Pacte présidentiel

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L’hôpital sera défendu et sera revitalisé parce que je pense que c’est l’un des fondements de notre pacte républicain.

Créé par le 30 avr 2007 | Dans : Pacte présidentiel, Santé-social-logement, Ségolène Royal

L'hôpital sera défendu et sera revitalisé parce que je pense que c'est l'un des fondements de notre pacte républicain. dans Pacte présidentiel p
Ségolène Royal a visité, en compagnie notamment du président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (Amuf) Patrick Pelloux, le centre hospitalier Sud francilien à Corbeil, une structure de pointe qui rassemble les pompiers, un SMUR (service médical d’urgence et de réanimation), un hôpital et une maison de santé où travaillent des médecins libéraux.

« C’est quelque chose d’exemplaire que je souhaite voir se généraliser » déclare Ségolène Royal, en affirmant « son engagement pour le service public hospitalier« . « Je veux que l’hôpital retrouve les moyens dont il a besoin pour assurer à tous les Français l’accès aux soins« .

Elle regrette à cet égard que « les problèmes liés au drame de la canicule ne soient pas résolus« , et que les crédits promis ne soient arrivés « qu’à hauteur de 45%« .

« Avec moi, l’hôpital sera défendu et sera revitalisé parce que je pense que c’est l’un des fondements de notre pacte républicain« . « L’hôpital public doit retrouver ses forces et ses moyens« .

« L’hôpital public, au cours de ces dernières années, a perdu beaucoup de moyens. Il est en situation de grande fragilité« . »Il faut que les Français aient un droit adapté aux soins sur l’ensemble du territoire national« .

La candidate socialiste promet de renforcer les services d’urgence, de lancer « un plan de recrutement et de formation des infirmiers » dont « nous manquons cruellement » et veut aussi favoriser les conditions de travail des médecins qui font le choix de travailler dans le public.

Interrogée sur le sujet des fermetures de lits dans les services hospitaliers, elle répond que « non seulement il ne faudra plus fermer de lits, mais il faudra en ouvrir dans les services qui en ont besoin« . « Je répondrai aux besoins« .

« En aucun cas, il n’y aura de système de déremboursement ou de franchise« . « Je ne suis pas d’accord avec cette façon de voir les choses: on n’a pas à rabattre sur le service public hospitalier« .

Ségolène Royal s’indigne de voir des cliniques privées « achetées par des fonds de pension étrangers qui gagnent beaucoup d’argent« . « Dans le domaine de la santé, certains réussissent à gagner beaucoup d’argent sur le dos de sa Sécurité sociale« , observe-t-elle, notant « qu’il y a quand même là quelque chose qui ne va pas« . « Dans la santé aussi, je crois qu’il faut remettre un ordre juste« .

S’exprimant « à titre personnel« , le Dr Pelloux confie: « J’ai voté François Bayrou au premier tour et je voterai Ségolène Royal au deuxième tour de l’élection présidentielle parce que je crois que le renouveau qui est affiché et l’attachement qui est affiché au service public et aux valeurs que je développe sont vraiment un élément important« .

En tant que président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF), le Dr Pelloux souligne que « les conditions de travail s’aggravent de manière considérable » pour les médecins hospitaliers et qu’ »au cours des cinq dernières années« , « jamais on n’a fermé autant de services« , notamment en chirurgie. Pour lui, il est « extrêmement positif » que Ségolène Royal ait souhaité rencontrer les médecins.

Le PS convoite les classes populaires

Créé par le 30 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Pacte présidentiel, Projet politique, Ségolène Royal

Royal courtise le vote des petits salariés et des personnes âgées.

Par David REVAULT D’ALLONNES

QUOTIDIEN LIBERATION : mercredi 30 mai 2007 http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/250819.FR.php

Coup pour coup. Au lendemain du raid mené samedi dans une usine valenciennoise par un Nicolas Sarkozy «candidat de la France qui bosse dur», Ségolène Royal a répliqué, dimanche à Corbeil-Essonnes, sur le terrain de l’hôpital public. Manière de rendre à son tour visite, entre pompiers, Smur et service des urgences, au pays qui travaille. De réaffirmer son «engagement pour le service public hospitalier». Et, surtout, de se fendre d’une pensée émue pour le troisième âge. «Dans cette campagne, j’ai senti l’inquiétude de nos anciens», avance la candidate, qui entend revaloriser les «petites retraites» et invoque le «drame douloureux de la canicule». A ses côtés, le très médiatique président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (Amuf), Patrick Pelloux, qui a monté cette escapade sanitaire, ne prend pas de gants en latex : «J’ai voté François Bayrou au premier tour, je voterai Ségolène Royal au deuxième tour.» 

