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Pour Marie-Noëlle Lienemann « Il faut être en situation de produire une idéologie alternative qui donne aux gens des perspectives qui ne soient pas celles de l’extrême droite »

Créé par le 21 juil 2012 | Dans : Parti socialiste, Projet politique

Samedi 21 Juillet 2012 interview de
Jean-Marc Ayrault et Martine Aubry entendent rassembler le Parti socialiste derrière l’action du gouvernement. La démarche n’a pas convaincu Marie-Noëlle Lienemann et ses amis qui se préparent à déposer une motion concurrente. La sénatrice de Paris nous explique les raisons de son entêtement.

Vingt. C’est le nombre de contributions déposées au conseil national du parti socialiste qui s’est tenu mercredi 18 juillet, à l’Assemblée nationale. Outre la contribution de Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, «Réussir le changement», signée par la plupart des membres du gouvernement, des cadres du parti et un grand nombre d’élus, d’autres contributions ont été déposées. Et remarquées.

 Il y a eu le texte porté par le courant hamoniste, «Réaliser le changement» , dont le ministre délégué à l’économie sociale et solidaire Benoît Hamon est l’un des principaux signataires, au côté d’Henri Emmanuelli ou de la sénatrice de Paris, Marie-Noëlle Lienemann. Cette dernière, pour sa part, est première signataire d’une autre contribution intitulée cette fois «Le temps de la gauche» . Signée par quelque 700 socialistes, dont Paul Quilès, ancien ministre de François Mitterrand, ce document a pour objectif de rappeler des positions soutenues par l’aile gauche du PS. Un coup de barre nécessaire, selon Marie Noëlle Lienemann qui craint que les socialistes ne se laissent subjuguer par les ors de la République maintenant qu’ils sont aux responsabilités.

Dans son Interview à Libé du 12 juillet 2012, Benoît Hamon veut concilier la gauche du PS et les choix du gouvernement.

Créé par le 14 juil 2012 | Dans : Gouvernement, Parti socialiste

Par GRÉGOIRE BISEAU

Ancien porte-parole du parti socialiste et représentant de l’aile gauche du PS, Benoît Hamon est depuis le 16 mai installé à Bercy, comme ministre délégué chargé de l’Economie sociale et solidaire et, depuis le 21 juin, de la Consommation.

A la tête de votre ministère, vous sentez-vous à l’aise avec la politique du gouvernement ?

J’ai un sentiment un peu contrasté. A la fois, je me sens très confortable avec le périmètre de mon ministère, parce que c’est nouveau, c’est un champ qui a été jusqu’ici un peu méprisé. Je ne suis pas un ministre des mauvaises nouvelles, mais j’ai au contraire à illustrer ce que va être l’économie du changement, et qu’il existe une alternative à un modèle capitaliste classique. Une fois qu’on a dit cela, je mesure parfaitement la considérable attente, notamment des classes populaires. Et les problèmes qui sont face à nous : le travail précaire, le logement, le chômage, le surendettement, le besoin d’éducation… On attend de nous qu’on tienne un langage de la preuve. C’est-à-dire concrètement qu’on mette un peu de beurre dans les épinards et qu’on ne se contente pas de dire qu’on en mettra un peu moins dans les épinards des plus riches… J’ajoute que François Hollande a une conscience aiguë que la mobilisation des classes populaires a été déterminante dans sa victoire. Et du coup cela lui crée des devoirs. C’est pour cela que le gouvernement a pris très vite des décisions sur les retraites, la revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire, ou a choisi de donner un coup de pouce même modeste sur le Smic. Il n’y a pas de programme caché de François Hollande : il a toujours dit qu’avant la redistribution il y aurait un redressement dont la trajectoire sera fixée par le rétablissement des déficits publics. On a le droit ne pas être d’accord, mais ces débats ont été tranchés d’abord par la primaire et ensuite par le suffrage universel. Je ne vais pas faire le type faussement surpris : j’ai accepté de rentrer dans ce gouvernement en connaissance de cause.

