Ségolisme

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Le retour de Ségolène Royal

Créé par le 02 nov 2018 | Dans : Ségolène Royal, Ségolisme

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2018/10/30/25002-20181030ARTFIG00141-de-la-ferveur-a-l-aversion-dans-son-livre-royal-raconte-ses-rapports-avec-macron.php

Cuba et les droits de l’Homme : traitée de « politicienne frivole », Ségolène Royal se paye Raphaël Enthoven

Créé par le 04 déc 2016 | Dans : Amérique Latine, Ségolène Royal, Ségolisme

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http://www.lejdd.fr/Politique/Dictature-a-Cuba-Segolene-Royal-s-entete-a-l-Assemblee-830707

http://www.lci.fr/politique/traitee-de-politicienne-frivole-par-raphael-enthoven-segolene-royale-retorque-2016577.html

« http://www.wat.tv/embedframe/106283chuPP3r13276654″

« C’est un monument de l’histoire, d’abord, Fidel Castro » et « c’est le symbole d’une amitié très profonde entre Cuba et la France », a déclaré la ministre de l’Ecologie à des journalistes français peu après son arrivée à Cuba. « Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu’il y a eue pendant la Révolution française. »

La ministre française de l’Ecologie, Ségolène Royal, a salué samedi à Santiago de Cuba la mémoire de Fidel Castro, « un monument de l’histoire », rejetant les accusations de violations des droits de l’Homme à son encontre.

« C’est un monument de l’histoire, d’abord, Fidel Castro » et « c’est le symbole d’une amitié très profonde entre Cuba et la France », a-t-elle déclaré à des journalistes français peu après son arrivée à Cuba où elle devait assister samedi soir à une cérémonie d’hommage au « Comandante », puis à ses funérailles en cercle plus restreint dimanche.

Mme Royal, numéro trois du gouvernement français, est la seule membre d’un gouvernement européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à avoir fait le déplacement à Cuba à l’occasion de la semaine de deuil national consacrée à l’ex-président cubain, décédé le 25 novembre à 90 ans.

« Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu’il y a eue pendant la Révolution française », a-t-elle estimé.

Interrogée sur les violations des droits de l’homme reprochées par l’ONU et l’opposition au régime cubain, Ségolène Royal a souligné au contraire l’existence sur l’île d’ »une liberté religieuse » et d’ »une liberté de conscience ».

« Ecoutez, il y a beaucoup de désinformation, ce que j’observe c’est que jamais les relations diplomatiques n’ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais », a-t-elle dit.

« Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l’homme alors qu’on sait qu’ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n’en a pas. Et bien fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose », a-t-elle ajouté.

« Donc il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange », a-t-elle ajouté, estimant que « la France n’a pas à donner de leçon » à Cuba.

« Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu’il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l’on n’atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd’hui des leçons de droits de l’Homme », a-t-elle conclu.

© 2016 AFP

Pas de quoi fouetter un chat !

Créé par le 16 nov 2009 | Dans : a-le quartier libre de XD, Ségolène Royal, Ségolisme

Invitée par le Sénateur-Maire de la ville François Rebsamen, au même titre que l’ensemble des membres du courant  » l’espoir à gauche « ,  Ségolène a créé la surprise et l’irritation au rassemblement de Dijon. Jusqu’à incommoder ses proches et consumer la rupture avec Vincent Peillon, son ancien lieutenant, aujourd’hui aux commandes de son courant.

L’intrusion de Ségolène au rassemblement de Dijon a fait éternuer les socialistes qui voulaient privilégier le dialogue avec les démocrates du Modem et les écolos sans compliquer les débats par des considérations de leadership. L’attitude de l’ancienne candidate méritait-elle pourtant ces protestations en provenance des ségolistes historiques, de Lang à Valls, et de ses irréductibles détracteurs fabiusiens? Pourquoi tant de foin pour une si minable affaire?

