent évoluer. « Le principe de la signature d’un protocole de sortie de crise est acquis », affirme -t-on au ministère de l’Industrie après la réunion des représentants des salariés et des administrateurs français et anglais de Nortel Networks SA. Mais la grève continue avec en discussion le montant de l’indemnité. La proposition de la direction est de 10000 euros pour une revendication dix fois plus élevée ! Chez JLG, la menace a été levée jeudi soir avec la tenue d’une réunion avec la direction et la signature d’un accord d’obtention d’une indemnité de 30000 euros pour chaque salarié licencié. Situation de blocage pour les salariés de New Fabris, le ministre refusant la rencontre sous les menaces.
On peut bien déplorer ce climat et regretter cette montée en puissance des menaces de destruction érigées en moyens d’actions médiatiques qui s’avèrent, au demeurant, plutôt payants. Ce retour à un type d’action spectaculaire du début du 19° siècle, celui du bris de machine dénommé » luddisme » – érigé à l’époque contre les mécaniques »tueuses de bras » identifiées alors comme la cause du chômage -, nous ramène-t- il à l’âge des émeutes ouvrières ? Et cette violence symbolique ne traduit-elle pas ce sentiment de profonde injustice et de désarroi d’une intensité inégalée dans cette terrible épreuve que constituent la perte de son emploi, de ses revenus et de son identité professionnelle ? Sous l’angle émotionnel, ne doit-on pas s’interroger à la façon d’un Laurent Joffrin qui établit un rapport direct entre l’attitude des » dirigeants de l’entreprise de télécommunications Nortel, protégée par la loi canadienne sur les faillites, (qui) se sont partagé 45 millions de dollars américains de bonus » et celle des salariés après l’annonce de la fermeture du site de Châteaufort ?
« Depuis deux décennies, les dirigeants du capitalisme financiarisé se sont ingéniés à le faire haïr » dénonce encore l’éditorialiste de Libé pour qui, la «stratégie de la bonbonne», plus médiatique que physique, « pose d’ailleurs aux médias la question de la hiérarchie de l’information sociale. Faut-il mettre en exergue les plans sociaux les plus massifs, ou bien ceux qui donnent lieu aux réactions les plus violentes ? » Question subalterne cependant quand on mesure la vertigineuse poussée des conflits et leur l’exacerbation parallèle à celle de la désespérance. En dépit des déclarations d’intentions sur la régulation et la moralisation d’un capitalisme financier sans doute pour longtemps hégémonique, n’y a -t-il pas de quoi désespérer de l’avenir ?
De là à penser que ça doit péter …
Le D P
P.S : Six hommes et une femme, militants et responsables syndicaux de l’usine Continental de Clairoix (Oise) poursuivis pour « destructions en réunion de biens au préjudice de l’Etat » comparaissaient vendredi 17 juillet devant le tribunal correctionnel de Compiègne. Les faits remontent au 21 avril quand plusieurs centaines de salariés de l’usine picarde montent à la sous-préfecture de Compiègne pour obtenir l’organisation d’une réunion tripartite, avec les représentants de la direction. Au même moment, alors que plusieurs dizaines de manifestants ont envahi les bureaux de la sous-préfecture, ils apprennent que le tribunal de Sarreguemines (Moselle) a rejeté leur demande d’annulation du plan social. C’est à la suite de cette annonce que la situation dégénère. « Tous ces prévenus qui, pour la première de fois de leur vie, se retrouvent confrontés à la justice, ont entre 30 et 40 ans. Ouvriers, fiers de leur travail et de leur usine, ils gagnent entre 1 400 et 1 500 euros. Jusqu’au 11 mars, jour où ils ont appris la fermeture de leur usine et la suppression brutale des 1 120 emplois, « Conti » c’était leur travail et leur vie. Ils ont tout tenté pour sauver l’un en s’accrochant à l’autre. Rien n’y a fait. Pas même le retour aux 40 heures