L’expression de rigueur de gauche cela a un sens pour vous ?

Notre politique appelle des efforts, c’est incontestable. Mais je récuse l’idée que ce qui différencierait la gauche et la droite serait de nommer d’une façon différente une seule et même politique.

C’est bien une autre politique que nous menons, et cela s’illustre de mille manières. On va démontrer que les efforts que l’on va demander seront justement répartis. Personne ne sera exclu, mais on demandera le plus à ceux qui peuvent le plus et le moins à ceux qui peuvent le moins. Ça, c’est une approche de gauche.

Un ministère de l’Economie sociale et solidaire, c’est joli comme nom. Mais concrètement ça sert à quoi ?

L’avantage de mon ministère, c’est qu’on peut faire beaucoup avec peu. Je vais travailler à la définition d’une loi-cadre et réfléchir aux conditions de financement de l’innovation sociale. Pour cela, je compte notamment sur l’enveloppe de 500 millions d’euros de la future banque publique d’investissement pour développer le secteur. Sur les futurs emplois d’avenir, on travaille à la rédaction d’appels à projet pour créer des activités qui répondent à des besoins sociaux non couverts. Par ailleurs, je réfléchis à un nouveau statut coopératif intermédiaire, avant celui de la Scop, plus accessible, et à un droit préférentiel pour les ouvriers de racheter leur entreprise quand elle est mise en vente…

La loi sur les licenciements abusifs est, elle, en train d’être enterrée…

Non. Maintenant, il faut voir ce qu’on met dedans. Il faut avoir des instruments nouveaux et efficaces. J’ai des idées que je compte bien faire partager avec le Premier ministre.

Lesquelles ?

D’abord le remboursement des aides publiques indûment perçues pour les entreprises qui ferment leurs sites ou qui s’opposent délibérément à un rachat par un concurrent. Et puis le droit préférentiel de reprise de leur entreprise par les salariés.

Vous avez dirigé la table ronde sur les rémunérations lors de la conférence sociale. Le fait que la patronne du Medef, en reparte fâchée, c’est plutôt une bonne nouvelle pour le gouvernement ?

Dans ce genre d’exercice, on échappe rarement au jeu des postures. Certains peuvent se dire que c’est mieux de sortir un peu fâché que souriant. Mais ce que je retiens, moi, de ma table ronde, c’est une entrée sincère et sans préalable dans la discussion de toutes les organisations patronales. J’ai même trouvé la CGPME [Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises, ndlr] très en appétit de dialogue et soucieuse de vouloir construire des compromis. Le patronat a été très souriant dans le quinquennat précédent. Si on est arrivés à faire passer l’idée que les intérêts de l’entreprise ne se résument pas à ceux de l’actionnaire et du top management, alors c’est plutôt une bonne chose.

Est-ce que vous êtes pleinement satisfait avec le compromis européen négocié par François Hollande ?

Ce qui est incontestable, c’est que François Hollande a fait bouger les lignes dans des proportions que peu auraient imaginées. Le reproche que je fais non pas à François Hollande mais à la droite conservatrice européenne et notamment allemande, c’est de résumer l’intégration européenne à un mécanisme de sanction automatique de la Commission européenne, contre les déficits publics. Est-ce qu’on est arrivés au bout de ce qu’on peut obtenir ? L’histoire n’est pas finie. Je pense qu’à cette étape, le président de la République a utilisé l’essentiel des marges de manœuvre dont il disposait. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas d’autres demain.

Comprendriez-vous que vos amis puissent ne pas voter le futur traité d’union budgétaire qui contient la règle d’or ?