La campagne Royal, en dernière semaine, va-t-elle donc mettre le cas Bayrou en sourdine ? Un proche confirme : «Nous ne sommes plus sur cette séquence. Sauf s’il dit des choses de lui-même.» Néanmoins, hier, sur Canal +, la candidate a laissé planer le suspense, avec un clin d’oeil à Bayou : «Je pense que ce n’est pas ce qui se passera, mais je ne m’interdis rien sur le choix de mon Premier ministre.» Un peu plus tard, son codirecteur de campagne Jean-Louis Bianco confirmait qu’un non-socialiste pouvait accéder à Matignon.

Pourtant, c’est bien le mano a mano avec Sarkozy qui devrait s’installer. Une compétition qui, pour Royal, commence par une chasse aux voix acquises à l’adversaire, dont celles du troisième âge : «Il faut qu’on travaille sur les personnes âgées. Les sorties des urnes ne sont vraiment pas bonnes», explique un proche. Un autre résume cette «faiblesse stratégique : le projet du PS parle aux 30-50 ans, Ségolène, aux 20-30 ans, mais on a un problème majeur avec les plus de 60 ans, à qui Sarkozy a parlé avec la sécurité, les droits de succession, le racisme anti-jeunes et anti-immigrés». Autre catégorie à draguer : les petits salariés et employés de plus de 50 ans, qui nourrissent un sentiment de déclassement. «Il faut s’adresser aux  » petits Blancs « , explique un socialiste. Elle a rassemblé sur son nom la nouvelle classe ouvrière, mais nous avons un problème avec les autres classes populaires. Ceux de Le Pen qui n’ont pas voté pour Sarko…» 

Au-delà de la course aux voix, le dernier round passe, aussi, par l’affrontement direct. Le style du meeting qu’elle tiendra, mardi au stade Charléty devant 35 000 personnes n’y est pas étranger, qui démarrera par un concert tous publics : entre autres, Miossec, Bénabar, Cali, Renaud, Yannick Noah, Disiz la Peste, Michel Delpech, Grand Corps malade, Têtes raides, Georges Moustaki… Pour des questions de temps ­ des conseillers consultent depuis une semaine la météo militaire ­ et de finances ­ Charléty coûterait quelque 400 000 euros, soit quelques dizaines de plus que Bercy ­, certains équipiers de Royal n’étaient pas très chauds pour le plein air. Mais la candidate a tranché. Et selon un conseiller, elle «est dans l’idée que ce que fait Sarkozy est mussolinien».  «Ségolène voulait un moment festif, quelque chose de différent», indique une proche.

En attendant les deux heures de débat, mercredi, Royal «fait monter l’affrontement», explique un proche. Notamment sur des éléments de personnalité. «Très agacée», selon un autre, par les accusations de «brutalité» formulées par Sarkozy, elle l’avait déjà raillé, vendredi à Lyon : «Pauvre victime ! L’élection présidentielle ne se joue pas sur une victimisation, ou alors il faut faire autre chose !» Et de se brosser comme «une femme debout, une femme solide, une combattante». Dimanche, sur Canal +, elle a, fort virilement, récidivé : «Il faut accepter aussi de rendre des comptes sur son action politique sans crier tout de suite à l’agression [...]. J’observe avec beaucoup d’amusement que celui qui porte les coups les plus rudes se pose en victime. Je crois que ça ne trompe personne.» 

L’intervention du porte parole du MRC au meeting de Morcenx

Créé par le 29 avr 2007 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, a2-Blog-notes politique de XD, a5-Les entretiens du blog citoyen, Battre campagne, Contre le candidat du capitalisme mondialisé, Pacte présidentiel, Projet politique, Ségolène Royal

Vendredi dernier, se tenait à MORCENX un grand meeting pour la victoire  de Ségolène ROYAL avec Henri EMMANUELLI en présence d’un millier de citoyennes et de citoyens.

Voici l’intervention du porte-parole du MRC

Nous sommes venus très nombreux ce soir manifester notre entier soutien à Ségolène Royale dont les résultats du 1° tour autorisent tous les espoirs. Ce sont aujourd’hui toutes les forces de la gauche qui se mobilisent pour barrer la route à Nicolas Sarkozy. Ce sont toutes celles et tous ceux qui comprennent par delà leur vote du premier tour les enjeux profonds de cette élection. Quelle France voulons-nous ? Pour nous, pour nos proches, pour les nouvelles générations ? Le rassemblement  autour de Ségolène Royal exprime une marque d’adhésion autour de valeurs phare : la solidarité, la justice sociale, l’égalité, la laîcité, le refus des discriminations, l’attachement indéfectible aux libertés publiques, individuelles et collectives. 