L’incident aura au moins deux mérites. D’abord, celui de faire monter la moutarde  chez ces faux-nez du ségolisme tentés par un oecuménisme de circonstance avec les franges molles de la droite et de la gauche au détriment d’un projet refondateur de socialisme républicain, jadis cher à Vincent Peillon. Ensuite celui de dénicher tous ces faux-culs, jouant tour à tour la carte de la proximité avec Ségolène pour se hisser dans les sommets de la vie politique puis celle du désamour quand le destin paraît échapper à leur leader d’hier. Le retour à la fessée au Parti socialiste, prônée par Aurélie Filippetti, jusqu’alors indéfectible ségoliste, viserait alors juste en frappant fort tous ces ingrats plutôt que leur ex-maîtresse femme de candidate.

Ségolène ne chavire pas. Elle peut bien se consoler de cet apparent désamour et continuer à taper fort. On parle d’elle quand elle donne sens à cet adage : qui aime bien chatie bien !

Avis aux amateurs!

X D

Ségolène Royal, un pied dedans, un pied dehors

Créé par le 13 juin 2009 | Dans : Parti socialiste, Ségolène Royal, Ségolisme

Puzzle Socialiste de Jean-Michel Normand du 12 juin 2009 http://partisocialiste.blog.lemonde.fr/

Jusqu’à présent, Ségolène Royal s’est tenue à l’écart de la secousse du 7 juin. Non pas que les résultats électoraux de la région Poitou-Charentes – où le PS a dégringolé de 13 points par rapport à 2004 – l’aient épargné. Absente du conseil national du 9 juin, l’ancienne candidate socialiste à l’Elysée n’a pas émis le moindre commentaire sur le score des européennes, préférant rester à l’écart du désastre. Elle s’est contentée de recevoir dans ses locaux parisiens Martine Aubry, venue lui confier la représentation du PS auprès de l’Internationale socialiste. En faisant officiellement reconnaître sa légitimité de VIP présidentiable, Ségolène Royal tient une forme de revanche et peut préparer les élections régionales de 2010 qui imposent de ne pas trop se décaler par rapport au PS. Ce faisant,  elle court le risque de suggérer le slogan « Martine-Ségolène, même combat ». Et de s’exposer à l’offensive des « quadras » qui ont pris pour cible l’actuelle catégorie de dirigeants, jugés responsables de la débâcle.  D’où la fin de non-recevoir qu’elle oppose à l’invitation qui lui est faite de participer à un comité des sages auprès de Laurent Fabius ou François Hollande…
 

Le retour sur le devant de la scène de Ségolène Royal aura lieu lundi 15 juin à la mairie du IV ème arrondissement de Paris pour une « université populaire » organisée par Désirs d’avenir sur le thème du « modèle de développement pour l’après-crise ». Un débat avec des intervenants de qualité (Jacques Attali, Philippe Aghion, Jean-Paul Fitoussi, notamment) destiné à signifier que, chez les ségolénistes, on  privilégie « le fond » et à rappeler que la présidente de la région Poitou-Charentes n’a pas découvert le 8 juin au matin le caractère stratégique de la « croissance verte ». Mme Royal profitera de l’occasion pour livrer son analyse du scrutin et, à n’en pas douter, mettre en exergue ce qui la sépare d’un PS que d’aucuns décrivent comme moribond. Ségolène Royal ne change pas: un pied dedans, un pied dehors. Même si elle est très demandeuse de l’organisation de primaires ouvertes, la « dame en blanc » n’a pas l’intention de les réclamer à cor et à cris. Elle ne veut pas prêter le flanc aux critiques de ceux qui – on se demande bien pourquoi… – y verraient des arrières pensées présidentielles. Mieux vaut laisser ces chers « quadras » monter au créneau.
 

Pour Ségolène Royal, ce retour sur scène sera aussi l’occasion de reprendre l’initiative face aux responsables du courant l’Espoir à gauche avec lesquels les relations sont plutôt tendues. Cette situation l’a notamment incitée à se rapprocher de Martine Aubry afin de pouvoir disposer d’un contact direct avec la direction sans devoir passer par Vincent Peillon ou un autre intermédiaire. Enfin, « l’université populaire » du 15 juin livrera aussi un aperçu de la liste des fidèles qui, au sien du PS, restent aux côtés de Mme Royal. Parmi les principaux intervenants, sont prévus Aurélie Filippetti, Guillaume Garot et François Rebsamen qui composent, avec Delphine Batho et Jean-Louis Bianco, la garde rapprochée de l’ancienne candidate à la présidentielle.

