Parti socialiste

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Louis Mermaz nous a quittés

Créé par le 17 août 2024 | Dans : Parti socialiste

Louis Mermaz, ancien ministre, président de l’Assemblée nationale et figure éminente de la vie politique, nous a quittés à son domicile en Essonne. Son engagement au service de notre pays a marqué son histoire. Mes condoléances sincères et attristées à sa famille et ses proches.

Prochainement nous évoquerons sur ce blog quelques aspects de la biographie d’un fidèle de François Mitterrand

Ci-dessous, extraits de la biographie documentée de Michel Noblecourt dans Le Monde du jour :

« De tous les compagnons de route de François Mitterrand, c’était le fidèle des fidèles qui l’a servi jusqu’au bout, au point de refuser tout droit d’inventaire sur ses deux septennats. [...] Avec François Mitterrand, Louis Mermaz rejoint le Parti socialiste, en 1971, au congrès d’Epinay. « L’évolution du PS et l’union de la gauche, affirme-t-il alors, sont une seule et même chose. » Responsable des fédérations, il tient l’appareil avec poigne. Et il retisse des liens avec le Parti communiste. [...] Dans toutes ses fonctions, Louis Mermaz se fait l’avocat un peu raide d’un pur socialisme. Au congrès de Valence, en 1981, il proclame : « Tous les éléments d’une contre-révolution se mettent aujourd’hui en place. Il faut frapper vite et fort contre le sabotage de notre économie. » Pour cet éléphant du mitterrandisme, « le socialisme à la française ne peut se contenter d’un replâtrage du capitalisme. Il faut changer le système des valeurs, mettre l’accent sur la justice sociale et la solidarité ». « Il faut montrer que le socialisme, ça marche ! », martèle-t-il car, si on se borne à gérer, « on va dériver vers une vague social-démocratie et on débouchera sur un retour au libéralisme ». {…] En 2007, il soutient Ségolène Royal mais, après l’élection de François Hollande, il lui reproche de ménager « l’ordre capitaliste » et de préférer sa régulation : « C’est comme mettre du sel sur la queue d’un oiseau pour l’attraper. C’est cela qui fait le désespoir (…) des nôtres. » 

 

20 août 1931 Naissance à Paris

1956 Adhère à l’Union démocratique et socialiste de la Résistance auprès de François Mitterrand

1967-1968 Elu député de l’Isère (réélu de 1973 à 1990 puis de 1997 à 2001)

1971-2001 Maire de Vienne (Isère)

1971 Rejoint le Parti socialiste

1981-1986 Préside l’Assemblée nationale

1990-1993 Plusieurs fois nommé ministre

2001-2011 Sénateur de l’Isère

Août 2024 Mort dans l’Essonne

Louis Mermaz ou l’assomption d’un pur socialisme

Créé par le 16 août 2024 | Dans : a-le quartier libre de XD, Parti socialiste

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Fidèle d’entre les fidèles et sans doute le plus âgé, jusqu’à ce jour, de l’ancienne garde rapprochée de François Mitterrand, Louis Mermaz s’est éteint dans ses quatre-vingt treizième années selon une annonce du 15 août venant de cadres et élus socialistes.

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Chevènement à voix nue

Créé par le 28 mar 2020 | Dans : a-le quartier libre de XD, a2-Blog-notes politique de XD, Actualité de la pensée de Didier Motchane, Parti socialiste

Chevènement à voix nue

France-Culture diffusait cette semaine l’enregistrement des entretiens de Jean-Pierre Chevènement avec Gérard Courtois dans l’émission

« A voix nue » du lundi 21 au vendredi 27 mars de 20 heures à 20h30mn. Le podcast est disponible sur le site de France-Culture

http://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/jean-pierre-chevenement-un-republicain-ombrageux-15-belfort-paris-en-passant-par-lalgerie

 

Cette écoute permet de mieux situer l’essentiel de la trajectoire politique du militant du CERES, co-fondateur du parti socialiste aux côtés de François Mitterrand au congrès d’Epinay sur Seine en 1971.

Chargé de l’écriture du programme socialiste puis du projet socialiste qui inspirerent tour à tour le programme commun et les 110 propositions de François Mitterrand, il fut l’allié de Mitterrand au congrès de Metz du PS de 1979 qui préparait la victoire de 1981 en confirmant la stratégie d’union de la gauche.

Ministre de la recherche et de l’industrie (sous les gouvernements Mauroy), de l’Education nationale (sous celui de Fabius), de la Défense (Rocard) et de l’Intérieur (Jospin), il s’est opposé à la parenthèse de la rigueur en 1983. Il démissionna trois fois en désaccord sur les questions de politique industrielle (1983), suite au déclenchement de la guerre contre l’Irak (1991) puis contre le projet de statut de la Corse conférant aux compétences de la région des délégations de compétences législatives (1999).

