Pour une autre Europe

Articles archivés

De Villepin : Une voix qui résonne comme un appel à la raison

Créé par le 21 juin 2024 | Dans : Articles de fond, Pour une autre Europe, Une autre mondialisation

Dans la dernière livraison du Monde Diplomatique de juin 2024, Dominique De Villepin (1) exprime une vision profonde et d’avenir d’une France qui « se déracine aujourd’hui dans une Europe qui se délite » avec « ce risque d’une France hors sol dans une Europe hors jeu ».

https://www.monde-diplomatique.fr/2024/06/_DE_VILLEPIN/67076

Evoquant la décomposition de l’ancien ordre international, l’ancien Premier Ministre rappelle la politique Gaullienne fondant le prestige de la France sur quatre piliers : le rôle de garante et pionnière de l’ordre multilatéral ; le rôle d’aiguillon et de puissance d’équilibre dans l’affrontement des blocs ; le rôle de puissance indépendante ; le rôle enfin d’animateur prudent d’une Europe solidaire.

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Audition de JPC 5 février 2020 relations avec la Russie Public Sénat : l’analyse de Jean-Pierre Chevènement

Créé par le 26 août 2020 | Dans : Le Che, Pour une autre Europe

http://www.dailymotion.com/video/x7rpcgz

Une confédération européenne, pour continuer notre Histoire – tribune de Jean-Pierre Chevènement, paru dans l’hebdomadaire Marianne, le 24 mai 2019.

Créé par le 30 mai 2019 | Dans : Blog du Che, Pour une autre Europe

La dégradation de l’environnement stratégique de l’Europe (unilatéralisme américain, accès de la Chine aux hautes technologies, montée de l’islamisme radical au Moyen-Orient et en Afrique, crises migratoires à venir) nous fait découvrir la sagesse de l’adage prêté à Sun Tzu : « Si tu veux la paix, ne laisse pas le désordre s’installer à tes portes. » En tout domaine, nos dépendances et nos vulnérabilités sont destinées à s’accroître. La construction de l’Europe était censée nous prémunir contre ces menaces. Placés désormais au pied du mur, les Européens s’aperçoivent que les plans de la maison qu’on leur a construite étaient faux. L’Europe telle qu’elle a été pensée par Jean Monnet a été fondée sur l’idée du marché. Pour tout ce qui est la défense et la stratégie, elle s’en est remise, dès les années 50, aux Etats-Unis. Au cœur du « marché unique » dont Jacques Delors a été l’artisan principal, il y a le principe néolibéral de la concurrence que la Commission européenne a été chargée de mettre en œuvre. L’essentiel de ce qui est stratégique (défense, politique industrielle, construction de « champions numériques ») a été laissé en jachère. Certes, l’existence d’un grand marché est un atout dont il ne faut pas priver nos entreprises. Encore faudrait-il que ce grand marché soit défendu vis-à-vis de l’extérieur et harmonisé à l’intérieur. Or, l’Europe à 27 n’a pas de conscience stratégique ni de ferme volonté politique : elle avance peut-être, mais au « rythme européen », c’est-à-dire à pas de tortue. La monnaie unique a ralenti la croissance de la zone euro et a accru les divergences en son sein. Surévaluée pour les pays de l’Europe du Sud, au dire du FMI lui-même, elle est sous-évaluée pour l’Allemagne. Il en résulte des distorsions insoutenables sur le long terme. Lire la suite »

Passion de la France

Créé par le 16 fév 2019 | Dans : Articles de fond, Blog du Che, Le Che, Pour une autre Europe, Projet politique, Une autre mondialisation

Le nouveau livre de Jean-Pierre Chevènement, parution le 14 février 2019 (Editions Robert Laffont, Collection Bouquins, 1568 pages, 34 euros).