Le Mouvement Républicain et Citoyen se retrouve totalement dans les 100 propositions du pacte présidentiel. Je veux redire ce soir notre attachement fort aux axes essentiels de ce pacte. 

La relance de la croissance par le pouvoir d’achat – SMIC et minima sociaux et autres bas salaires notamment. 

La relance de la croissance par et pour la création d’emploi et d’abord en direction des jeunes. 

La relance de la croissance par une réorientation de l’Europe en changeant les règles du jeu : la BCE, le gouvernement économique de la zone euro, la révision  du pacte de stabilité. 

Le devenir de l’Europe est une question essentielle. Retenons l’engagement ferme de Ségolène Royal pour un référendum sur un nouveau traité. Le référendum garantit le parallélisme des formes. Il est la pleine expression de la souveraineté populaire. Soumis au suffrage de chaque français, le nouveau texte devra pleinement intégrer les ambitions sociales et démocratiques à la différence du précédent TCE dont le maître mot était celui de la concurrence libre et non faussée. Cette perspective du référendum constitue une différence majeure avec la proposition de Nicolas Sarkozy d’une adoption par le Parlement dans l’espoir d’imposer aux français le contenu ultra-libéral qu’ils avaient refusé en 2005. 

Avec cette politique de croissance qui conditionne la capacité à agir pour l’emploi et les salaires, il faudra mettre en place cette sécurité sociale professionnelle, chère aux syndicats et à la gauche. Et il faut dénoncer la démagogie de Nicolas Sarkozy qui prétend dans le même temps liquider les garanties et les protections sociales, sous prétexte de flexibilité et de souplesse, chères au MEDEF et affirme tout de go vouloir fonder une sécurité professionnelle. Son projet et son bilan sont complètement antinomiques avec cet objectif, lui qui veut, par ailleurs, supprimer un poste sur deux de fonctionnaires partant à la retraite. 

Le dernier axe majeur, à mon sens, c’est la rénovation démocratique : 

démocratie sociale, qui place le syndicalisme de masse au cœur de la négociation ; 

démocratie politique avec les réformes majeures (suppression du 49-3, place de l’opposition, référendum d’initiative populaire, décentralisation cohérente et efficace). 

Le MRC se retrouve dans cette volonté républicaine qui place les citoyens au centre des décisions dans une démocratie rénovée. Cette aspiration est partagée par des hommes et des femmes de bonne volonté au delà même de la gauche et il faut s’en réjouir. Tous ceux là ont à cœur de vivifier notre république quand d’autres menacent dangereusement nos libertés. 

Ségolène  Royal a déjà un large soutien des forces progressistes. La victoire est à portée de main pour peu que nous nous mobilisions pleinement. Il nous appartient d’assurer la victoire du 6 mai prochain qui ne sera pas simplement la victoire de la gauche mais bien celle de toute la France républicaine.

X D

Royal appelle au rassemblement des « républicains de progrès »

Créé par le 28 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Pacte présidentiel, Projet politique, Ségolène Royal

NOUVELOBS.COM | 28.04.2007 | 12:15 http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/elysee_2007/

Ségolène Royal dénonce le « système destructeur » de son adversaire Nicolas Sarkozy, lui opposant son « modèle de réconciliation ». La candidate socialiste a reçu un message de soutien de Romano Prodi.

Ségolène Royal lors de son meeting à Lyon

Ségolène Royal lors de son meeting à Lyon

(c) AFP  

Ségolène Royal s’est clairement posée vendredi 27 avril en opposition totale à Nicolas Sarkozy, défendant « un modèle de réconciliation » face à son « système destructeur », et a réitéré son appel au rassemblement des « républicains de progrès », à la veille de son débat avec François Bayrou.
La candidate socialiste, particulièrement en forme, a parlé pendant une heure devant plus de 15.000 personnes (20.000 selon les organisateurs). Rassemblées dans un grand hall du centre Eurexpo de la banlieue de Lyon, elles ont agité des drapeaux de toutes couleurs et ponctué son discours de « on va gagner ». Parmi elles figuraient une dizaine d’élus locaux centristes.
Dans un message vidéo de soutien à la candidate, le président du Conseil italien Romano Prodi a appelé à une nouvelle alliance de « centre gauche » entre socialistes et centristes en France. « Nous, les démocrates et socialistes européens convaincus, nous devons unir nos forces », a-t-il affirmé.
Attaque contre Sarkozy