Il assuma sa rupture avec le PS après son refus du traité de Maastricht et fonda en 1993 le MDC. Cet élu du territoire de Belfort comme maire, député puis sénateur pendant près de quarante ans fut aussi candidat aux élections présidentielles de 2002.

A la tête du club République Moderne qui traduisit une inflexion républicaine du CERES dans le sens de la synthèse jaurésienne et dans le sillon de Mendès-France, il créa ensuite la fondation Res-Publica, toujours très active à ce jour, qui offre un foisonnement de réflexions sur des sujets majeurs au travers de colloques et dont les actes sont disponibles sur le site dédié. L’originalité de Jean-Pierre Chevènement tient peut être dans cet éclectisme qui revendique pleinement une filiation gaullienne depuis les évènements d’Algérie. Chevènement et son courant ont ainsi permis la rupture du nouveau PS avec l’atlantisme de la vieille SFIO et l’adoption de la doctrine gaulliste de la dissuasion du faible au fort et de la sanctuarisation de notre territoire  dans les années 70. 

Les cinq séances de diffusion abordent les épisodes de cette vie militante dans une aventure intellectuelle et politique en présentant les différents parcours de ce « républicain ombrageux » :

Belfort-Paris en passant par Alger (1),

https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/jean-pierre-chevenement-un-republicain-ombrageux-15-belfort-paris-en-passant-par-lalgerie

mousquetaire de l’union de la gauche (2), 

https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/jean-pierre-chevenement-un-republicain-ombrageux-25-mousquetaire-de-lunion-de-la-gauche

le grand schisme européen (3),

https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/jean-pierre-chevenement-un-republicain-ombrageux-35-le-grand-schisme-europeen

le miraculé de la république (4),

https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/jean-pierre-chevenement-un-republicain-ombrageux-45-le-miracule-de-la-republique

d’une turbulence l’autre (5)

https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/jean-pierre-chevenement-un-republicain-ombrageux-55-dune-turbulence-lautre

.

Nous invitons à l’écoute des podcasts de ces entretiens et saisissons cet événement radiophonique pour exprimer notre réaction de militant qui a suivi le cheminement politique de cet homme d’exception dans une militance au centre d’études, de recherches et d’éducation socialiste (CERES), à Socialisme et république, au Mouvement des citoyens (MDC) et au Mouvement républicain et citoyen (MRC).

Nous voudrions traduire ainsi, dans de prochains articles sur le blog citoyen, socialiste et républicain, notre vécu et notre sensibilité de « militant de base » et citoyen à part entière confronté aux dynamiques concrètes de situations politiques souvent difficiles mais parfaitement assumées et pleinement revendiquées dans la fidélité à ce grand républicain  qui a su contre vents et marées préserver la flamme socialiste et républicaine. 

Ce regard croisé de l’homme d’Etat et du citoyen ordinaire peut compléter et éclairer cette rétrospective à partir « d’une vision de terrain » avec sa grande part de subjectivité et offrir aux plus jeunes une possibilité de comprendre les situations concrètes dans lesquelles se meut l’action militante avec ses phases dynamiques et ces périodes de reflux quand « il faut allier le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté » comme l’écrivait Gramsci dans ses cahiers de prison. L’expérience de la traversée du désert dans cette longue marche a forgé chez nous cette aptitude à la résilience militante qui exprime ce dépassement de cette contradiction multi millénaire entre l’égoïsme et l’altruisme dans le sentiment de participer à une oeuvre plus grande que soi pour le présent ou le futur et mérite bien, à ce titre, un témoignage. Pour autant nous ne faisons pas nôtre ce cri de désespoir d’un Bolivar au soir de sa vie « J’ai labouré la mer!  » car cette trajectoire n’est pas vaine.

Les combats d’hier et les enseignements d’aujourd’hui de Jean-Pierre Chevènement restent au service de l’écriture de nouvelles pages de notre histoire dans ce cycle néolibéral à bout de souffle où se joue dès à présent l’avenir que nous voudrions ouvrir en dépassant la rivalité stérile entre un bloc élitiste agrégé autour du président Macron dont la base sociale et politique présentent une certaine fragilité et le bloc populiste identitaire incarné par le RN, blocs en compétition pour leur hégémonie quand les formations de gauche peinent à offrir une alternative crédible.