Présentation du livre

Passion de la France
« Jean-Pierre Chevènement jouit dans l’opinion d’une estime qui dépasse tous les clivages. On reconnaît à son caractère et à sa pensée une force et une cohérence qui lui valent respect et admiration. Ses livres sont inspirés par sa connaissance de la société française et par une vision de notre histoire en relation avec celle des autres peuples.Ce volume illustre les moments forts de son expression publique, tout au long d’un demi-siècle de vie politique, et regroupe les grands thèmes qui donnent sens à son engagement : la Nation et la République, l’État et le citoyen, l’Europe et la relation franco-allemande, le défi de l’islam radical…Le lecteur pourra ainsi apprécier l’évolution de la pensée de Jean-Pierre Chevènement et sa continuité depuis qu’adolescent il s’est irrésistiblement senti attiré par la politique. Son sens, pour lui, n’a jamais changé : c’était l’Histoire en train de se faire, et pas n’importe quelle histoire, celle de la France. On ne naît pas impunément en 1939. C’est de la brûlure suscitée par une défaite sans précédent qu’est née sa  » passion  » de la France, au sens premier du terme : une souffrance naturellement sublimée.Jean-Pierre Chevènement revient ici sur cinquante ans d’engagement politique inspiré par l’idée d’une République de justice et d’exigence. Il évoque son admiration pour Charles de Gaulle, ses relations complexes avec François Mitterrand, ses combats, au sein et en dehors du Parti socialiste, une fois reconnues  » les impasses de la gauche « , jusqu’à l’élection d’Emmanuel Macron, dont il fournit ici une subtile analyse. En un temps de grande incertitude, en France comme dans le monde, cet ouvrage offre à nos dirigeants comme à chaque citoyen le solide ancrage d’une conception républicaine de la nation, à la fois rempart contre l’extrémisme et tremplin d’une refondation. »

 

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Table des matières

Préface, par Jean-Pierre ChevènementBiographie, Jean-Pierre Chevènement, parcours d’un homme d’ÉtatProloguePartie I FIGURES TUTÉLAIRES ET RÉCIT NATIONAL
Avant-propos
Chapitre I. – Michelet et Jaurès, et la centralité de la révolution française dans notre histoire
Chapitre II. – Notre dix-neuvième siècle à travers la « Débâcle » de Zola
Chapitre III. – 1914 : La matrice et l’énigme de notre histoire
Chapitre IV. – Versailles cent ans après
Chapitre V. – Le tragique isolement de la France après 1918
Chapitre VI. – De Gaulle : contre le choix de la défaite, le « parti de l’Histoire de France »
Chapitre VII. – Modernité de Clemenceau
Chapitre VIII. – Sous la figure tutélaire de Pierre Mendès France, la foi républicaine de Claude Nicolet
Chapitre IX. – François Mitterrand : il étaitPartie II ENGAGEMENTS DE JEUNESSE
Chapitre I. – Mes sources
Chapitre II. – Feu sur l’Énarchie
Chapitre III. – Années 1960 : à l’Ouest, du nouveau
Chapitre IV. – Le pari d’Épinay : pouvait-on relever la France à travers l’union de la gauche ?Partie III LES IMPASSES DE LA GAUCHE
Chapitre I. – Le mythe de l’union de la gauche revisité
Chapitre II. – La gauche perd la bataille qu’elle n’a pas livrée
Chapitre III. – 1983‑1989 : Bruxelles-Paris : Le chemin le plus court pour la normalisation libérale
Chapitre IV. – 1989‑1995 : Le pari pascalien de François Mitterrand
Chapitre V. – 1983‑2010 : le temps des petites ambitions et des seconds couteaux
Chapitre VI. – « Au-dessus de la droite, au-dessus de la gauche telles qu’elles sont devenues : il y a la république »Partie IV LA RÉPUBLIQUE ET LA NATION
Chapitre I. – Finis Franciae ?
Chapitre II. – Deux conceptions de la nation
Chapitre III. – La nation républicaine : articulation du particulier et de l’universel
Chapitre IV. – La nation, brique de base de l’internationalisme
Chapitre V. – Pourquoi la France ne doit pas disparaître
Chapitre VI. – Europe, nation et sentiment d’appartenancePartie V L’ÉTAT RÉPUBLICAIN ET LE CITOYEN
Chapitre I. – Rousseau, père du républicanisme civique
Chapitre II. – Faire des citoyens
Chapitre III. – Le défi migratoire : métissage accepté, citoyenneté maintenue
Chapitre IV. – L’état républicain
Chapitre V. – Pour une décentralisation républicaine
Chapitre VI. – La montée des communautarismes
Chapitre VII. – Laïcité et citoyenneté
Chapitre VIII. – Continuer à ≪ faire France ≫
Chapitre IX. – Un exemple de déconstruction républicaine : la Corse, au miroir de la France
Chapitre X. – Regard sur la souverainetéPartie VI DU FORDISME AU CAPITALISME FINANCIER MONDIALISÉ, LE RÔLE DE L’ÉTAT STRATÈGE
Avant-propos
En guise de préambule, Le projet industrialiste de la gauche
Chapitre I. – La relance de l’effort de recherche et de développement
Chapitre II. – L’échec du projet industrialisté (1982‑1983)
Chapitre III. – En trois décennies, la mutation du vieux bonhomme capitaliste
Chapitre IV. – Le second décrochage industriel français
Chapitre V. – Un État stratège nécessaire

