Pacte présidentiel

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« J’incarne une autre méthode, je fais confiance. Je n’ai aucune soif du pouvoir, mais je veux l’exercer avec une autorité juste. »

Créé par le 26 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Pacte présidentiel, Projet politique, Ségolène Royal

 Ségolène Royal invitée de « A vous de juger ».

Ségolène Royal expose tous les aspects de son programme, de l’économie à la justice. Elle souligne le « clivage très profond » entre son projet et celui de son adversaire de l’UMP.

« J’incarne une autre méthode, je fais confiance. Je n’ai aucune soif du pouvoir, mais je veux l’exercer avec une autorité juste, réformer sans brutaliser, en écoutant pour agir juste et ensuite exercer une autorité juste, pas aveugle, brutale« .

Evoquant les difficultés des Français, elle s’engage à « changer le désordre » vécu par « ces femmes qui partent avec 600 euros » par mois de retraite, ces chômeurs qui « font semblant de partir travailler le matin« , les caissières qui toute leur vie, sont cantonnées au smic.

Ségolène Royal souhaite « des salariés bien sécurisés dans leur travail« , estimant que « le fléau auquel il faut répondre, c’est les millions de salariés qui n’ont pas du tout de travail« .

La candidate socialiste reproche à Nicolas Sarkozy de s’en prendre aux chômeurs de façon « malsaine« .

« Je ne suis pas pour dire qu’il y a des gens qui veulent se lever tôt et d’autres qui aiment se coucher tard, je ne suis pas pour dresser les Français les uns contre les autres« , dit-elle, accusant son adversaire de « draguer les voix populistes« .

Interrogée sur les moyens financiers nécessaires à son programme, elle répond: « Je relance la croissance« . On dope la croissance « en remettant du dialogue social dans l’entreprise« , et « il est possible de concilier le respect des salariés et la performance et la compétitivité de l’entreprise« .

Sur la régularisation des sans papiers, Ségolène Royal répète qu’elle se fera « au cas par cas« . Mais elle assure comprendre les difficultés de certaines familles.

« Si j’étais dans un pays où il n’y a rien, je prendrais mes enfants sous le bras et je les emmènerais dans un pays où ils pourraient manger et aller à l’école« .

Elle réaffirme sa volonté de doubler le budget de la justice et s’est insurgée contre le fait que les indemnisations aux victimes du procès d’Outreau « n’ont toujours pas été versées.« 

A propos des jeunes multi-récidivistes, que Nicolas Sarkozy veut sanctionner comme des adultes, Ségolène Royal estime qu’il faut prévenir la récidive en sanctionnant « au premier acte de délinquance« .

« Il faut s’occuper des petits, ceux qui ne sont pas encore des délinquants« .

La candidate renouvelle sa proposition faite à François Bayrou d’un débat vendredi devant la PQR.

Elle s’est aussi réjouie que François Bayrou ait « compris un certain nombre de choses » au cours de la campagne électorale. « Il a bougé au cours de cette campagne« .

Ségolène Royal veut rassembler l’ensemble des « républicains de progrès« , en prenant « les bonnes idées, d’où qu’elles viennent« .

Le débat d’entre-deux tours du 2 mai avec Nicolas Sarkozy sera « une épreuve, c’est un moment difficile et je m’y prépare au mieux« , reconnaît la candidate socialiste sur France-2. « C’est une étape importante » mais pas « déterminante« .

« Les Français nous connaissent, nous regardent, peuvent comparer deux visions de la France, deux tempéraments, deux personnalités très différentes. C’est un élément très important pour qu’ils affinent leur jugement« .

Face au « génocide abominable » au Darfour, Ségolène Royal prend fermement position : « La communauté internationale est restée trop longtemps indifférente par rapport à ce drame et aujourd’hui il faut vraiment agir et pas seulement se plaindre dans des discours« , exhorte la candidate socialiste, qui réclame des « corridors humanitaires« .