qu’ils avaient accepté en 2007 en échange d’une promesse de maintien de l’emploi jusqu’en 2012″ observe Yves Durand, journaliste qui relate les faits pour l’édition du Monde. L’affaire est mise en délibéré pour un verdict à rendre en septembre. Trois à six mois de prison avec sursis sont requis. Audrey Garric, envoyée spécial de Libé poursuit ainsi son récit »à la sortie du tribunal, le silence prend fin. Près de 500 sympathisants attendent les prévenus, en scandant «Solidarité Continental» ou «Ce n’est pas nous les voyous». Dans les deux grandes tentes dressées près du palais de justice, les Contis prennent la parole à tour de rôle. «Nous n’avons rien à nous reprocher. Il ne s’agissait que d’un coup de colère, un appel à l’aide, face à la trahison de l’Etat et de l’appareil judiciaire», explique Sébastien. Fabrice Queniez, délégué CFDT, regrette le recours à la violence : «Dans un Etat démocratique, on ne devrait pas devoir casser ou poser des bonbonnes de gaz pour faire entendre notre voix. Le gouvernement nous pousse à devenir des brigands.» Et de rappeler que le «saccage» a conduit Luc Chatel, ex porte-parole du gouvernement, à accorder aux salariés une réunion tripartite. Avant de conclure le conflit par, notamment, 50 000 euros d’indemnités à chaque salarié licencié. Une somme en passe de devenir la référence pour les comités des autres entreprises victimes de plans sociaux. »
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Créé par sr07 le 17 mar 2008 | Dans : a4-Le blog citoyen croque la droite, a6-Les colères du dogue patriote
Parmi les critiques les plus cruelles envers la personne de N. Sarkozy, retenons celles de son propre camp, qui font porter le poids de cette Bérézina électorale sur le compte d’un comportement indigne mêlant provocations, irascibilité et lucre. De l’aveu même de ses supporters, ces détestables symptômes d’un mésusage de la fonction présidentielle seraient ainsi la cause première de cet échec. Arroseur arrosé, flambeur victime de ses propres turpitudes, la morale de l’histoire en appelle simplement à plus de modestie et de retenue pour conjurer le sort.
Trop simpliste sans doute, ce discours concocté par l’entourage présidentiel qui voudrait ignorer une dimension évidente de cette désaffection populaire ! La critique des urnes et des abstentionistes n’exprime-t-elle pas d’abord l’attente déçue des Français vis à vis de leur pouvoir d’achat et de la confiance trahie ? Orientée sur la critique de l’action gouvernementale, l’interprétation du vote sanction dans un contexte d’abstention record, prend alors un tout autre sens.
Quand gouvernement, ministres et dirigeants de l’UMP n’ont de cesse de proclamer la nécessité d’accélérer les réformes anti-sociales et de décupler d’efforts pour que la politique gouvernementale se traduise dans la réalité, l’opposition demande au président de tenir compte de l’avertissement des Français. Sans mobilisation défensive, on peut pourtant craindre le pire malgré ce vote sanction. Il appartient à la gauche d’unir ses forces pour contester la logique néolibérale en oeuvre dans la politique sarkozienne et surtout tracer une nouvelle voie offrant au mouvement syndical et plus largement aux forces sociales la capacité de contrer patronat et gouvernement. A l’heure d’un sérieux risque d’effondrement du système financier international, cette lutte sans merci du capital pour la confiscation de la valeur ajoutée est autrement plus significative de la réalité du capitalisme mondialisé que la dénonciation de cette façon d’être bling-bling. Le peuple a moins à craindre de cette posture de blanc-bec que de cette ambition des élites dirigeantes mondialisées de liquider notre modèle social en s’appuyant, s’il le faut, sur l’idéologie néo-conservatrice délégitimant les idées rationalistes qui accompagnent l’esprit de Progrès.
D.P