Partie VII TRANSMETTRE
Avant-propos
Chapitre I. – Au ministère de l’Éducation nationale, relever l’École républicaine
Chapitre II. – D’abord régler ≪ la querelle public-privé ≫
Chapitre III. – Le retour aux fondamentaux de l’École républicaine
Chapitre IV. – L’École, fer de lance de la modernisation
Chapitre V. – L’École au défi de l’intégration
Chapitre VI. – Transmettre ou disparaître

Partie VIII LA FIN DU COMMUNISME ET LE RENVERSEMENT DU MONDE
Avant-propos
Chapitre I. – Au temps de la pérestroïka
Chapitre II. – Le suicide du Centre
Chapitre III. – L’Union soviétique et le destin du siècle
Chapitre IV. – Retour à Marx et à la Belle Époque
Chapitre V. – Regard rétrospectif sur le Bicentenaire (1989)

Partie IX LA GUERRE DU GOLFE, MÈRE DE TOUTES LES BATAILLES
Avant-propos
Chapitre I. – La guerre du Golfe, leçon inaugurale du nouvel ordre mondial
Chapitre II. – Récit de voyage : Le Vert et le Noir

Partie X LA DÉFENSE DE LA FRANCE
Avant-propos
Chapitre I. – Politique étrangère et intérêt national
Chapitre II. – Sur la dissuasion
Chapitre III. – L’évolution de la posture de défense de la guerre froide aux interventions extérieures
Chapitre IV. – Les interventions extérieures

Partie XI L’EMPIRE AMÉRICAIN ET NOUS : DE L’ATLANTISME À L’OCCIDENTALISME
Avant-propos
Chapitre I. – Le choc du 11-septembre
Chapitre II. – Les États-Unis et le reste du monde
Chapitre III. – L’Amérique, destination manifeste ? (2004)
Chapitre IV. – L’Euramérique, une nouvelle et grande Cancanie (sur un livre d’Ulrich Beck)
Chapitre V. – L’avenir des relations germano-américaines
Annexe I. – L’extraterritorialité du droit américain

Partie XII CHAOS MONDIAL ET ISLAMISME RADICAL
Avant-propos
Chapitre I. – La globalisation, mère du chaos mondial
Chapitre II. – Quel est le sens des « révolutions arabes » ?
Chapitre III. – Face à la radicalisation
Chapitre IV. – Un ressentiment venu de loin
Chapitre V. – La panne de l’intégration républicaine et la crise du modèle républicain civique
Chapitre VI. – Le défi de l’Islam de France

Partie XIII LA MONTÉE DES ÉMERGENTS ET DE LA CHINE
Avant-propos, sur la notion d’émergence
Chapitre I. – La première mondialisation, laboratoire de la seconde ?
Chapitre II. – Entre les États-Unis et la Chine, la question de l’Hegemon au XXIe siècle
Chapitre III. – Cinquante ans après le rétablissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine
Chapitre IV. – La montée de l’Inde
Chapitre V. – Une forme particulière d’émergence : le Pakistan et l’arme nucléaire
Chapitre VI. – La Chine vue de l’Inde
Chapitre VII. – l’Asie du Sud-Est entre la Chine et les États-Unis
Chapitre VIII. – Entre les États-Unis de Donald Trump et la Chine, y a-t‑il place pour un gaullisme européen ?