L’émission est une rétrospective et n’aborde pas la question de l’agenda politique des prochaines présidentielles ni celle de la nécessité de sortir de l’impasse actuelle par le haut avec l’émergence d’un bloc nouveau républicain. Sur ces questions on consultera avec intérêt les derniers travaux de la fondation Res-Publica

https://www.fondation-res-publica.org/Quelle-recomposition-politique-pour-la-France_r162.html

A demain avec Jean-Pierre Chevènement

Xavier DUMOULIN

L’éclatement du PS en six actes : du Congrès d’Epinay à la débâcle des législatives

Créé par le 14 oct 2017 | Dans : Parti socialiste

Après le départ de son candidat à la présidentielle qui a rejoint EELV et la menace d’exclusion de l’ancienne ministre Filippetti, retour sur le LE SCAN POLITIQUE du Figaro du 10 05 2017 par par  Edouard de Mareschal 

 http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/10/13/25001-20171013ARTFIG00165-l-ex-ministre-aurelie-filippetti-menacee-d-exclusion-au-parti-socialiste.php

- La déroute du Parti socialiste au premier tour de la présidentielle suivi de son effondrement aux législatives marque la fin d’un cycle d’union des gauches de gouvernement et menace le parti dans son existence même. Explications.

Au parti socialiste, l’heure est à la sidération. La lourde défaite enregistrée dès le premier tour des législatives, où le parti est arrivé en cinquième position, intervient quelques semaines après l’élimination de Benoît Hamon dès le premier tour de la présidentielle.

«Le tourbillon était trop puissant, les deux scrutins étaient beaucoup trop rapprochés pour permettre un véritable sursaut», a déploré le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, lui-même éliminé dès le premier tour dans la 16e circonscription de Paris. «On est à terre, décapité, éclaté, c’est quand même difficile d’avoir un soir de premier tour aussi violent», a pour sa part reconnu Thierry Mandon, l’ancien secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, avant de conclure: «Il faut donner les clés à une nouvelle génération.» Retour sur l’effondrement progressif du Parti socialiste, depuis sa fondation au Congrès d’Epinay jusqu’à sa débâcle aux législatives de 2017.

● Le Congrès d’Epinay: l’union des gauches pour «tuer» le Parti communiste

En 1971, le congrès d’Epinay pose un acte fondateur qui modèlera le visage de la gauche pour les cinquante années qui suivront. Le parti socialiste est rejoint par la CIR (Convention des institutions républicaines, créé par Mitterrand), et une partie du «courant chrétien». François Mitterrand s’empare du parti. «Pour lui, l’objectif est double», explique Philippe Buton, professeur en histoire contemporaine. «Il veut tout d’abord construire une nouvelle alternative à gauche face au Parti communiste. Dans un second temps, il va négocier un accord de gouvernement avec le Parti communiste pour mieux le neutraliser.» Pour cela, Mitterrand doit rassembler très largement, y compris à l’extrême gauche. Il attire à lui une partie des trotskistes comme les «lambertiste», dont sont issues des personnalités comme Jean-Luc Mélenchon, Jean-Christophe Cambadélis et Benjamin Stora, ou des proches d’Alain Krivine, comme Julien Dray ou Harlem Désir. En juin 1972, le parti socialiste adopte un programme commun avec le parti communiste, contresigné par les radicaux de gauche. L’union des gauches, objectif de François Mitterrand, est atteint. Le PCF soutient sa candidature dès le premier tour de l’élection présidentielle de 1974. Puis François Mitterrand est élu président de la République en 1981. Avec 15% des suffrages, Georges Marchais (PCF) est relégué en quatrième position, derrière le RPR de Jacques Chirac et l’UDF du président sortant, Valéry Giscard d’Estaing.

Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Défense, derrière le président François Mitterrand lors d'une prise d'armes aux Invalides à Paris, le 5 octobre 1990.

● La rupture chevènementiste

Dès lors, l’unité réalisée par François Mitterrand sera constamment soumise à l’épreuve du réel. Les communistes quittent le gouvernement dès 1983, lorsque François Mitterrand nomme Laurent Fabius premier ministre, un an après avoir pris le «tournant de la rigueur». «Le Parti socialiste est schizophrène ; Il tient un discours très à gauche lorsqu’il est dans l’opposition, mais il opte pour une politique réaliste dans la pratique du pouvoir», analyse Philippe Buton. À la fin des années 1980, Michel Rocard devient premier ministre de François Mitterrand. C’est un tenant de la gauche «réformiste», favorable à l’économie de marché plutôt qu’à l’étatisme, au contrat plutôt qu’à la loi, et à la décentralisation. Il a, dans son gouvernement, plusieurs voix discordantes, dont celle de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Défense. Celui-ci quitte à son tour le gouvernement le 29 janvier 1991, pour protester contre l’engagement de la France dans le guerre du Golfe pour restaurer la souveraineté du Koweït. «Jean-Pierre Chevènement fait partie de ceux qui, à gauche, défendent une politique étrangère classique à l’égard des pays arabes», explique Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’Université de Versailles. «Il considère que le nationalisme arabe de Sadam Hussein représente mieux les peuples arabes que les pétromonarchies.» Jean-Pierre Chevènement marque aussi son opposition au soutien français dans la guerre d’indépendance menée par les Bosniaques en ex-Yougoslavie. «Il voulait poursuivre l’alliance historique avec les Serbes, alors que François Mitterrand se rallie à la position de l’Union européenne et de l’Otan, qui soutiennent l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine.» Mais la vraie rupture avec le parti socialiste intervient en 1992. Fermement opposé au traité de Maastricht, Jean-Pierre Chevènement quitte le parti et transforme le Mouvement des citoyens, qu’il a fondé un an plus tôt, en parti politique fondé sur un triple refus: libéral, atlantiste et européen. Lire la suite »