« On sait que la Chine est un acteur important dans cette partie du monde. Je pense qu’il faut qu’il y ait des menaces de sanctions très fermes. Ce n’est pas parce qu’il y a du pétrole dans le sous-sol qu’il faut laisser faire ce génocide abominable.« 

Alors qu’on lui demande si elle pourrait aller jusqu’au boycott des Jeux Olympiques de Pékin, elle répond: « je ne l’exclus pas, parce qu’à un moment, lorsqu’il y a une telle inaction, une telle inertie, il faut que tous les moyens soient utilisés pour que ça bouge.« 

Ségolène Royal veut réformer la France « sans brutaliser »

Créé par le 26 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Pacte présidentiel, Projet politique, Ségolène Royal

Par Christine COURCOL et Michel SAILHAN  

PARIS (AFP) – Ségolène Royal a longuement expliqué mercredi sur france 2 comment elle allait, si elle était élue, « réformer sans brutaliser » et « remettre de l’ordre » en France « dans la sérénité ».

Arrivée deuxième derrière Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle, la candidate socialiste à la présidentielle a aussi réitéré sa proposition de débat avec François Bayrou, dont les voix sont chèrement disputées par les deux finalistes. Selon elle, le centriste a « compris un certain nombre de choses » et « a bougé au cours de cette campagne ».

« Il va falloir réformer en profondeur, et pour réformer il faut rassembler », a expliqué Mme Royal lors de l’émission « A vous de juger ». Elle a détaillé son programme, de l’économie à la justice, soulignant le « clivage très profond » entre son projet et celui de son adversaire UMP.

« J’incarne une autre méthode, je fais confiance. (…) Je n’ai aucune soif du pouvoir, mais je veux l’exercer avec une autorité juste, réformer sans brutaliser, en écoutant pour agir juste et ensuite exercer une autorité juste, pas aveugle, brutale », a déclaré la députée des Deux-Sèvres.

Evoquant les difficultés des Français, elle s’est engagée à « changer le désordre » vécu par « ces femmes qui partent avec 600 euros » par mois de retraite, ces chômeurs qui « font semblant de partir travailler le matin », les caissières qui toute leur vie, sont cantonnées au smic.

Elle a souhaité « des salariés bien sécurisés dans leur travail », estimant que « le fléau auquel il faut répondre, c’est les millions de salariés qui n’ont pas du tout de travail ».

La candidate a reproché à Nicolas Sarkozy de s’en prendre aux chômeurs de façon « malsaine ».

« Je ne suis pas pour dire qu’il y a des gens qui veulent se lever tôt et d’autres qui aiment se coucher tard, je ne suis pas pour dresser les Français les uns contre les autres », a-t-elle dit, accusant son adversaire de « draguer les voix populistes ».

Interrogée sur la régularisation des sans papiers, elle a répété qu’elle se ferait « au cas par cas », même si elle comprend les difficultés de certaines familles: « si j’étais dans un pays où il n’y a rien, je prendrais mes enfants sous le bras et je les emmènerais dans un pays où ils pourraient manger et aller à l’école », a-t-elle dit.

Mme Royal qui souhaite doubler le budget de la justice, s’est insurgée contre le fait que les indemnisations aux victimes du procès d’Outreau « n’ont toujours pas été versées. »

Interrogée sur les jeunes multi-récidivistes, que Nicolas Sarkozy veut sanctionner comme des adultes, Mme Royal estime qu’il faut prévenir la récidive en sanctionnant « au premier acte de délinquance ».

« Il faut s’occuper des petits, ceux qui ne sont pas encore des délinquants », a-t-elle préconisé.

Interrogée sur le drame du Darfour, elle a souligné le rôle de la Chine en Afrique. « Il y a l’échéance des Jeux Olympiques. Il faut lever la menace des Jeux olympiques », a-t-elle affirmé.

