Pour une autre Europe
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Créé par sr07 le 26 août 2020 | Dans : Le Che, Pour une autre Europe
Créé par sr07 le 30 mai 2019 | Dans : Blog du Che, Pour une autre Europe
Créé par sr07 le 16 fév 2019 | Dans : Articles de fond, Blog du Che, Le Che, Pour une autre Europe, Projet politique, Une autre mondialisation
Le nouveau livre de Jean-Pierre Chevènement, parution le 14 février 2019 (Editions Robert Laffont, Collection Bouquins, 1568 pages, 34 euros).
Partie VII TRANSMETTRE
Avant-propos
Chapitre I. – Au ministère de l’Éducation nationale, relever l’École républicaine
Chapitre II. – D’abord régler ≪ la querelle public-privé ≫
Chapitre III. – Le retour aux fondamentaux de l’École républicaine
Chapitre IV. – L’École, fer de lance de la modernisation
Chapitre V. – L’École au défi de l’intégration
Chapitre VI. – Transmettre ou disparaître
Partie VIII LA FIN DU COMMUNISME ET LE RENVERSEMENT DU MONDE
Avant-propos
Chapitre I. – Au temps de la pérestroïka
Chapitre II. – Le suicide du Centre
Chapitre III. – L’Union soviétique et le destin du siècle
Chapitre IV. – Retour à Marx et à la Belle Époque
Chapitre V. – Regard rétrospectif sur le Bicentenaire (1989)
Partie IX LA GUERRE DU GOLFE, MÈRE DE TOUTES LES BATAILLES
Avant-propos
Chapitre I. – La guerre du Golfe, leçon inaugurale du nouvel ordre mondial
Chapitre II. – Récit de voyage : Le Vert et le Noir
Partie X LA DÉFENSE DE LA FRANCE
Avant-propos
Chapitre I. – Politique étrangère et intérêt national
Chapitre II. – Sur la dissuasion
Chapitre III. – L’évolution de la posture de défense de la guerre froide aux interventions extérieures
Chapitre IV. – Les interventions extérieures
Partie XI L’EMPIRE AMÉRICAIN ET NOUS : DE L’ATLANTISME À L’OCCIDENTALISME
Avant-propos
Chapitre I. – Le choc du 11-septembre
Chapitre II. – Les États-Unis et le reste du monde
Chapitre III. – L’Amérique, destination manifeste ? (2004)
Chapitre IV. – L’Euramérique, une nouvelle et grande Cancanie (sur un livre d’Ulrich Beck)
Chapitre V. – L’avenir des relations germano-américaines
Annexe I. – L’extraterritorialité du droit américain
Partie XII CHAOS MONDIAL ET ISLAMISME RADICAL
Avant-propos
Chapitre I. – La globalisation, mère du chaos mondial
Chapitre II. – Quel est le sens des « révolutions arabes » ?
Chapitre III. – Face à la radicalisation
Chapitre IV. – Un ressentiment venu de loin
Chapitre V. – La panne de l’intégration républicaine et la crise du modèle républicain civique
Chapitre VI. – Le défi de l’Islam de France
Partie XIII LA MONTÉE DES ÉMERGENTS ET DE LA CHINE
Avant-propos, sur la notion d’émergence
Chapitre I. – La première mondialisation, laboratoire de la seconde ?
Chapitre II. – Entre les États-Unis et la Chine, la question de l’Hegemon au XXIe siècle
Chapitre III. – Cinquante ans après le rétablissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine
Chapitre IV. – La montée de l’Inde
Chapitre V. – Une forme particulière d’émergence : le Pakistan et l’arme nucléaire
Chapitre VI. – La Chine vue de l’Inde
Chapitre VII. – l’Asie du Sud-Est entre la Chine et les États-Unis
Chapitre VIII. – Entre les États-Unis de Donald Trump et la Chine, y a-t‑il place pour un gaullisme européen ?
Partie XIV L’EUROPE PEUT-ELLE ÊTRE REDRESSÉE ?