Jean-Michel Normand

Ségolène Royal, l’audace à toute épreuve

Créé par le 21 nov 2008 | Dans : Parti socialiste, Ségolène Royal, Ségolisme

La présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, 55 ans, arrivée jeudi en tête du premier tour du vote des militants socialistes pour désigner le Premier secrétaire avec 42,45% des voix, est une personnalité politique hors normes, dont on souligne volontiers l’audace et la volonté de fer. Elle affrontera vendredi Martine Aubry, qui a recueilli 34,73% des suffrage, lors du deuxième tour du scrutin.

L’ex-candidate à la présidentielle a bousculé le Congrès de Reims, qui s’est tenu dans la division et les déchirements, en annonçant dès le début des travaux sa candidature au poste de premier secrétaire.

Prenant ses rivaux de vitesse, elle en a profité pour faire savoir que si elle était élue jeudi par les militants, elle nommerait Vincent Peillon « premier secrétaire délégué ». Ce qui permettrait à la « dame blanche » de prendre de la hauteur, dans la perspective d’une candidature à l’Elysée en 2012.

Ce qui fait la force de cette Lorraine élevée à la dure, c’est d’abord de croire en elle-même. Et en son destin national, malgré les ricanements et les haussements d’épaules. « Je ne crains rien, je trace ma route », répète-t-elle.

Ségolène Royal ne prend de précautions ni avec la droite, qui s’étrangle régulièrement devant ses emportements contre « le pouvoir en place », ni avec son parti, snobant parfois ses réunions, préférant délivrer son message aux journalistes.

Le PS qu’elle veut aujourd’hui dompter, elle l’a souvent bousculé et éreinté: une machine « lourdingue », dira-t-elle après la campagne présidentielle. Elle « n’a pas le sens du travail collectif », entend-on rue de Solférino comme un refrain, elle « fait les extérieurs », passant outre les prises de position du parti, elle qui réclame pourtant « de la discipline ».

Elle joue les militants contre l’appareil, tout en s’assurant du soutien de fédérations symboles du « vieux parti » comme les Bouches-du-Rhône et l’Hérault.

Cette femme belle, élégante et souriante veut faire de l’opinion le vecteur de ses conquêtes, au risque d’être accusée de populisme.

En ces temps de disette du pouvoir d’achat, elle cloue au pilori banques et compagnies pétrolières qui « s’enrichissent avec l’argent des petits », et défile avec les salariés de la CAMIF montés de Niort à Paris.

De ses « 17 millions de voix » amassées au second tour de la présidentielle, Ségolène Royal a fait un capital politique durable.

C’est la personnalité la plus populaire dans l’électorat de gauche. Fille d’officier issue d’une famille de huit enfants, elle a une longue carrière politique: députée des Deux-Sèvres de 1988 à 2007, trois fois ministre, présidente de la région Poitou-Charentes depuis 2004.

Cette énarque rompt avec la novlangue socialiste en prêchant qu’il faut « s’aimer les uns les autres », fait de chaque citoyen « un expert », anime des réunions « participatives ».

Sa campagne l’a fait mûrir: plus solide dans ses interventions médiatiques, elle connaît mieux les dossiers. Presque seule lorsqu’elle s’impose comme candidate socialiste à l’Elysée, elle a depuis tissé sa toile et s’est entourée d’une équipe de jeunes responsables politiques.

Avec un sens tactique consommé, Mme Royal surjoue de son statut de victime des caciques socialistes, affirmant la main sur le coeur qu’elle « ne fait jamais d’attaques personnelles ».

Ce qui n’empêche pas des mots cruels contre son ex-compagnon, François Hollande. Ni la présentation de ses rivaux comme des figures du passé et du « vieux parti », elle qui est dans le sérail depuis plus de 20 ans.

Elle n’a pas son pareil pour surgir quand on ne l’attend pas. En difficulté, elle s’attire la reconnaissance en mettant « au Frigidaire » sa candidature à la direction du parti, se contente de quelques réunions de campagne interne, pour revenir en force au soir du vote des militants.

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