Quant à la situation des otages français en Afghanistan, la candidate a refusé de l’évoquer afin d’éviter de leur nuire. Répondre aux médias sur ce thème « donnerait raison aux talibans qui ont posé cet ultimatum », a-t-elle dit.

« Je demande que cette affaire-là ne soit pas utilisée (…) dans cette campagne, et je demande que M. Sarkozy ne l’utilise pas non plus ».

Ségolène Royal ne désarme pas face à François Bayrou

Créé par le 26 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Pacte présidentiel, Ségolène Royal

PARIS (Reuters) – Au nom de « l’intérêt du pays », Ségolène Royal a réitéré mercredi sa proposition de débat avec François Bayrou, appelant tous les « républicains de progrès » à se rassembler dans sa future majorité présidentielle.

Le président de l’UDF, consacré « troisième homme » au soir du premier tour, a accepté le principe d’une rencontre tout en fixant ses conditions – un plateau de télévision – et en égratignant le programme trop interventionniste de la candidate socialiste.

En « femme qui s’adapte aux circonstances », la présidente de Poitou-Charentes a suggéré que le forum devant la presse quotidienne régionale qu’elle lui proposait de partager vendredi matin soit filmé par des caméras du service public.

« Ma responsabilité politique c’est de prendre toutes les bonnes idées d’où qu’elles viennent pour peu que l’on soit très au clair sur ses valeurs républicaines », a-t-elle fait valoir sur France 2.

L’ex-candidat centriste ayant refusé de donner une consigne de vote – « c’est définitif » – aux 18,55% de Français ayant voté pour lui le 22 avril, les « éléphants » se sont livrés aux joies de l’exégèse politique.

Pour François Hollande, la position de « ni-ni » du centriste n’est « pas une surprise ». Le premier secrétaire du PS veut croire que le portrait « guère flatteur » de Nicolas Sarkozy dressé par François Bayrou incitera ses électeurs à se tourner vers la gauche.

Julien Dray ne « voit pas comment au final » le député béarnais pourrait voter pour le candidat de l’UMP étant donné les « reproches » qu’il lui a adressés.

François Rebsamen, co-directeur de campagne, se réjouit lui à double titre. Face au « mouvement » imprimé par Ségolène Royal dès lundi, le président de l’UDF « ne ferme pas la porte et tape fort » sur Nicolas Sarkozy.

Lors d’une déclaration à la presse en direct de son QG de campagne, la candidate socialiste s’est réjouie de voir émerger « un certain nombre de convergences fortes » entre elle et le candidat centriste, sur l’Etat impartial, la « rénovation nécessaire des institutions (…) et surtout le refus de la concentration des pouvoirs entre les mains de quelques uns ».

DE MITTERRAND À L’ARC-EN-CIEL

Elle a également entendu les « jugements portés sur le programme économique qui est le (s)ien » notamment sur les services publics.

« Il faut relire ensemble (tous les deux) le pacte présidentiel pour lever les ambiguïtés ou les mauvaises interprétations », a-t-elle lancé par média interposé à François Bayrou, lui offrant un « débat d’éclaircissement ».

Mercredi soir à Montpellier où elle venait de tenir un meeting, la candidate du PS, du PRG et du MRC n’a pas exclu d’intégrer des ministres UDF dans son futur gouvernement même si son entourage aurait préféré le vocable « ministres d’ouverture » pour « ne pas trop étiqueter ».

Devant 10.000 personnes, la première femme à avoir une vraie chance d’accéder à l’Elysée a espéré prendre la tête d’une « majorité arc-en-ciel », du rouge socialiste au vert écologiste en passant par le orange, couleur fétiche de la campagne présidentielle centriste.

Une position « bien légitime », a estimé Dominique Strauss-Kahn, avec qui la candidate a déjeuné mercredi sous l’oeil des caméras.