D’abord on ne sait pas ce qui sera soumis au vote. Et puis le groupe socialiste va en parler et débattre ensemble. La question posée est celle du moment où les programmes de stabilité budgétaire peuvent provoquer des effets procycliques dangereux, qui peuvent accélérer la récession. C’est en ce sens où les euro-obligations, l’évolution du rôle de la Banque centrale européenne et la monétisation de la dette doivent demeurer à l’ordre du jour et doivent être posées. Lire la suite »

Marie-Noëlle Lienemann souligne l’opposition de 22 députés sociaux-démocrates allemands au pacte budgétaire

Créé par le 05 juil 2012 | Dans : Parti socialiste, Pour une autre Europe

C’est un fait rare, le groupe SPD s’est divisé dans un vote au Bundestag allemand et les députés de la gauche du SPD ont voté contre le fameux traité TSCG et sa règle d’or. En lisant leurs arguments, je me retrouve très largement dans leur analyse. Il faut espérer qu’en Europe, les gauches des partis socialistes et sociaux démocrates se fassent entendre et agissent de concert!

A lire sur le blog de M.N Lienemann http://www.mnlienemann.fr/2012/07/23-deputes-sociaux-democrates-allemands-ont-vote-contre-le-pacte-budgetaire/

Nicolas Sarkozy préfère combattre les chômeurs à défaut de combattre le chômage

Créé par le 10 fév 2012 | Dans : Parti socialiste, Santé-social-logement

 COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 10 février 2012 d’Alain VIDALIES – Responsable du pôle emploi-travail dans l’équipe de campagne de François Hollande et Secrétaire national au travail et à l’emploi du Parti Socialiste

 

Nicolas Sarkozy s’apprêterait à soumettre aux Français un référendum sur un renforcement des obligations des chômeurs, notamment de ne plus pouvoir refuser un emploi ou une formation.

Si le Président sortant n’en n’est pas à sa première tentative d’utiliser la détresse de nos concitoyens pour faire un « coup » bassement politicien, celui-ci est particulièrement choquant. Choquant bien sûr, parce qu’au lieu d’apporter des solutions, il préfère mettre en scène la culpabilisation de ceux qui subissent ses erreurs politiques, pour mieux s’en dédouaner. Qui peut croire pourtant, que les 6,2 millions de Français qui s’inscrivent chaque année à Pôle emploi le font par plaisir ou par paresse ?

Choquant encore, parce que les Français, en quête de vérité de la part des politiques, savent pertinemment que le Président sortant feint grossièrement d’ignorer qu’il existe déjà des obligations drastiques et graduées qui pèsent sur les demandeurs d’emplois aujourd’hui. Comment expliquer autrement que nombre d’entre eux sont régulièrement radiés des listes de Pôle emploi ?

Choquant toujours, parce que passer par un référendum sur un sujet qui aurait nécessité de consulter sereinement les partenaires sociaux, c’est nier l’essence même de la démocratie sociale. Si Nicolas Sarkozy voulait casser le dialogue social dans notre pays, il ne s’y prendrait pas autrement !

Depuis 2007, et sous la responsabilité de Nicolas Sarkozy, la France compte un million de demandeurs d’emploi supplémentaire. Pour échapper à son bilan, Nicolas Sarkozy s’en prend aux victimes de sa politique, lui qui promettait en 2007 de ramener le chômage à 5 % alors qu’il frôle aujourd’hui les 10%.

Avec François Hollande, nous avons conscience que notre tâche ne sera pas d’accuser ni de diviser les Français, mais bien de redresser la France : par une politique de l’emploi ambitieuse qui se basera sur une industrie forte, par une fiscalité qui sera mise au service de la croissance et par une plus grande solidarité intergénérationnelle au sein même des entreprises avec l’instauration d’un contrat de génération et la création de 150. 000 emplois d’avenir.

Quand Nicolas Sarkozy attaque les chômeurs, François Hollande, lui, veut s’attaquer au chômage. 

Jean-Pierre Chevènement raconté en vidéo…

Créé par le 21 nov 2011 | Dans : Gauche anti-libérale, Le Che, Parti socialiste, Projet politique

http://fr.news.yahoo.com/blogs/il-etait-une-fois-la-presidentielle/jean-pierre-le-rouge-094519074.html

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