Le meeting de Ségolène Royal se tenait à la veille de son débat avec le président de l’UDF François Bayrou, dont elle espère qu’il va permettre de dégager des points de convergence.
Dominique Strauss-Kahn, qui a parlé juste avant elle, a dénoncé « les débauchages de parlementaires centristes » par Nicolas Sarkozy et ses « menaces contre les médias » : « Un Sarkozy pas encore président c’est déjà un danger, un Sarkozy président ce sont les libertés en cause ».
L’attaque contre Nicolas Sarkozy a constitué aussi le coeur du discours de la candidate qui a prononcé son nom près d’une dizaine de fois, alors qu’elle évitait en début de campagne de le nommer.
« Je ne crois pas aux hommes providentiels (…), je ne me pose pas en victime comme le fait le président de l’UMP tous les quatre matins. Pauvre victime ! L’élection présidentielle ne se joue pas sur une victimisation, ou alors il faut faire autre chose ! », a-t-elle lancé presque en riant.
« Je suis une femme debout »

Ségolène Royal faisait allusion à des déclarations de Nicolas Sarkozy en Auvergne, où il l’a accusée ainsi que François Bayrou de « faire des procès de Moscou » lorsqu’ils ont dénoncé des « pressions » pour empêcher la tenue de leur débat télévisé.
« Je ne suis pas une faible victime, je ne suis pas une faible femme, je suis comme disent les Antillais une femme debout, une femme solide, une combattante! », a-t-elle dit sous les vivats.
Elle a opposé « un système destructeur qui dresse les Français les uns contre les autres », celui de Nicolas Sarkozy, à son « modèle de réconciliation, de rassemblement (…) pour que nous construisions une France qui se rassemble ».
« A l’approche de ce second tour, on voit que les choses se simplifient » entre « le candidat soutenu par Berlusconi et la candidate soutenue par Zapatero et Prodi », a observé Ségolène Royal.
« Sarkozy pense à être président depuis qu’il est tout petit : son projet c’est lui, mon projet, c’est vous, c’est la France », a-t-elle déclaré.

Appel au rassemblement « des républicains de progrès »

Elle a dénoncé aussi « la somme des attaques, des mots violents de mépris qu’il a eus pour François Bayrou »: c’est « très choquant sur le plan du simple respect démocratique ».
Ségolène Royal a lancé un « appel à un vaste rassemblement de la gauche et des écologistes, et au-delà », un rassemblement « des républicains de progrès ». Cette « rénovation politique », a-t-elle ajouté « nous demande des efforts aux uns et aux autres », mais, a-t-elle dit, « il faut sortir des dogmes, des idées préconçues et des camps qui s’affrontent l’un contre l’autre ».
« Je crois pouvoir rassembler » et « je sais que vous me soutenez dans cette démarche », a-t-elle déclaré à la salle qui l’a chaudement applaudie.

Débat Royal-Bayrou: « un bon samedi matin », estime Julien Dray (PS)

Créé par le 28 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Pacte présidentiel, Projet politique, Ségolène Royal

PARIS (AP) – Julien Dray, conseiller spécial de Ségolène Royal, a estimé samedi après-midi, à l’issue du débat entre la candidate socialiste et François Bayrou, que les gens allaient « se rendre compte » que le président de l’UDF a « effectivement plus de convergences avec Ségolène Royal qu’avec Nicolas Sarkozy ».

C’était « un bon samedi matin », a-t-il jugé. « Ce débat-là, malheureusement, n’a pas été retransmis comme il aurait dû être. Donc, il y a beaucoup de nos concitoyens qui n’ont pas pu ou qui ne pourront pas bénéficier de la qualité de cet échange qui a été remarquable », a-t-il souligné.

« Je crois que chacun a été lui-même. On a pu voir que chacun a défendu ses idées, on a pu voir à la fois les convergences et les divergences. Mais on a pu voir aussi qu’on était entré dans une démocratie moderne, celle que défend avec talent Ségolène ».

Après ce débat, « les gens vont se rendre compte qu’il y a effectivement plus de convergences (de François Bayrou) avec Ségolène Royal qu’avec Nicolas Sarkozy », a-t-il dit.

« Personne ne pensait que par un coup de baguette magique ou par simplement une heure et demie d’échange, il allait y avoir » une « conversion », a-t-il cependant observé. « On n’est pas là pour demander un acte de reddition à Bayrou », « ce serait dénier tout ce qui s’est passé dans le cadre du premier tour ».

« Mais ce qui est intéressant, tout le monde a pu le constater, c’est qu’il y a d’un côté la possibilité d’avancer, de faire bouger les choses et de l’autre, il y a un surplace qui est même une régression », a estimé M. Dray. « Quand on voit la pratique de l’exercice du pouvoir que sous-tend le comportement de Nicolas Sarkozy, on voit bien la régression institutionnelle qui va être en cause: un verrouillage du débat démocratique, l’impossibilité de tendre la main et tout n’est que confrontation violente ». Pour lui, « c’est toujours stérile d’être dans la politique des coups de canon et dans les sommations et dans les pressions ». AP

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