Avant-propos
Chapitre I. – Le lourd passif génétique de la construction européenne
Chapitre II. – Le combat de Maastricht (1992)
Chapitre III. – L’Europe piégée
Chapitre IV. – Pour une Europe des nations républicaine
Chapitre V. – Changer de cap : de la souveraineté populaire à l’Europe européenne
Chapitre VI. – Repenser le modèle de développement européen
Partie XV FRANCE-ALLEMAGNE, DEUX NATIONS EN MIROIR
Chapitre I. – Question de méthode
Chapitre II. – 1945 année zéro : le traumatisme allemand
Chapitre III. – La signification de la seconde unification (1990)
Chapitre IV. – 1990‑2010 : Le retour de l’Allemagne au premier plan de la scène européenne au début du XXIe siècle
Chapitre V. – France-Allemagne : les miroirs déformants
Chapitre VI. – Les dilemmes de l’Allemagne d’aujourd’hui
Partie XVI L’EUROPE, DE L’ATLANTIQUE À LA RUSSIE
Avant-propos
Chapitre I. – 2005 : Aider la Russie à aller dans le sens où elle déclare vouloir aller ?
Chapitre II. – La crise ukrainienne ne doit pas faire oublier les fondamentaux de la relation franco-russe
Chapitre III. – 5 mai 2014 : entretien avec Vladimir Poutine à Sotchi
Chapitre IV. – 25 ans après la chute du Mur
Chapitre V. – Organiser la « résilience » de l’Europe et de la Russie au XXIe siècle
Chapitre VI. – Le partenariat avec la Russie, clé de la sécurité européenne
En guise de conclusion – Entre trump et Merkel, recalibrer la politique de la France
Créé par sr07 le 06 nov 2018 | Dans : Blog du Che, Pour une autre Europe
Créé par sr07 le 02 nov 2018 | Dans : Pour une autre Europe
Extrait :
À l’époque, lors du débat référendaire en France, un an avant l’entrée en vigueur du traité, qui s’était soldé par une victoire étriquée du oui (51 %), toutes les flûtes étaient de sortie, du côté des partisans du traité de Maastricht. Les lendemains allaient chanter à tue-tête, c’était sûr : on pourrait enfin faire de la politique à l’échelle communautaire, l’Europe sociale ne tarderait pas à émerger. « Apprécions l’évolution accomplie, encourageait, par exemple, Jean Auroux, ex-ministre du Travail, après la victoire de François Mitterrand en 1981 et alors président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, le 7 mai 1992, dans le Figaro. L’Acte unique (mettant en place le marché unique en 1986 – NDLR) était d’inspiration exclusivement libérale ; le traité de Maastricht rétablit un meilleur équilibre en accordant plus de place au politique, au citoyen et au social. L’Europe sociale, s’il lui faut un cadre, ne se décrète pas : elle sera ce que nous en ferons. » Président de la Commission européenne entre 1985 et 1995, le socialiste français Jacques Delors en rajoutait même dans cette veine, non sans fausse contrition, en août 1992, lors d’un meeting avec Michel Rocard, à quelques semaines du vote en France. « La construction européenne a été trop élitiste et trop technocratique. Mais la soft-tyrannie de Bruxelles, c’est fini. C’est le grand atout de Maastricht que de rééquilibrer l’économique et le politique. La bureaucratie ne progresse que quand la politique fait défaut. Vous avez une occasion unique de rabattre le caquet de Delors et de rééquilibrer tout ça, c’est de dire oui au traité. » Michel Sapin, qui, ministre des Finances sous François Hollande en 2015, laissera passer sans moufter le bouclage de la camisole austéritaire sur la Grèce d’Alexis Tsipras, sortait les violons dans le Monde, en septembre 1992 : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé. »
Alors qu’à gauche, au-delà des personnalités socialistes, comme Jean-Pierre Chevènement, et écologistes, le PCF est le seul grand parti à militer ouvertement pour le non au référendum, les figures de la gauche du PS ont, eux, encore de la foi à revendre. Lire la suite »