A défaut de Romano Prodi, caution européenne de centre-gauche finalement excusée pour cause d’agenda trop chargé, « DSK », à qui François Bayrou a régulièrement rendu hommage pendant la campagne du premier tour, doit assister au meeting de Lyon vendredi soir.

Prenant une nouvelle fois le PS par surprise, Ségolène Royal est allée expliciter sa stratégie – une première depuis la tentative d’ouverture au centre au début du deuxième septennat de François Mitterrand – mardi devant les parlementaires socialistes, réunis à Paris, qui l’ont applaudie.

« Même Fabius » pourtant farouchement opposé à un virage social-démocrate du PS et partisan d’un ré-ancrage à gauche, raconte un participant. « Il ne veut pas être pris en défaut de ne pas avoir fait le job ».

La question a de nouveau été abordée lors du conseil politique de campagne, mardi soir, et le message est bien passé, selon François Rebsamen.

Puisqu’elle propose à François Bayrou de venir sur le « pacte présidentiel », « sa démarche est tout à fait dans l’orthodoxie mitterrandienne » de rassemblement et ne peut donc être critiquée par les « éléphants », analyse-t-il.

Pour la première fois depuis le début de la campagne, le PS a commandé un sondage « quantitatif » qui semble confirmer le bien-fondé de cette « main tendue » à l’UDF auprès des électeurs.

Au total, 62,2% des 800 personnes interrogées par Ipsos approuvent la démarche de Ségolène Royal. A gauche, les sympathisants écologistes sont les plus favorables à cette ouverture au centre (88,8%) devant les partisans du PS (86,9%). L’extrême gauche se range également massivement derrière la stratégie de la candidate socialiste (84,0%).

Ségolène Royal salue le rassemblement de la gauche pour le 2e tour

Créé par le 24 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Gauche anti-libérale, Pacte présidentiel, Projet politique, Ségolène Royal

     

MONTPELLIER (AFP) – Ségolène Royal a remercié mardi « du fond du coeur » les candidats de gauche et des Verts qui se sont exprimés au soir du 22 avril pour « se rassembler sur (son) nom », avec « une pensée particulière pour Arlette Laguiller, qui a été acclamée dans le Zénith de Montpellier.

« Je remercie du fond du coeur tous les candidats de la gauche et des écologistes qui, sans tarder, ont parlé pour se rassembler sur mon nom. Avec une pensée particulière, si vous le permettez, pour Arlette Laguiller », a déclaré Mme Royal, rappelant que c’était « la première fois » depuis 1974 que la candidate de LO appelait à voter pour le candidat PS au second tour d’une présidentielle.

Cette référence à Mme Laguiller a déclenché une très longue ovation de la salle, qui a scandé « Arlette, avec nous » en frappant dans les mains.

Mme Royal a aussi remercié « tous les autres: Marie-George Buffet, José Bové, Dominique Voynet, Olivier Besancenot ». « Je leur dis que leurs idées et leur idéal ne seront pas oubliés dans le pacte présidentiel », a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, la candidate socialiste a estimé que les Français auraient un « choix clair » à faire le 6 mai entre « deux voies », celle de la « division » incarnée à ses yeux par Nicolas Sarkozy et celle de la « réconciliation » qu’elle promeut.

« Le 6 mai, le choix est clair. Il y a désormais deux voies possibles. Il y a la voie de la division et celle de la réconciliation », a-t-elle lancé devant quelque 9.000 personnes scandant « Ségolène présidente » et « On va gagner ».

« Il y a la voie du chacun pour soi, de la concurrence, et celle de la réforme dans le calme. Il y a le choix entre reconduire la majorité sortante, son candidat, ses méthodes, ses échecs répétés ou bien essayer autre chose et changer de politique », s’est exclamée Mme Royal.

« Il y a le choix entre le candidat soutenu par Berlusconi et la candidate soutenue par Zapatero », a-t-elle ajouté.

« Moi, mon projet, c’est vous. Ce n’est pas pour moi que je veux grimper je ne sais quelle dernière marche, c’est la France que je veux relever.