Partie XIV L’EUROPE PEUT-ELLE ÊTRE REDRESSÉE ?
Avant-propos
Chapitre I. – Le lourd passif génétique de la construction européenne
Chapitre II. – Le combat de Maastricht (1992)
Chapitre III. – L’Europe piégée
Chapitre IV. – Pour une Europe des nations républicaine
Chapitre V. – Changer de cap : de la souveraineté populaire à l’Europe européenne
Chapitre VI. – Repenser le modèle de développement européen

Partie XV FRANCE-ALLEMAGNE, DEUX NATIONS EN MIROIR
Chapitre I. – Question de méthode
Chapitre II. – 1945 année zéro : le traumatisme allemand
Chapitre III. – La signification de la seconde unification (1990)
Chapitre IV. – 1990‑2010 : Le retour de l’Allemagne au premier plan de la scène européenne au début du XXIe siècle
Chapitre V. – France-Allemagne : les miroirs déformants
Chapitre VI. – Les dilemmes de l’Allemagne d’aujourd’hui

Partie XVI L’EUROPE, DE L’ATLANTIQUE À LA RUSSIE
Avant-propos
Chapitre I. – 2005 : Aider la Russie à aller dans le sens où elle déclare vouloir aller ?
Chapitre II. – La crise ukrainienne ne doit pas faire oublier les fondamentaux de la relation franco-russe
Chapitre III. – 5 mai 2014 : entretien avec Vladimir Poutine à Sotchi
Chapitre IV. – 25 ans après la chute du Mur
Chapitre V. – Organiser la « résilience » de l’Europe et de la Russie au XXIe siècle
Chapitre VI. – Le partenariat avec la Russie, clé de la sécurité européenne

En guise de conclusion – Entre trump et Merkel, recalibrer la politique de la France

Les Européens se sont accommodés de la vassalité par Jean-Pierre Chevènement

Créé par le 06 nov 2018 | Dans : Blog du Che, Pour une autre Europe

Tribune de Jean-Pierre Chevènement, Marianne, 2 novembre 2018. Au sein d’une UE apathique face aux visées américaines, la France se doit de retrouver une réelle politique d’indépendance.

 
La vassalisation actuelle de l’Europe, telle qu’on peut l’observer face aux initiatives de Donald Trump, a des racines très anciennes. L’ « Euramérique » n’est pas tombée du ciel. Ainsi, c’est sous Obama qu’a été imposée l’extraterritorialité du droit américain.Ce qui est nouveau, avec Donald Trump, ce n’est pas la volonté de prolonger la suprématie des Etats-Unis au XXIe siècle pour enrayer la montée en puissance de la Chine. Ce sont les méthodes : ainsi la remise en cause du dogme libre-échangiste par un protectionnisme destiné à restaurer le « site de production » américain, ou la dénonciation unilatérale de l’accord de dénucléarisation de l’Iran de juillet 2015 pour imposer un blocus destiné à saper la prépondérance de ce pays au Moyen-Orient, résultat non voulu de la guerre du Golfe.Timide riposteFace à la taxation de l’acier et de l’aluminium par les Etats-Unis, l’Union européenne n’a exercé qu’une timide riposte en taxant le beurre de cacahuètes. Inversement, elle hésite à taxer les GAFA. L’Allemagne sait qu’elle n’est pas en position de force. Son commerce extérieur est excédentaire de 49 milliards d’euros sur les Etats-Unis. Elle est prise en otage à travers son industrie automobile, très fortement implantée sur le marché américain. Elle craint la taxation de ses grosses cylindrées. C’est la raison pour laquelle l’Europe tout entière fait profil bas, dans une guerre commerciale d’ailleurs principalement dirigée contre la Chine, dont l’excédent commercial sur les Etats-Unis approche les 244 milliards d’euros !
 
Les Européens ont des intérêts légitimes à défendre aussi bien vis-à-vis de la Chine que des Etats-Unis. Mais il ne leur est pas encore venu à l’esprit que la bonne posture pour les défendre était l’indépendance. Le marché unique européen est un immense marché. La place de l’Union européenne dans le commerce international est bien supérieure à celle des Etats-Unis. Mais ceux-ci sont un Etat, tandis que l’Union européenne à 27 est majoritairement composée d’Etats dont la protection américaine est l’horizon et le libre-échangisme la philosophie. Le marché européen n’est un atout que sur le papier. Atout entièrement virtuel, impotence conjuguée bien réelle ! Lire la suite »
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