Henri Emmanuelli, figure emblématique de la gauche du PS…

Créé par le 23 mar 2017 | Dans : a1-Abc d'une critique de gauche. Le billet de XD, Parti socialiste

La disparition du député des Landes laisse ses compatriotes orphelins. Président du conseil départemental jusqu’à sa mort, l’ancien premier secrétaire du PS et président de l’Assemblée nationale aura bataillé toute sa vie pour une certaine idée de la gauche dont il voulait défendre les fondamentaux. Dans une posture combative qui pouvait s’accommoder de quelques raccourcis, ce cacique du parti socialiste a maintenu cette ligne du « tenir bon » malgré les vents hostiles. Cet orateur cinglant et offensif n’a pourtant jamais désespéré et sut imposer sa marque au fil des congrès socialistes tout en composant, presque malgré lui, avec cette dérive sociale libérale que visait pourtant son discours critique.

Je fus sans doute le premier étudiant socialiste et militant du CERES à le rencontrer dans la période qui entoura le congrès de Pau de 1975, date à laquelle ce jeune loup, fondé de pouvoir à la banque Rotschild, se tournait vers les Landes à l’invitation de François Mitterrand. Je revois sa silhouette élancée et son sourire avenant envers ses camarades quand, débarqué du train qui le ramenait de Paris pour le congrès fédéral de Morcenx, avec quelques numéros de l’Unité sous le bras, il nous tendait le journal en assortissant son geste de propos pertinents d’un homme très au fait de la vie nationale du parti. C’était ses toutes premières apparitions dans cette fédération des Landes tenue par le formidable Scognamiglio qui travaillait auprès du premier secrétaire fédéral au développement du nouveau parti socialiste. Je fis part à mes amis bordelais du CERES de cette forte personnalité émergente de la « mitterrandie » qui devait s’imposer comme nous en fîmes très vite l’expérience au congrès de Metz qui voyait se renouveler l’alliance CERES-Mitterrand sur une ligne de gauche…

Mon retour dans les Landes, beaucoup plus tard, m’a fait découvrir un autre personnage, plus distant, qui avait l’expérience du gouvernement et dirigeait d’une main de fer, mais avec brio, le département pour lequel il réalisa de grandes et bonnes choses dans un champ très vaste. Les rares rencontres personnelles avec ce mentor d’un socialisme ancré dans la ligne d’Epinay m’ont toujours montré un visage souriant et d’une extrême amabilité, tranchant avec cette dureté d’expression de l’homme de pouvoir. Il savait prendre ce ton et ce visage plein d’empathie envers ceux qu’il considérait de son camp fussent-ils, comme moi, des opposants notoires à ce délitement du PS. Pour autant, j’ai aussi subi ses regards désapprobateurs dans les années de rupture quand nous fondions le mouvement des citoyens après le vote du traité de Maastricht et la première guerre du Golfe. Et surtout lors de la campagne à la présidentielle de 2001 de Jean-Pierre Chevènement auprès duquel il tenta quelques éphémères rapprochements après la campagne du Non au référendum de 2005. Tout a été dit et écrit sur cet épisode qui signa la rupture d’avec une ligne accommodante avec la gestion sociale libérale.

Par delà la candidature de Benoît Hamon qui garde l’empreinte de son mentor, Henri Emmanuelli, malgré toute l’ambivalence de l’héritage rocardien, on peut questionner la réalité du socialisme français et se demander s’il reste en lui encore une place dans la fidélité de ce témoignage d’une vie militante au service du peuple et de l’intérêt général. S’il y avait une référence à ne jamais renier, ce serait sans doute, par delà les hommes susceptibles de l’incarner aujourd’hui,  celle d’un républicanisme solidaire et laïc dans la tradition du socialisme français…

Xavier DUMOULIN

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