Ces enseignants déçus mais résignés à rejoindre Royal

Créé par le 24 avr 2007 | Dans : Battre campagne, Pacte présidentiel, Projet politique, Ségolène Royal

Ils s’étaient tournés vers Bayrou. Effrayés par Sarkozy, il retrouveront la gauche sans entrain au second tour.

Par Véronique SOULE

QUOTIDIEN LIBERATION : mardi 24 avril 2007 http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/249561.FR.php

«Dimanche soir, à 20 heures, quand j’ai vu les visages des deux qui seront en finale, j’ai éteint la télévision. J’étais tellement déçue. Je me suis dit : on repart pour cinq ans. J’avais voté François Bayrou, j’y croyais, je rêvais de changement.» Claire, 50 ans, travaille auprès du directeur d’une école primaire dans les Landes. Le 6 mai, elle sait déjà pour qui elle votera : Ségolène Royal, sans hésitation. «Parce que je ne veux surtout pas de Sarkozy ; il est agressif, répressif ; ce serait le stress permanent pendant cinq ans.» 

A contrecoeur. Dans cette école, sur douze enseignants, cinq ont voté Bayrou dimanche, et tous annoncent qu’ils se reporteront sur la socialiste au second tour. Enthousiastes, le plus souvent citant leur appétit de changement, beaucoup croyaient dur comme fer aux chances du centriste. Le 6 mai, leur vote n’en sera que plus résigné. Certains mêmes déposeront leur bulletin dans l’urne à contrecoeur : Royal ne convainc guère. Pour certains, son discours en demi-teinte perturbe. Surtout, elle a braqué bon nombre d’enseignants en leur reprochant, sur une vidéo pirate, de ne pas faire trente-cinq heures de présence dans leur collège.

Malgré l’absence de statistiques précises, il est probable qu’une bonne partie des enseignants partisans de Bayrou rejoindra la gauche. Beaucoup retrouveront ainsi leur famille naturelle, dont ils s’étaient éloignés au fil des ans. Le réflexe «tout sauf Sarkozy» jouera aussi dans le monde éducatif. Le candidat UMP promet par exemple, entre autres, d’abandonner la carte scolaire ­ Royal ne veut que «l’assouplir» ­ et de laisser jouer la concurrence entre les écoles. Ce qui heurte une bonne partie du monde enseignant attaché à la mixité scolaire. «Je suis de gauche, j’ai toujours voté PS, explique Marie, 35 ans, enseignante dans cette école landaise. Mais franchement Ségolène Royal ne m’inspirait pas. Je ne la trouvais pas convaincante, manquant de carrure. Et surtout je voulais le changement. François Bayrou représente un centre équilibré, il est posé, prend des bonnes idées de la droite et de la gauche.» Elle votera pour Royal sans entrain : «Sur l’éducation, elle a dit des choses terribles avec l’assouplissement de la carte scolaire.» 

«C’est l’angoisse». Le vote Bayrou est aussi naturellement le fait d’enseignants issus de la droite ou du centre droit. Anne, professeure de lettres en Seine-et-Marne, a voté pour le centriste. «Pour le second tour, c’est l’angoisse. Avec des collègues qui ont aussi voté Bayrou, nous en avons parlé. Nous ne savons pas, ce sera l’abstention ou Sarkozy.» Jamais, pour des raisons idéologiques, elle ne votera PS. «Mais Sarkozy a une conception de la société qui m’inquiète un peu, trop libérale, pas assez attentive aux problèmes sociaux.» Anne est proche des milieux dénonçant la baisse du niveau scolaire et qui réclament le retour à des méthodes plus classiques. Avant de se décider, elle attend la position de Sarkozy sur deux sujets sensibles : le collège unique (remis en cause par les «déclinistes») et le décret de Robien qui alourdit le temps de travail d’enseignants.

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